Sergio Perez sait dans quel domaine précis il va devoir redoubler d’effort au cours des prochains jours pour tenter de remettre sa saison sur les rails après un autre week-end difficile pour lui à Silverstone où il a été éliminé dès la Q1 en qualifications samedi dernier, ce qui l’a obligé une nouvelle fois à tout donner le dimanche pour remonter dans la hiérarchie.
Depuis sa pole position décrochée au Grand Prix de Miami en mai dernier, le pilote Red Bull Sergio Perez n’est plus apparu en Q3 lors des différentes séances de qualifications disputées jusqu’à présent, obligeant le Mexicain à prendre le départ de la course depuis le fond de grille.
Ce fut une nouvelle fois le cas à Silverstone le week-end dernier où Checo s’est élancé depuis la quatorzième position sur la grille de départ, mais un contact avec l’Alpine d’Esteban Ocon au premier tour, puis un arrêt au stand avant la sortie en piste d’une voiture de sécurité ont clairement compromis ses chances de figurer parmi le top 3 à l’arrivée de l’épreuve (il a franchi la ligne en P6).
« Rien n’a fonctionné aujourd’hui. J’ai pris un bon départ, mais ensuite j’ai été touché par Ocon au premier tour et j’ai perdu une position au lieu d’en gagner. Donc, cela a rendu ma remontée plus difficile. » a déclaré Perez ce dimanche soir à Silverstone.
« Ensuite, j’ai trop tapé dans mes pneus dans le premier relais et j’ai dû rentrer au stand, je pense que c’était trois tours avant que la voiture de sécurité ne soit déployée. Donc après j’ai tout donné et j’ai fait ce que j’ai pu. »
« C’était vraiment difficile de progresser [dans le peloton], surtout à la fin où tout le monde avait la même usure sur les pneus. Il n’y avait aucun delta avec les pneus. C’était très difficile de progresser, car suivre [une autre voiture] à haute vitesse est assez délicat. »
« Ça rend les choses plus compliquées, car quand vous voulez suivre, vous perdez simplement de l’appui. Je pense qu’avec un peu plus de chance j’aurais pu terminer plus haut. »
Après le Grand Prix de Grande-Bretagne, Sergio Perez est toujours deuxième du championnat du monde des pilotes, mais le Mexicain accuse désormais un retard de 99 points sur son coéquipier Max Verstappen, actuel leader du championnat.
Dans le simulateur…
Le Mexicain sait qu’il n’a plus le choix et qu’il doit impérativement élever son niveau au cours des prochaines courses, notamment en qualifications le samedi où il rencontre le plus de difficultés depuis plusieurs week-ends. Checo sera donc dans le simulateur de l’équipe cette semaine pour tenter de résoudre ses problèmes avec l’aide de ses ingénieurs.
« C’est une question de détails, je suis devenu trop sensible à la voiture au cours des dernières courses, surtout le samedi avec peu de carburant. C’est un point sur lequel je dois travailler à partir de demain [ce lundi] dans le simulateur. » a-t-il expliqué.
« Nous avons quelques idées, mais nous opérons dans une si petite fenêtre de détails. Nous avons juste besoin d’avoir un bon samedi. La chose positive c’est que le rythme est là le dimanche en course quand les points sont donnés, mais il faut faire le tri et connaître un week-end propre, car le rythme est là. »
« Je progresse beaucoup parce que le rythme est là le dimanche. C’est juste tout le week-end dans son ensemble. Mais je ne me préoccupe pas de savoir où nous terminerons à Abou Dhabi parce que la saison est encore longue et je crois fermement que je peux remettre ma saison sur les rails. »
Perez se fiche des rumeurs…
En ce qui concerne les spéculations concernant son avenir au sein de l’équipe Red Bull, le Mexicain assure qu’il ne prête pas attention aux commentaires, d’autant qu’il a reçu le plein soutien de ses employeurs.
« En F1, en 13 années, j’ai tout vu, sans pour autant m’inquiéter de rien de tout cela. Je me concentre principalement sur la remise sur les rails de ma saison et sur le fait de continuer à en profiter. » a ajouté Perez.
« J’ai le soutien total de Helmut [Marko] et de Christian [Horner]. Toute l’équipe me soutient pleinement, ils savent ce que je peux faire, ils connaissent mon potentiel et ils sont entièrement derrière moi. » conclut Sergio Perez.
