Le directeur exécutif de Renault, Marcin Budkowski, déclare qu’il serait insensé pour l’équipe du constructeur français de prétendre qu’elle sera capable de battre Mercedes ou Ferrari la saison prochaine.
Depuis son retour en F1 en tant qu’équipe d’usine, Renault n’a cessé d’augmenter la taille de son personnel à l’usine d’Enstone en Angleterre.
Mais selon Budkowski, les effets de ces recrutements ne seront visibles que d’ici quelques mois, et il serait donc « ridicule » de penser que Renault va pouvoir réduire l’écart avec les meilleures équipes rapidement.
« Nous sommes actuellement à une seconde et demie des meilleurs. » explique le Polonais à Auto Hebdo. « Ce serait ridicule de dire que l’on peut effacer ce déficit en un claquement de doigts face à des organisations comme Mercedes et Ferrari. »
« Mais Renault est désormais une grosse organisation qui continue de croître. A la fin de la saison, nous aurons grandi de 50% par rapport à l’effectif présent lors du rachat de Lotus en décembre 2015. »
« Nous serons près de 700 personnes en fin d’année, mais cela ne veut pas dire que le fruit du travail collectif de ces 700 personnes sera visible dés janvier. »
« Lorsque les gens arrivent, un temps d’adaptation est nécessaire. Quand vous avez des jeunes, il faut les former. Et nous avons recruté énormément d’apprentis et de jeunes talents diplômés, et on ne voit qu’aujourd’hui le bénéfice des recrutements effectués en 2016-2017. »