Valtteri Bottas a commis une petite erreur au Grand Prix de France lorsque la direction de course a déployé une voiture de sécurité virtuelle en fin de course.
Le pilote Mercedes, qui a terminé la course second à 18 secondes de son coéquipier Lewis Hamilton, n’a pas respecté le delta imposé par la VSC et s’est donc retrouvé sous la menace directe de la Ferrari pilotée par Charles Leclerc en fin de course.
Dans le cadre du déploiement d’une voiture de sécurité virtuelle, les pilotes doivent impérativement respecter un delta de vitesse pour être certains de ne pas perdre ou de gagner un avantage avec la VSC.
Mais ce dimanche au Grand Prix de France, les commissaires de course ont décidé de déployer une VSC sur une période relativement courte pour permettre à un commissaire d’aller récupérer une quille arrachée par la Toro Rosso d’Alex Albon et qui se trouvait en plein milieu de la piste.
Mercedes a donc communiqué à son pilote Valtteri Bottas que cette période sous VSC ne durerait pas très longtemps, mais le Finlandais n’as pas très bien compris le message et s’est donc retrouvé avec la Ferrari de Leclerc collée à sa boîte de vitesses pour les derniers tours de course.
« Valtteri n’a pas été assez proche du delta au redémarrage et ce qui a permis à Charles [Leclerc] de se rapprocher. » explique Andrew Shovlin, ingénieur en chef chez Mercedes.
« Nous allons devoir voir avec lui ce qui n’a pas été afin de comprendre. Nous lui avions dit que ce ne serait pas une VSC très longue, mais peut-être que nous ne lui avons pas assez bien communiqué à quel point cela allait être bref. »
Au final, Valtteri Bottas a réussi à conserver sa seconde place, mais Charles Leclerc a terminé la course à seulement neuf dixièmes de la Mercedes de Bottas sous le drapeau à damier.