L’ancien pilote Renault, Jarno Trulli, dit qu’il n’a aucun doute sur le fait que Fernando Alonso réussira à coup sûr son retour en Formule 1 cette année avec Alpine.
L’Italien, aujourd’hui âgé de 46 ans, était le coéquipier de Fernando Alonso chez Renault en 2003 et 2004, avant que l’Espagnol ne remporte ses deux titres mondiaux avec l’équipe du constructeur français en 2005 et 2006.
S’exprimant sur le podcast de la F1, Beyond The Grid, Trulli a rappelé à quel point Fernando Alonso était toujours autant motivé de piloter malgré le fait que l’Espagnol approche désormais de ses 40 ans.
« J’ai parlé avec Fernando récemment, je dois dire quelque chose: Fernando, comme je l’ai déjà dit, a 10 ans de moins que moi, donc c’est déjà une bonne chose pour lui. Mais Fernando, contrairement à moi, dans sa tête, il a toujours envie de conduire. » a déclaré Jarno Trulli.
« Il n’a rien d’autre en tête que de conduire. Je ne peux pas le voir échouer dans ce qu’il va faire, et il est toujours en pleine forme.«
« Le grand point d’interrogation n’est probablement pas la qualité de Fernando; le vrai point d’interrogation sera de savoir quelle sera la qualité de sa voiture afin de mettre Fernando en position de se battre pour le sommet.«
« J’ai très peu de doutes sur Fernando, simplement parce que j’ai pu le voir encore extrêmement motivé. »
« Croisons les doigts et espérons que Alpine pourra livrer une voiture assez bonne pour donner à Fernando la chance de profiter des courses de Grand Prix pour 2021. »
L’Italien, qui a commencé sa carrière en F1 en 1997 avec Minardi, a également déclaré qu’Alonso n’avait pas peur de faire de la politique pour se donner les meilleures chances de gagner.
« Fernando fait partie de ces pilotes qui jouent aux jeux d’esprit et politiques dans son équipe. Mais cela fait aussi partie d’un pilote, d’un pilote de haut niveau qui veut finalement être le meilleur de l’équipe et veut être numéro un. Alors je ne lui en veux pas. »
« Je ne suis pas comme lui; je préfère toujours faire mes preuves avec des résultats plutôt qu’avec la politique. Et probablement, c’était l’une de mes erreurs. »
« Bien sûr, il a toujours essayé de tirer le meilleur parti de l’équipe et de la politique au sein de l’équipe, pour lui-même. Il a toujours essayé de centrer l’attention sur lui-même, et il faut de toute façon s’attendre à cela d’un pilote supérieur… il veut toute l’attention pour lui-même. »
Désormais loin de la F1, Jarno Trulli s’occupe d’un vignoble qui produit environ un million de bouteilles de vin chaque année.