Renault F1 travaille également sur un projet de fabrication de respirateurs pour aider à lutter contre la pandémie de coronavirus en Angleterre et en France.
Grâce à ses deux usines situées à Enstone et à Viry-Châtillon, l’équipe Renault F1 est en mesure de travailler sur la fabrication de respirateurs, tout comme Mercedes ou McLaren, qui ont chacune développé et fabriqué un système innovant en quelques jours.
Si McLaren s’est contentée de développer et fabriquer un respirateur portable, l’équipe Mercedes elle a lancé une véritable fabrication à la chaîne de respirateurs, notamment en modifiant complétement l’aménagement de son usine moteur en Angleterre.
Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, a confirmé que Renault F1 travaillait également sur un projet de respirateurs en association avec une autre équipe dont le Français a préféré ne pas révéler l’identité [Red Bull selon nos confrères de l’Equipe].
« Mercedes a déjà réalisé quelque chose qui partait d’un projet existant et qui a pu donner une réponse rapide et une production quasi immédiate. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing à nos confrères de l’Equipe.
« Nous travaillons [chez Renault] avec une écurie dont je ne vous donnerai pas encore le nom tant que nous ne sommes pas en mesure de communiquer mais qui risque de vous surprendre. »
« Nous sommes sur quelque chose de plus complexe, de plus avancé [par rapport à Mercedes ou McLaren] sur le plan technologique. »
« On partait de zéro. Si nous obtenons la validation des autorités sanitaires anglaises, nous communiquerons sur ce projet. »
« Enstone [l’usine de Renault F1 en Angleterre] est capable de tout produire. Les machines outils là-bas sont bien plus flexibles qu’ici [en France]. »
« Par exemple, fabriquer des suspensions, qui sont aujourd’hui quasiment des ordinateurs hydrauliques ressemble beaucoup à la technologie nécéssaire à la fabrication des respirateurs. A Enstone, on peut concevoir et produire. »
A Viry-Châtillon, l’usine moteur de Renault F1 située en France, c’est un peu plus compliqué selon Abiteboul : « C’est plus contraint, même si au niveau de la conception, on peut aussi faire. »
« Au niveau des composants, la chaîne pneumatique des respirateurs ressemble un peu à ce que l’on fait pour calculer le taux de compression d’un turbo. »
« Il y a des choses qui se font dans le cadre d’un consortium dont Renault fait partie. Viry s’est portée volontaire très rapidement et a apporté une expertise critique importante et une force de frappe très rapide. » conclut le manager français.