Ce week-end au Grand Prix d’Italie, les pilotes vont participer aux qualifications sprint pour la deuxième fois cette année après un premier essai au Grand Prix de Grande-Bretagne en juillet dernier, alors que ce format sera également testé au Grand Prix de Sao Paulo au Brésil.
Le principe des qualifications sprint est simple : Une séance de qualifications aura lieu ce vendredi après-midi à Monza. Le résultat de cette qualification déterminera la grille de départ de la course sprint (30 minutes max) programmée le samedi après-midi. le résultat de cette course sprint déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Italie programmé dimanche 12 septembre.
Le directeur d’Alpine se dit impatient de disputer cette course sprint avec son équipe, d’autant que ses deux pilotes ont été les protagonistes de beaux dépassements lors de la dernière course sprint qui a eu lieu à Silverstone.
« Nous sommes impatients de disputer les qualifications sprint pour la deuxième fois de l’année après le premier essai de ce format à Silverstone. » nous explique Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine.
« Nous avons joué un rôle important dans le succès du sprint à Silverstone grâce aux dépassements de nos deux pilotes durant cette course. »
« Après l’ambiance électrique de Zandvoort, nous sommes ravis de courir devant des fans italiens aussi passionnés malgré une affluence limitée. Monza offre toujours une atmosphère unique et ce sera particulier de la revivre à nouveau. »
Cependant, le Polonais souligne à quel point il sera important pour les pilotes de trouver l’aspiration à Monza durant les qualifications et craint donc que cela nous offre un spectacle similaire à celui observé en 2019 sur le tracé italien où les pilotes ont formé un petit train dans les dernières minutes de la Q3 pour ne pas s’élancer en premier et ainsi offrir l’aspiration aux autres.
Pour rappel : En raison d’un drapeau rouge provoqué par la sortie de piste de Kimi Raikkonen, le timing était très serré pour les pilotes présents en Q3 qui n’avaient qu’une seule tentative pour essayer de décrocher la pole position.
Il fallait donc sortir à temps des stands pour obtenir un dernier tour chrono, mais pas trop tôt pour éviter d’offrir l’aspiration aux autres pilotes. Le peloton est donc resté très serré dans le tour de sortie des stands et personne ne voulait déclencher le chronomètre en premier.
Au final, le tour de sortie des stands étant bien trop lent, personne n’a pu déclencher le chrono avant la fin officielle de la séance de qualifications. Une situation ridicule qui n’a plu aux officiels à l’époque…
Le patron d’Alpine craint donc que cette mascarade se reproduise ce vendredi lors des qualifications : « Si les pilotes essayaient de trouver une brèche dans le trafic pour avoir un tour clair à Zandvoort, l’inverse nous attend à Monza. » insite-t-il.
« Il y a beaucoup de temps à gagner en obtenant une aspiration. L’objectif n’est pas d’être le premier en piste et nous avons vu certaines tactiques ces dernières années. La séance de vendredi soir ne fera pas exception. »
Afin d’éviter un tel scénario, la FIA devrait très certainement (comme elle l’a fait l’année dernière) envoyer une note à toutes les équipes avant le début des qualifications afin de leur rappeler qu’il sera strictement interdit de rouler trop lentement lors d’un tour de sortie des stands en leur imposant un temps minimum à respecter.
Présentation GP d’Italie