Le nouveau président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, ne pense pas que Lewis Hamilton mettra un terme à sa carrière en F1 aussi brutalement après le très controversé Grand Prix d’Abou Dhabi 2021.
Lors de la dernière manche de l’année à Abou Dhabi, Lewis Hamilton semblait se diriger vers un très probable huitième titre mondial alors que le pilote Mercedes était en tête de la course, mais le directeur de course de la FIA a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin après que la Williams de Nicholas Latifi ait percuté un rail de sécurité.
Cette décision s’est avérée décisive pour le championnat du monde, puisque Max Verstappen a pu réaliser un dernier arrêt au stand « gratuit » pour chausser des balles neuves sur sa Red Bull, alors que la direction de course a relancé le Grand Prix pour un seul tour. Dans le dernier tour, max Verstappen a réussi à doubler Lewis Hamilton et a donc décroché son premier titre mondial en F1 à l’âge de 24 ans. Hamilton pour sa part a totalement disparu depuis, le Britannique n’ayant plus rien posté sur ses réseaux sociaux (hormis des images lorsqu’il a été fait chevalier au Royaume-Uni).
Lorsqu’on demande au président de la FIA s’il pense que le septuple champion du monde arrêtera sa carrière comme l’a suggéré Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes, Ben Sulayem a répondu : « Non, je ne pense pas, ce ne sont que des rumeurs. A-t-il dit qu’il ne reviendrait pas ? Non, pas exactement. Lewis est une partie importante du sport avec ses réalisations. Je lui ai envoyé des messages, mais je pense qu’il n’est pas encore prêt à 100% [à répondre] et je comprends sa position. » a déclaré le président de la FIA, cité par le journal espagnol Marca.
« Mais il y a aussi des règles qui doivent être acceptées par tous les pilotes. » a poursuivi Ben Sulayem en faisant référence à l’absence du Britannique au gala de la FIA fin décembre à Paris.
« Pour moi, il n’y a pas de pilote ou d’équipe en particulier au dessus du respect et de l’intégrité de la FIA. Mais je ne peux pas juger tant que je n’ai pas toutes les données et la première chose que je ferai sera d’analyser en profondeur ce qui s’est passé à Abou Dhabi. »
« Au final, nous sommes tous des humains et le stress et la pression étaient là, je pense que tout s’arrangera, je pense qu’il faut désormais se tourner vers l’avenir plus que vers le passé. »
Qu’il reste chez lui, la F1 survivra, peut-être même qu’elle se portera mieux, surtout si Wolff le suit… La politique n’a rien a faire en F1.
« Mais il y a aussi des règles… » On en rediscutera quand vous serez foutu de respecter vos propres règles de course…