Lewis Hamilton a révélé qu’il criait dans sa voiture au Grand Prix du Brésil lors des dix derniers tours de course pour ne pas que son moteur lâche avant l’arrivée.
Au Grand Prix du Brésil, le moteur monté sur la monoplace de Lewis Hamilton a commencé à avoir quelques soucis, Mercedes ayant découvert en pleine course qu’il y avait un risque imminent de panne moteur sur la voiture du Britannique.
Hamilton, qui s’est tout de même imposé à Interlagos et qui a offert un cinquième titre constructeurs à Mercedes, a déclaré qu’il avait senti que quelque chose n’allait pas avec son unité de puissance durant la course.
« J’ai pu le sentir, évidemment, je pilote avec ce moteur depuis le début, alors je sais à peu près tout ce qu’il y a à savoir sur le moteur, ainsi que ses sensations. » déclare Hamilton.
« Je connais à peu près toutes les notes du moteur que j’ai dans le dos. Au départ tout allait bien, mais ensuite, j’ai commencé à sentir que cela ne fonctionnait pas comme d’habitude. »
« Il n’y avait pas l’harmonie habituelle, en ce qui me concerne, je ne peux laisser aucune pensée négative ou une quelconque inquiétude rentrer dans mon esprit, et j’ai donc du rester concentré. »
« J’ai fais beaucoup plus de lift-and-coast (lâcher l’accélérateur bien avant le point de freinage), j’ai essayé de moins accélérer à plein régime afin de m’assurer que ce soit le plus facile pour le moteur tout en faisant le travail. »
Pour essayer de régler le problème pendant la course, Mercedes a demandé à Lewis Hamilton de changer toute une série de paramètres sur son volant afin que son unité de puissance continue de fonctionner.
« Il y a eu un travail formidable d’effectué en arrière plan avec les ingénieurs sur la piste et aussi au Royaume-uni, ils ont vraiment travaillé pour comprendre ce qui n’allait pas et le régler. »
« Ils m’ont envoyé beaucoup de balles, alors que je jonglais déjà avec pleins de trucs. Je suis vraiment reconnaissant que le moteur ait tenu, pendant les dix derniers tours, je criais dans la voiture : ‘Allez, allez, tu peux le faire, on reste ensemble ! »
« Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce sentiment est fou dans la voiture, mon rythme cardiaque devait être supérieur à 190. »