Si Daniel Ricciardo devait retenir un seul moment chaud vécu en 2018, ce serait sa victoire à Monaco au volant de sa Red Bull, deux ans après une victoire loupée à cause de son équipe dans les rues de la principauté.
Le pilote australien a bien failli une nouvelle fois passer à côté de la victoire à Monaco cette année, en raison d’une succession de problèmes qui ont touché sa monoplace en course.
Mais finalement, avec un problème sur le système hybride, des freins complètement surchauffés et un rapport en moins sur sa boîte de vitesses, Ricciardo a tant bien que mal réussi à franchir la ligne d’arrivée en tête à Monaco en 2018.
« Le sentiment de franchir la ligne d’arrivée à Monaco était plus soulageant qu’autre chose parce que cette victoire était en cours depuis deux ans. » explique Daniel Ricciardo.
« Ne vous méprenez pas, j’étais extatique, mais avec tout ce qui se passait avec la voiture, le soulagement était primordial. »
« La voiture a commencé à avoir des problèmes en début de course et, au départ, je ne pensais pas pouvoir tenir le coup. J’ai vu Seb [Vettel] prêt à bondir et j’ai pensé « oh boy ». »
« Je perdais tellement de temps dans les lignes droites, la seule façon de rester devant lui était d’aller très vite dans les virages, ce qui dégradait les pneus. J’ai donc pensé qu’il ne tiendraient pas pour me permettre de défendre en fin de course. »
« Après un moment, j’ai repris le rythme, et j’ai commencé à croire que je pouvais le retenir, et à mi-course, j’ai cru le faire. Mais à ce moment-là, les freins ont commencé à céder! Ils sont devenus critiques pendant une période de voiture de sécurité virtuelle et l’équipe pensait que nous allions devoir abandonner, mais ils ne me l’ont pas dit ! »
En 2019, l’Australien pilotera pour l’équipe Renault aux côtés de l’Allemand Nico Hulkenberg.