L’ancien pilote Renault Jolyon Palmer rejoint l’avis de Sebastian Vettel, qui pense que la visibilité des pilotes assis dans leur baquet n’est pas bonne en F1.
Au Grand Prix d’Italie, Sebastian Vettel a commis une erreur de pilotage à l’entrée de la chicane Ascari, ce qui a eu pour conséquence de faire partir sa Ferrari en tête-à-queue.
Le quadruple champion du monde a alors tenté de revenir en piste, mais par manque de visibilité, selon ses propos, il a percuté la monoplace de Lance Stroll qui arrivait à faible allure.
Après la course, Sebastian Vettel a alors lancé un débat concernant la visibilité des pilotes assis dans leur cockpit, l’Allemand estimant que les côtés du cockpit [au niveau de l’appui tête] étaient bien trop hauts, ce qui empêchait les pilotes de voir correctement sur les côtés.
L’ancien pilote de F1 Jolyon Palmer estime que Sebastian Vettel a peut-être raison dans son raisonnement et souligne à son tour toute la difficulté qu’ont les pilotes pour tourner la tête avec le système HANS accroché à leur casque.
« Les hauts côtés du cockpit et l’angle d’inclinaison de la voiture, combinés au dispositif HANS et éventuellement au Halo, auraient rendu la visibilité difficile. » explique Jolyon Palmer dans sa chronique pour le site de la Formule 1.
« Avec le HANS dans la voiture, le pilote ne peut que très peu bouger la tête sur le côté. En plus de cela, les hauts côtés du cockpit signifie qu’il ne peut pas voir plus loin que 90 degrés en dehors de la voiture, mis à part avec ses rétroviseurs. »
« Mais dans le cas de Vettel, l’angle était plus proche de 110 degrés, et il y avait donc probablement un angle mort. La question était alors de savoir s’il devait attendre ou reprendre la piste. »
« Il a misé sur reprendre la piste et a percuté une autre monoplace [celle de Lance Stroll], ce qui n’a fait qu’aggraver une erreur qui semblait minime. La pénalité qu’il a ensuite reçu était aussi sévère que possible, sans pour autant le sortir complétement de la course. »