Sondage – Verstappen est-il si valorisé qu’il mène tout autre pilote Red Bull à l’échec?

27 décembre 2024
Sergio Perez (à gauche) aux côtés de son coéquipier Max Verstappen à Suzuka

Il est régulièrement suggéré par les amateurs de sports mécaniques que les différences de performances entre deux pilotes au sein d’une même structure sont essentiellement dues à la direction prise par l’équipe en question vers les souhaits de comportement ou d’exploitation de l’auto d’un pilote « privilégié » par rapport à l’autre, ou que l’effort naturel d’une équipe puisse se tourner vers celui qui demeure le plus performant, ou engagé à plus long terme avec l’équipe.

Cette suggestion est très régulièrement réfutée par les équipes elles-mêmes, des dirigeants aux ingénieurs piste, mais cette croyance a la vie dure et l’on parle parfois de « nature » d’auto ou de type d’exploitation (notamment en matière d’usure des pneus) convenant mieux à un « style de pilotage » qu’à un autre.

Il a cependant effectivement pu arriver que des pilotes disposent en premier lieu d’une nouvelle introduction, souvent appelée « amélioration », mais qui, en qualité d’évolution, n’apporte en réalité pas systématiquement un accroissement de performances ou une amélioration de comportement de manière effective !

La corrélation entre les données usine et piste reste un sujet difficile à maitriser et la saison 2024 l’a encore démontré, avec des équipes telles qu’Aston Martin ou Ferrari se perdant à différents moments de la saison sur des introductions supposées améliorer le comportement des autos.

Parfois, c’est aussi un manque de nouvelles pièces qui amène une équipe à choisir d’attribuer celle-ci à un pilote par rapport à un autre. On a vu cela fréquemment chez Williams cette année, où Albon a bien souvent été le choix de la raison par rapport à Logan Sargeant lorsqu’une seule évolution était disponible, mais dans d’autres cas, comme chez Mercedes, il a même été rappelé que Lewis Hamilton avait fait le choix de « donner » son matériel à son équipier George Russell.

Lire aussi : Verstappen sans filtre sur sa relation avec Mercedes, Wolff, Ferrari, Aston Martin…

Quoi qu’il en soit, Red Bull a parfois été accusé cette année, par le clan Pérez en premier lieu, de ne pas équiper le Mexicain de la même manière que son redoutable équipier, comme si le team souhait activement saboter la performance de son propre pilote. Au point d’amener l’équipe à définitivement clore le sujet en fin de saison et d’attribuer un tout nouveau châssis en fin de saison à celui qui luttait régulièrement pour sortir de la Q1 le samedi et rallier l’arrivée dans les points le dimanche tandis que l’équipe tentait bel et bien de sauver sa couronne au championnat du monde des constructeurs.

Consultant Sky Sports F1, Jenson Button l’a encore bien rappelé récemment : les équipes n’ont aucune envie ou idée de ralentir l’un de leurs pilotes et auront toujours comme préférence de devoir gérer des situations entre ceux-ci s’ils venaient à lutter en interne ou sur la piste, que de devoir faire intrinsèquement ce que personne ne souhaite en F1 : rouler lentement !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Dites-le-nous en répondant au sondage et dans les commentaires !

 

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