Zak Brown s’inquiète d’un potentiel transfert de Max Verstappen chez Mercedes

Zak Brown, le PDG de McLaren, estime que si Max Verstappen choisissait de partir de Red Bull pour se diriger vers Mercedes se serait un transfert « effrayant ».

C’est le sujet du moment dans le paddock F1, est-ce que Max Verstappen rejoindra Mercedes en 2026 ? Même si le quadruple Champion du monde est sous contrat chez Red Bull jusqu’en 2028, l’incertitude plane sur son avenir. George Russell, sans contrat pour 2026, a lui-même confirmé en Autriche que des discussions avaient lieu entre le Néerlandais et son équipe.

Zak Brown s’est ainsi exprimé sur ce possible transfert qui ferait sensation. « C’est un peu effrayant », a avoué Brown à ESPN. « Je pense que Mercedes est clairement sur une trajectoire ascendante, ce qui n’est clairement pas le cas de Red Bull pour le moment, et Max est un talent incroyable. Donc, Max chez Mercedes, ça ferait une concurrence assez sérieuse. »

Toutefois, même si Zak Brown tient en haute estime Max Verstappen, il ne sacrifiera ni Lando Norris ni Oscar Piastri pour faire venir le Néerlandais chez McLaren. En effet, le patron de l’écurie britannique affirme avoir en sa possession le meilleur duo de pilotes de la grille actuellement avec les deux leaders du championnat du monde des pilotes.

« Je ne pourrais pas être plus satisfait de notre line-up de pilotes », a ajouté Brown. « Je l’ai dit dès le premier jour, je pense que nous avons le meilleur line-up de pilotes en Formule 1. Je pense qu’il serait difficile, à l’heure actuelle, de contester ce fait statistique. Et en raison de leur personnalité et de leur talent sur et en dehors de la piste, je n’échangerais nos deux pilotes contre aucun autre pilote du plateau. » 

La grille de départ F1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Max Verstappen partira depuis la pole position ce dimanche à Silverstone où il sera accompagné sur la première ligne par Oscar Piastri, Lando Norris complète ensuite le top 3.

Côté Français, Pierre Gasly s’élancera depuis la huitième position gagnant deux places suite à l’application des pénalités, Isack Hadjar partira 12e, deux places devant Esteban Ocon 14e.

La grille de départ F1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurie
1Max VerstappenRed Bull
2Oscar PiastriMcLaren
3Lando NorrisMcLaren
4George RussellMercedes
5Lewis HamiltonFerrari
6Charles LeclercFerrari
7Fernando AlonsoAston Martin
8Pierre GaslyAlpine
9Carlos SainzWilliams
10Kimi Antonelli*Mercedes
11Yuki TsunodaRed Bull
12Isack HadjarRacing Bulls
13Alexander AlbonWilliams
14Esteban OconHaas
15Liam LawsonRacing Bulls
16Gabriel BortoletoSauber
17Lance StrollAston Martin
18Oliver Bearman**Haas
19Nico HulkenbergSauber
20Franco ColapintoAlpine

*Kimi Antonelli a reçu trois places de pénalité pour son accrochage avec Max Verstappen en Autriche.

**Oliver Bearman a reçu 10 places de pénalité pour un non-respect du drapeau rouge en EL3.

GP de Grande-Bretagne, Qualifs – Magnifique pole de Verstappen devant Piastri et Norris

Max Verstappen a signé la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne en devançant au tout dernier moment Oscar Piastri et Lando Norris. Déception du côté de Ferrari qui doit se contenter des cinquième et sixième places.

Q1 – Colapinto à la faute, frayeur pour Hamilton 

Franco Colapinto n’a pas vu le drapeau à damier de cette Q1, la faute à une erreur dans le dernier virage où il a perdu son Alpine sur le vibreur avant de terminer sa course au fond de l’échappatoire entrant légèrement en contact avec le mur de pneus. Même si l’Argentin a pu repartir quelques mètres, c’en était fini pour sa séance de qualifications.

Lewis Hamilton s’est lui fait peur en fin de Q1. Sans essence, le Britannique a été rappelé aux stands alors qu’il restait encore du temps pour améliorer et a terminé 14e de la session, tout proche de l’élimination.

Les éliminés en Q1 : Lawson P16, Bortoleto P17, Stroll P18, Hülkenberg P19 et Colapinto P20

Q2 – Hadjar et Ocon éliminés 

Les deux Ferrari ont dominé la Q2 avec le meilleur temps de Lewis Hamilton devant Charles Leclerc. La concurrence, emmenée par Lando Norris, était reléguée à 147 millièmes.

Deux grandes performances sont à noter dans cette session, celles d’Ollie Bearman sixième et de Pierre Gasly dixième. Le Français est donc passé en Q3 malgré trois séances d’essais libres très compliqués où il semblait perdu au volant de son Alpine.

Déception du côté de Williams avec les deux voitures éliminées mais également pour Tsunoda au volant de sa Red Bull. Isack Hadjar et Esteban Ocon sont aussi restés bloqués en Q2.

Les éliminés en Q2 : Sainz P11, Tsunoda P12, Hadjar P13, Albon P14 et Ocon P15

Q3 – Le tour fou de Max Verstappen 

Oscar Piastri a tout d’abord signé le meilleur tour après le premier run devant Lewis Hamilton et Lando Norris, mais il était évident que tout restait possible sur la dernière tentative.

Et c’est finalement Max Verstappen qui est venu coiffer Oscar Piastri en collectionnant les records des secteurs 1 et 2. Un tour splendide qui le place devant les deux McLaren, celle de Piastri puis celle de Norris. Petite surprise en quatrième place avec un George Russell, une nouvelle fois très solide, qui s’est finalement placé proche de la pole après des essais compliqués.

Viennent ensuite les Ferrari seulement cinquième et sixième malgré un début de week-end solide. Lewis Hamilton semblait même tenir un temps cette pole après le deuxième secteur mais le dernier partiel n’a pas suffi pour le septuple Champion du monde. Kimi Antonelli, Ollie Bearman, Fernando Alonso et Pierre Gasly complètent le top 10.

Voir le classement et les résultats des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne

Classement et résultats des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne

Résultats des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurieTempsPneus
1Max VerstappenRed Bull1:24.892S
2Oscar PiastriMcLaren+0.103S
3Lando NorrisMcLaren+0.118S
4George RussellMercedes+0.137S
5Lewis HamiltonFerrari+0.203S
6Charles LeclercFerrari+0.229S
7Kimi AntonelliMercedes+0.482S
8Oliver BearmanHaas+0.579S
9Fernando AlonsoAston Martin+0.729S
10Pierre GaslyAlpine+0.893S
11Carlos SainzWilliams1:25.746S
12Yuki TsunodaRed Bull1:25.826S
13Isack HadjarRacing Bulls1:25.864S
14Alexander AlbonWilliams1:25.889S
15Esteban OconHaas1:25.950S
16Liam LawsonRacing Bulls1:26.440S
17Gabriel BortoletoSauber1:26.446S
18Lance StrollAston Martin1:26.504S
19Nico HulkenbergSauber1:26.574S
20Franco ColapintoAlpine1:27.060S

Horner : « Aucune garantie que passer chez Mercedes soit une meilleure option » 

Christian Horner s’est une nouvelle fois exprimé dans un contexte où la rumeur envoyant Max Verstappen chez Mercedes est toujours bien présente dans le paddock à Silverstone.

Pour rappel, c’est George Russell qui a déclenché les hostilités en Autriche affirmant que Mercedes discutait avec Verstappen. Une déclaration qui n’a fait que renforcer cette folle rumeur liant le quadruple Champion du monde et les Flèches d’Argent. 

Dans cette équation, il est bon de rappeler que George Russell est toujours sans contrat pour l’année prochaine malgré sa très bonne saison 2025. Max Verstappen est de son côté sous contrat jusqu’en 2028. Christian Horner a ainsi partagé son étonnement sur la situation contractuelle du Britannique affirmant par ailleurs qu’un échange Verstappen-Russell n’était pas à l’ordre du jour.

« C’est stupéfiant que George soit toujours sur le marché », a indiqué Horner. « Nous n’avons eu aucune discussion avec George, il est donc manifestement assez confiant quant au fait qu’il va conserver sa place. »

Alors que Verstappen porte l’écurie Red Bull depuis bon nombre de saisons désormais, Horner ne semble pas plus inquiet que cela en cas de départ de son pilote star. 

« Nous avons une force et une profondeur au sein de notre équipe. Vous pouvez voir les autres pilotes de Racing Bulls, vous pouvez voir [Arvid] Lindblad qui roule [ce vendredi]. »

La vraie question autour du potentiel départ de Max Verstappen de Red Bull pour rejoindre Mercedes est de savoir si ce serait le bon choix avant le grand changement de réglementation en 2026. Horner a ainsi prêché pour sa paroisse en affirmant que signer chez Mercedes ne garantissait absolument aucun succès.

« 2026 sera une année de transformation », a rappelé Horner. « Il s’agit du plus grand changement de règlement en Formule 1, probablement depuis 50 ans, avec l’introduction simultanée d’un nouveau châssis et d’un nouveau groupe propulseur. »

« Je pense qu’il y a énormément de subjectivité autour de 2026, et ce n’est que l’année prochaine à la même époque que l’on aura une idée claire de la hiérarchie. Il n’y a donc aucune garantie que passer chez Mercedes soit automatiquement une meilleure option »

GP de Grande-Bretagne, EL3 – Ferrari en bonne position avant les qualifs

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de l’ultime séance d’essais libres à Silverstone en 1:25.498. Même si Lewis Hamilton pointe en 11e position cela ne reflète pas la performance du Britannique, qui était en avance sur le meilleur chrono de son équipier avant l’apparition d’un drapeau rouge.

Oscar Piastri et Max Verstappen complètent le top 3 en étant tous les deux à moins d’un dixième de Leclerc. Lando Norris apparaît juste derrière à un dixième de la Ferrari numéro 16. Avec Leclerc, Piastri, Verstappen, Norris et Hamilton, cinq pilotes semblent être dans le match pour la pole position ce samedi.

Yuki Tsunoda a lui signé le cinquième temps des EL3, une bonne position pour le Japonais après ses récentes difficultés, même s’il pointe à cinq dixièmes de son coéquipier.

Belle performance au chrono pour Oliver Bearman, sixième, mais la fin de séance ne s’est pas passé comme prévu pour le Britannique. En rentrant au stand sous régime de drapeau rouge, Bearman est venu taper le mur sur les freins, fracassant ainsi le nez de sa Haas. Un incident sous enquête des commissaires.

Le week-end continue d’être compliqué pour les Mercedes, George Russell n’a signé que le huitième temps alors que Kimi Antonelli n’apparaît même pas dans les 10 premiers, seulement 14e.

La fin de séance a été perturbée par deux drapeaux rouges, un pour un débris en piste et l’autre suite à une sortie de piste de Gabriel Bortoleto, classé 16e des EL3. Le pilote Sauber a perdu sa monoplace dans Becketts à haute vitesse cassant sa suspension avant gauche lors de son passage dans l’herbe.

Enfin, côté Français les fortunes sont diverses puisqu’Isack Hadjar pointe à nouveau dans le top 10 en neuvième position, Esteban Ocon est aussi dans le match pour aller chercher une Q3 avec sa 13e place mais Pierre Gasly continue de souffrir au volant de son Alpine, bon dernier des EL3.

Voir le classement et les résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Classement et résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurieTempsPneus
1Charles LeclercFerrari1:25.498S
2Oscar PiastriMcLaren+0.068S
3Max VerstappenRed Bull+0.087S
4Lando NorrisMcLaren+0.108S
5Yuki TsunodaRed Bull+0.606S
6Oliver BearmanHaas+0.614S
7Alexander AlbonWilliams+0.621S
8George RussellMercedes+0.627S
9Isack HadjarRacing Bulls+0.631S
10Liam LawsonRacing Bulls+0.758S
11Lewis HamiltonFerrari+0.834S
12Carlos SainzWilliams+0.834S
13Esteban OconHaas+0.879S
14Kimi AntonelliMercedes+0.924S
15Nico HulkenbergSauber+1.001S
16Gabriel BortoletoSauber+1.003S
17Fernando AlonsoAston Martin+1.396M
18Franco ColapintoAlpine+2.099M
19Lance StrollAston Martin+2.102M
20Pierre GaslyAlpine+2.380M

Alpine F1 a officialisé l’arrivée d’un nouveau directeur général

L’écurie Alpine a annoncé le recrutement de Steve Nielsen en tant que directeur général à partir du 1er septembre prochain.

Depuis le départ d’Oliver Oakes, ancien team principal, le management de l’écurie Alpine autour de Flavio Briatore, le conseiller exécutif, apparaissait flou. L’écurie française a donc désormais officialisé la nomination de Steve Nielsen en tant que directeur général qui devrait faire office de team principal en rendant des comptes à Briatore.

« Sous la direction de Flavio Briatore, Steve Nielsen supervisera la gestion quotidienne de l’équipe à Enstone à compter du 1er septembre, en amont du Grand Prix d’Italie à Monza », indique le communiqué.

« Cette nomination marque le retour à Enstone de l’une des figures les plus expérimentées et respectées du sport. Steve Nielsen a déjà occupé différentes fonctions pour Benetton et Renault, dont celles de directeur sportif lors des campagnes auréolées de titres mondiaux en 2005 et 2006. » 

« Depuis, Steve Nielsen a travaillé pour d’autres écuries, et plus récemment à la FIA et en Formule 1, où il a apporté sa riche expérience en gestion et opérations de course. Il a notamment joué un rôle déterminant dans la reprise des compétitions lors de la pandémie en 2020. » 

Dans le même temps, Alpine a annoncé le recrutement de « plusieurs personnes clés dont Kris Midgley comme responsable du développement aérodynamique et Guy Martin en tant que directeur marketing monde ».

Alpine semble encore une fois dans une période de transition alors que l’écurie est la dernière force du plateau en 2025, pointant en 10e place du championnat constructeurs avec seulement 11 points à son actif. 

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne ?

Les qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne s’annoncent incertaines avec plusieurs candidats à la pole position et la potentielle menace de la pluie au-dessus du tracé de Silverstone. 

Cette année, c’est Oscar Piastri qui a pour l’instant signé le plus de pole positions avec quatre au compteur. Son coéquipier Lando Norris et Max Verstappen ont eux réalisé trois poles chacun. Enfin, George Russell est le quatrième pilote de la grille à avoir signé au moins une pole cette saison après sa performance réalisée au Canada.

Selon vous, qui signera la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne ?

Combien d’argent gagne l’équipe championne du monde de F1 ?

Pourquoi le championnat des constructeurs est-il si important ? Ce n’est pas très romantique, mais la réponse principale est : l’argent !

Si le championnat du monde des pilotes est plus prestigieux en Formule 1, c’est bien le championnat des constructeurs qui dicte la répartition de la considérable cagnotte en fin de saison, ce qui est bien loin d’être négligeable.

Un pactole de plus d’un milliard en 2023

Le trésor se trouvant dans le coffre-fort représente 50 % des recettes des droits commerciaux de la Formule 1 pour chaque saison, de sorte que le bénéfice déclaré de 3,2 milliards de dollars pour 2023 donne lieu à un fonds estimé à 1,6 milliard de dollars à redistribuer entre les 10 équipes.

Comme vous l’avez compris, ce montant total, servant de base de référence, varie d’année en année. Mais les équipes aiment ce système de gratification qui, sous l’ère Liberty Media, s’est révélé être un véritable transformateur de la santé des équipes de F1, qui sont par ailleurs soumises à la stricte obligation de veiller à respecter un plafond budgétaire dans le domaine des dépenses.

Après déduction de certains bonus, comme les 5 % de Ferrari (soit 80 millions au titre de 2023) en reconnaissance de sa contribution à la popularité mondiale du sport, le montant restant est réparti entre les 10 équipes.

Combien gagne l’équipe championne du monde ?

Les champions du monde de F1 reçoivent une timbale d’environ 14 % du montant décrit ci-dessus. L’équipe arrivée en dernière position dispose tout de même d’un revenu correspondant à 6 %, ce qui signifie que le Petit Poucet de la saison 2023 a tout de même empoché une somme avoisinant les 91 millions de dollars.

En 2023, Red Bull Racing aurait gagné environ 140 millions de dollars.

La différence entre chaque position en 2023 était estimée à 8 millions d’euro, ce qui signifie qu’en terminant troisième au classement cette année, et dans l’hypothèse de revenus similaires de la F1, le team s’octroierait une enveloppe d’environ 16 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Tout ceci explique pourquoi la bataille en milieu de plateau et même les dernières positions sont tout aussi féroces que celles de tête. On comprend également bien l’euphorie du clan Alpine au Brésil, auteur d’un double podium salvateur ayant fait monter l’équipe de plusieurs rangs au championnat du monde des constructeurs.

Combien d’argent y a-t-il en jeu en F1 cette fin 2024 ?

Cette année en particulier, il y a bien plus que de l’argent en jeu pour McLaren et Ferrari, qui peuvent l’une comme l’autre achever la saison avec le titre de champion.

Ferrari a remporté le titre des constructeurs pour la dernière fois en 2008, tandis que le dernier triomphe de McLaren remonte à 1998. McLaren a terminé en tête du classement en 2007, mais avait été disqualifiée à la suite de l’affaire du Spygate.

Il s’agit de deux des équipes les plus célèbres du sport, toutes deux désireuses de mettre fin à la domination de Red Bull et de Mercedes depuis le dernier titre de Ferrari.

GP de Grande-Bretagne, EL2 – Norris en tête devant les deux Ferrari

Lando Norris a signé le meilleur temps des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone devançant les Ferrari de Charles Leclerc et de Lewis Hamilton.

10e en EL1, Verstappen n’était toujours pas satisfait de sa monoplace en EL2 comme en témoigne son message radio : « Vous avez vu mes pneus avant dans les virages à haute vitesse ? Ils ne répondent tout simplement pas. » Malgré ses soucis, le Néerlandais a signé le cinquième temps à cinq dixièmes de Norris.

Carlos Sainz est de son côté sous enquête pour avoir rejoint la piste de manière dangereuse. Au milieu de la piste après être parti en tête-à-queue en sortie de virage 7, l’Espagnol n’a pas vu la Sauber de Nico Hülkenberg au moment de se remettre dans le bon sens créant une situation dangereuse.

Lando Norris a donc signé le meilleur temps devant son public en 1:25.816. Deuxième à deux dixièmes au terme de la séance, Charles Leclerc s’est plaint au cours de la session de l’avant gauche en indiquant qu’il y avait du temps au tour à trouver si le problème était solutionné. En fin d’EL2, le Monégasque affichait sa confiance à la radio quant au rythme de course de sa SF-25 : « Je pense que nous devons maximiser la qualif mais les réglages pour la course sont bons ».

Lewis Hamilton, premier des EL1, complète le top 3 des EL2. Oscar Piastri, quatrième, pointe à près de cinq dixièmes de Norris, un écart conséquent entre les coéquipiers McLaren.

Les Mercedes sont apparues en retrait ce vendredi comme en témoigne les sixième et huitième temps de Kimi Antonelli et de George Russell. Les deux Flèche d’Argent étaient ainsi séparées par Lance Stroll septième qui bénéficiait du nouveau plancher sur son Aston Martin.

Les Racing Bulls ont confirmé leur bonne forme du jour avec les deux monoplaces placées dans le top 10, Isack Hadjar devant Liam Lawson. Le Français était le seul tricolore dans les 10 premiers puisqu’Esteban Ocon a signé le 14e chrono et que Pierre Gasly continue de son souffrir au volant de son Alpine avec un 18e temps.

Voir le classement et les résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Classement et résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Les résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurieTempsPneus
1Lando NorrisMcLaren1:25.816S
2Charles LeclercFerrari+0.222S
3Lewis HamiltonFerrari+0.301S
4Oscar PiastriMcLaren+0.470S
5Max VerstappenRed Bull+0.498S
6Kimi AntonelliMercedes+0.567S
7Lance StrollAston Martin+0.614S
8George RussellMercedes+0.707S
9Isack HadjarRacing Bulls+0.708S
10Liam LawsonRacing Bulls+0.808S
11Alexander AlbonWilliams+1.024S
12Fernando AlonsoAston Martin+1.060S
13Gabriel BortoletoSauber+1.088S
14Esteban OconHaas+1.125S
15Yuki TsunodaRed Bull+1.164S
16Carlos SainzWilliams+1.343S
17Nico HulkenbergSauber+1.349S
18Pierre GaslyAlpine+1.358S
19Oliver BearmanHaas+1.410S
20Franco ColapintoAlpine+1.473S

GP de Grande-Bretagne, EL1 – Hamilton devance les McLaren à domicile 

Lewis Hamilton a signé le meilleur chrono de la première séance d’essais libres à Silverstone devant Lando Norris et Oscar Piastri.

La séance a bien débuté côté Isack Hadjar puisqu’à mi-séance c’était lui qui détenait le meilleur temps en 1:27.502 avec les pneus médiums devançant Charles Leclerc et son équipier Liam Lawson. Un début de week-end solide pour le Français et pour son équipe Racing Bulls signant le sixième temps au terme de la séance, deux places devant Lawson.

Deux figures sont à noter au cours de cette séance dans le virage de Copse avec des 360° à très haute vitesse pour Pierre Gasly puis pour Gabriel Bortoleto. Deux incidents impressionnants mais sans conséquence mis à part pour les trains de pneumatiques.

Lewis Hamilton a donc réalisé le meilleur temps des EL1 en 1:26.892 pour 23 millièmes devant Lando Norris et un dixième et demi devant Oscar Piastri, troisième. Charles Leclerc a terminé au quatrième rang au volant d’une SF-25 qui semble à l’aise sur le tracé de Silverstone. George Russell vient ensuite signifiant un troisième britannique dans le top 5.

Il faut aller jusqu’en dixième place pour retrouver trace d’un certain Max Verstappen, le Néerlandais se plaignant une nouvelle fois de sa monoplace. Son coéquipier de la séance se nommait Arvid Lindblad qui a réalisé une heure d’essais solide se classant à cinq dixièmes du quadruple Champion du monde.

En ce qui concerne les deux autres français, Esteban Ocon a signé le 15e temps alors que Gasly s’est classé 19e, le pilote Alpine n’étant pas satisfait de sa voiture. Enfin, il faut noter la séance de Paul Aron 17e pour sa première au volant de la Sauber, devançant son coéquipier du jour, Gabriel Bortoleto. Ce dernier n’a toutefois pas effectué de chrono en pneus tendres contrairement à Aron.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix de Grande-Bretagne 

Classement et résultats des EL1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Les résultats des EL1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉquipeÉcartPneus
1Lewis HAMILTONFerrari1:26.892S
2Lando NORRISMcLaren+0.023S
3Oscar PIASTRIMcLaren+0.150S
4Charles LECLERCFerrari+0.203S
5George RUSSELLMercedes+0.271S
6Isack HADJARRacing Bulls+0.325S
7Alexander ALBONWilliams+0.412S
8Liam LAWSONRacing Bulls+0.459S
9Kimi ANTONELLIMercedes+0.475S
10Max VERSTAPPENRed Bull+0.540S
11Fernando ALONSOAston Martin+0.786S
12Lance STROLLAston Martin+0.952S
13Carlos SAINZWilliams+1.017S
14Arvid LINDBLADRed Bull+1.066S
15Esteban OCONHaas+1.165S
16Franco COLAPINTOAlpine+1.194S
17Paul ARONSauber+1.250S
18Oliver BEARMANHaas+1.255S
19Pierre GASLYAlpine+1.440S
20Gabriel BORTOLETOSauber+1.505M

Business – À qui appartient l’équipe McLaren championne du monde ?

McLaren Group (Mumtalakat Holding Company) appartient conjointement à MSP Sports Capital et CYVN Holdings.

McLaren Racing est une filiale de la marque McLaren, dont la société mère est appelée McLaren Group, qui englobe à la fois les écuries de course et le constructeur automobile. Zak Brown a été placé par les investisseurs à la tête du projet racing, qui comprend des engagements en Formule 1 et en IndyCar, ainsi que le lancement d’un nouveau programme en championnat du monde d’endurance, actuellement dans son « âge d’or » en termes de nombre de constructeurs de renom engagés, et tandis que les activités en Formule E de McLaren arrivent simultanément à leur terme, essentiellement en raison du fait que McLaren n’y voit aucun transfert de technologie réellement possible sur ses supercars routiers, ou, plus largement, en termes d’impact marketing.

En 2023, Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, a pris le contrôle total du groupe McLaren après être devenu actionnaire en 2007. Bien que le groupe McLaren soit détenu par l’état souverain de Bahreïn, l’écurie de course dispose d’un investisseur externe, la société d’investissement américaine MSP Sports Capital, qui a acheté 15 % des parts pour 185 millions de livres sterling en 2020, alors que l’écurie cherchait à lever des fonds pendant la pandémie de COVID.

Cette participation a été portée à 33 % en 2022 alors que le sauvetage des assets de l’équipe étaient cruciaux et que Zak Brown a compris le besoin de pérenniser les infrastructures du groupe et l’avenir à moyen terme.

En avril 2025, CYVN Holdings, une société d’investissement détenue par le gouvernement d’Abu Dhabi, a finalisé l’acquisition de McLaren Automotive, la division automobile de la société, qui lui a permis d’acquérir une « participation minoritaire » dans McLaren Racing, qui gère l’écurie de Formule 1. La part de l’équipe qui a été rachetée n’a pas été divulguée, mais l’équipe a confirmé que Mumtalakat restait un « actionnaire majeur » et que ses activités restaient inchangées.

Hamilton va utiliser les réglages de Leclerc pour progresser chez Ferrari

Lewis Hamilton a admis avoir adopté une configuration plus proche de celle de Charles Leclerc sur sa Ferrari, dans l’espoir d’améliorer ses performances. En difficulté depuis le début de la saison, notamment en qualifications, le septuple champion du monde semble néanmoins avoir franchi un cap ces dernières semaines.

Au Grand Prix d’Autriche, Hamilton a signé son meilleur résultat en qualifications avec une quatrième place, qu’il a également conservée en course. Un progrès qu’il attribue en partie au rapprochement de la configuration de monoplace utilisée par son coéquipier.

« La configuration est un peu plus proche de celle de Charles, oui », a répondu Hamilton lorsqu’il a été interrogé par les médias. « J’ai du mal avec l’équilibre, et il conduit une voiture qui sur-braque énormément, et il arrive à faire glisser l’arrière sans dégrader ses pneus. Quand je fais glisser l’arrière, mes pneus se dégradent énormément, et il a fallu deux ans à Carlos [Sainz] pour s’y habituer, donc je ne veux pas faire ça. Je m’améliore, et je suis beaucoup plus proche en qualifications. »

Cependant, cette quatrième place en Autriche a égalé un record indésirable pour Hamilton, qui compte désormais 13 courses consécutives sans podium.
Son dernier podium remonte à 2024, à Las Vegas, où il avait terminé deuxième, ce qui signifie qu’il a égalé sa série de 2023, entre le Grand Prix de Sao Paulo et le Grand Prix d’Espagne.

S’il ne parvient pas à monter sur le podium ce week-end lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Hamilton établira non seulement un nouveau record de 14 courses sans podium, mais perdra également sa série record de podiums à Silverstone, où il est monté 11 fois sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne depuis 2014.

Norris reste de marbre face aux rumeurs envoyant Verstappen chez Mercedes : « Honnêtement, je m’en fiche »

Lando Norris reste indifférent aux spéculations entourant l’avenir de Max Verstappen en Formule 1. Alors que les rumeurs d’un transfert du pilote Red Bull chez Mercedes se sont intensifiées, notamment après que George Russell a confirmé l’existence de discussions entre son écurie et le quadruple champion du monde, le pilote McLaren assure ne pas être concerné.

La déclaration de Russell, faite en marge du Grand Prix d’Autriche, a ravivé les spéculations, plaçant Verstappen, Toto Wolff et Christian Horner au cœur des débats. Bien que le Néerlandais affirme vouloir garder le contrôle de son avenir, une clause de son contrat lui permettrait de quitter Red Bull s’il ne figure pas dans le top 3 à la trêve estivale. Actuellement quatrième, Russell pourrait voir sa place menacée, d’autant que son contrat expire fin 2025 et que les négociations pour une prolongation sont en suspens.

Malgré l’agitation croissante autour du sujet, Norris reste serein et affirme que les décisions de Verstappen ne changent rien à son propre parcours.

« Non, honnêtement, je m’en fiche », a déclaré le septuple vainqueur de Grand Prix à Sky Sports F1 lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. « Je me fiche de savoir où il va, mais j’apprécie Max en tant que concurrent, et je suis dur… mais j’aime nos batailles. Et, comme il l’a dit, c’est lui qui décide où il va, et il ira là où il pense que c’est le mieux. »

Kimi Antonelli : la nouvelle étoile montante de la Formule 1

Entre précocité, talent pur et détermination

Du haut de ses jeunes années, Kimi Antonelli incarne déjà l’avenir tant espéré du sport automobile. Né le 25 août 2006 à Bologne, en Italie, dans une famille passionnée de sport mécanique, Andrea Kimi Antonelli — de son nom complet — baigne dès l’enfance dans l’univers de la vitesse, des circuits et du défi constant d’aller plus loin. Rapidement, son prénom, inspiré par la légende finlandaise Kimi Räikkönen, semble lui tracer une destinée singulière dans le monde des monoplaces.

Des débuts fulgurants sur les traces des plus grands

Initié très tôt au karting, Antonelli impressionne dès ses premières compétitions par son sens aigu de la trajectoire et sa maturité au volant. Loin d’être un simple prodige précoce, il devient rapidement une référence parmi les jeunes pilotes européens. Entre 2015 et 2019, il enchaîne les résultats remarquables sur les pistes internationales, remportant des titres dans des championnats prestigieux tels que le WSK Euro Series et le Championnat d’Europe CIK-FIA. Cette période formatrice lui permet non seulement d’aiguiser ses réflexes, mais aussi de bâtir une réputation solide auprès des observateurs et des écuries de haut niveau.

Un espoir signé par Mercedes

Les talents précoces n’échappent pas à l’œil attentif de Mercedes-AMG Petronas, qui décide d’intégrer Antonelli à son programme junior en 2019. Ce partenariat est un tremplin décisif, ouvrant à Kimi Antonelli les portes d’un encadrement d’excellence, où chaque détail compte pour transformer un potentiel brut en champion confirmé. Antonelli y bénéficie d’un accompagnement technique, d’un coaching personnalisé et d’une formation humaine qui le prépare à toutes les exigences du haut niveau.

Des succès prometteurs en monoplace

La transition du karting à la monoplace s’effectue en 2021, lorsqu’Antonelli débute en Formule 4 italienne. Dès sa première saison, il impressionne par sa capacité d’adaptation et sa régularité. Il décroche plusieurs podiums, puis remporte, en 2022, le championnat d’Italie F4 avec une domination écrasante, signant victoires et poles positions à un rythme effréné. La même année, il s’impose également dans le championnat d’Allemagne de F4, confirmant sa stature de futur grand.

En 2023, il poursuit son ascension en FRECA (Formula Regional European Championship by Alpine), où il se distingue à nouveau par sa vitesse, sa constance et son intelligence stratégique dans le peloton. Les résultats suivent : victoires, podiums et un respect grandissant de la part de ses pairs comme des ingénieurs.

Un avenir déjà tourné vers la Formule 1

À seulement 18 ans, Antonelli a souvent ensuite été cité comme la prochaine pépite à rejoindre la grille de la Formule 1. Il était fortaAttendu pour ses débuts dans la catégorie reine dès cette saison 2025, et incarne à la fois la fougue de la jeunesse et la rigueur d’un professionnel aguerri par les compétitions juniors. Son style de pilotage, fluide et agressif mais toujours maîtrisé, séduit autant par sa justesse que par sa capacité à saisir la moindre opportunité en course.

Un tempérament humble et une mentalité de champion

Au-delà de ses résultats bruts, c’est l’attitude d’Antonelli qui marque les esprits. Travailleur acharné, toujours à l’écoute de son équipe, doté d’une humilité rare dans un univers de compétition féroce, il inspire déjà le respect et la confiance. Sa gestion du stress, son recul sur ses performances et sa capacité à apprendre de ses erreurs font partie de ses plus grandes forces.

En quelques années, Kimi Antonelli s’est imposé comme une promesse incontournable du sport automobile. Précoce, talentueux, mais aussi réfléchi et déterminé, il porte sur ses épaules les espoirs d’une nouvelle génération. Alors que la Formule 1 s’apprête à découvrir son prochain prodige, une chose est sûre : le nom d’Antonelli résonnera encore longtemps dans les paddocks et sur les podiums du monde entier, mais attention, l’arrivée possible de Max Verstappen chez Mercedes en 2026 pourrait bein représenter un séisme auquel aucun pilote n’est réellement préparé, quel que soit le stade de sa carrière.

Helmut Marko met fin aux spéculations sur un départ de Max Verstappen vers Mercedes

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à clarifier la situation autour des rumeurs liant Max Verstappen à Mercedes. Selon lui, aucun accord ne peut être signé avec l’écurie allemande, malgré l’intensification des spéculations ces derniers jours.

Alors que le quadruple champion du monde est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, les rumeurs d’un éventuel transfert ont été relancées après les déclarations de George Russell en Autriche, évoquant des discussions en cours entre Mercedes et le clan Verstappen. Si Toto Wolff, Christian Horner et le pilote néerlandais ont tous été interrogés sur le sujet au Red Bull Ring, le dossier continue d’alimenter les débats à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Malgré les propos passés de Horner, ouvert à un départ si Verstappen en exprimait le souhait, Marko rappelle que le pilote de 27 ans ne peut activer une clause de sortie que s’il n’est pas dans le top 3 au championnat à la pause estivale.

« Il n’a pas signé et il ne peut pas signer », a déclaré Marko au journal Kleine Zeitung. « Cela devient agaçant maintenant. Les mêmes questions reviennent sans cesse, et nous continuons à donner les mêmes réponses, car rien n’a changé depuis le début. »

Sans Max Verstappen, « Red Bull serait derrière Racing Bull », selon Zak Brown

Zak Brown, à la tête de l’écurie McLaren, actuelle leader du Championnat du monde des constructeurs a déclaré : « Red Bull serait derrière Racing Bulls [sans Verstappen]. Ils ont fait un excellent travail et disposent d’une excellente voiture de course. Je pense que Max les porte à bout de bras en ce moment. »

Red Bull comptabilise aujourd’hui 162 points au classement des constructeurs, dont 155 proviennent directement des résultats en course de Max Verstappen. Les sept autres points ont été marqués par Yuki Tsunoda. Un écart de point et de performance qui se fait remarquer et qui pourrait presque inquiéter Red Bull. De son côté, Racing Bulls compte 36 points au classement des constructeurs, trois points ont été inscrits par Yuki Tsunoda, 21 par Isack Hadjar et 12 par Liam Lawson. 

Le patron de McLaren a également déclaré qu’il fallait « rester à l’écoute, car il pourrait y avoir un autre chapitre » dans l’affaire Verstappen-Mercedes.

En effet, d’après Sky Sport Italia, Max Verstappen aurait donné son accord verbal à Toto Wolff pour un éventuel transfert chez Mercedes. Des discussions qualifiées de « concrètes » auraient eu lieu, mais la direction de Mercedes n’a pas encore validé cette option.

Bien que lié à Red Bull jusqu’en 2028, le quadruple champion du monde est au centre des rumeurs, sur fond de performances en déclin de son écurie. Son abandon dès le premier tour en Autriche, après un contact avec la Mercedes de Kimi Antonelli, a accentué les interrogations sur son avenir, alors qu’il accuse désormais 61 points de retard sur Oscar Piastri.

Un départ vers Mercedes en 2026 obligerait l’écurie allemande à repenser son duo de pilotes. George Russell arrive en fin de contrat et Kimi Antonelli, espoir de la filière, pourrait aussi être concerné.