Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a révélé qu’il avait eu du mal à regarder les derniers tours du Grand Prix d’Autriche alors que son pilote Charles Leclerc se battait pour la victoire aux prises avec un problème d’accélérateur.
Dimanche dernier à Spielberg, Charles Leclerc a dépassé la Red Bull de Max Verstappen au 52e tour pour la troisième fois pour s’emparer de la tête de la course et semblait se diriger vers une victoire « facile » lorsque le Monégasque a commencé à se plaindre d’un problème avec son accélérateur. Le pilote Ferrari a alors dû gérer ce souci jusqu’au drapeau à damier, alors que son rival Max Verstappen se rapprochait de plus en plus de lui dans les derniers tours du Grand Prix.
Depuis le muret des stands, Mattia Binotto devenait de plus en plus nerveux au fil des tours, d’autant que le coéquipier de Leclerc venait d’abandonner sur problème moteur quelques tours plus tôt : « Je dois admettre que j’étais très nerveux, déçu aussi de ce qui est arrivé à Carlos, mais tellement nerveux que j’ai arrêté de regarder la course dans les derniers tours. » a révélé Binotto le dimanche soir après la course.
« Je pense que nous devons encore confirmer ce qui s’est vraiment passé [avec l’accélérateur], mais d’après ce que j’ai entendu, le problème semblait mécanique, mais je ne peux pas vous donner plus de détails que ça. »
Concernant le problème moteur rencontré par Carlos Sainz et qui a vu une partie de sa monoplace prendre feu, Binotto insiste sur le fait que son équipe doit encore déterminer s’il s’agissait réellement d’un problème moteur ou bien d’un souci sur d’autres composants montés sur l’unité de puissance.
« Je pense que nous n’avons eu que deux pannes moteur jusqu’à présent. Les autres concernaient l’unité motrice plus que le moteur à combustion interne. Nous devons donc regarder et voir si c’est le même problème que celui de Bakou avec Charles [Leclerc avait abandonné à Bakou]. Très probablement…mais les gars à Maranello travaillent très dur pour essayer de résoudre ce problème, mais évidemment, nous ne pouvons pas encore dire ce qui s’est passé sur la voiture de Carlos. »
« Nous avons de nouveaux éléments, et je sais à quel point l’équipe est forte et travaille dur et à quel point ils sont bons. Je peux compter sur eux pour que cela soit traité très bientôt, j’espère le plus tôt possible. »
Après le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari occupe toujours la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 56 points de retard sur Red Bull Racing.