Le directeur sportif de la Scuderia Ferrari, le Français Laurent Mekies, a insisté sur le fait que les accidents en 2022 pourraient définitivement coûter très cher à une équipe en raison du budget plafonné auquel toutes les écuries de la grille sont soumises depuis 2021.
Le budget plafonné a été instauré en Formule 1 en 2021 et a été fixé pour la première année à 145 millions (ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes et des trois employés les plus hauts placés de l’équipe). En 2022, ce plafond sera abaissé à 140 millions et baissera encore à 135 millions l’année suivante.
Dans un tel contexte, les équipes de formule 1 doivent limiter au maximum les dépenses « inutiles » comme le coût des réparations par exemple en cas d’accident de la part de l’un de leur pilotes. Laurent Mekies a tenu à insister sur le fait que le budget réduit en 2022 ne permettra plus aux équipes d’encaisser des coûts supplémentaires liés aux accidents sans que cela ait un impact sur le développement des monoplaces.
« [en 2021] Nous avons encouragé nos pilotes à sonder les limites parce que la compétition entre les deux nous aide à avancer. Il y a eu relativement peu de développement sur la voiture [en 2021] donc nous avons pu mieux gérer les accidents en termes de budget. En 2022, ce sera différent. Nous avons besoin de tout le budget pour le développement des monoplaces. » a expliqué Laurent Mekies à AMUS, tout en ajoutant qu’il s’attend à ce qu’il y ait plus de mises à jour qu’en 2021 mais moins qu’en 2019 ou 2018.
Concernant la compétitivité de Ferrari en 2022, Laurent Mekies s’attend à ce que les écarts soient importants entre les différentes équipes lors des premiers essais hivernaux qui se dérouleront à Barcelone fin février avant qu’une certaine uniformité ne s’installe dans le peloton.
« Après six semaines ce sera moins, et d’ici 2023, les voitures seront à peu près les mêmes. La fenêtre de ce qui est faisable est simplement beaucoup plus petite que ce qu’elle ne l’est aujourd’hui. Nous n’avons aucune idée de là où nous nous situons par rapport aux autres, parce que nous n’avons aucune référence. Au début, la perte de temps au tour était énorme [sur les simulations], nous en avons rattrapé une grande partie, mais personne ne sait si cela suffit tant que la monoplace ne sera pas sur la piste à Barcelone et j’espère qu’elle fera ce que promettent les simulations et les données en soufflerie. »
« Les voitures seront certainement plus difficiles à piloter et cela dépendra beaucoup de la façon dont le pilote s’y adaptera. Nous sommes bien équipés avec Charles et Carlos. Ils atteignent tous deux leurs objectifs de différentes manières. »
Ça ira, Grosjean n’est plus la ^^
AH BON ?! LA F1 EXISTAIT EN 1018 ?!