Romain Grosjean admet qu’il n’était pas très confiant avant de prendre le départ du Grand Prix de Chine ce dimanche en raison du manque de rythme de sa monoplace sur les longs relais.
Le pilote Haas Romain Grosjean explique que sa monoplace est très compétitive sur un tour rapide, mais à partir du moment où il boucle plus de deux tours, ses pneus se dégradent à vitesse grand V et sa monoplace perd en performance.
A l’arrivée du Grand Prix de Chine, Romain Grosjean a terminé à la porte des points à la onzième position, derrière celui qui a été élu pilote du jour, Alex Albon.
« Pour être honnête, avant la course j’étais un peu inquiet, parce que notre rythme de course n’a pas été incroyable tout au long du week-end. » admet Romain Grosjean.
« La voiture est incroyable sur un seul tour, mais dès que nous avons deux tours dans les pneus, nous n’y sommes plus. Nous devons comprendre exactement ce qui s’est passé, »
En fin de course, le Français s’est battu pour décrocher le point de la dixième place occupée par le pilote Toro Rosso Alex Albon, mais des drapeaux bleus agités pour laisser passer les leaders de la course ont obligé Grosjean à lever le pied.
« Je pense que sans les drapeaux bleus à la fin de la course nous aurions marqué un point. » insiste Grosjean.
« Alex [Albon] a fait un excellent travail en défendant bien et en ne commettant aucune erreur. Toutes mes félicitations à lui. C’est tellement énervant de tout donner, de pousser fort et de ne pas avoir la chance de marquer de point. »