L’Américain Jak Crawford a réalisé son premier test au volant d’une monoplace de Formule 1 avec l’équipe Aston Martin cette semaine, cet essai a eu lieu sur le circuit Red Bull Ring en Autriche.
Crawford – âgé de seulement 19 ans – a parcouru un peu plus de 400 kilomètres au volant de l’Aston Martin AMR22 en Autriche au cours d’une journée qui s’est déroulée sous un beau ciel bleu, ce qui a permis à Jak Crawford d’effectuer une variété de runs courts et longs pour mieux comprendre la voiture et les pneus.
Ce test est la dernière étape du programme de développement des jeunes pilotes pour Jak Crawford qui continuera à rejoindre Aston Martin lors des courses pour observer et apprendre des pilotes et de l’équipe. Il continuera également à soutenir les opérations de course avec des travaux fréquents sur simulateur au campus technologique AMR à Silverstone.
« Un grand merci à tous ceux d’Aston Martin qui ont contribué à rendre cela possible et pour leur soutien lors des tests. » a déclaré Crawford à la fin de sa journée d’essais.
« Ma première journée au volant d’une F1 a été une expérience formidable et j’ai apprécié chaque tour. Ce fut une journée propre et fluide pour nous, sans problème et nous avons effectué toutes les courses que nous souhaitions. »
« L’objectif principal pour moi était de me mettre à niveau et de m’habituer aux systèmes de la voiture. C’était un processus d’apprentissage pour moi et au final, cela ne ressemblait en rien à ce que j’avais jamais piloté auparavant, surtout dans les sections à grande vitesse. J’ai l’impression de m’être assez bien adapté et je suis excité pour le prochain [test]. »
Après ce test au volant d’une F1, l’attention de Jak Crawford se tourne désormais vers la Formule 2 alors qu’il se prépare pour la sixième manche à Barcelone du 21 au 23 juin 2024.
Alors que la F1 amorce le deuxième tiers de la saison, pilotes et écuries se retrouvent ce week-end à Montréal pour y disputer la neuvième course de la saison. Après une période de chaleur intense avec des températures dépassant les 30°C, Montréal se prépare à un changement significatif des conditions météorologiques à compter de vendredi matin. Voici le bulletin météo détaillé.
Situé sur l’île Notre-Dame à moins de cinq kilomètres du centre-ville de Montréal, le Circuit Gilles Villeneuve est une piste semi-permanente de 4,361 km. L’île Notre-Dame, au milieu du fleuve Saint-Laurent, a été créée pour l’exposition universelle de 1967. Une fois que l’exposition et les Jeux olympiques d’été de 1976 à Montréal ont quitté la ville, la décision a été prise de construire une piste de course automobile.
Depuis 1978, ce circuit accueille le Grand Prix du Canada de Formule 1. La piste porte le nom du regretté pilote canadien Gilles Villeneuve, qui a marqué l’histoire de la Formule 1 avec son talent et sa passion pour la course.
Le tracé du circuit est particulièrement étroit et rapide offrant un mélange de faux droits, de longues courbes, de nombreuses chicanes à fort freinage et d’une épingle. Autant d’ingrédients qui contribuent à des courses spectaculaires avec de nombreux rebondissements. Autre élément emblématique du circuit se trouve à la fin du tour : le Mur des champions, ainsi nommé après que Damon Hill, Jacques Villeneuve et Michael Schumacher s’y soient aventurés pendant le week-end du Grand Prix du Canada de 1999 !
Un nouvel asphalte
Après la construction du nouveau paddock inauguré pour l’édition 2019 du GP du Canada, le circuit a totalement été resurfacé à l’automne 2023. La hauteur du tunnel passant sous le pont des Îles a également été augmentée d’environ 60 cm pour répondre aux exigences de sécurité. De plus, le système de drainage a été repensé et amélioré, ce qui pourrait s’avérer très utile dès ce week-end, car des précipitations sont attendues.
Situation générale
Les derniers jours à Montréal ont été marqués par un temps sec et des températures estivales (plusieurs records de chaleur ont été battus). À compter de jeudi, une dépression (990 hPa) située entre les Grands Lacs américains et la Baie James se déplace lentement vers l’est.
Un premier front virulent traversera le sud du Québec dans la nuit de jeudi à vendredi, apportant des orages et des précipitations importantes (entre 20 et 30 mm). Dès vendredi et tout au long du week-end, la situation météorologique restera influencée par cette zone de basse pression qui stagnera dans la vallée du Saint-Laurent.
Vendredi 7 juin – EL1 et EL2
A compter de vendredi, la région de Montréal sera sous l’influence de cette dépression stationnaire. La météo sera donc humide et instable avec des températures en fortes baisses par rapport aux derniers jours : 21°C et 22°C sont attendus pour les deux premières séances d’essais libres. Côté précipitation, un risque élevé d’averses intermittentes est prévu tout au long de l’après-midi de vendredi. Le vent soufflera du secteur Sud-Ouest entre 10 et 20 km/h.
Samedi 8 juin – EL3 et qualifications
Pour samedi, les nuages continueront de dominer le ciel, avec seulement quelques timides éclaircies. Les températures baisseront encore, oscillant entre 19°C pour la séance d’essais libres 3 et 20°C pour la qualification. Des averses sont également possibles dans l’après-midi. Le vent de sud-ouest soufflera modérément, entre 20 et 30 km/h.
Si la piste reste sèche, les pneus les plus tendres apportés par Pirelli à Montréal (C3, C4 et C5), combinés au tout nouveau revêtement, pourraient permettre de battre le record du circuit établi par Lewis Hamilton lors de la qualification de 2018 (1’10 »240).
Dimanche 9 juin – La course
La dépression continue son déplacement vers l’est, et les derniers modèles indiquent une lente amélioration pour dimanche. Après une matinée maussade, le ciel devrait s’éclaircir au moment du départ de la course (14h heure locale – 20h heure de Paris). Le mercure atteindra 21°C, et un vent du sud-ouest soufflera entre 15 et 25 km/h, avec des rafales atteignant 35 km/h. Tout au long des 70 tours de l’épreuve, un risque modéré d’averses persistera.
Compte tenu de cette situation météorologique, nous mettrons à jour ce bulletin en cas de changement important d’ici dimanche. En attendant, vous pouvez consulter les dernières prévisions heure par heure fournies par notre partenaire météo en cliquant sur ce lien : Celinium.
Depuis le Grand Prix de Monaco et son accrochage avec son coéquipier Pierre Gasly dans le premier tour de course, Esteban Ocon a connu deux semaines plutôt chargées sur le plan émotionnel. Mais en arrivant à Montréal, le Français veut désormais se concentrer sur son travail en piste.
Esteban Ocon a fait la une des médias ces derniers jours à la suite de son erreur (assumée) au premier tour du Grand Prix de Monaco lorsqu’il a percuté la monoplace de son coéquipier Pierre Gasly. Jugé responsable de cet accrochage, Ocon a écopé d’une pénalité de cinq positions sur la grille de départ du Grand Prix du Canada de ce week-end.
A la veille de cette neuvième manche de l’année, Alpine a également confirmé qu’Esteban Ocon quitterait l’écurie à la fin de la campagne 2024 « d’un commun accord », la nouvelle plaçant une nouvelle fois le Français au centre de l’attention, mais ce dernier a insisté sur le fait qu’il veut désormais pouvoir se concentrer sur son travail.
« Beaucoup de choses ont été dites ces derniers jours, donc j’ai vraiment hâte de reprendre le volant et de retrouver la piste. » a déclaré Esteban Ocon à la veille du Grand Prix du Canada.
« Je consacre toute ma concentration et mon énergie à l’écurie pour maximiser nos résultats dès ce week-end au Canada. »
« Notre rythme affiché à Monaco était positif, notamment lors des qualifications, où nous avions l’opportunité de faire entrer les deux voitures en Q3. En tant qu’équipe, nous avons effectué des progrès réguliers au fil de la saison. »
« Même si les caractéristiques du circuit sont assez différentes, j’espère que nous pourrons poursuivre sur notre lancée à Montréal et montrer la même vitesse qu’à Monaco. »
« Le peloton est extrêmement serré en ce moment, donc il sera important d’extraire la moindre miette de performance. » a ajouté le Normand.
Doohan remplace Ocon en EL1
Bien qu’impatient de reprendre la piste, le Français devra pourtant attendre les EL2 avant de pouvoir débuter son week-end à Montréal puisqu’il doit laisser son baquet au pilote de réserve de l’équipe, l’Australien Jack Doohan, pour les premiers essais libres du Grand Prix du Canada.
Alpine a pris la décision de faire rouler Jack Doohan à Montréal car – comme précisé plus haut – Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada pour son accrochage avec Pierre Gasly il y a quinze jours à Monaco, ce qui signifie que le week-end du Français était dores et déjà compromis.
Le vainqueur du Grand Prix du Canada 2024 soulèvera ce dimanche à Montréal le tout premier trophée de F1 inspiré par l’intelligence artificielle générative.
En association avec son partenaire Amazon Web Service, la Formule 1 va innover ce week-end au Canada avec un trophée unique réalisé par la plateforme d’IA générative Bedrock qui a créé des centaines d’esquisses de trophées basés sur diverses requêtes en quelques secondes.
Certaines des images initiales présentaient des limites en termes de faisabilité de fabrication et de poids, ainsi que des inquiétudes quant à l’intégrité structurelle des modèles. Les concepteurs ont alors été poussés à explorer d’autres possibilités en prenant soin de produire des images cohérentes avec le style de la marque AWS [Amazon, sponsor titre du GP du Canada] et de répondre aux exigences de la F1 en matière de conception des trophées.
L’image 2D du trophée conçue par le générateur d’images Amazon Titan a ensuite été envoyée à un concepteur 3D spécialisé dans la conception assistée par ordinateur (CAO). Les concepteurs d’AWS et le concepteur de CAO ont travaillé ensemble pour ajouter des détails subtils mais complexes en hommage à la ville et au pays d’origine de la course – avec une feuille d’érable et le fleuve Saint-Laurent qui coule à sa base. Cette collaboration a abouti à un rendu 3D qui a été utilisé pour l’impression en 3D d’une forme en résine grandeur nature.
Un orfèvre britannique a pris la forme en résine grandeur nature et y a ajouté une couche d’argent sterling par un procédé connu sous le nom d’électroformage. Ce procédé a été utilisé pour les quatre trophées : 1ère place, 2ème place, 3ème place et trophée du constructeur gagnant, qui sont tous des versions identiques d’un seul composant.
L’orfèvre a ensuite peaufiné la forme des trophées à la main, un procédé traditionnel datant de plusieurs siècles, pour former chaque détail. Le résultat est le travail collaboratif de dizaines de professionnels du design et d’artisans experts qui allient la tradition riche et élégante de la F1 avec l’innovation et l’inspiration de l’IA générative.
Pour l’instant, le trophée qui sera remis au vainqueur du Grand Prix du Canada 2024 reste soigneusement caché et il faudra donc attendre ce dimanche 09 juin après l’arrivée de l’épreuve pour le découvrir…
Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, Jack Doohan, remplacera le Français Esteban Ocon au volant de l’A524 ce vendredi pour les essais libres 1 du Grand Prix du Canada à Montréal.
L’Australien participera à sa première séance d’essais libres de l’année au volant de l’Alpine ce vendredi sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, il remplacera le titulaire Esteban Ocon qui débutera donc son week-end lors de la deuxième séance d’essais libres.
Un porte parole de l’équipe Alpine a également indiqué que cela ne faisait partie d’aucune mesure disciplinaire contre Esteban Ocon après l’accrochage de ce dernier avec son coéquipier au Grand Prix de Monaco.
Alpine a pris la décision de faire rouler Doohan à Montréal car Esteban Ocon a écopé d’une pénalité de cinq places sur la grille de départ du Grand Prix du Canada pour son accrochage avec Pierre Gasly il y a quinze jours à Monaco, ce qui signifie que le week-end du Français était dores et déjà compromis.
« Je suis vraiment excité de me retrouver en piste à Montréal pour les EL1. » a déclaré Doohan à propos de son opportunité de rouler en EL1 au Canada.
« Ce sera ma première participation sur le Circuit Gilles Villeneuve, ce que j’attends avec impatience. Je suis reconnaissant envers l’équipe pour l’opportunité d’avoir plus de temps de piste et également de me familiariser avec les machines 2024 en début de saison. »
« Cela m’aidera également dans le travail que je fais dans le simulateur, en particulier lors des manches européennes. Je me concentrerai pour faire de mon mieux pour l’équipe et maximiser la séance pour les deux pilotes, en examinant certains éléments de test et en comprenant la nouvelle surface de piste. »
Le patron de Pirelli, Mario Isola, a expliqué les raisons pour lesquelles – selon lui – la Formule 1 ne peut plus se permettre d’avoir différents fournisseurs de pneumatiques comme à une certaine époque.
Depuis 2011, Pirelli est le fournisseur unique de pneumatiques en Formule 1, ce qui signifie que la firme italienne conçoit, développe et produit les mêmes pneus pour toutes les équipes de la grille. Pirelli est engagé par contrat jusqu’à la saison 2027 avec une option pour une année supplémentaire que seule la FIA pourra ou non activer.
Le fait d’avoir un seul et unique fournisseur de pneus en Formule 1 permet d’avoir une certaine équité parmi les équipes de la grille qui sont toutes logées à la même enseigne tout au long de l’année. Mais les fans pour leur part aimeraient plus que tout pouvoir de nouveau assister à une bataille de manufacturiers comme ce fut le cas dans le passé avec, par exemple, avec Michelin et Bridgestone.
Lorsqu’on demande au patron de Pirelli si sa société est ouverte à une bataille de fabricants comme à l’époque ou bien le fait d’être seul leur convient, l’Italien nous répond : « Bien sûr, nous aimons la compétition. » confie Mario Isola en exclusivité à F1only.fr.
« J’ai démarré ma carrière en sport automobile, nous étions en compétition ouverte, ce n’était pas en F1 mais en GT racing mais c’est une approche différente, une implication différente avec les équipes etc.. mais la réalité c’est que le monde change. »
« Il faut accepter que certains changements sont nécessairess’il faut réduire les coûts. Parce que par le passé, il ne faut pas oublier qu’en compétition ouverte, il fallait faire des tests, disons, presque chaque jour. »
« Ils avaient une voiture de test dédiée, des ingénieurs, des mécaniciens, des pilotes juste pour les tests de pneus et bien sûr, tout cela augmente les coûts de façon considérable. Cela représente une immense quantité d’argent qui doit être mise sur la table. »
« L’autre point, c’est que si on fournit les mêmes produits à tous les pilotes, on ne crée pas de différentiel avec les pneus. On veut que les pilotes soient les héros du show. On veut que la meilleure voiture gagne. »
« Pour nous, ce serait mieux [d’avoir un concurrent] mais nous aimons le sport comme il est. On ne veut pas un championnat qui serait déterminé par le fournisseur de pneus. »
« Avec les bons pneus, vous pouvez réaliser une bien meilleure performance, on peut gagner une demi-seconde, je ne vais pas dire facilement, mais plus facilement si on compare le développement du pneu avec celui d’une unité de puissance. »
« Avec cette possibilité, on prend vraiment le risque que le championnat… ou au moins que toutes les voitures équipées par un manufacturier soient à l’avant et que celles équipées par l’autre soient à l’arrière. Et ce n’est pas ce que nous voulons. » conclut Mario Isola.
Max Verstappen s’est dit « heureux » de pouvoir poursuivre sa collaboration au sein de l’équipe Red Bull avec le Mexicain Sergio Perez pour les deux prochaines saisons.
A la veille du Grand Prix du Canada, Red Bull a annoncé une prolongation de contrat de deux ans pour Sergio Perez, ce qui signifie que le Mexicain sera le coéquipier de Max Verstappen (qui est sous contrat jusqu’en 2028) au cours des deux prochaines saisons.
S’exprimant sur le sujet, le pilote néerlandais se dit heureux d’avoir Sergio Perez à ses côtés pour encore deux années : « C’est une excellente nouvelle que Checo [Perez] ait signé à nouveau avec l’équipe jusqu’en 2026 et je suis heureux que nous puissions poursuivre le partenariat fructueux que nous avons construit ces dernières années. » a déclaré Verstappen.
« Nous avons connu une saison record l’année dernière et l’équipe est très forte, nous sommes donc impatients de bâtir sur ce succès au cours des deux prochaines années. »
Préparation du Canada au simulateur
D’un point de vue purement sportif, Max Verstappen a indiqué qu’il avait passé du temps à l’usine avec son équipe après un Grand Prix de Monaco « difficile » où le Néerlandais a terminé sixième.
Au cours des derniers jours, le pilote Red Bull a travaillé dans le simulateur pour préparer au mieux le Grand Prix du Canada sur un tracé de Montréal composé de vibreurs à l’ancienne qui pourraient une nouvelle fois mettre en difficulté la RB20 comme à Monte Carlo il y a quinze jours.
« Après un week-end difficile à Monaco, j’ai passé du temps avec l’équipe à l’usine cette semaine et j’ai travaillé dans le simulateur pour préparer le Grand Prix du Canada. » a poursuivi le triple champion du monde à la veille de la neuvième manche de l’année.
« Le circuit est très unique parce qu’il comporte des vibreurs à l’ancienne et il existe de nombreuses possibilités de dépassement. Il sera très important de bien régler la voiture et de trouver le bon équilibre entre vitesse de pointe et bonne stabilité au freinage. »
« Après, c’est toujours agréable de courir à Montréal. L’environnement est unique, l’ambiance dans la ville est géniale et les supporters sont très passionnés. »
Avant le Grand Prix du Canada, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde des pilotes avec 31 points d’avance sur Charles Leclerc.
En arrivant au Canada cette semaine pour y disputer la neuvième manche de la saison 2024, le Japonais Yuki Tsunoda se trouve dans une bonne séquence après avoir marqué des points lors des trois dernières courses disputées et compte bien poursuivre sur sa lancée à Montréal.
Depuis le début de l’année, Yuki Tsunoda a marqué des points dans cinq des huit courses disputées jusqu’à présent, soit un total de dix-neuf points sur les 24 inscrits par son équipe. En débarquant à Montréal – un circuit sur lequel il n’a jamais marqué – le pilote Visa Cash App RB entend bien poursuivre sur sa lancée.
« Même si j’aime la piste, je n’ai jamais marqué de points ici. C’est donc définitivement mon objectif numéro un pour ce week-end. » nous confie Yuki Tsunoda à la veille du Grand Prix du Canada.
« Il y a deux semaines, j’ai réussi à marquer des points à Monaco pour la première fois, donc j’aimerais cocher un autre circuit où je n’ai pas encore marqué. »
« Cela fonctionne très bien en ce moment, tout se déroule bien, nous devons donc continuer à nous concentrer sur nous-mêmes et attaquer fort pour viser la Q3 le samedi et pour marquer plus de points dimanche. »
Vers un renouvellement de contrat ?
Yuki Tsunoda en est à sa quatrième année en Formule 1 et le jeune Japonais semble avoir acquis une certaine maturité cette saison et domine largement son expérimenté coéquipier Daniel Ricciardo. Les progrès de Tsunoda sont évidents cette saison et le PDG de Visa Cash App RB, Peter Bayer, a d’ailleurs déjà indiqué qu’il aimerait conserver le Japonais l’an prochain, alors que son contrat arrive à son terme à la fin de cette campagne 2024.
« Je crois vraiment qu’il a fait un grand pas en avant. Il s’agit de préparation physique, mais aussi sa préparation mentale pour performer. » a déclaré Bayer à propos de Tsunoda.
« Il est extrêmement professionnel dans le travail qu’il effectue dans le feedback avec les ingénieurs, et oui, il a définitivement fait un grand pas en avant. »
Lorsqu’on lui a demandé clairement s’il souhaitait conserver Yuki Tsunoda pour une cinquième saison consécutive dans l’équipe en 2025, Bayer a répondu : « Oui ».
Red Bull a mis un terme définitif à toutes les rumeurs ce mardi à la veille du Grand Prix du Canada en confirmant la présence de Sergio Perez dans son équipe de Formule 1 pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026.
Sergio Perez, 34 ans, compte cinq victoires en course avec Red Bull Racing, 29 podiums et trois pole positions, dont une première pole position pour un pilote mexicain. Le pilote né à Guadalajara a été surnommé le « roi des rues » et le « ministre mexicain de la Défense », suite à sa contribution mémorable au premier championnat du monde de Max Verstappen à Abou Dhabi en 2021.
« C’est maintenant un moment important pour confirmer notre alignement pour 2025 et nous sommes très heureux de continuer à travailler avec Checo. » a déclaré Christian Horner, le Team Principal de Red Bull.
« La continuité et la stabilité sont importantes pour l’équipe et Checo et Max forment un partenariat fructueux et solide, assurant notre tout premier doublé pour l’équipe dans le championnat l’année dernière. »
« Checo a connu un bon début d’année 2024 avec des deuxièmes places à Bahreïn, en Arabie Saoudite et au Japon puis son podium en Chine. Les dernières courses ont été difficiles, il y a une convergence sur la grille, mais nous avons confiance en Checo et attendons avec impatience son retour à une forme et à des performances éprouvées, que nous voyons si souvent. »
« L’année dernière a été une saison de licorne et nous devrons travailler dur pour conserver nos titres, mais nous sommes assurés de notre effectif et de l’équipe dans son ensemble, ce qui est impératif dans ce qui s’annonce comme un championnat serré cette année. »
S’exprimant dans la foulée de l’annonce, Sergio Perez se dit évidemment très heureux de pouvoir continuer à rouler pour Red Bull Racing en Formule 1 pour encore au moins deux saisons.
« Je suis vraiment heureux d’engager mon avenir dans cette grande équipe, c’est un défi comme aucune autre course pour Red Bull Racing, à la fois sur piste et hors piste. » a déclaré le Mexicain.
« Je suis ravi de rester ici pour poursuivre notre voyage ensemble et contribuer à la belle histoire de cette équipe pendant encore deux années. »
« Faire partie de l’équipe est un immense défi que j’adore. Nous avons un grand défi cette année et j’ai pleinement confiance en toute l’équipe que l’avenir est radieux ici et je suis ravi d’en faire partie. »
« Je tiens à remercier tout le monde pour toute la confiance qu’ils m’accordent, c’est beaucoup et je veux la rendre en retour avec d’excellents résultats sur piste et hors piste. Je pense que nous avons beaucoup de travail à faire, nous avons encore beaucoup de championnats à gagner ensemble. »
Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a confirmé que le septuple champion du monde Lewis Hamilton allait lui aussi pouvoir rouler avec le nouvel aileron avant – introduit en premier sur la monoplace de George Russell à Monaco – dès ce week-end au Grand Prix du Canada.
A Monaco il y a quinze jours, Mercedes a choisi de monter le nouvel aileron avant uniquement sur la monoplace de George Russell comme cela se fait habituellement au sein de toutes les écuries de la grille. Mais Lewis Hamilton lui-même a tenu des propos énigmatiques en laissant penser que Mercedes favorisait son coéquipier maintenant que le Britannique s’apprête à quitter l’équipe pour rejoindre Ferrari à partir de la saison 2025.
« Je ne prévois pas d’être devant George en qualifications, en particulier cette année, mais nous devons simplement continuer à pousser et avoir des courses solides. » a déclaré Lewis Hamilton, tout en soulignant que les améliorations apportées par Mercedes à Monaco étaient réservées à Russell.
Mais à la veille du Grand Prix du Canada qui se déroule du 07 au 09 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal, Toto Wolff a confirmé que Lewis Hamilton allait lui aussi recevoir ce nouvel aileron avant ce week-end, ainsi que d’autres nouveautés.
« Les deux pilotes disposeront de l’aileron avant mis à jour au Canada, ainsi que de quelques autres éléments de développement pour cet événement. » a confirmé le patron de Mercedes.
Concernant les performances de ce nouvel aileron avant, Toto Wolff a également confirmé que Mercedes a pu obtenir quelques gains marginaux sur la monoplace de Russell à Monaco et c’est donc pour cette raison que le nouvel aileron est monté sur les deux monoplaces dès ce week-end à Montréal.
« Il offrait un petit gain de temps au tour dans les rues étroites de la Principauté et devrait offrir un plus grand bénéfice sur les circuits à venir. » a ajouté Wolff à propos du gain en termes de performance de ce nouvel aileron.
« Cela dit, la situation en tête du peloton est incroyablement compétitive. Le peloton s’est resserré et nous ne nous faisons aucune illusion sur le fait que d’autres continueront à s’améliorer. Nous devrons continuer à travailler dur et avec diligence pour nous intégrer dans la course. »
« Nous avons passé un week-end encourageant à Monaco. Nous avons continué à faire de solides progrès avec notre voiture, en améliorant son équilibre général et en nous rapprochant de celles qui nous précèdent. »
« Ces progrès ne se voient pas encore en termes de positions, mais si nous pouvons continuer à réduire l’écart avec les voitures les plus rapides, nous savons que ce sera le cas en temps voulu. »
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 88 points de retard sur McLaren.
Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a dévoilé ses choix de pneumatiques pour les Grands Prix d’Espagne, d’Autriche et de Grande Bretagne, les trois prochaines manches du calendrier après le Grand Prix du Canada.
Les choix faits par Pirelli sont strictement identiques à ceux de l’année dernière : les trois composés les plus durs de la gamme (C1, C2 et C3) ayant été sélectionnés pour Barcelone et Silverstone, alors que les plus tendres (C3, C4 et C5) ont été choisis pour le Red Bull Ring en Autriche.
Concernant Barcelone et Silverstone, ces deux circuits étant parmi les plus sévères du calendrier en termes de contraintes exercées sur les pneus, il est logique que Pirelli ait choisi d’y apporter ses pneumatiques les plus durs de sa gamme.
A contrario, le tracé autrichien de Spielberg se distingue par le plus petit nombre de virages (10) et le temps au tour le plus court de tout le calendrier du championnat, ce qui justifie le choix des pneus Tendres de la part de Pirelli.
Il est bon de noter que ces trois Grands Prix sont prévus pour trois week-ends consécutifs entre le 21 juin et le 7 juillet.
Selon les techniciens Brembo, le circuit Gilles Villeneuve de Montréal entre dans la catégorie des circuits très exigeants en matière de freinage ; un point que les équipes devront donc surveiller ce week-end au Grand Prix du Canada.
Sur une échelle de 1 à 5, le circuit Gilles Villeneuve a obtenu une note de difficulté de 4 ; notamment parce que six des sept zones de freinage entrent dans la catégorie « Difficile » en raison de la sollicitation du système de freinage. Pour cinq d’entre eux, les pilotes subissent plus de 5 g de décélération et exercent une force de plus de 155 kg sur la pédale de frein.
Les zones de freinage intenses et rapprochées du Grand Prix du Canada exercent beaucoup de pression sur le système de freinage, avec des températures de fonctionnement extrêmement élevées pour les disques, les plaquettes et les étriers. La dissipation de la chaleur a toujours été un problème critique pour les monoplaces de Formule 1 et c’est en partie pour cette raison que Brembo a développé des orifices de ventilation de plus en plus petits et complexes.
Une température excessive est également une cause de dysfonctionnement du système de freinage des étriers. C’est pourquoi les concepteurs de Brembo ont accordé une attention particulière à toutes les solutions qui augmentent la surface d’échange thermique avec l’air.
« Certaines équipes ont préféré les étriers avec des ailettes de ventilation sur le corps extérieur, tandis que d’autres préfèrent les piliers. » nous explique Brembo à la veille du Grand Prix du Canada.
« Certaines équipes ont opté pour un cache qui enveloppe une partie de la face supérieure de l’étrier, assurant ainsi la rigidité mais aussi la ventilation souhaitée. »
Le virage le plus difficile du circuit Gilles Villeneuve pour le système de freinage est le virage 10, où les voitures passent de 290 km/h à 74 km/h en 2,54 secondes, sur 99 mètres. L’effort demandé aux pilotes est alors important avec une décélération de 5,1G, alors qu’ils doivent exercer 160 kg de force sur la pédale de frein. La puissance de freinage est de 2 613 kW.
Nico Hülkenberg s’apprête à disputer le Grand Prix du Canada sur sa piste préférée du calendrier où l’Allemand espère bien pouvoir être aussi compétitif que l’an dernier.
En 2023, Nico Hülkenberg avait réussi un joli coup lors de la séance de qualifications du Grand Prix du Canada disputée sur une piste humide. En effet, le pilote Haas avait signé le deuxième chrono en Q3 juste avant que la pluie ne redouble d’intensité et empêche tous les autres pilotes d’améliorer.
Qualifié deuxième sur la grille de départ donc, Nico Hülkenberg a ensuite reçu une pénalité de trois positions pour avoir enfreint l’article 37.6 du règlement sportif de la Formule 1 en ne restant pas au dessus du temps minimum fixé par la direction de course lorsqu’un drapeau rouge a été agité en piste.
Cinquième au départ de l’épreuve une fois sa pénalité appliquée, Nico Hülkenberg a ensuite dégringolé dans le classement durant la course et franchira le drapeau à damier à la quinzième place.
En arrivant à Montréal cette année, l’équipe Haas se trouve dans une bien meilleure position que l’an dernier à pareille époque, alors que Nico Hülkenberg apprécie particulièrement le tracé canadien, ce qui laisse penser à l’Allemand qu’un bon résultat est à la portée de son équipe ce week-end.
« J’adore Montréal et c’est probablement ma piste préférée du calendrier. » nous confie Nico Hülkenberg à la veille de la neuvième manche de la saison.
« J’adore l’endroit où il se trouve sur la petite île, le trajet vers le circuit le matin et l’atmosphère de Montréal. Cela m’arrive chaque année et j’apprécie vraiment d’être ici. »
« Le circuit a un tracé très cool, même s’il est assez plat – il n’y a pas de dénivelé – mais le rythme de la piste est très unique et me convient parfaitement. »
« L’année dernière a été très positive, surtout le samedi, car dimanche nous n’étions tout simplement pas compétitifs et avons reculé. »
« J’ai hâte de prendre la piste et cette année, nous sommes dans une bien meilleure position et nous devrions être capables de traduire de bonnes qualifications en résultat en course. »
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points marqués depuis le début de la saison.
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Stake est la seule à ne pas avoir encore marqué le moindre point cette saison et espère bien pouvoir inverser cette tendance ce week-end à Montréal.
Après les huit premières manches de la saison 2024, Stake F1 est la lanterne rouge du championnat constructeurs, mais l’écurie basée en Suisse arrive à Montréal avec la ferme intention de renverser la vapeur après avoir « beaucoup travaillé » au cours des deux dernières semaines écoulées.
« Nous sommes de retour outre atlantique après un back-to-back difficile entre Imola et Monaco. Même si notre performance n’a pas été à la hauteur de nos attentes jusqu’à présent, nous sommes déterminés à laisser tout cela derrière nous et à recommencer : nous savons à quel point tout le monde travaille dur au sein de l’équipe et nous savons que, dans l’absolu, l’écart avec ceux qui nous précèdent n’est pas insurmontable. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, le représentant de l’équipe Stake.
« Nous voyageons à Montréal avides de points et de résultats positifs, et tout le monde à Hinwil a travaillé dur au cours des deux dernières semaines pour y parvenir. »
« Le peloton est serré et la concurrence est rude, mais nous sommes prêts à relever le défi. Nous avons pu constater lors des événements récents à quel point nos performances étaient proches de celles de nos principaux concurrents. »
« Il sera important, plus que jamais, de maximiser le retour sur chaque tour de piste et d’être prêt à tirer le meilleur parti de toute opportunité. De cette façon, nous pourrons faire un pas en avant et inverser le cours de notre saison. »
Avant le Grand Prix du Canada, Stake F1 accuse deux points de retard sur les écuries Alpine et Williams au championnat du monde des constructeurs.
Les fans de Formule 1 – et plus particulièrement de l’équipe Aston Martin – ont désormais le droit à une monoplace Lego vendue dans le cadre d’un double pack incluant l’AMR23 (de la saison 2023) et la voiture de sécurité officielle de la F1.
La monoplace Lego Aston Martin présente des détails de conception issus de la version réelle, notamment le Halo, l’aileron arrière et les logos des sponsors, ainsi qu’une figurine de pilote de course avec une combinaison et un casque de marque Aston Martin. Une fois assemblé, le kit de construction de 564 pièces mesure plus de 4 cm de haut, 19 cm de long et 7 cm de large.
« Nous sommes ravis de dévoiler le modèle Lego de la voiture AMR23 Aston Martin F1, la première pour notre équipe, qui permettra aux fans de construire leur propre réplique. » a déclaré Matthew Chapman, responsable des licences chez Aston Martin.
« Nous sommes enthousiasmés par cette collaboration avec le groupe Lego pour réunir les marques Aston Martin et Aston Martin Lagonda dans un seul pack. »
« Chaque modèle de l’ensemble présente nos célèbres couleurs, le vert de course britannique, et nous avons hâte que les fans mettent la main dessus pour l’ajouter à leurs collections de voitures. »
Ce pack comprend donc la monoplace AMR23, ainsi que la voiture de sécurité Aston Martin. Ce pack Aston Martin Lego est vendu au prix de 49,99 euros disponible immédiatement.
Le Français Pierre Wache a indiqué que l’équipe du département technique chez Red Bull reste entièrement concentrée sur son travail, malgré la récente annonce du départ du directeur technique Adrian Newey.
Il y a un peu plus d’un mois, Red Bull a confirmé le départ de son directeur technique Adrian Newey au premier trimestre 2025, le Britannique ayant joué un rôle majeur dans les différents succès de l’écurie autrichienne au cours des vingt dernières années.
Mais lorsqu’on demande à Pierre Wache comment les employés du département technique de Red Bull ont réagi à la nouvelle, le Français a expliqué que cela ne changeait en rien l’état d’esprit et la détermination de continuer à développer et construire des monoplaces compétitives.
« L’équipe technique est entièrement concentrée sur la voiture et sur les performances, non seulement pour l’année en course, mais aussi pour le développement de l’année prochaine. » a déclaré Pierre Wache.
« Nous avons trois voiture sur lesquelles travailler, car 2026 est un grand changement. Evidemment, en tant que personne, les gens aiment Adrian [Newey], mais il s’en va et nous sommes concentrés sur notre travail. »
Adrian Newey quittera Red Bull au premier trimestre 2025, ce qui veut dire que le Britannique ne travaillera pas sur la monoplace 2026, alors que les équipes ne sont pas autorisées à travailler sur l’aéro des monoplaces avant le 1er janvier 2025.
Lorsqu’on demande au Français comment avancent les travaux sur le projet 2026, il répond : « Nous ne pourrons travailler sur le côté aéro qu’au début de l’année prochaine, ensuite, nous nous préparerons. »
« Bien sûr, nous y travaillons, mais le principal défi est de savoir comment équilibrer les ressources entre tous ces projets [actuels et futurs]. »
Il est bon de noter qu’à partir de 2026 Red Bull et sa division moteurs travailleront en étroite collaboration avec le géant américain Ford en remplacement de Honda.
La pluie est attendue ce week-end à Montréal où se dispute le Grand Prix du Canada, neuvième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.
Les premières prévisions météo à quatre jours de l’événement indiquent l’arrivée d’un front orageux sur Montréal à partir de jeudi, ce qui pourrait évidemment avoir un certain impact sur le week-end du Grand Prix du Canada puisque des gouttes de pluie sont attendue sur le tracé lors des trois journées de roulage.
Pour la première journée de vendredi, le ciel sera couvert au dessus de Montréal et les possibilités de pluie sont bien réelles avec des foyers orageux et de fortes averses attendues lors des premières séances d’essais libres du week-end. Les températures ne devraient pas dépasser les 20° au plus fort de la journée.
Pour la journée de samedi, le ciel sera toujours très nuageux au dessus de Montréal et les risques de pluie à l’heure de la séance de qualifications sont encore plus grands que la veille. Les températures quant à elles ne devraient pas dépasser les 18° ce samedi.
Enfin dimanche, le ciel devrait être moins chargé au moment du départ de la course et les risques de pluie auront largement diminués par rapport aux deux journées précédentes. Les températures devraient atteindre les 21° au plus fort de la journée.
Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo complet d’avant Grand Prix ce jeudi 06 juin sur notre site via notre partenaire météo Célinium, justement basé au Canada à Montréal…
Les pilotes de F1 auront le doit à quelques nouveautés sur le circuit de Montréal cette année puisque le tracé Gilles Villeneuve situé sur l’île Notre-Dame a subi plusieurs changements depuis l’édition 2023.
Une des nouveautés cette année sera l’asphalte, entièrement refait depuis la dernière édition du Grand Prix du Canada, ce qui veut dire que le tracé sera parfaitement lisse (du moins sur le papier).
En plus de l’asphalte, les vibreurs ont également été remplacés tout autour du circuit, alors que l’échappatoire à l’extérieur de la chicane entre les virages 4 et 5 est désormais en herbe (il s’agissait d’asphalte auparavant).
Tous ces petits changements font que les pilotes auront la sensation de redécouvrir le tracé de Montréal ce week-end, un circuit pourtant bien connu de toutes les équipes, mais qui pourrait offrir son lot de surprises cette année.
Point important, le nouvel asphalte posé sur le circuit Gilles Villeneuve n’a encore jamais été utilisé par des voitures de courses, puisque l’île Notre Dame est empruntée le reste de l’année par les cyclistes et les piétons. A ce titre, les techniciens de Pirelli effectueront des mesures mercredi après-midi pour savoir si les caractéristiques de faible rugosité auront été maintenues avec ce nouvel enrobé.
Pirelli s’attend d’ailleurs à ce que les équipes souffrent du graining ce week-end au Canada, notamment le vendredi lors de la première journée d’essais, en particulier sur les composés les plus Tendres de la gamme.
Pour rappel, les équipes ont à leur disposition ce week-end au Canada les mêmes pneumatiques que ceux utilisés à Monaco, soit les plus tendres de la gamme Pirelli : les C3, C4 et C5.
L’équipe Alpine a confirmé à la veille du Grand Prix du Canada le futur départ de son pilote Esteban Ocon à la fin de la saison 2024, les deux parties ayant convenu de se séparer d’un commun accord.
Le départ d’Esteban Ocon fin 2024 mettra fin à une collaboration de cinq ans entre l’équipe du constructeur français et Esteban Ocon, au cours de laquelle Alpine et Ocon ont enregistré leur première victoire en Grand Prix au Grand Prix de Hongrie 2021, un moment marquant pour la marque, l’équipe et Esteban Ocon lui-même.
Esteban Ocon a ensuite signé deux autres podiums durant cette période : son premier en Formule 1 en terminant deuxième du Grand Prix de Sakhir 2020, et une troisième place au Grand Prix de Monaco 2023. En 2022, il s’était classé huitième du championnat pilotes, contribuant à la quatrième position de l’écurie chez les constructeurs.
« Courir pour cette équipe en Formule 1 a été un chapitre important de ma vie. » a déclaré Esteban Ocon.
« Même si j’y suis pilote de course depuis cinq ans, ma carrière professionnelle a commencé à Enstone quand je n’étais qu’un adolescent. »
« Ce sera donc toujours un endroit particulier pour moi. Nous avons vécu de grands moments ensemble, mais aussi certains plus difficiles, et je suis extrêmement reconnaissant envers tous les membres de l’écurie pour ces moments inoubliables. »
« J’annoncerai mes projets très bientôt, mais en attendant, je me concentre entièrement sur cette équipe en piste et sur la réussite de la suite de la saison. »
Le Français disputera encore seize courses avec Alpine cette saison et les deux parties comptent bien évidemment continuer à travailler ensemble pour le bien de l’équipe.
« Nous tenons tout d’abord à remercier Esteban pour son engagement auprès de l’équipe au cours des cinq dernières années. » a déclaré Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine.
« Pendant cette période, nous avons célébré des moments fantastiques ensemble, dont le plus beau avec une victoire mémorable au Grand Prix de Hongrie 2021. »
« Il nous reste seize courses à disputer en 2024 avec un objectif clair : continuer à travailler sans relâche en équipe pour obtenir les meilleurs résultats en piste. Nous souhaitons à Esteban le meilleur pour le prochain chapitre de sa carrière lorsque ce moment viendra. »
L’Ambassadeur de Ferrari, Marc Gene, estime qu’il est désormais devenu « inévitable » pour Ferrari de penser à se battre pour le championnat du monde, même si le directeur de la Scuderia, Frederic Vasseur, a tenu à calmer le jeu après la victoire de son pilote Charles Leclerc à Monaco.
Il y a quelques jours, Charles Leclerc a offert à Ferrari sa deuxième victoire de la saison – après celle de son coéquipier Carlos Sainz en Australie. Ce résultat obtenu dans les rues de Monte Carlo signifie que la Scuderia Ferrari s’est rapprochée encore un peu plus du leader du championnat Red Bull avec désormais un écart de 24 points avant le Grand Prix du Canada.
Mais après la victoire de Leclerc en Principauté, Frederic Vasseur a insisté sur le fait qu’il ne fallait surtout pas s’emballer, notamment parce que Red Bull avait connu à Monaco un week-end difficile : « Il ne faut pas s’emballer, il faut rester concentré, mais cette victoire est une énorme motivation pour tout le monde, sur la piste et aussi bien sûr à l’usine où tout le monde a fait un excellent travail. » avait déclaré le Français après le Grand Prix de Monaco.
« C’était une journée très spéciale, j’ai pu constater l’émotion de tous les membres de l’équipe autour du podium, mais il faut déjà penser à refaire du bon travail, voire du meilleur, au Canada. »
Bien que Frederic Vasseur prône la prudence après seulement huit courses disputées depuis le début de la saison, certains comme Marc Gene, estiment qu’il est désormais inévitable de penser au championnat quand on voit le faible écart entre Red Bull et Ferrari, et alors que Red Bull semble moins dominer qu’en 2023.
« Je sais que nous de devrions pas regarder, et que Fred [Vasseur] a dit de ne pas regarder le championnat, mais c’est inévitable. » a déclaré l’Espagnol dans le podcast F1 Nation.
« Quand on regarde le championnat, 20 points [24, ndlr], ce n’est rien. Mais bon, nous devons en profiter maintenant et nous verrons bien ce qui se passe après. »
Pour rappel, la Scuderia Ferrari n’a plus remporté le championnat du monde des constructeurs en Formule 1 depuis 2008, tandis que le dernier titre pilotes remonte à 2007 avec le Finlandais Kimi Raikkonen.