« Drive to survive » de Netflix a convaincu les directeurs d’écurie en F1

21 avril 2021
AUTODROMO INTERNAZIONALE ENZO E DINO FERRARI, ITALY - APRIL 16: Guenther Steiner, Team Principal, Haas F1 during the Emilia Romagna GP at Autodromo Internazionale Enzo e Dino Ferrari on Friday April 16, 2021 in imola, Italy. (Photo by Andy Hone / LAT Images)

Le 24 Mars 2018 Liberty Media annonce que Netflix a commandé une série documentaire de dix épisodes apportant « un regard neuf et moderne » sur la catégorie reine du sport automobile.

Le 8 Mars 2019 la première saison est lancée, et depuis, trois autres saisons on été produites sous le même format, la dernière en date étant disponible sur la plateforme de streaming depuis le 19 Mars dernier et a été tournée lors de la saison 2020 de Formule 1.

L’objectif de la Formule 1 en lançant ce nouveau format « inside » est avant tout de toucher un nouveau public, plus jeune, plus féminin, plus américain, alors que depuis quelques années la F1 cherche à élargir ses horizons et les abonnés Netflix correspondent jsutement à ces nouvelles cibles.

D’après Netflix, la série a été rapidement un succès avec un taux d’achèvement de visionnage très élevé que cela soit chez les fans et les non fans de F1 notamment à la faveur des confinements connus ces derniers mois dans les différents pays du globe.

La présence de ce nouveau média est donc par nature plus intrusif que les journalistes traditionnels qui arpentent le paddock de la Formule 1 tout au long de l’année, en allant notamment creuser le caractère des pilotes, du staff ou des directeurs d’écuries, et il a donc fallu s’adapter à la présence des équipes Netflix tout au long de la saison.

A ce titre lors de la première saison les écuries Mercedes et Ferrari avaient refusé d’accueillir les caméras de Netflix, mais ont depuis changé d’avis, et les directeurs d’écurie Mattia Binotto [Ferrari], Franz Tost [AlphaTauri] et Günther Steiner [Haas] ont profité du Grand Prix d’Emilie-Romagne disputé le week-end dernier à Imola pour faire part de leur ressenti.

« Je pense que Netflix est une activité très positive. Cela a attiré beaucoup de fans et a beaucoup d’intérêt pour la F1. » a indiqué Mattia Binotto.

« Je pense que grâce à Netflix, nous avons augmenté d’une manière ou d’une autre le nombre de personnes qui s’intéressent maintenant à la F1. »

« Nous sommes arrivés à la quatrième saison je pense que chaque saison pourrait être meilleure que la précédente et l’intérêt des spectateurs grandira, donc je pense que nous pouvons tous être très positifs et aider en n’étant peut-être pas des acteurs mais en apportant de l’intérêt à la série. »

« Je dois dire que Netflix fait du bon travail. » a ajouté Günther Steiner. Ils ont introduit la Formule 1 en particulier auprès des jeunes et c’est assez positif pour les années à venir, il y a d’autres choses à venir nous verrons la suite. C’est positif. De manière générale, c’est positif, je le vois bien. »

« Je ne sais pas combien de fois je vais jurer cette année, je ne le planifie pas normalement. » a insisté Steiner, qui est devenu une vraie star lors de la diffusion de la première saison à cause de ses coups de gueule largement mis en exergue par la production de Netflix.

« Comme je l’ai toujours dit, je ne suis pas un acteur, donc je n’ai pas de scénario pour faire ça. Je ne sais pas. Je n’ai pas l’intention de jurer moins ou peu. Je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve. »

Cette dernière déclaration fait échos à quelques critiques internes qui soulevaient le fait que des rivalités ont parfois été exagérées ou que des scènes ont été jouées voire surjouées.

La saison 4 de Drive to Survive est actuellement en production, tandis que la saison 5 est également prévue en 2022 pour suivre la nouvelle réglementation.

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Rémy Calame

Fan de Formule 1 depuis son adolescence, Rémy s'est rapidement déplacé sur les Grands Prix en tant que fan. Amoureux de l'atmosphère régnant sur les circuits il a décidé de partager sa passion en vivant de l’intérieur la F1 avec Cesare et F1only.fr