Wolff n’a jamais eu de discussions sérieuses pour prendre la tête de la F1

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré que les discussions initiales sur sa potentielle arrivée à la tête de la Formule 1 « ne sont jamais allées nulle part », et doute que Ferrari lui aurait de toute façon permis de diriger le sport.

Liberty Media a annoncé ce vendredi que l’ancien patron de l’équipe Ferrari, Stefano Domenicali, deviendrait le nouveau PDG et président de la F1 en janvier 2021, succédant à Chase Carey.

Carey deviendra directeur non-exécutif de la F1 après presque quatre ans à la tête de la catégorie reine du sport automobile, et après avoir succédé à Bernie Ecclestone en tant que PDG en janvier 2017.

Toto Wolff pour sa part, était régulièrement lié à un transfert chez Liberty Media ces dernières années et était pressenti pour prendre la relève de Chase Carey.

Interrogé ce vendredi à Sotchi pour savoir s’il avait eu des contacts sérieux avec Liberty Media pour remplacer un jour Chase Carey à la tête de la F1, l’Autrichien a répondu que les quelques discussions qu’il a pu avoir ne sont jamais allées très loin.

« Non, je ne l’ai pas fait. Je pense que tout le monde sait qu’il y a eu des discussions initiales avec Greg [Maffei, président et chef de la direction de Liberty Media] , et cela n’est jamais allé nulle part. » a expliqué Wolff.

« Nous nous entendons bien. Je respecte beaucoup Greg Maffei pour ce qu’il a accompli. Mais j’aime là où je suis. »

« J’ai découvert que j’aime tellement le chronomètre, la compétition et la course, que là où je suis aujourd’hui, en tant que co-propriétaire de l’équipe Mercedes, je dois me pincer chaque jour. »

« À la fin, ça ne serait allé nulle part de toute façon, parce que Ferrari n’aurait pas accepté ça. »

Les rumeurs envoyant Wolff au poste de patron de la F1 ont suscité des inquiétudes chez ses rivaux, dont Ferrari, dont le PDG Louis Camilleri a déclaré en décembre que tout membre clé d’une équipe prenant un rôle dans le championnat « créerait automatiquement des conflits d’intérêts ».

Les préoccupations ont incité à un accord selon lequel personne ne pouvait être nommé par la F1 s’il avait travaillé pour une équipe au cours des deux dernières années.

« C’est OK. Je le respecte, absolument. J’aurais probablement eu les mêmes pensées. À la fin, vous devez juste avoir le meilleur gars pour diriger le sport. »

« Mais je pense qu’ils ont le meilleur gars aujourd’hui. Stefano [Domenicali] est juste la bonne personne. »