L’écurie Mercedes avait été convoquée chez les commissaires pour une infraction liée à l’ajustement de la pression des pneus de ses pilotes.
Alors qu’il était reproché à Mercedes d’avoir ajusté les pressions de pneus avec des roues déjà montées sur les deux voitures suite au départ avorté, l’écurie allemande s’en sort avec une simple amende de 10 000 euros au total (5 000 euros pour chaque voiture).
La justification des commissaires
“Après que le départ de la course soit avorté, le délai de 10 minutes a été immédiatement respecté pour le nouveau départ”, a débuté l’explication des commissaires. “Compte tenu de la configuration du circuit et du point d’accès à la grille depuis la voie des stands, le temps nécessaire à l’équipe pour se rendre sur la grille a été prolongé. Le portail d’accès à la grille n’a pas été ouvert immédiatement.”
“La FIA a reconnu que, compte tenu de ce court délai, il était extrêmement difficile, voire impossible, pour les équipes de suivre la procédure prescrite dans la directive technique.”
“Le délégué technique de la FIA a stipulé que la pression des pneus, bien qu’ayant été ajustée par l’équipe, se trouvait dans les valeurs autorisées.”
“Compte tenu des circonstances inhabituelles entourant le timing comprimé, le départ avorté, la logistique d’accès à la grille de départ et compte tenu de la stipulation du délégué technique selon laquelle les pressions des pneus étaient dans les valeurs autorisées, les commissaires sportifs déterminent qu’une amende pour infraction à la procédure est appropriée dans ce cas.”
“Normalement, une infraction de cette nature, au cours d’une séance de compétition, entraînerait une pénalité sportive, mais celle-ci n’est pas appropriée dans ce cas. Toutefois, cette décision ne doit pas être considérée comme un précédent pour toute infraction similaire à l’avenir, car les circonstances sont considérées comme uniques.”
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