La Formule 1 dépose ses valises à Monza cette semaine, pour ce qui va être la dernière course sur le territoire européen de la saison dans le cadre du Grand Prix d’Italie, seizième manche du championnat du monde 2024.
Le tracé de Monza est réputé pour ses lignes droites qui permettent aux monoplaces d’avoir la vitesse moyenne la plus rapide de la saison après Djeddah (Arabie Saoudite), d’où son surnom « le temple de la vitesse ». Qui dit vitesse élevée, dit puissance de freinage élevée, ce qui fait du tracé Italien l’un des plus exigeant du calendrier pour les freins.
Le circuit long de 5,793km comporte trois chicanes nécessitant une pression sur la pédale de freins supérieure à 140 kg et des décélérations atteignant au moins 4,5G. Au cours d’un seul tour, il y a six points de freinage, avec un temps de freinage total d’un peu moins de 8 secondes.
Le freinage le plus difficile est situé dans le premier virage, à la chicane Rettifilo (qui a été élargie suite à des travaux en début d’année). Les F1 qui arrivent à une vitesse de 328 km/h en bout de ligne droite, doivent alors décélérer jusqu’à 90 km/h en seulement 2,52 secondes, sur une distance de 119 mètres. Ce freinage impose une décélération de 4,6G aux pilotes et nécessite une pression de 145 kg sur la pédale de frein.
Les techniciens de Brembo (fournisseur officiel de freins en Formule 1) classe donc le tracé de Monza à une échelle de 5 sur 5 en termes d’exigence pour les freins. Des freins qui devront donc profiter d’une dissipation thermique optimale pour éviter toute surchauffe au cours des 53 tours que devront boucler les pilotes ce dimanche en Italie.