Directeur technique châssis de Renault F1 Team, Nick Chester nous parle du Grand Prix de Monaco et des défis qu’il représente.
Quelles sont les spécificités du circuit de Monte-Carlo ?
« C’est une piste unique, très lente, bosselée et étroite. Chaque tour peut être extrêmement intense, donc il faut que le châssis et le moteur soient constants à chaque tour afin que le pilote puisse se concentrer uniquement sur le pilotage. »
« Un pilote en confiance peut faire une grande différence et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que Nico et Daniel soient contents de l’équilibre de la voiture pour qu’ils puissent se concentrer sur leur pilotage. »
Après cinq rendez-vous, comment les pilotes collaborent-ils désormais ?
« Ce sont de toute évidence deux excellents pilotes qui offrent de bons retours et travaillent très bien ensemble. Ils savent ce qu’ils veulent et s’accordent généralement sur la direction à prendre dans le développement. Cela nous aide énormément. »
Avez-vous transposé des informations acquises lors de la dernière course en ville ?
« Nous avons déjà couru sur un tracé urbain cette saison à Bakou. Le circuit en lui-même est assez différent de Monaco avec des sections très rapides, mais certaines caractéristiques sont en réalité très similaires, comme les bosses et les portions plus serrées. »
« Nous avons eu du mal avec les températures des pneumatiques et l’équilibre à Bakou, mais nous avons appris beaucoup de choses qui seront utiles. Nous avons également mené des essais spécifiques à Barcelone pour progresser dans ces domaines en vue de Monaco. »