Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas, estime que Renault tentera tout et n’importe quoi au lieu de se concentrer sur son propre sort au cours des quatre prochaines courses.
Renault occupe la quatrième position au classement des constructeurs mais ses performances ont soudainement chuté depuis quelques Grands Prix, alors que le développement de la RS18 se résume à quelques petites améliorations aérodynamiques introduites à chaque course.
L’équipe Haas serait devant Renault à l’heure actuelle si Romain Grosjean n’avait pas été disqualifié du Grand Prix d’Italie après que l’écurie du constructeur français ait porté une réclamation auprès de la FIA à l’arrivée de l’épreuve concernant le fond plat de la VF18 du pilote français.
Au Japon, Haas a réduit l’écart avec Renault, portant son retard à seulement huit points au championnat, exactement le même nombre de point que l’équipe américaine pourrait récupérer si elle gagne l’appel de la décision de la FIA au GP d’Italie [l’appel sera étudié le 1er novembre].
Pour le directeur de l’écurie Haas, Renault va très certainement essayer de barrer la route à son équipe d’ici la fin de l’année, plutôt que de se concentrer sur sa propre équipe.
« Je constate que leur performance a diminué, je ne sais pas ce qui se passe en interne. » déclare Steiner à Autosport.
« Bien-sûr, ils ont perdu en performance et ils ont laissé tomber le développement du moteur qu’ils fabriquent eux-mêmes et pour lequel ils ne peuvent blâmer personne d’autre. »
« S’ils sont perdus, c’est encore mieux pour nous, je ne suis pas contre! Vous avez bien constaté qu’ils étaient désespérés quand ils ont porté réclamation contre nous à Monza. Ils essayent tout et n’importe quoi plutôt que de se concentrer sur leurs progrès. »
« C’est toujours difficile, il reste encore quatre courses. Ils n’étaient pas très forts ce week-end [à Suzuka] mais ils ont plus de chance que nous et ont marqué un point, mais leur performance et leur rythme n’étaient pas bons. »
« Mais cela ne signifie pas qu’ils ne seront pas au rendez-vous à Austin et au Mexique, nous devons être sur nos gardes et faire du bon travail. Nous n’y sommes pas encore. Nous allons nous battre, mais il reste un long chemin à parcourir, quatre courses, 20% du championnat. »