Depuis le début du week-end à Bakou, Carlos Sainz a semblé moins à l’aise que son coéquipier Charles Leclerc dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise et l’Espagnol a confirmé après l’arrivée de l’épreuve qu’il avait manqué de confiance au volant de sa SF-23, notamment sur les zones de freinage, ce qui peut s’avérer très problématique sur un tracé urbain.
Le pilote espagnol a réussi à conserver la quatrième place pour la première partie de la course, mais lorsqu’il était en pneus durs, il a connu des problèmes de rythme, ce qui a permis à son compatriote Fernando Alonso de le dépasser.
« Ce week-end a été très difficile. La cinquième place nous offre quelques points, mais j’avoue que je manquais de confiance au freinage et que je n’avais pas un bon rythme. » a reconnu Carlos Sainz ce dimanche soir à Bakou.
« Sur le pneu Medium j’ai pu attaquer un peu plus, mais avec les gommes Dures, je n’ai tout simplement pas senti la voiture. »
« Je dois me réinitialiser maintenant, parce que Miami est tout proche, et j’ai juste hâte de remonter dans la voiture et continuer à pousser. »
Le Madrilène peut tout de même se féliciter d’avoir marqué 14 points au total sur l’intégralité du week-end à Bakou en comptant les dix points inscrits ce dimanche combinés à ceux du Sprint la veille.
Après le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 34 points inscrits depuis le début de la saison, soit 14 de moins que Lewis Hamilton.
Le syndrome Ricciardo sera de plus en plus fréquent avec la diminution constante des séances de travail et des essais d’avant saison. Argent et temps de soufflerie sont tellement restreints que convenir aux deux pilotes est une perte de temps.