Après un troisième week-end de course consécutif sans point, Fernando Alonso espère que la performance de McLaren au Grand Prix de France n’était qu’un cas isolé tant les deux pilotes de l’équipe ont lutté pour trouver du rythme tout le week-end.
A Monaco et au Canada, l’Espagnol se battait pour les points quand il a été forcé d’abandonner en raison de problèmes de fiabilité. Le Grand Prix de France fut une tout autre histoire, puisque les deux pilotes de l’équipe britannique n’ont même pas réussi à se qualifier en Q2 le samedi.
La situation ne s’est pas arrangée en course, puisque le pilote espagnol a terminé le Grand Prix de France à une lointaine seizième position (du moins officiellement, car le pilote McLaren a abandonné dans le dernier tour), tandis que son coéquipier Stoffel Vandoorne a franchi la ligne d’arrivée au douzième rang, tous les deux avec un tour de retard sur le leader de la course.
Interrogé pour savoir s’il était confiant pour le Grand Prix d’Autriche, qui se disputera ce week-end à Spielberg, Alonso a répondu : « Oui, je suis confiant. »
« C’était vraiment la pire performance de l’année, donc j’espère vraiment qu’il s’agissait d’un cas isolé et non de la normalité. »
« Dés le départ, nous devions éviter beaucoup d’accidents devant nous, certains ont même semblé couper les virages mais il n’y a rien eu. De notre côté, nous sommes restés sur le circuit et nous nous sommes retrouvés dernier. »
« Mais de toute façon ce n’était pas notre course, d’autant que nous avons eu un problème de suspension à la fin. Nous n’avons même pas pu voir le drapeau à damier, donc c’était un week-end où nous n’étions pas compétitifs. »
« Mais dans cinq jours, nous avons une autre occasion d’oublier cela, et j’espère vraiment que l’Autriche et surtout Silverstone seront de meilleurs circuits pour nous. »
« Nous devons élever notre niveau de jeu d’ici l’Autriche et Silverstone. Ce n’est que dans cinq jours, nous devons donc trouver des solutions. »
Au classement des constructeurs, McLaren a perdu gros ce week-end en France, puisque Renault prend le large avec désormais 22 points d’avance sur l’écurie britannique.