Vidéo – Il y 4 ans, Hamilton et Verstappen s’accrochaient à Silverstone

Lewis Hamilton réalisait un excellent départ et tentait de dépasser Max Verstappen à l’intérieur du premier virage. Le Néerlandais résistait et reprenait l’avantage au virage suivant. Dans la ligne droite, Hamilton profitait de l’aspiration pour attaquer à plusieurs reprises, notamment à l’entrée de Copse où il se plaçait à hauteur de la Red Bull. Verstappen, déterminé à défendre sa position, freinait tard. Le contact était inévitable : la Mercedes touchait l’arrière droit de la Red Bull, qui partait en tête-à-queue avant de s’écraser violemment dans les barrières. Verstappen, sonné, sortait seul de sa monoplace sous les applaudissements du public britannique.

La supergrille F1 après le GP de Grande-Bretagne : Verstappen devant Norris en 2025

La supergrille offre un oeil statistique incomparable au moment de juger de la performance moyenne de l’ensemble des pilotes de la grille. Moyenne cumulée de la position de départ de chaque pilote depuis le début de la saison, elle permet de se rendre compte que le meilleur dans l’exercice des qualifications cette année demeure le leader actuel du championnat du monde, Oscar Piastri, deuxième à l’arrivée du GP de Grande-Bretagne, ce week-end. 

Poleman que l’on n’attendait pas réellement au volant de la Red Bull Racing le week-end dernier sur le tracé anglais, Max Verstappen affiche la statistique forte de dépasser Lando Norris, qui dispose pourtant de la meilleur monoplace du plateau. Chez Mercedes, l’expérience de Russell impacte fortement sa performance relative en qualifications par rapport à son équipier Kimi Antonelli, qui figure à une belle position moyenne pour un rookie mais est tout de même solidement battu au sein du duo Mercedes. Toujours derrière les représentants des top teams, dont le second pilote Red Bull Yuki Tsunoda peine à faire partie, le français débutant Isack Hadjar fait forte impression avec ses qualifications moyennes le plaçant devant Alex Albon, Fernando Alonso ou encore Carlos Sainz. Chez Alpine, l’on aimerait sans doute ne pas avoir à compter que sur Pierre Gasly pour bien figurer sur la grille et se donner des chances pour la course le lendemain. 

 

Pilote

Equipe

Place moyenne 

Meilleure place

Piastri McLaren 2.2 Pole
Verstappen Red Bull 3.1 Pole
Norris McLaren 3.5 Pole
Russell Mercedes 4.3 Pole
Leclerc Ferrari 5.7 2
Hamilton Ferrari 7 4
Antonelli Mercedes 8 3
Hadjar RB 10.1 6
Albon Williams 10.2 6
Alonso Aston Martin 10.8 5
Sainz Williams 11.6 6
Gasly Alpine 12 5
Tsunoda Red Bull 12.5 5
Lawson RB 14.6 6
Ocon Haas 15 8
Bortoleto Stake 15.4 8
Doohan Alpine 15.5 11
Bearman Haas 15.8 8
Hulkenberg Stake 16.1 12
Stroll Aston Martin 16.2 8
Colapinto Alpine 16.7 12

Jenson Button va mettre un terme à sa carrière de pilote

Champion du monde de Formule 1 en 2009, Jenson Button a annoncé qu’il ne poursuivrait pas sa carrière à temps plein en 2026, tournant ainsi la page sur 28 années de présence continue dans le sport automobile. Actuellement engagé en Championnat du monde d’endurance (WEC) avec le Cadillac Hertz Team JOTA, le Britannique quittera son volant à l’issue de la saison en cours.

Button, aujourd’hui âgé de 45 ans, a débuté sa carrière professionnelle en 1998 en Formule Ford, avant de gravir les échelons jusqu’à la Formule 1, où il a fait ses débuts en 2000 avec l’écurie Williams. En 2009, il a décroché le titre mondial avec Brawn GP lors d’une saison restée dans les annales. Il a disputé 306 Grands Prix et remporté 15 victoires au cours de 17 saisons complètes en F1. Sa dernière apparition dans la discipline remonte au Grand Prix de Monaco 2017, où il avait brièvement remplacé Fernando Alonso chez McLaren.

Depuis son retrait de la F1, Button a multiplié les participations dans différentes catégories, notamment en endurance. Bien qu’il ait confirmé qu’il pourrait encore s’aligner sur quelques épreuves ponctuelles, il a exclu tout retour à un programme complet à l’avenir.

McLaren refuse les consignes d’équipe : Norris et Piastri libres de se battre pour le titre

Le patron de McLaren, Zak Brown, a affirmé que son équipe ne donnerait aucune consigne de course à ses pilotes dans la lutte pour le titre mondial. En pleine bataille pour le championnat, Oscar Piastri et Lando Norris sont désormais les deux principaux prétendants, séparés par seulement huit points au classement des pilotes à mi-saison. Max Verstappen, troisième, accuse un retard de 69 points sur le leader australien.

Malgré la tension croissante entre les deux hommes forts de Woking — marquée par des accrochages évités de justesse en Autriche et un contact au Canada — Brown a réitéré sa volonté de maintenir une égalité de traitement. « Ils sont libres de se battre », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la compétition interne, même si cela engendre des courses à haut risque pour l’équipe.

Alors que McLaren se retrouve pour la première fois depuis plus d’une décennie dans une position de force au championnat, la direction choisit de privilégier le sport et la méritocratie plutôt que des ordres hiérarchiques, laissant la bataille se jouer entre Piastri et Norris jusqu’au bout.

« Nous les laissons faire. C’est à eux de décider qui remportera le championnat du monde », a déclaré Brown lors du Goodwood FOS. « J’espère que ce sera l’un des deux. Je pense que nous devons encore creuser un peu plus notre avance avant de nous sentir à l’aise. Mais on n’est jamais vraiment à l’aise dans ce sport, alors laissons-les continuer à courir. Je pense que l’Autriche a été une excellente démonstration de leur capacité à se battre l’un contre l’autre de manière propre. »

Les femmes, la génération Z et le public américain sont les fans modernes de la F1

Une étude montre que les fans sont de plus en plus attirés par la F1 en raison de la richesse des histoires et de la diversité des façons de s’impliquer dans ce sport.

Selon une enquête conjointe menée par la série et Motorsport Network, les femmes représentent désormais trois nouveaux fans de Formule 1 sur quatre.

L’enquête mondiale 2025 sur les fans de F1 est une étude récurrente menée tous les quatre ans. L’édition de cette année s’appuie sur plus de 100 000 réponses de fans très engagés, s’étant identifiés comme tels, dans 186 pays.

« Cette étude montre que les fans suivent de plus en plus la Formule 1 pour ses histoires et les nombreuses occasions qu’elle offre de s’impliquer dans ce sport, puis qu’ils deviennent accros à ces courses fantastiques », a déclaré Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1.

« Ce sport fait désormais partie intégrante de la culture, grâce au streaming, aux récits et aux réseaux sociaux, ce qui permet à davantage de personnes de s’y intéresser. Avec Motorsport Network, nous avons pu examiner de plus près à quoi ressemblera le fandom moderne en 2025 et nous assurer que notre stratégie visant à attirer de nouveaux fans reste sur la bonne voie. »

L’une des principales conclusions est que la Formule 1 attire un public nouveau, plus jeune et plus féminin. Près de la moitié des répondants de la génération Z étaient des femmes et 42 % des fans féminines suivent déjà la F1 Academy. Plus largement, 23 % des fans interrogés déclarent suivre la F1 Academy.

Les deux tiers des répondants de la génération Z déclarent se sentir personnellement inspirés par les pilotes ou les équipes, et aux États-Unis, 70 % des répondants de la génération Z consultent quotidiennement du contenu lié à la Formule 1.

Les fans américains représentaient la plus grande part des personnes interrogées et la Formule 1 indique qu’ils « surreprésentés en termes d’engagement avec le contenu, de réactivité des sponsors et de points de contact quotidiens ».

En outre, 73 % des fans américains prévoient d’assister à une course à l’avenir, ce qui souligne que la Formule 1 dispose encore d’une base de fans nouvelle et en pleine évolution.

De plus, 73 % des fans américains prévoient d’assister à une course à l’avenir, ce qui souligne que la base de fans américains de la Formule 1 est encore nouvelle et en pleine évolution.

En matière de sponsoring, 76 % des personnes interrogées estiment que les sponsors améliorent l’expérience de la Formule 1. Une personne sur trois est plus susceptible d’acheter des produits des partenaires de la Formule 1, ce chiffre atteignant 40 % chez les répondants de la génération Z.

Les expériences en direct deviennent également une bonne source d’engagement des fans, et 41 % des personnes interrogées qui n’ont jamais participé à des expériences destinées aux fans prévoient de le faire à l’avenir.

Sauber : Avec son podium, Hülkenberg est « débarrassé de son poids »

Nico Hulkenberg détenait le record le plus indésirable de la Formule 1, celui du plus grand nombre de courses sans podium, mais son podium au Grand Prix de Grande-Bretagne, dernier GP F1 en date, lui a enfin permis de se débarrasser de son fardeau, selon Jonathan Wheatley, directeur de l’écurie Sauber.

Après 239 tentatives, Hulkenberg est enfin monté sur un podium de F1, et il l’a fait de manière exceptionnelle après avoir brillamment piloté dans des conditions météorologiques difficiles, tout en repoussant les assauts du septuple champion du monde Lewis Hamilton, qui a dû se contenter de la quatrième place. Il s’agissait du premier podium de Sauber depuis des années et le premier sous la houlette de leur nouveau patron, Jonathan Wheatley, qui a quitté Red Bull Racing pour diriger l’équipe dans l’ère Audi en 2026.

« Je pense qu’il était presque en état de choc quand je l’ai vu sous le podium », a déclaré Jonathan Wheatley à propos de Nico Hülkenberg après la course à Silverstone dimanche. « Nico a fait une course exceptionnelle. L’une des meilleures que j’ai vues à Silverstone et l’une des meilleures que j’ai jamais vues de tous les pilotes. Je le considère depuis très longtemps comme un talent extraordinaire… Je pense qu’il a montré aujourd’hui de quoi il est capable. Il s’est libéré d’un poids », a-t-il ajouté.

Le résultat a été aigre-doux pour Sauber, dont l’autre pilote, Gabriel Bortoleto, n’a pas terminé la course après avoir eu un accident au quatrième tour. Bien qu’il ait réussi à remettre sa voiture en piste, il n’a pas pu rejoindre les stands et a dû abandonner. Personne ne méritait plus que Hulkenberg de monter sur le podium. « Par où commencer ? », a déclaré Wheatley dans son compte rendu de course publié dans le communiqué de presse de Sauber. « C’est le podium le plus attendu de l’histoire de la F1 et le premier podium de l’équipe depuis le Japon en 2012. Ce fut un week-end avec des hauts et des bas, mais au final, nous avons réussi à nous ressaisir et lorsque l’occasion s’est présentée, nous l’avons saisie à deux mains. Nico a livré une performance magistrale », a poursuivi Wheatley. « Parti en 19e position, il a terminé 3e. C’est la position de départ la plus basse jamais enregistrée par un pilote Sauber ayant terminé sur le podium en 32 ans d’histoire, et après 239 départs en Grand Prix, Nico a tenu ses promesses. Aucun pilote ne mérite plus que Nico de monter sur le podium. Une fois de plus, nous avons fait preuve de cohésion en tant qu’équipe. Nous avons montré notre confiance et notre foi en nous-mêmes, et obtenu un résultat dont tout le monde, à l’usine comme sur le circuit, peut être fier. Quelle journée ! », a conclu Wheatley.

Apple en passe de décrocher les droits de diffusion de la F1 aux États-Unis dès 2026

Apple serait sur le point de s’imposer comme le nouveau diffuseur de la Formule 1 aux États-Unis à partir de la saison 2026, selon les informations de « Business Insider ». Le géant technologique aurait formulé une offre annuelle de 150 millions de dollars, surpassant largement les 85 millions actuellement versés par ESPN, diffuseur en place depuis 2018.

Cette initiative marque un pas supplémentaire dans l’investissement croissant d’Apple dans le monde du sport automobile, après la production du film « F1 » avec Brad Pitt, sorti en salles récemment. Le projet de rachat des droits américains s’inscrit également dans un contexte d’intérêt croissant pour la discipline outre-Atlantique, stimulé ces dernières années par le succès de la série documentaire *Drive to Survive* sur Netflix.

Alors que Netflix avait un temps envisagé de se positionner pour acquérir ces droits, la plateforme ne semble pas impliquée dans les discussions actuelles. Outre ESPN, les fans américains ont également accès aux courses via le service payant F1 TV, mais l’arrivée d’Apple pourrait bouleverser le paysage médiatique de la F1 aux États-Unis.

Déjà actif dans le domaine sportif, Apple a conclu ces dernières années des partenariats de diffusion avec la Major League Baseball (MLB) et la Major League Soccer (MLS), affirmant ainsi son ambition de devenir un acteur majeur de la retransmission sportive en streaming.

Ben Sulayem et les élections FIA : « La compétition est toujours une bonne chose »

Mohammed Ben Sulayem, dont le règne à la Présidence de la FIA a jusqu’à présent été marqué par de nombreuses controverses, notamment des modifications des statuts qui, selon ses détracteurs, rendent plus difficile la tâche de ses rivaux, a défendu son bilan.

« Avez-vous déjà lu un article dans lequel je parle négativement d’une seule personne ? Ce n’est pas mon genre », a-t-il déclaré.

Rappelant qu’il avait déclaré à Reuters en mai avoir « nettoyé la maison de la FIA » et l’avoir débarrassée des ennemis qui voulaient le poignarder dans le dos, Ben Sulayem a souri : « Ce n’est pas parce qu’ils ne veulent pas me poignarder, c’est parce qu’il n’y a plus de place. Les chiffres ne mentent pas… Ils (les membres) sont plus heureux, ils voient que l’argent est réinvesti. Et tout est régi par une bonne gouvernance. »

Au sujet de l’élection, l’ancien pilote de rallye s’est dit prêt, ajoutant : « C’est comme remettre son casque et ses gants. Cela me rappelle vraiment les compétitions, et la compétition est toujours une bonne chose. Nous avons des directives si claires qu’il est désormais impossible de tricher, et cela n’arrivera jamais, pas sous mon règne. »

Mayer, 59 ans, est le fils de l’ancien directeur de l’écurie McLaren Teddy Mayer. Il a précédemment occupé les fonctions de commissaire bénévole, de membre de la commission de la FIA et de représentant de l’association nationale des États-Unis.

Il a également été vice-président senior des opérations de course chez IndyCar/Champ Car de 1998 à 2003 et directeur des opérations de l’IMSA et de l’American Le Mans Sports Car Series de 2004 à 2009.

F1 2025 : Red Bull en net recul à mi-saison, McLaren en pleine ascension

À l’issue des 12 premières manches du championnat 2025, Red Bull traverse l’une des périodes les plus délicates de son histoire récente. Marquée par le départ de Christian Horner après plus de deux décennies à la tête de l’équipe, la première moitié de saison a vu l’écurie de Milton Keynes chuter lourdement au classement.

Avec seulement 172 points inscrits, soit 201 de moins qu’à la même étape l’an dernier, Red Bull accuse la plus forte baisse de performance du plateau. Un chiffre d’autant plus frappant que 165 de ces points ont été marqués par Max Verstappen à lui seul, soulignant la contribution quasi exclusive du quadruple champion du monde au bilan de l’équipe.

Par comparaison, Ferrari, actuellement deuxième du championnat constructeurs, affiche un déficit de 80 points par rapport à 2024, tandis que Mercedes enregistre une baisse plus modérée de 11 unités. Seule McLaren se démarque par une progression spectaculaire : avec 165 points supplémentaires par rapport à l’an dernier à la même période, l’équipe britannique se positionne comme la nouvelle référence et vise désormais le record de 860 points inscrits en une saison — établi justement par Red Bull en 2023.

Derrière ce trio, Williams et Stake F1 progressent également par rapport à leurs performances de la saison précédente, tandis qu’Aston Martin connaît un léger recul.

En pleine recomposition interne, Red Bull devra réagir rapidement pour enrayer cette dynamique à la baisse et préserver ses ambitions face à une concurrence plus affûtée que jamais.

CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS DE F1 APRÈS 12 COURSES EN 2024 VS 2025

Écurie Nombre de points en 2024 Nombre de points en 2025 Différence (+/-)
McLaren 295 460 +165
Mercedes 221 210 -11
Red Bull 373 172 -201
Ferrari 302 222 -80
Williams 4 59 +55
Stake 0 41 +41
Racing Bulls 31 36 +5
Aston Martin 68 36 -32
Haas 27 29 +2
Alpine 9 19 +10

Sondage : En tête à mi-saison, Oscar Piastri est-il le favori pour remporter le titre mondial ?

Avec douze Grands Prix disputés et autant à venir, Oscar Piastri occupe la tête du championnat du monde de Formule 1 2025. Le pilote australien, victorieux lors de la manche d’ouverture à Bahreïn, n’a depuis jamais quitté la première place du classement, devenant le premier représentant de son pays à mener le championnat depuis son manager, Mark Webber, en 2010.

À mi-parcours, l’écart reste toutefois assez mince : seulement huit points le séparent de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Tous deux sont engagés dans une lutte serrée pour tenter d’offrir à l’écurie de Woking son premier titre pilote depuis Lewis Hamilton en 2008.

L’histoire joue en faveur de Piastri : sur les 75 saisons précédentes, le pilote en tête à la mi-saison a été sacré à 56 reprises. Mais certains contre-exemples notables nuancent cette tendance. Lewis Hamilton détient le record du nombre de championnats menés à mi-course sans titre à la clé — quatre fois, notamment en 2007, 2010, 2016 et 2021. Il partage ce record avec Alain Prost, autre quadruple champion, qui a vu le titre lui échapper en tête à mi-saison à quatre reprises également.

D’autres grands noms comme Jim Clark, Niki Lauda, Fernando Alonso, Nico Rosberg et Sebastian Vettel ont également connu cette mésaventure. Et en 1997, Michael Schumacher avait mené jusqu’à mi-parcours avant de devenir le seul pilote de l’histoire à être exclu d’un championnat, à la suite de son accrochage controversé avec Jacques Villeneuve à Jerez.

Si les statistiques sont encourageantes pour Piastri, elles rappellent aussi que la seconde moitié de saison peut encore tout changer.

Carlos Sainz place Nico Hülkenberg parmi les cinq meilleurs pilotes de la grille

Carlos Sainz n’a pas tari d’éloges à l’égard de Nico Hülkenberg après que ce dernier a décroché son tout premier podium en Formule 1 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, saluant la performance du pilote allemand qu’il considère comme l’un des « cinq meilleurs » du plateau actuel.

Profitant de conditions météorologiques changeantes et d’une stratégie efficace, Hülkenberg est remonté de la 19e position sur la grille pour franchir la ligne en troisième place, mettant fin à une série de 203 départs sans podium — un record en F1.

Réagissant à cet exploit, Sainz a confié à la presse son admiration pour le pilote Stake F1 : « Je suis très heureux pour lui. Pour moi, Nico fait partie des cinq meilleurs pilotes de la grille. »

« Félicitations, il a dû faire une course très solide pour terminer troisième. Honnêtement, le fait que les gens continuent de critiquer son absence de podiums n’avait aucune importance à mes yeux. Pour moi, il a toujours été l’un des cinq meilleurs pilotes du plateau chaque fois qu’il a couru en F1, et son talent et sa maîtrise en course sont incroyables. »

Hulkenberg n’a jamais couru pour une écurie « de pointe », son meilleur résultat en championnat étant une septième place en 2018 avec Renault. Au cours de cette saison, Sainz était le coéquipier de Hulkenberg dans l’écurie basée à Enstone et a pu observer de près les talents du pilote allemand.

« J’ai été son coéquipier pendant un certain temps et le fait qu’il n’ait pas monté sur le podium était simplement dû aux circonstances et aux écuries pour lesquelles il a couru », a ajouté Sainz. « Je suis heureux qu’il ait enfin obtenu ce podium pour faire taire tous ceux qui doutaient de lui. Pour ma part, je n’ai jamais douté de lui et je savais qu’un jour, il monterait sur le podium. »

Norris minimise l’impact de la nouvelle suspension McLaren sur ses récentes victoires

Lando Norris a tenu à tempérer les débats autour de la nouvelle suspension avant introduite par McLaren, affirmant que ses succès récents en Formule 1 sont davantage liés à un travail mental qu’à une évolution technique décisive.

Depuis le début de la saison, le Britannique exprimait des difficultés à trouver de bonnes sensations à l’avant de la MCL39, tandis que son coéquipier Oscar Piastri enchaînait les victoires — quatre lors des six premières manches — pour s’installer en tête du championnat.

Mais la dynamique s’est inversée depuis le Grand Prix de Monaco. Norris a remporté trois des cinq dernières courses, réduisant l’écart au classement à seulement huit points. Deux de ces succès, en Autriche et à Silverstone, ont été obtenus avec la nouvelle suspension avant, introduite au Canada, mais uniquement utilisée par Norris. Piastri, lui, a préféré conserver l’ancienne spécification, jugeant l’apport technique négligeable.

« Les gens en parlent trop », a estimé Norris à propos de cette évolution technique. Selon lui, sa progression récente est surtout le fruit d’un travail personnel en profondeur : « C’est dans la tête que les choses ont changé. »

« Ça pourrait être pire. Ça aurait pu être pire… Les gens en parlent probablement trop », a expliqué Norris aux médias. « C’est juste mon opinion honnête. C’est peut-être que cela m’aide, et quand je dis ‘aide’, c’est de quelques centièmes, quelques millièmes, je ne sais pas. C’est impossible de mettre un chiffre dessus. C’est quelque chose que l’équipe pensait qui pourrait me donner plus de sensations, et je suis parti avec ça, ma foi en l’équipe et ma conviction qu’ils pensaient que cela pourrait aider. Ce n’est pas une garantie, mais cela pourrait aider. »

« Oui, j’ai remporté deux courses depuis. J’étais très rapide au Canada, mais je ne vais pas dire que c’est grâce à ça, évidemment. Je veux attribuer cela davantage à mon travail acharné, au travail que j’ai accompli en dehors de la piste, avec mon équipe et avec les nombreuses personnes qui m’entourent. Je pense que cela tient beaucoup plus à cela qu’à quelques modifications apportées à la suspension. J’espère qu’un jour, nous pourrons faire des essais consécutifs et que j’aurai peut-être une meilleure sensation, mais ce n’est pas sûr. J’ai eu de bonnes sensations lors des dernières courses, mais je pense que cela tient davantage au fait que j’ai travaillé pour améliorer mes sensations et minimiser celles qui me manquaient dans certains domaines, plutôt qu’aux nombreuses améliorations apportées à la voiture.»

« Mais nous avons amélioré la voiture. Nous avons bénéficié de mises à niveau le week-end dernier, et cela aide. Nous avons gagné avec 30 secondes d’avance, nous avons gagné avec 20 secondes d’avance en Autriche, donc la voiture est vraiment très bonne. Je préfère attribuer cela à mon travail acharné plutôt qu’à autre chose, mais c’est une combinaison des deux. »

Vidéo – Mr Beast fait se confronter une Formule E à un guépard

Le Youtuber au plus grand nombre d’abonnés au monde a réalisé une série de vidéos en partenariat avec la Formule E dans le but de permettre à la discipline de toucher une audience habituellement peu sensible aux sports mécaniques mais avide de spectacle. C’est dans cet esprit que Mr Beast, le renommé Youtuber américain, a été contacté par les équipes marketing du championnat 100% électrique, et l’on a déjà vu une paire de vidéos émerger dans le cadre de cette collaboration d’importance pour la série.

La dernière vidéo proposée par Mr Beast mettait en scène celui-ci au volant-même de la machine, qu’il allait finalement heurter à basse vitesse contre un muret de sécurité lors de ses premiers mètres de démo.

Cette fois, Mr Beast propose une mise en scène quelque peu téléphonée pour les amateurs de sports mécaniques mais qui touchera certainement une audience moins éduquée et soucieuse de la compétition en elle-même : on s’attache donc à chercher à savoir si l’animal le plus rapide du monde accélère plus ou moins vite qu’une monoplace de Formule E.

La réponse se trouve dans la vidéo que nous vous proposons de regarder ci-dessous, et dont le titre sera modestement (et discutablement) « l’auto la plus rapide au monde contre un guépard ». Les vrais fans devront aussi ignorer dès la miniature de la vidéo le fait que l’auto dans laquelle Mr Beast a été collé au montage…n’est pas une Formule E !

 

Antonelli serein sur son avenir chez Mercedes malgré les spéculations autour de Verstappen

Alors que l’avenir des pilotes Mercedes suscite de nombreuses interrogations, Kimi Antonelli a réagi aux rumeurs concernant une possible arrivée de Max Verstappen, assurant faire confiance à l’équipe pour « prendre la meilleure décision pour l’avenir ».

Le jeune Italien, promu cette saison en remplacement de Lewis Hamilton, dispose d’un contrat d’un an avec l’écurie allemande. Son coéquipier George Russell est également en fin de contrat, et plusieurs observateurs considèrent que ce dernier pourrait faire les frais d’un éventuel recrutement de Verstappen, actuellement courtisé par Mercedes.

Interrogé sur la possibilité qu’il soit lui-même remplacé si le quadruple champion du monde quittait Red Bull, Antonelli s’est montré philosophe : « Je suis sûr que Mercedes fera ce qui est le mieux pour l’avenir », a-t-il déclaré, sans afficher d’inquiétude quant à son propre sort.

« Évidemment, il se passe beaucoup de choses », a déclaré Antonelli lorsqu’il a été interrogé sur les garanties qu’il avait reçues pour rester chez Mercedes jusqu’en 2026.« Mais je suis sûr que l’équipe fait de son mieux pour assurer l’avenir, car elle ne se concentre évidemment pas uniquement sur l’année prochaine, mais aussi sur l’avenir. Il y a beaucoup de discussions en cours, mais mon objectif est simplement d’essayer de faire de mon mieux, quoi qu’il arrive. »

L’Italien a également confirmé qu’aucune discussion n’était en cours avec une autre équipe et s’est dit confiant que l’équipe « avait confiance » en lui après une première moitié de saison mitigée pour sa première année.

Piastri justifie sa réticence à adopter la nouvelle suspension avant de McLaren

Oscar Piastri a expliqué pourquoi il avait choisi de ne pas suivre immédiatement son coéquipier Lando Norris en adoptant la nouvelle suspension avant introduite par McLaren lors du Grand Prix du Canada.

Présentée comme une évolution majeure, cette suspension n’a été montée que sur la monoplace de Norris, tandis que Piastri a préféré conserver la version précédente. Une décision mûrement réfléchie, alors que Norris avait lui-même souligné, plus tôt dans la saison, ses difficultés à trouver le bon ressenti avec l’avant de la voiture.

La modification apportée à Montréal semble toutefois avoir porté ses fruits pour le Britannique, qui a depuis enchaîné deux victoires consécutives, en Autriche puis à Silverstone, réduisant l’écart avec Piastri à seulement huit points au classement général.

Malgré ce succès, Norris a relativisé l’impact de cette mise à jour, estimant que l’écart entre les deux versions n’était pas aussi significatif qu’il n’y paraît. De son côté, Piastri a indiqué que cette perception faisait partie des raisons qui ont motivé sa décision de conserver l’ancienne configuration, soulignant l’importance de préserver un équilibre avec lequel il se sent en confiance.

« Je ne l’ai jamais utilisée », a déclaré Piastri aux médias. « Pour moi, ce n’est pas une amélioration, c’est juste quelque chose de différent, qui peut potentiellement améliorer certaines choses. Cela rend certaines choses un peu moins bonnes, et si cela n’avait que des avantages, je l’installerais sur la voiture sans hésiter. Mais pour moi, je n’ai pas eu de problème avec cette sensation particulière ; l’année se passe plutôt bien. Je préfère garder la voiture constante et me concentrer sur la manière de tirer le meilleur parti des réglages et des autres améliorations plutôt que de changer la suspension. »

Vidéo – Ferrari 296 GT3 Evo, la machine de guerre GT qui impressionne même Lewis Hamilton

Perfectionnée au cours de deux années de compétition avec la Ferrari 296GT3, conçue dans un souci de fiabilité et de maniabilité, avec une sensibilité aérodynamique améliorée, une plage de réglages plus large est préparée pour l’avenir sur les circuits en 2026.

Née pour gagner, conçue pour surprendre. La nouvelle Ferrari 296 GT3 qui représente le futur de Ferrari dans les compétitions Gran Turismo, celles qui permettent la relation la plus étroite avec le client et le transfert le plus consistant des innovations technologiques sur les modèles de série.

Ferrari dit avoir conçu la 296 GT3 autour des besoins des équipes, des pilotes professionnels et des gentlemen drivers, qui ont toujours été au centre de l’attention du programme Corse Clienti. Maranello a pour ce faire méticuleusement étudié chaque détail, selon les exigences du nouveau règlement GT3, pour reprendre le flambeau victorieux de la 488 GT3, afin d’écrire de nouvelles pages dans l’histoire du Cheval cabré en sport automobile. 

La machine sera surtout le ger de lance de Ferrari pour les 24 Heures du Mans, alors que le programme hypercar est déjà un franc succès avec la victoire acquise lors des trois dernières éditions, dont celle du centenaire, et celle de cette année, qui a été emportée par la structure cliente.

 

 

James Vowles réalise un rêve en pilotant la légendaire FW14B au Festival de Goodwood

Présent au Festival of Speed de Goodwood, le patron de l’écurie Williams, James Vowles, a confié avoir vécu un moment fort en prenant le volant de la mythique FW14B, qualifiant l’expérience de « rêve devenu réalité » et la monoplace de « bête ».

S’il s’est surtout illustré en tant que stratège chez Mercedes avant de prendre la direction de Williams, Vowles possède également une solide expérience de pilote amateur. Il a notamment participé à des compétitions de voitures de tourisme, ainsi qu’aux séries GT4 et GT3, et a disputé la saison 2022 de l’Asian Le Mans Series au volant d’une McLaren 720S GT3.

Déjà familier des modèles historiques de la marque britannique – il avait eu l’occasion d’essayer la FW08 championne du monde en 1982 avec Keke Rosberg – Vowles a cette fois eu l’opportunité de conduire la FW14B, victorieuse du championnat 1992 avec Nigel Mansell. Une expérience marquante pour l’actuel dirigeant de Grove, au volant de l’une des monoplaces les plus emblématiques de l’histoire de la Formule 1.

« Voilà, ma journée à Goodwood est terminée, et quelle journée incroyable ! », a-t-il déclaré. « C’était mon rêve d’enfant de piloter la FW14B à Goodwood. En fait, ce n’est pas tout à fait vrai. Voir la 14B et la toucher était déjà un rêve d’enfant. Mais aller au-delà et avoir la possibilité de la conduire à Goodwood devant des centaines de milliers de personnes, c’est un rêve devenu réalité. »

« La 14B est une véritable voiture de course. Il n’y a pas de doute là-dessus. Elle est très légère, très agile et extrêmement puissante. Et un endroit comme Goodwood est un cadre fantastique. Ce n’est encore qu’une route assez poussiéreuse, avec des bottes de foin tout autour. Il faut donc rester prudent tout en profitant du moment. »

Il ajoute : « C’est génial. Ce que j’aime, c’est que l’équipe chargée du patrimoine a fait un travail formidable. Tout est d’origine. C’est vraiment la voiture avec laquelle Nigel a remporté le championnat en 1992. Tout est unique dans cette voiture, je peux donc vous assurer que la seule chose qui vous passe par la tête, c’est « fais attention à tout ». Mais c’est une bête, elle vous pousse à aller toujours plus vite. »

Le premier defi de Laurent Mekies est-il de prolonger Max Verstappen ?

L’ancien pilote de Formule 1 et consultant Jolyon Palmer a exhorté Laurent Mekies, récemment nommé à la tête de l’écurie Red Bull, à faire de la prolongation de Max Verstappen sa priorité absolue.

Le quadruple champion du monde est actuellement lié à Red Bull jusqu’à fin 2028, mais plusieurs clauses présentes dans son contrat pourraient lui permettre de quitter l’écurie dès cet été. Des discussions récentes entre le Néerlandais, son manager Raymond Vermeulen et le patron de Mercedes, Toto Wolff, ont renforcé les rumeurs d’un possible transfert.

Verstappen a marqué à lui seul la quasi-totalité des points de Red Bull cette saison, n’étant devancé que de sept unités par l’ensemble du reste de l’équipe. Son rôle est donc central dans la compétitivité de la structure de Milton Keynes, encore en reconstruction après le départ de Christian Horner.

Dans ce contexte, Palmer estime que Mekies doit agir « immédiatement » pour garantir la présence du pilote néerlandais au-delà de 2025, afin de stabiliser l’équipe et préserver ses ambitions sportives.

Au sujet des premiers défis de Mekies chez Red Bull, Palmer a déclaré dans le podcast F1 Nation : « Il y a des choses très importantes dont il doit s’occuper immédiatement, et la composition du groupe de pilotes en fait évidemment partie. Le contrat de Max Verstappen et toutes les rumeurs coïncident avec le départ de Christian de l’équipe. Je pense donc que c’est une chose sur laquelle Laurent, avec la hiérarchie de Red Bull, doit s’atteler. Peuvent-ils garder leur pilote vedette ? Parce qu’à l’heure actuelle, Max semble être le ciment qui maintient toute cette équipe soudée. Si vous retirez Max de Red Bull, ils perdent toute leur ancienne direction. »

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

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La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

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Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »