Hülkenberg défend son coéquipier Magnussen après sa suspension de course

L’Allemand Nico Hülkenberg a défendu avec force son coéquipier chez Haas, Kevin Magnussen, à propos de ce qu’il considère comme une interdiction sévère de courir ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan.

En raison d’une collision avec l’Alpine de Pierre Gasly en course à Monza, Kevin Magnussen a reçu une pénalité de dix secondes et deux points sur sa Superlicence, portant son total à douze sur la période des douze derniers mois, ce qui justifie une interdiction de course pour le Danois ce week-end en Azerbaïdjan comme le stipule la réglementation.

S’exprimant ce jeudi dans le paddock de Bakou, le coéquipier de Magnussen, Nico Hülkenberg, estime pour sa part que la punition est trop sévère pour le Danois : « Je n’ai jamais vu deux points de pénalité pour cela, et une pénalité de dix secondes est très dure à mon avis, et la plupart des pilotes pensent la même chose à ce sujet. » a déclaré l’Allemand, cité par RN365.

« J’ai eu un cas [similaire] avec Fernando [Alonso] lors de la course Sprint en Autriche. J’ai essayé de faire un dépassement dans le virage 3, j’ai bloqué [une roue], je suis sorti large et il a dû sortir de la piste, mais c’est la course. Pour dépasser, nous devons sortir de notre zone de confort et prendre des risques, et ce genre de choses arrive parfois. »

« Dans mon cas avec Fernando, mais aussi avec Pierre [Gasly à Monza], les deux pilotes ont dit que ce n’était rien. Donc, il semble que chaque fois qu’il y a un petit contact, les commissaires veulent s’impliquer et veulent qu’il y ait une conséquence. »

« Les pilotes estiment que ce n’est pas nécéssaire à chaque contact, donc peut-être que les directives en matière de pénalités doivent être revues et modifiées, car nous devons pouvoir courir et c’est tout simplement difficile autrement. »

« Ce serait ennuyeux et monotone si nous ne pouvions plus courir, nous serons tout le temps pénalisés, mais je suis sûr que cela sera évoqué lors de la réunion des pilotes [le briefing du vendredi] et qu’il y aura des discussions avec Niels Wittich. »

Pour rappel, c’est le Britannique Oliver Bearman qui remplace Kevin Magnussen ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan 2024.

McLaren a tranché et donne la priorité à Lando Norris au championnat

Les choses sont claires désormais chez McLaren puisque l’équipe basée à Woking a pris la décision de donner la priorité à Lando Norris au championnat du monde des pilotes, le Britannique étant actuellement le plus proche rival de Max Verstappen dans la lutte pour le titre mondial 2024.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Lando Norris occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 62 points de retard sur le pilote Red Bull Max Verstappen. Mais au cours des dernières courses, McLaren a laissé ses deux pilotes se battre en course sans jamais donner la priorité à celui qui est le mieux placé au championnat, ce qui ne sera plus le cas désormais. 

Le Team Principal de l’écurie, Andrea Stella, a en effet indiqué que la priorité serait désormais donnée à Lando Norris, tout en précisant que l’équipe passera toujours en premier, McLaren cherchant également à décrocher le titre mondial au championnat constructeurs.

« Le concept général est que nous sommes incroyablement déterminés à gagner, mais nous voulons gagner de la bonne manière. » a déclaré Andrea Stella à la BBC.

« Nous orienterons notre soutien vers Lando, mais nous voulons le faire sans trop de compromis sur nos principes. Nos principes sont que l’intérêt de l’équipe passe toujours en premier. »

« L’esprit sportif est important pour nous dans la manière dont nous abordons la course. Et nous voulons êtes justes envers les deux pilotes. » a-t-il ajouté.

Ce changement de politique interne intervient après une série de réunions chez McLaren visant à trouver des moyens d’augmenter les chances de Norris de battre Max Verstappen au championnat du monde, et alors que les deux pilotes McLaren se sont affrontés dans le premier tour de course du Grand Prix d’Italie à Monza il y a quelques semaines, permettant ainsi au pilote Ferrari de dépasser Lando Norris.

« Ce que nous ne voulons pas, c’est une situation comme à Monza dans laquelle nous entrons dans une chicane P1/P2 et nous sortons P1/P3. C’est un préjudice pour l’équipe. » ajouté Stella.

« Les intérêts de l’équipe passent avant tout et ce sont ces situations que nous devons avant tout régler car, en fin de compte, la manière dont nous avons attaqué la course [aucune consigne, ndlr] à Monza a laissé la porte ouverte à cette situation. »

« Après Monza, il y a trois objectifs : il faut faire en sorte que ce qui se passe en piste ne se fasse pas au détriment de l’équipe. Deuxième objectif, comment gagner les deux championnats ? Les deux pilotes doivent s’engager à s’aider. »

« Mais ce que nous ne voulons pas faire, c’est gagner de manière imprudente. Ce sont les trois sujets qui définissent la manière dont nous allons concourir à Bakou. Et cela sera mis à jour après Bakou. »

Andrea Stella a insisté sur le fait que les deux pilotes ont totalement adhéré au changement de philosophie de l’équipe : « Les conversations ont été très collaboratives. » a-t-il insisté.

« Même lorsque j’ai demandé à Oscar [Piastri] : ‘serais tu prêt à renoncer à la victoire ?’, il m’a répondu : ‘c’est douloureux, mais si c’est la bonne chose à faire maintenant, je le ferai’. »

« Chaque pilote est programmé pour viser la victoire et je suis donc très impressionné par le niveau d’esprit d’équipe, de maturité et de collaboration que nous avons trouvé au cours de cette période. »

Stella a refusé de donner plus de détails concernant les futures consignes qui seront données aux pilotes en course, mais l’Italien a insisté sur le fait que les décisions seraient prises au cas par cas.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe McLaren occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec huit points de retard sur Red Bull Racing.

Lance Stroll excité à l’idée de travailler avec Adrian Newey

Lance Stroll se dit excité à l’idée de travailler avec Adrian Newey à partir de la saison 2025, l’ingénieur britannique ayant décidé de poursuivre sa carrière chez Aston Martin où il occupera le poste de directeur technique.

A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute du 13 au 15 septembre à Bakou, l’équipe Aston Martin a annoncé la signature d’Adrian Newey en tant que directeur technique. Le Britannique – âgé de 65 ans – rejoindra l’écurie basée à Silverstone le 1er mars 2025 après avoir passé les deux dernières décennies chez Red Bull.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense de l’arrivée de Newey chez Aston Martin, Lance Stroll ne cache pas le fait qu’avoir un ingénieur aussi talentueux dans l’équipe sera une source de motivation extraordinaire.

« J’étais super excité d’apprendre qu’Adrian rejoignait notre équipe. Tout le monde dans le sport connaît le brillant travail qu’il a accompli dans le passé et le succès qu’il a contribué à obtenir ; chaque pilote sur la grille adorerait travailler avec lui. » a déclaré Lance Stroll à propos de Newey.

« Il a remporté plus de championnats que quiconque dans le paddock, et donc pouvoir travailler à ses côtés sera vraiment excitant. »

Lorsqu’on demande au Canadien ce que Adrian Newey apportera à Aston Martin selon lui, Lance Stroll a ajouté : « Il apporte une énorme expertise et une mentalité de gagnant grâce au succès qu’il a connu au fil des ans. Il sait ce qu’il faut pour gagner. »

« Adrian est le meilleur dans ce qu’il fait, et le fait qu’il ait choisi de nous rejoindre alors qu’il aurait pu rejoindre n’importe quelle équipe sur la grille témoigne de ce que nous construisons. »

« La foi d’Adrian dans ce que nous construisons est une grande source de motivation pour tous les talents qui travaillent déjà chez Aston Martin. »

Il est bon de noter que Adrian Newey rejoindra Aston Martin en tant que directeur technique, mais le Britannique est également devenu actionnaire de l’équipe.

Météo GP F1 d’Azerbaïdjan : nouveau calendrier, nouvelle donne climatique

Après avoir bouclé la tournée européenne, la Formule 1 pose ses valises ce week-end dans les rues de Bakou pour y disputer la dix-septième manche du championnat. Cette année, le Grand Prix d’Azerbaïdjan réserve une nouveauté de taille : habituellement couru au printemps, les pilotes devront cette fois composer avec des conditions automnales.

Une question revient alors sur toutes les lèvres : quel impact aura cette nouvelle donne climatique sur la course ? Pour y répondre, plongeons sans plus attendre dans les prévisions météorologiques pour ce week-end sur les bords de la mer Caspienne.

Depuis son apparition au calendrier en 2016 sous le nom de Grand Prix d’Europe, l’épreuve azerbaïdjanaise s’est imposée comme l’un des circuits urbains les plus exigeants du championnat. Connu pour ses lignes droites rapides et ses virages serrés, Bakou représente un défi unique qui récompense la précision, la vitesse et l’adaptabilité.

Le circuit de Bakou se distingue par son tracé atypique, combinant la complexité d’un circuit urbain avec deux sections à haute vitesse, deux zones DRS et des virages serrés. Le circuit serpente à travers le cœur historique de Bakou, offrant un spectacle visuel saisissant avec en toile de fond la vieille ville fortifiée, l’emblématique tour de la Vierge et le majestueux palais des Chirvanchahs.

La piste se démarque aussi par sa longue ligne droite de 2,2 kilomètres, où les voitures atteignent des vitesses vertigineuses dépassant les 360 km/h. Paradoxalement, malgré son statut de circuit urbain, les équipes optent pour des réglages aérodynamiques minimaux, similaires à ceux utilisés à Monza, afin de maximiser la vitesse de pointe. Cette particularité accentue le défi technique pour les écuries et les pilotes.

Situation générale

Bakou, capitale de l’Azerbaïdjan, bénéficie d’un climat semi-aride tempéré, caractérisé par un contraste saisonnier marqué. Les étés y sont chauds et humides, tandis que les hivers se révèlent froids. Une particularité notable de cette région est la présence persistante de vents soutenus tout au long de l’année, façonnant ainsi son identité météorologique.

À la mi-septembre, les moyennes saisonnières indiquent un thermomètre oscillant entre 18°C à l’aube et 26°C en milieu d’après-midi. La proximité de la mer Caspienne exerce une influence significative, favorisant un temps généralement sec. Les données climatologiques révèlent que septembre est particulièrement faible au niveau précipitations, avec seulement 15 mm en moyenne. Le vent, acteur majeur du microclimat local, souffle principalement du nord avec une constance remarquable, ses rafales pouvant atteindre des pointes impressionnantes de 80 km/h.

Durant les trois jours à venir, un puissant système anticyclonique centré sur la Russie orchestre un flux d’air typique de la saison en provenance du nord-est. Ce phénomène météorologique apporte un temps serein et agréable sur la région.

Vendredi 13 septembre – EL1 & EL2

La matinée débutera à Bakou avec un ciel clair et un vent du nord soufflant à 20 km/h. Peu avant midi, des nuages commenceront à apparaître. Le vent restera constant à 20 km/h avec des rafales jusqu’à 35 km/h en après-midi et soufflera du nord-est.

Pendant les deux premières séances d’essais libres (13h30 et 17h00 heure locale), le ciel sera partiellement nuageux avec de belles périodes ensoleillées. Les températures atteindront un maximum de 29°C vers 14h. En soirée, le ciel se couvrira légèrement, mais aucune précipitation n’est attendue.

Samedi 14 septembre – EL3 et Qualifications

La journée commencera avec un ciel partiellement nuageux, un vent du nord constant à 15 km/h, et une pression atmosphérique stable autour de 1014 hPa. Le ciel deviendra de plus en plus nuageux en fin de matinée, avec des températures entre 26°C pour la séance d’essais libre 3 et 27°C lors de la séance des qualifications et une humidité d’environ 50%.

En après-midi, des rafales de vent du nord-est atteindront jusqu’à 30 km/h, avec une pression atmosphérique en légère hausse. Les températures atteindront un maximum de 26°C.

Dimanche 15 septembre – La course

Dimanche après-midi à Bakou et tout au long des 51 tours, le ciel sera principalement dégagé, avec quelques nuages épars. Le vent soufflera du nord-est à environ 20 km/h. La température maximale sera autour de 26°C, avec une humidité relative qui devrait être d’environ 45%. La pression atmosphérique sera stable, autour de 1014 hPa. Les conditions resteront sèches, offrant des conditions idéales pour les pilotes et spectateurs.

Pour suivre l’évolution des conditions météorologiques en temps réel et accéder aux prévisions horaires tout au long du week-end, nos lecteurs sont invités à consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien

Programme et horaires du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan 2024, dix-septième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroule ce week-end du 13 au 15 septembre sur le tracé urbain de Bakou.

C’est un week-end au format classique qui est programmé à Bakou (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 13 septembre, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Bakou [EL1] à 11h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 15h00 (heure de Paris). 

Le samedi 14 septembre, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 10h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2024 est programmée à 14h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 15 septembre, le départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2024 sera donné à 13h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 51 tours de course à Bakou.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 13 septembre pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP d’Azerbaïdjan 2024 (heure de Paris)

Vendredi 13 septembre : EL1 à 11h30/ EL2 à 15h00

Samedi 14 septembre : EL3 à 10h30/ Qualifs à 14h00

Dimanche 15 septembre : Départ de la course à 13h00

Pato O’Ward au volant de la McLaren en EL1 à Mexico

Le pilote de réserve de l’équipe McLaren, Pato O’Ward, prendra le volant de la MCL38 devant son public lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique.

Le Mexicain – qui combine son rôle de pilote de réserve en F1 avec ses fonctions de pilote titulaire en IndyCar – aura l’opportunité de rouler devant son public car les équipes de Formule 1 ont l’obligation de faire rouler un jeune pilote lors de deux séances d’essais libres durant la saison.

O’Ward a déjà pu rouler avec une F1 auparavant en participant à plusieurs tests de développement sur la monoplace 2021 de McLaren, mais il n’a encore jamais pu piloter la MCL38 de la saison en cours.

« J’ai des nouvelles très excitantes à vous annoncer aujourd’hui. » a déclaré O’Ward dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux.

« Je rejoindrai l’équipe de F1 McLaren au Grand Prix du Mexique, mais cette fois-ci, je sauterai dans la voiture pour les essais libres 1. »

« J’ai vraiment hâte, c’est un rêve devenu réalité pour moi, pouvoir monter dans une F1 devant mon public. Je ne pourrais jamais assez remercier Andrea [Stella, Team Principal de McLaren], Zak [Brown, PDG de McLaren] et toute l’équipe pour cette incroyable opportunité. »

« La voiture a été une fusée cette année, donc je vais essayer de faire ma part et de les aider autant que je peux pour le reste de l’année. J’ai Nashville ce week-end en IndyCar, donc c’est la priorité maintenant, mais j’ai hâte de commencer et je m’envole pour l’Europe à la fin de cette semaine pour commencer toutes mes tâches en Formule 1. J’ai hâte. »

Pato O’Ward est actuellement sixième au classement de l’IndyCar 2024avec 419 points marqués en seize départs, le Mexicain ayant remporté jusqu’à présent trois victoires depuis le début de l’année.

Règlement financier : les motoristes Alpine et Honda épinglés par la FIA

La FIA a rendu ses conclusions concernant le respect par les dix écuries de la grille en Formule 1 du règlement financier pour la saison 2023. Dans son rapport, l’instance dirigeante conclut que toutes les équipes sont en conformité, mais que deux motoristes [Alpine et Honda] sont coupables de manquements procéduraux.

Après avoir examiné les rapports soumis par chaque équipe de F1 ayant participé au championnat du monde de Formule 1 2023 et – nouveauté cette année – par chaque fabricant d’unités de puissance, la FIA peut confirmer que toutes les écuries de la grille sont en conformité avec le règlement financier, ce qui signifie qu’aucune n’a dépassé le plafond budgétaire imposé.

En revanche concernant les fabricants d’unités de puissance, des manquements procéduraux ont été identifiés pour Alpine et Honda, mais la FIA indique que même si Alpine Racing SAS et HRC ont toutes deux été reconnues coupables de manquements aux règles de procédure, aucune d’entre elles n’a dépassé le plafond des coûts : « Alpine Racing SAS et HRC ont toutes deux agi de bonne foi à tout moment et coopèrent actuellement avec la CCA pour finaliser l’affaire. » indique la FIA dans son rapport.

Compte tenu de la nature de la violation, de la complexité des nouveaux règlements financiers pour les fabricants de PU et des défis associés à leur première année de mise en œuvre, l’ACC a l’intention de proposer à Alpine et Honda de régler leurs violations respectives au moyen d’un accord de violation (ABA). Un résumé de cet accord, s’il est accepté par ces deux fabricants de PU, sera publié une fois finalisé comme prévu par le règlement Financier.

Pour rappel : pour les équipes de F1 comme pour les constructeurs de PU, un dépassement mineur des dépenses (< 5 % du plafond des coûts) peut entraîner des pénalités financières et/ou des pénalités sportives mineures.

Un dépassement matériel des dépenses (> 5 % du plafond des coûts), s’il est confirmé devant le jury de sélection du plafond des coûts, entraînera une déduction obligatoire de points au championnat des constructeurs et peut entraîner des pénalités financières et/ou des pénalités sportives matérielles.

Le Règlement financier des équipes de F1 a été introduit dans le championnat du monde de Formule 1 de  à partir de la saison 2021 après l’approbation unanime des équipes de F1. L’objectif du règlement financier des équipes de F1 est de limiter les dépenses dans le championnat afin d’assurer la viabilité à long terme du championnat et d’encourager la convergence des performances entre les concurrents, créant ainsi des courses plus passionnantes.

Max Verstappen a un objectif bien précis ce week-end à Bakou

En difficulté depuis plusieurs courses, le leader du championnat du monde, Max Verstappen, n’aura qu’un seul et unique objectif ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan : retrouver sa forme du début de saison.

Alors qu’il n’a plus gagné de course depuis sa dernière victoire au Grand Prix d’Espagne en juin dernier, le pilote Red Bull Max Verstappen est toujours leader du championnat à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le Néerlandais a vu au cours des dernières manches son plus proche rival Lando Norris réduire à chaque fois un peu plus l’écart.

Avant cette dix-septième manche de l’année, Max Verstappen compte 62 points d’avance sur le pilote McLaren Lando Norris, alors qu’il ne reste plus que huit Grands Prix à disputer cette saison et que la McLaren MCL38 est sans aucun doute la monoplace à battre en ce moment car elle fonctionne sur tous types de circuits.

En arrivant à Bakou donc, Max Verstappen et son équipe n’ont qu’un seul objectif en tête qui est de retrouver une certaine compétitivité et le triple champion du monde a passé beaucoup de temps à l’usine de Milton Keynes ces derniers jours pour tenter de trouver des solutions aux problèmes qui touchent la RB20.

« J’étais à l’usine avec l’équipe cette semaine et j’ai passé du temps dans le simulateur avant le double Grand Prix [Bakou et Singapour se suivent]. » a expliqué Verstappen.

« Monza a été une course difficile et notre priorité est de retrouver notre forme. Nous voulons toujours être plus compétitifs et l’équipe a travaillé dur pour améliorer les problèmes que nous avons constatés avec la voiture au cours des dernières courses. »

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan marque le début d’une séquence de courses qui se disputeront loin des bases européennes des équipes, ce qui signifie qu’il sera plus difficile pour elles d’apporter de nouvelles pièces sur les circuits si besoin.

« Nous sommes de retour sur les routes lointaines avec cette première course à Bakou. C’est toujours un défi de venir ici et c’est un circuit intéressant sur lequel piloter, c’est un circuit urbain avec de longues lignes droites, donc nous sommes prêts à reprendre la course et à voir ce que le week-end nous réserve. »

Il est également bon de rappeler que l’équipe Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs, mais McLaren n’est qu’à huit points derrière. 

James Vowles espère voir Williams se battre pour des victoires en 2028

Le patron de Williams, James Vowles, estime que la saison 2028 est un objectif réaliste pour commencer à voir une Williams se battre à l’avant de la grille en Formule 1.

James Vowles a rejoint Williams en 2023 avec pour mission de remettre l’emblématique équipe de Formule 1 qui a décroché neuf championnats du monde des constructeurs et sept titres des pilotes sur les rails après plusieurs années passées en fond de grille.

Après une remontée à la septième place du classement constructeurs en 2023, l’écurie Williams occupe cette saison la neuvième place après avoir marqué seulement six points sur les seize courses déjà disputées (avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan). 

Récemment, le pilote Williams Alex Albon a déclaré que son équipe pourrait éventuellement envisager de se battre pour des victoires à l’horizon 2027, et lorsqu’on interroge James Vowles sur les prédictions de son pilote, ce dernier s’est montré un peu plus prudent.

« Bon sang, je n’avais pas réalisé qu’il avait dit ça. » a déclaré James Vowles en souriant. « Je pense que si vous me demandez de m’engager sur une date, j’aurais plutôt dit 2028. »

« Mais je pense que le fait est que nous sommes sur la bonne voie pour y parvenir. Il y a beaucoup d’investissements, de management et d’autres éléments qui vont se mettre en place pour 2026 et 2027. Cela prend du temps en F1. »

« Nous pouvons raccourcir certains aspects et je suis sûr que nous pourrons obtenir des performances plus rapidement, mais le fondations ne seront pas en place et tout s’effondrera à un moment donné. »

« Faire les choses correctement est la clé du succès en F1, pas seulement pour une année, mais pour de nombreuses années. En 2028, j’aurais beaucoup plus confiance en moi pour vous regarder dans les yeux et dire « oui ». »

Les efforts de James Vowles pour tenter de ramener Williams vers le sommet de la grille ont récemment été renforcés par la signature de l’Espagnol Carlos Sainz qui quittera Ferrari à la fin de l’année pour rejoindre l’équipe de Grove. 

Lorsqu’on lui demande quel impact l’Espagnol aura sur son équipe, James Vowles a répondu : « C’est une étape parmi mille. »

« Quand le contrat a été signé, j’étais aux anges, et il [Sainz] sait que j’étais aux anges. Quand j’ai annoncé la nouvelle à l’usine, j’ai apprécié le moment. Des moments comme celui-ci ne se produisent pas souvent dans une carrière, où vous avez pris une décision cruciale qui va complétement changer la direction et le cours d’une organisation. »

« Au sein de notre comité d’organisation, ils se sont demandés : « Bon, que faisons nous pour célébrer cela ? » et j’ai répondu : « Nous ne le célébrons pas ». Ce n’est qu’une étape parmi mille que nous devrons franchir tout au long de notre parcours pour réussir. »

« Je me réjouirai quand vous viendrez me voir et me direz : « Félicitations, Williams est désormais compétitive et se bat pour la victoire et le championnat ». Carlos est un atout majeur, c’est un pilote brillant, et il représente un pas en avant pour cette équipe qui revient vers l’avant… »

Lawrence Stroll sur l’arrivée de Newey : « Je n’ai jamais été aussi sûr de moi »

Le propriétaire d’Aston Martin, Lawrence Stroll, est persuadé d’avoir conclu l’affaire du siècle en signant le Britannique Adrian Newey en tant que directeur technique pour son équipe de Formule 1.

Après des mois de spéculation concernant l’avenir d’Adrian Newey – qui quittera définitivement Red Bull au premier trimestre 2025 – l’équipe Aston Martin a annoncé ce mardi à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan que le célèbre ingénieur deviendra le directeur technique de l’écurie du constructeur britannique à partir du 1er mars 2025, ce qui signifie qu’il travaillera déjà sur le développement de la monoplace 2026.

La signature de Newey est la dernière d’une série de nominations de grands noms chez Aston Martin, incluant Andy Cowell (ex Mercedes), Enrico Cardille (ex Ferrari) ou encore Dan Fallows (ex Red Bull). Mais pour Lawrence Stroll, Adrian Newey était la dernière pièce du puzzle manquante.

« Adrian est un élément clé et la pièce la plus importante du puzzle, certainement d’un point de vue technique, mais aussi d’un point de vue du leadership. Il dirigera l’équipe et je pense que cela aura un effet sur toute l’organisation. » a déclaré Lawrence Stroll lors de la conférence de presse organisée par Aston Martin ce mardi.

Le salaire d’Adrian Newey chez Aston Martin restera secret (malgré les chiffres farfelus annoncés par certains médias), mais pour Lawrence Stroll, le prix n’a aucune importance car le milliardaire est certain d’avoir fait une affaire en signant celui qui est considéré comme le plus grand ingénieur de sa génération en Formule 1.

« Je peux vous dire qu’Adrian est une affaire. Je suis dans le métier depuis 40 ans maintenant et je n’ai jamais été aussi sûr de moi. » a lancé Lawrence Stroll.

Outre le salaire, Adrian Newey a accepté de signer chez Aston Martin pour le défi que cela représente mais aussi car Lawrence Stroll a offert au Britannique la chance de devenir « actionnaire et partenaire » de l’équipe de Formule 1.

« Avoir la chance d’être actionnaire et partenaire est quelque chose qui ne m’a jamais vraiment été offert auparavant. C’est une opportunité que j’attends avec impatience, et c’est donc devenu un choix très naturel. » a expliqué Newey lors de la conférence de presse.

Jusqu’à présent, tout ce que Adrian Newey a touché s’est transformé en or : le designer a remporté vingt-cinq championnats du monde dans sa carrière avec Williams, McLaren et Red Bull.

Fernando Alonso décrit Aston Martin comme « l’équipe du futur » en F1

L’arrivée de Honda en tant que motoriste (à partir de 2026), des installations ultra modernes à Silverstone, un propriétaire – Lawrence Stroll – extrêmement motivé et l’arrivée à partir de 2025 d’Adrian Newey – qui est considéré comme étant le meilleur ingénieur de sa génération – font que Aston Martin sera « l’équipe du futur » selon Fernando Alonso.

Après des mois de spéculation concernant l’avenir d’Adrian Newey, l’équipe Aston Martin a annoncé ce mardi à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan que le célèbre ingénieur deviendra le directeur technique de l’écurie du constructeur britannique à partir du 1er mars 2025, ce qui signifie qu’il travaillera déjà sur le développement de la monoplace 2026.

Egalement présent lors de la conférence de presse donnée par Aston Martin ce mardi à Silverstone, le double champion du monde Fernando Alonso a exprimé son enthousiasme face à la nouvelle de l’arrivée imminente de Newey dans l’équipe.

« Je dirais qu’il a été une source d’inspiration. Je pense que grâce à Adrian, à son talent et à ses voitures, nous nous sommes tous améliorés en tant que pilotes, en tant qu’ingénieurs et en tant qu’équipes. » a déclaré Alonso.

« Nous devons tous relever la barre grâce à lui pour pouvoir concourir. Je pense que c’est une journée incroyable pour l’équipe. La vision de Lawrence [Stroll] prend forme avec ce nouveau bâtiment, avec Adrian, avec Honda, avec Aramco [partenaire stratégique en carburant], avec une nouvelle soufflerie…Je dirais que c’est sans aucun doute l’équipe du futur. »

« Pour moi, ce sera une opportunité incroyable professionnellement de travailler avec Adrian et de continuer à porter cette couleur verte, dont je suis très fier de faire partie. »

« Je parlais avec Lance [Stroll, son coéquipier] il y a quelques semaines de l’incroyable opportunité que nous avons d’être témoins et de travailler avec Lawrence et avec tout le monde chez Aston Martin, ce qui nous apprend certainement beaucoup de choses, sur la piste et hors piste également, et cela fait partie de notre croissance. »

Officiellement, Adrian Newey – qui est également devenu actionnaire de l’équipe Aston Martin en signant son contrat – débutera son travail le 1er mars 2025. 

Newey révèle les facteurs clés qui l’ont attiré chez Aston Martin

La passion, l’engagement, l’enthousiasme de Lawrence Stroll, ainsi que des installations « vraiment impressionnantes » ont été les principaux facteurs qui ont poussé Adrian Newey à signer avec l’équipe Aston Martin.

Après des mois de spéculation concernant l’avenir d’Adrian Newey, l’équipe Aston Martin a annoncé ce mardi à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan que le célèbre ingénieur deviendra le directeur technique de l’écurie du constructeur britannique à partir du 1er mars 2025, ce qui signifie qu’il travaillera déjà sur le développement de la monoplace 2026.

S’exprimant lors d’une conférence de presse donnée ce mardi au QG d’Aston Martin, Adrian Newey a expliqué ce qui l’a convaincu d’apposer sa signature sur ce nouveau contrat, alors que le Britannique est âgé de 65 ans : « C’est Lawrence [Stroll], c’est facile ! » a d’abord répondu Newey sur le ton de la plaisanterie.

« Non, sérieusement. J’avais l’impression que j’avais besoin d’un nouveau défi. Vers la fin du mois d’avril, j’ai décidé que je devais faire quelque chose de différent. J’ai passé beaucoup de temps avec Mandy, ma femme, à discuter de ce qui allait suivre…Que faisons nous ? Parton nous faire le tour du monde en bateau ? Est-ce que je dois faire quelque chose de différent ? Nous avons pris un peu de temps. »

« Lawrence [Stroll] et moi nous connaissons depuis des années et nous nous croisons souvent, notamment lors des courses au Moyen-Orient et en Extrême-Orient. Lorsque j’ai annoncé à tout le monde que je quitterais l’ancienne équipe [Red Bull], j’ai été très flatté de recevoir de nombreuses approches de différentes écuries, mais la passion, l’engagement et l’enthousiasme de Lawrence étaient vraiment très attachants, très convaincants. »

« La réalité est que si vous remontez 20 ans en arrière, ceux que nous appelons aujourd’hui les directeurs d’équipe étaient en fait les propriétaires des équipes, Frank Williams, Ron Dennis, Eddie Jordan, etc..A l’ère moderne, Lawrence est en fait le seul propriétaire d’équipe réellement actif. »

« C’est un sentiment différent lorsque vous avez quelqu’un comme Lawrence impliqué comme ça, c’est un retour au modèles de la vieille école, et avoir la chance d’être actionnaire et partenaire [Newey est devenu actionnaire d’Aston Martin] est quelque chose qui ne m’a jamais vraiment été offert auparavant. C’est une opportunité que j’attends avec impatience, et c’est donc devenu un choix très naturel. »

Adrian Newey a également évoqué le campus flambant neuf que Aston Martin a fait construire à Silverstone, un campus qui sera bientôt complété par un simulateur et une nouvelle soufflerie dernier cri.

« Le bâtiment est clairement impressionnant, il dégage une atmosphère formidable. C’est une véritable démonstration de l’engagement de Lawrence et de sa vision de l’objectif qu’il souhaite atteindre pour l’équipe. » a ajouté Newey.

« Je ne sais pas combien cela va coûter, mais ce ne sera pas bon marché ! Je pense qu’il s’agira de la combinaison de toutes les installations, de l’ambiance agréable et de la bonne conception du bâtiment. »

« Si je devais décrire Lawrence en une phrase, je pense qu’il a une foi totale, il a une direction et il est heureux de miser tous ses jetons sur le noir, et c’est ce qu’il a fait ici. »

Bearman « impatient » de disputer son premier week-end complet en F1

Oliver Bearman se dit « impatient » de participer pour la première fois de sa carrière à un week-end complet en Formule 1, le jeune Britannique ayant été choisi par l’équipe Haas pour remplacer Kevin Magnussen au Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le titulaire Kevin Magnussen ayant été banni d’une course après avoir atteint le nombre de points maximum sur sa Superlicence après un contact avec l’Alpine de Pierre Gasly à Monza, l’équipe Haas a décidé de remplacer le Danois par son actuel pilote de réserve Oliver Bearman pour la dix-septième manche de la saison qui se dispute ce week-end à Bakou en Azerbaïdjan.

Bearman a déjà pu rouler au volant d’une F1 lors de plusieurs séances d’essais libres et a même participé à une séance de qualifications et à une course plus tôt cette année lorsque la Scuderia Ferrari a fait appel à lui à la dernière minute pour remplacer Carlos Sainz [opéré de l’appendicite] en Arabie Saoudite.

Cependant, le Grand Prix d’Azerbaïdjan sera le premier week-end complet pour Bearman au volant d’une Formule 1, c’est-à-dire qu’il participera aux trois séances d’essais libres, aux qualifications et à la course le dimanche :  « Je suis impatient de retrouver le volant d’une Formule 1 et de disputer mon premier week-end complet. » a déclaré Oliver Bearman à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« J’ai participé à des EL1 avec l’équipe, mais pouvoir poursuivre sur cette lancée et faire un week-end complet est une perspective vraiment excitante. L’année dernière, j’ai eu beaucoup de succès à Bakou [en F2] et c’est vraiment l’un de mes circuits préférés pour la compétition, donc je suis vraiment impatient de m’y mettre. »

Oliver Bearman sait qu’il ne sera pas simple pour lui de débuter sur un tracé tel que celui de Bakou, notamment parce que la moindre erreur peut se payer cash avec des murs très proches de la piste , mais le Britannique s’est préparé au cours des dernières semaines : « J’ai passé du temps dans le simulateur, c’est certainement une piste difficile, et comme ce n’est pas un circuit permanent, les murs sont très proches et c’est serré à certains endroits, en particulier la célèbre section du château. »

« C’est un autre point sur lequel il faut se concentrer, s’assurer de prendre de la vitesse, de la manière la plus mesurée possible. Je suis content d’avoir fait beaucoup de tours dans la voiture car ce sera mon premier week-end complet, ce que je n’ai pas eu le plaisir de faire auparavant. »

Il est bon de noter que le Britannique Oliver Bearman sera titulaire chez Haas à partir de la saison 2025, il sera notamment le coéquipier du Français Esteban Ocon. 

Officiel : Adrian Newey rejoint Aston Martin F1 à partir de 2025

La rumeur courrait déjà depuis un certain temps dans le paddock de la F1 et c’est désormais officiel : Adrian Newey – le célèbre directeur technique aux nombreux succès avec Red Bull – a signé un contrat avec l’équipe du constructeur britannique Aston Martin.

Début 2024, Red Bull a annoncé le départ de son emblématique directeur technique avec lequel l’équipe de Milton Keynes a remporté de nombreux succès en F1 au cours des deux dernières décennies. Le Britannique – qui a souhaité amorcer un nouveau virage dans sa carrière – quittera définitivement Red Bull au premier trimestre 2025.

Mais alors qu’il semblait indécis quant à savoir s’il rejoindrait ou non une autre équipe de la grille, Adrian Newey a finalement décidé de poursuivre sa carrière en Formule 1 en signant un contrat avec l’équipe Aston Martin, actuellement cinquième du championnat du monde des constructeurs 2024 (avant le GP d’Azerbaïdjan).

C’est donc un nouveau chapitre qui s’ouvre dans la longue carrière du Britannique désormais âgé de 65 ans et qui est passé par des équipes telles que McLaren, Williams ou encore March où il a fait ses débuts en catégorie reine. 

Newey rejoindra Aston Martin à partir du 1er mars 2025, juste à temps pour pouvoir travailler sur le développement de la monoplace 2026 : « Je suis ravi de rejoindre l’équipe de Formule 1 Aston Martin. » a déclaré Adrian Newey.

« J’ai été extrêmement inspiré et impressionné par la passion et l’engagement que Lawrence [Stroll] apporte à tout ce qu’il entreprend. Lawrence est déterminé à créer une équipe de classe mondiale. Il est le seul actionnaire majoritaire de l’équipe à être activement impliqué dans ce sport. »

« Son engagement se manifeste dans le développement du nouveau campus technologique AMR et de la soufflerie de Silverstone, qui sont non seulement à la pointe de la technologie, mais dont l’agencement crée un environnement de travail idéal. »

« Avec des partenaires de premier plan comme Honda et Aramco, ils disposent de toutes les infrastructures nécessaires pour faire d’Aston Martin une équipe championne du monde et je suis très impatient de contribuer à atteindre cet objectif. »

Lawrence Stroll, président exécutif d’Aston Martin, a ajouté : « C’est une grande nouvelle. Adrian est le meilleur au monde dans ce qu’il fait, il est au sommet de son art, et je suis incroyablement fier qu’il rejoigne l’équipe de Formule 1 Aston Martin. »

« C’est la plus grande nouvelle depuis le retour du nom Aston Martin dans le sport et une autre démonstration de notre ambition de construire une équipe de Formule 1 capable de se battre pour les championnats du monde. »

« Dès qu’Adrian est devenu disponible, nous avons su que nous devions concrétiser cette idée. Nos premières conversations ont confirmé notre désir commun de collaborer pour une opportunité unique. Adrian est un coureur et l’une des personnes les plus compétitives que j’ai jamais rencontrées. »

« Lorsqu’il a vu ce que nous avons construit à Silverstone – notre incroyable campus technologique AMR, le groupe de personnes talentueuses que nous avons réunies et la dernière soufflerie du sport – il a rapidement compris ce que nous essayons d’accomplir. »

« Nous sommes sérieux, et lui aussi. Adrian partage notre envie et notre ambition, il croit en ce projet et il nous aidera à écrire le prochain chapitre de l’histoire d’Aston Martin en Formule 1. »

Il est également bon de préciser que Adrian Newey rejoindra l’équipe Aston Martin en tant que directeur technique, mais également en tant qu’actionnaire de l’écurie. 

Sanchez : Alpine F1 a un plan de développement « très clair »

Le directeur technique exécutif d’Alpine, David Sanchez, a expliqué comment l’équipe du constructeur français espère se placer dans une position plus compétitive en 2025 et au delà, notamment en suivant un plan de développement « très clair ».

La saison 2024 a débuté de façon très décevante pour Alpine avec une monoplace clairement ratée et qui n’a pas permis aux deux pilotes, Pierre Gasly et Esteban Ocon, de se battre pour des points dès les premières manches de l’année. 

Mais au fil de la saison, Alpine a apporté quelques améliorations sur l’A524 et les premiers résultats n’ont pas tardé à arriver avec plusieurs arrivées dans les points, ce qui a permis à l’écurie d’Enstone de marquer treize points au total lors des quinze manches disputées jusqu’à présent. 

Mais alors que les regards sont actuellement tournés du côté de l’usine moteurs de Viry Chatillon où les salariés craignent la fin de développement du bloc V6 Renault pour être remplacé par un moteur Mercedes à l’horizon 2026, David Sanchez explique que Alpine se concentre davantage sur Enstone et sur la mise à jour des installations afin de permettre aux ingénieurs d’améliorer considérablement les performances des futures monoplaces de l’équipe.

« Dernièrement, nous avons réussi à améliorer la voiture et à améliorer nos performances en piste, mais la question principale est de savoir comment nous allons continuer à améliorer l’équipe et la voiture pour que nous puissions être dans une position compétitive cette année, l’année prochaine, et surtout à partir de 2026. » déclaré David Sanchez.

« L’équipe se concentre actuellement sur un plan de développement très clair et sur une orientation très claire pour la voiture actuelle et celle de l’année prochaine, qui s’inscrira dans la continuité. C’est déjà en cours, et nous avons de bons signes en termes d’aérodynamique et de simulations. »

« Essentiellement, l’un des grands points d’attention est de regarder à l’intérieur de l’équipe, de s’assurer que nous avons toutes les ressources nécessaires pour continuer à produire une voiture de plus en plus performante, c’est pourquoi, si vous faites le tour du site [à Enstone], vous voyez de nombreuses zones qui ressemblent à des chantiers de construction. » a ajouté le Français.

« Nous construisons de nombreux équipements, un nouveau simulateur, et tout cela encore une fois pour nous assurer qu’en tant qu’équipe, nous disposons de toutes les ressources nécessaires pour matérialiser toutes les idées des ingénieurs, afin que les voitures puissent continuer à être améliorées au fur et à mesure que nous en apprenons davantage sur elles. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2024, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec quinze points de retard sur l’écurie américaine Haas. 

Wolff pense que Hamilton a besoin de se « réinventer » en allant chez Ferrari

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, a une nouvelle fois assuré qu’il n’y avait aucun sentiment de trahison quant au fait que Lewis Hamilton a décidé de quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025, l’Autrichien insistant sur le fait que le Britannique ressentait peut-être le besoin de se « réinventer ». 

Lewis Hamilton et Ferrari ont fait la une des médias en début d’année lorsqu’il a été annoncé que le septuple champion du monde allait quitter Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025.

L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le paddock de la Formule 1, notamment parce que Lewis Hamilton fait partie de la famille Mercedes depuis 2013 lorsqu’il a décidé de quitter McLaren pour rejoindre l’équipe de Brackley avec laquelle il a remporté six de ses sept titres mondiaux. 

Dans une interview avec BBC Sport, Toto Wolff a été interrogé pour savoir s’il regrettait la décision de Lewis Hamilton de quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari et l’Autrichien a répondu : « Non. Nous avons décidé en équipe de le faire et nous avons toujours été transparents avec Lewis, et ce qui est bien avec lui, c’est qu’il est capable de se mettre à votre place et de comprendre d’où nous venons. »

« Donc, à cet égard, il n’y a pas de mauvais sentiments, il n’y a pas de trahison. C’était aussi pour son bien de changer. C’était la plus longue relation entre un pilote et une équipe. Cela a duré douze ans au total. Et peut-être avait-il besoin, d’une certaine manière, de changer et de se réinventer. »

« Etre pilote chez Ferrari est très prestigieux. Peut-être que pour nous aussi, en tant qu’équipe, il est important de nous émanciper et d’aller dans une direction différente. »

Interrogé pour savoir s’il pense que Kimi Antonelli – le futur remplaçant d’Hamilton chez Mercedes – sera à la hauteur dans le baquet de la Mercedes à partir de l’an prochain, Wolff a répondu qu’il croit vraiment que l’Italien est un pur talent, mais ne s’attend pas à ce qu’il batte son futur coéquipier George Russell dès sa première année en Formule 1 : « On ne sait si quelqu’un est prêt pour la F1 qu’en le jetant dans l’eau froide. »

« Je pense que Kimi est prêt. Nous faisons tout notre possible pour lui donner des journées d’essais. Mais nous ne sommes pas assis avec lui dans la voiture. Il doit le faire. Il a le talent, l’intelligence, la capacité, tout ce qu’il faut pour bien le faire. Et nous devons lui offrir un environnement dans lequel il peut apprendre et se développer. »

« Il faut laisser du temps aux jeunes pilotes. George [Russell] est un pilote formidable, l’un des meilleurs. On ne peut pas s’attendre à ce qu’un jeune de 18 ans soit au volant et le surpasse. Cela n’arrivera pas, c’est impossible. »

Steiner : Bearman sera confronté « à la réalité » au volant de la Haas à Bakou

L’ancien Team Principal de Haas, Guenther Steiner, estime que l’écurie américaine a fait le bon choix en choisissant de titulariser son actuel pilote de réserve Oliver Bearman à la place de Kevin Magnussen pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais l’Italien pense que le jeune homme sera confronté à la dure réalité après avoir déjà roulé plus tôt cette année avec la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite. 

Kevin Magnussen ayant été banni d’une course après avoir atteint le nombre de points maximum sur sa Superlicence à la suite d’un contact avec l’Alpine de Pierre Gasly au GP d’Italie, c’est le pilote de réserve de Haas, Oliver Bearman, qui remplacera le Danois ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan. 

Oliver Bearman – qui sera titulaire chez Haas l’an prochain aux côtés d’Esteban Ocon – a déjà participé à une course plus tôt cette année lorsque Ferrari a fait appel à ses services à la dernière minute pour qu’il remplace Carlos Sainz [opéré de l’appendicite] au volant de la SF-24 pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

A Djeddah, le Britannique a fait forte impression en terminant la course septième sur l’un des tracés du calendrier les plus difficiles au volant d’une monoplace – certes compétitive – mais qu’il venait à peine de découvrir. 

Concernant la titularisation de Bearman à la place de Kevin Magnussen à Bakou ce week-end, Steiner estime que son ancienne équipe a fait le bon choix, mais le jeune Britannique sera confronté à la dure réalité en prenant le volant d’une VF-24 bien moins compétitive que la SF-24 qu’il a pu piloter en début d’année à Djeddah.

« Ollie [Bearman] était le choix évident pour le remplacer [Magnussen] chez Haas. Ce sera aussi un retour à la réalité. » a déclaré Steiner à propos de Bearman dans sa chronique pour le site du championnat du monde. 

« Monter dans une Ferrari est une chose, monter dans une [monoplace] qui ne fait pas de podiums en est une autre. Mais c’est une bonne chose pour lui de monter dans la voiture avant ses débuts à plein temps avec l’équipe l’année prochaine.

« Il a fait un excellent travail pour Ferrari en Arabie Saoudite et je suis sûr qu’il fera du bon travail à Bakou, et ensuite l’année prochaine. »

Concernant la suspension d’une course infligée à Kevin Magnussen, Steiner – qui a été le patron du Danois chez Haas – n’est finalement pas étonné de voir son ancien pilote être suspendu.

« Kevin a fait du bon travail à Monza. Quand il est en position de marquer quelque chose, il se met au travail au volant. Quand il est motivé, c’est un très bon pilote. » a ajouté Steiner.

« Il a maintenant droit à un peu de répit grâce à cette interdiction de course ! Il était fort possible qu’il soit banni avant la fin de l’année car il était très proche de la limite de points de pénalité. »

« Est-il content de cette interdiction ? Non. Était-ce inattendu ? Non. Il a fait trop de choses en début d’année, ce qu’il n’aurait peut-être pas dû faire. »

Pour rappel, l’écurie Haas occupe [avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan] la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quinze points d’avance sur Alpine. 

Stella explique comment Ferrari peut aider McLaren à battre Red Bull

Andrea Stella a expliqué que les récents progrès de Ferrari sont à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour McLaren, alors que l’équipe basée à Woking tente cette saison de battre Red Bull au championnat du monde des constructeurs.

Les progrès constants de McLaren au cours des dix-huit derniers mois ont permis à l’équipe britannique d’exercer une pression constante sur Red Bull depuis le début de la saison 2024, à tel point que McLaren est désormais à seulement huit points de l’écurie de Milton Keynes, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer.

S’exprimant après le Grand Prix d’Italie, où le pilote Ferrari Charles Leclerc a remporté la course devant les deux pilotes McLaren, Andrea Stella a offert son point de vue sur la situation actuelle de son équipe lorsqu’on lui a demandé si McLaren – qui a la monoplace la plus rapide de la grille en ce moment – n’avait pas raté une belle opportunité à Monza.

« En ce qui concerne la course, je pense qu’il y a peut-être un malentendu selon lequel la McLaren était de loin la voiture la plus rapide. » a expliqué l’Italien.

« Je pense que Leclerc était aussi rapide que la McLaren, aussi rapide qu’Oscar [Piastri] lors du premier relais. Même lors du deuxième relais, il était derrière les deux McLaren, et il a pu rester au contact avec les deux McLaren. »

« Je pense que Ferrari était aussi compétitive que nous ce week-end [à Monza], du moins avec Leclerc, ce qui est une mauvaise nouvelle pour nous. Cela signifie que nous ne pouvions pas nous contenter de rouler tranquillement en course, nous devions les gérer et ils ont fait du bon travail en exploitant une partie de la différence. »

« En même temps, c’est une bonne nouvelle car cela signifie que nous avons plus de voitures qui peuvent prendre des points à Red Bull, donc je pense que c’est en fait une meilleure nouvelle pour nous. »

« Nous devons juste nous assurer de maximiser le potentiel disponible dans la voiture, même si cela signifie que Ferrari constituera un sérieux défi pour la victoire. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, il reste encore huit Grands Prix à disputer, dont trois week-ends Sprint. Au total, 232 points sont en jeu au championnat pilotes et 397 du côté des constructeurs. 

Frederic Vasseur a un « immense respect » pour Carlos Sainz

Frederic Vasseur a déclaré qu’il avait un « immense respect » pour Carlos Sainz qui a toujours été « méga professionnel » malgré le fait que l’Espagnol devra quitter l’écurie italienne à la fin de cette saison 2024.

Pilote Ferrari depuis 2021, l’Espagnol Carlos Sainz a été informé avant le début de la saison 2024 qu’il devra quitter l’équipe à la fin de l’année afin de laisser son baquet au septuple champion du monde Lewis Hamilton qui deviendra donc le coéquipier de Charles Leclerc à partir de 2025.

Lors de son passage chez Ferrari, Carlos Sainz a décroché [avant le GP d’Azerbaïdjan 2024] cinq pole positions et trois victoires au volant d’une monoplace rouge, la plus récente ayant eu lieu cette saison au Grand Prix d’Australie.

S’exprimant lors du week-end du Grand Prix d’Italie disputé à Monza, Frederic Vasseur a tenu à saluer le professionnalisme de Carlos Sainz malgré le fait que le pilote espagnol savait avant même le début de la saison qu’il devrait quitter l’écurie de Maranello à la fin de l’année.

« J’ai un immense respect pour Carlos et pour ce qu’il a fait pour l’équipe au cours des dernières années, mais surtout au cours des deux dernières années avec moi [en tant que directeur de la Scuderia Ferrari]. » a déclaré Frederic Vasseur.

« Je peux parfaitement voir ce qu’il a fait l’an dernier, notamment quand nous avons eu des problèmes, il a réussi à pousser l’équipe à revenir avec la pole à Monza, à gagner à Singapour. Cela a probablement aussi poussé un peu Charles [Leclerc] à réagir et il a fait plusieurs premières lignes d’affilée sur la grille. »

« Il a clairement participé à la remontée de l’équipe l’année dernière et cette saison, il fait du très bon travail. Je sais parfaitement que la situation n’était pas facile au début de la saison, mais il est méga professionnel. »

« Nous avons eu une discussion l’hiver dernier, et nous avons convenu ensemble d’attaquer jusqu’au dernier virage du dernier tour [de la saison] et il s’en sort très bien. » a ajouté Vasseur tout en ajoutant qu’il aimerait « certainement » travailler de nouveau avec Sainz à l’avenir si l’occasion se présente.

« Je suis plus que ravi d’avoir Carlos dans l’équipe et je garderai une très bonne relation avec lui. » a insisté Vasseur pour conclure.

Pour rappel, Carlos Sainz quittera Ferrari après la dernière course de la saison à Abou Dhabi pour rejoindre sa nouvelle équipe Williams. 

Norris admet être toujours nerveux lors d’un week-end de course

Le pilote McLaren Lando Norris a admis qu’il ressentait toujours autant de pression lors d’un week-end de course malgré le fait qu’il soit en Formule 1 depuis maintenant six saisons depuis qu’il a débuté sa carrière en catégorie reine en 2019.

Cette saison, Lando Norris est le plus proche rival de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes, le Britannique accusant un retard de 62 points sur le Néerlandais à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, et alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer d’ici la fin de la campagne 2024.

Norris a déjà remporté deux courses depuis le début de la saison, mais le pilote McLaren a admis qu’il aurait dû être plus proche de Verstappen au championnat s’il avait saisi quelques opportunités cet été grâce à une monoplace capable de gagner, notamment au Canada, en Espagne, à Silverstone ou encore en Hongrie.

Plus récemment, Lando Norris a été dépassé par son coéquipier Oscar Piastri lors du premier tour du Grand Prix d’Italie et a passé le reste de la course à tenter de rattraper son retard.

A Monza, c’était la cinquième fois que Norris partait en pole position cette saison mais ne menait pas la course après le premier tour, ce qui a poussé certains à remettre en question sa capacité à gérer des moments de forte pression comme le premier tour d’un Grand Prix par exemple.

Lorsqu’on l’interroge pour savoir s’il pense faire partie de ceux qui craquent sous la pression, Lando Norris a répondu qu’il ressentait toujours autant de pression lors d’un week-end et que cela sera probablement toujours le cas pour la suite de sa carrière.

« Je n’y pense pas du tout [à la pression]. Je pense qu’il y a toujours de la pression. Je suis toujours très nerveux à l’approche des qualifications. » a-t-il déclaré, cité par Sky Sports.

« Pour les courses, je suis toujours aussi excité et nerveux. Je ne mange pas, je mange à peine le dimanche. J’ai du mal à boire quoi que ce soit le dimanche, juste à cause de la nervosité et de la pression. »

« Mais en fait, c’est la façon dont vous transformez tout cela en quelque chose de positif, comment ne pas le laisser vous affecter de manière négative et comment pouvez-vous réellement l’utiliser de manière positive pour vous aider à vous concentrer sur les bonnes choses et ainsi de suite. »

« Je suis sûr que je le fais maintenant et que je le ferai probablement pour toujours, c’est comme lorsque vous entrez en Q3 ou dans n’importe quel tour de qualification lorsque vous devez sortir [du garage] et livrer une performance. »

« Ca vous donne des papillons dans le ventre à chaque fois parce qu’il y a tellement de nervosité, tellement de pression. Et si vous faites une erreur de quelques centimètres, ou même si vous freinez trop tard ou que vous avec un mauvais timing ou quoi que ce soit, c’est fini, le jeu est terminé. »

« Le fait de savoir cela vous met dans un état de tension extrême. Mais c’est aussi un sentiment incroyable qui ne peut être reproduit dans d’autres sports et dans d’autres domaines. Je suis toujours nerveux et je le serai probablement toujours. »