Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime qu’à moment donné la F1 n’aura pas d’autre choix que d’envisager une rotation de certaines destinations du calendrier si elle souhaite introduire de nouvelles courses à l’avenir.
Depuis quelques années, le calendrier de la Formule 1 ne cesse de s’allonger avec l’ajout de plusieurs nouvelles destinations comme Miami ou encore le Qatar. L’arrivée de ces nouveaux Grands Prix met inévitablement les courses historiques sous pression et ces dernières doivent redoubler d’efforts pour espérer conserver leur place face à des nouveaux sites toujours plus spectaculaires offrant à la F1 de nouveaux décors et de nouvelles ambiances visant à attirer de nouveaux fans. Dans ce contexte, et alors que certains Grand Prix historiques comme celui de Belgique, de France ou encore Monaco, voient leur contrat arriver à terme cette année, la question de savoir si ces courses – qui font partie de l’ADN de la Formule 1 – doivent figurer au calendrier chaque année est désormais posée.
Avec la très probable arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier dès la saison prochaine, certaines manches européennes historiques pourraient donc être contraintes à un système de rotation (une année sur deux) dans le meilleur des cas. Interrogé sur le sujet, le PDG de McLaren, Zak Brown, dit qu’il faudra probablement envisager un système de rotation à un moment donné car la demande est très forte de la part de nombreux nouveaux pays.
« Oui, je pense que nous avons le luxe d’avoir de plus en plus de pays qui souhaitent organiser des Grands Prix et que nous pouvons mettre dans notre calendrier, donc c’est un bon problème à avoir. » estime le PDG de McLaren.
« En fin de compte, je pense que nous avons tous une énorme confiance en Stefano [Domenicali, PDG de la F1] pour mettre en place un calendrier le plus optimal pour les fans, pour les équipes, pour la durabilité en ce qui concerne la logistique, l’économie et tout cela entre en jeu lors de la création d’un calendrier. Je pense qu’il y aura probablement un moment où nous devrons envisager des courses en rotation parce que si nous avons la demande, et qu’il y a de grandes pistes et de grands pays, alors je pense que nous devrions essayer de les adopter. »
« Mais ce sera au delà de ce qu’il est physiquement possible de concourir. Et puis nous avons de superbes sites qui sont arrivés : Vegas, Miami et…je pense que nous aimons tous les circuits historiques, donc j’espère qu’il y aura la place pour garder tout le monde dans un calendrier adaptable et flexible à l’avenir. »
Le calendrier pour la saison 2023 n’est pas encore connu (il devrait être publié au mois de juillet), mais on sait déjà que la catégorie reine travaille sur un projet de 24 courses dont 16 hors Europe.