Le Grand Prix d’Emilie-Romagne du point de vue des pneumatiques

Pour la septième manche du championnat du monde 2024, Pirelli a sélectionné le trio de composés secs le plus tendre de sa gamme avec les C3 comme Durs, C4 comme Mediums et C5 comme Tendres. Il s’agit du même choix prévu pour l’édition 2023 du Grand Prix d’Emilie-Romagne, mais cette dernière a été annulée à la dernière minute en raison des inondations qui ont touché la région. 

Ce week-end à Imola, ce sera donc les débuts de ce trio de composés sur la piste italienne puisqu’en 2022 (date du dernier GP couru à Imola) la sélection était composée des C2, C3 et C4.

Le tracé d’Imola n’est pas particulièrement sévère avec les pneumatiques en termes de forces exercées sur les pneus, mais l’asphalte reste également relativement abrasif, malgré le dernier resurfaçage, qui concernait environ 70% des cinq kilomètres de longueur du circuit.

Constituée de 19 virages (10 à gauche, 9 à droite) et caractérisée par une variation altimétrique importante – trente mètres de dénivelé entre le point le plus haut et le point le plus bas – la piste présente un tracé assez étroit et ne comporte qu’une seule zone de DRS, des facteurs qui rendent certainement les dépassements difficiles à Imola.

« Le choix d’avoir sur le papier les trois composés les plus tendres offrira plus d’options en termes d’arrêts aux stands pour une course qui, traditionnellement, ne comprend qu’un seul arrêt pour un changement de pneu, également parce que le temps perdu dans la voie des stands est l’un des plus élevés du calendrier. » explique Pirelli avant cette septième manche de l’année.

Parmi les petites modifications récemment apportées au tracé, il convient de mentionner la réintroduction de graviers dans l’échappatoire du virage d’Acque Minerali, ce qui rendra les sorties de piste à cet endroit beaucoup plus pénalisantes cette année.

Les données Pirelli pour Imola 

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Brown révèle que Stella ne se sentait pas prêt à diriger McLaren en 2018

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a félicité son directeur d’équipe, Andrea Stella, pour son approche professionnelle et son leadership depuis qu’il a accepté ce poste à la veille de la saison 2023, alors que l’Italien doutait de ses capacités. 

Andrea Stella a été promu au poste de Team Principal de McLaren en 2023 suite au départ de l’ancien directeur de l’équipe Andreas Seidl qui a rejoint le groupe Sauber où il dirigera la future équipe Audi. Avant cela, Stella avait travaillé comme responsable des opérations lorsqu’il a rejoint McLaren en provenance de Ferrari en 2015, avant une promotion au poste de directeur de la performance en 2018.

Depuis l’arrivée de Stella au poste de Team Principal, McLaren n’a cessé de progresser et a même décroché au Grand Prix de Miami 2024 sa première victoire depuis le Grand Prix d’Italie 2021 remporté à l’époque par l’ancien pilote McLaren Daniel Ricciardo. 

S’adressant au podcast Beyond The Grid de la Formule 1, Zak Brown a partagé son admiration pour la façon dont Andrea Stella gère son équipe : « Andrea montre l’exemple avec sa prévenance, sa communication, sa transparence. Il n’est pas politique. Il joue pour l’équipe. Personne ne travaille plus dur qu’Andrea. Il écoute les gens, il écoute leurs points de vue. Il gère tout à bard. » a expliqué Zak Brown.

« Il communique très bien sa direction et ses décisions. Il ne s’intéresse à rien d’autre que la performance, donc il ne se laisse pas distraire par les autres activités que font peut-être certains des autres chefs d’équipe. Il veut juste faire de la course, il est très calme. »

« Il veut être présent à chaque débriefing parce que cela apporte à la fois performance et concentration. Quand on met tout ça ensemble, cela en fait un leader formidable. Toute mon équipe de direction a fait un travail fantastique en donnant l’exemple, de la même manière qu’Andrea le fait avec l’équipe de course. »

Alors qu’Andrea Stella semble s’être épanoui dans son rôle de chef d’équipe chez McLaren, Zak Brown a également révélé que l’Italien n’était pas sûr de vouloir accepter cette responsabilité lorsqu’une offre lui a été présentée en 2018.

« Il sentait qu’il n’était pas prêt à ce moment-là, alors nous ne l’avons pas promu. » a expliqué Zak Brown.

« Il ne voulait pas être promu, mais il a ensuite obtenu un rôle plus important. Et même lorsque nous l’avons promu [au poste de Team Principal], lorsque je l’ai appelé, ce n’était pas un « oui » immédiat. C’était plutôt : « laissez moi réfléchir ». Il réfléchit, il est très réfléchi. »

« Même à ce moment-là, il se posait des questions : « penses tu que je serai bon dans ce rôle ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? » Il sentait qu’il n’était pas prêt en 2018 – moi je pense qu’il l’était probablement – mais il est certainement prêt maintenant. »

Mercedes a prévu des évolutions en cascade pour la W15

L’équipe Mercedes compte bien arriver tôt ou tard à rendre sa W15 compétitive et a donc dores et déjà planifié plusieurs mises à jour qui seront introduites au coup par coup jusqu’à Barcelone à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A Imola ce week-end pour la septième manche du championnat du monde, Mercedes introduira sur sa monoplace la deuxième moitié des évolutions déjà montées sur la W15 au Grand Prix de Miami au début du mois de mai et qui ont donné satisfaction à l’équipe du constructeur allemand selon le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin.

« Nous avons réussi à introduire environ la moitié de notre kit de mise à jour à Miami, puis l’autre moitié va arriver à Imola, et nous travaillons dur sur les futures courses pour essayer de d’y apporter également des développements. » a confirmé Shovlin.

« Est-ce que cela a fonctionné comme prévu [à Miami] ? Oui, tout a semblé offrir la performance que nous espérions. Le problème en ce moment est que tout le monde développe sa voiture, vous avez pu voir McLaren avec un gros package [à Miami] et ils semblent avoir progressé. »

« Mais il y a aussi les problèmes de maniabilité [sur la Mercedes] avec lesquels les pilotes doivent se battre, ce qui rend vraiment difficile la compréhension. »

« Ce que nous avons tendance de constater, c’est que la voiture d’une séance à l’autre peut se comporter très différemment et jusqu’à ce que nous parvenions à maîtriser cela, nous allons toujours émousser les bénéfices que nous pouvons tirer de ce type de mise à jour. »

« Mais après les dernières courses, nous avons maintenant une idée très claire de ce que nous devons faire avec la voiture pour qu’elle se comporte un peu plus facilement pour les pilotes, en s’assurant qu’elle aille là où ils veulent qu’elle aille quand ils sont sur des tours de qualifications importants. »

« Nous avons également un bon fil de mises à jour qui arriveront au cours des trois ou quatre prochaines courses. Il y a donc beaucoup de travail en cours, mais j’espère que nous commencerons bientôt à en voir les fruits. »

Concernant les courses à venir, Shovlin a donné son point de vue sur ce à quoi les fans de l’équipe du constructeur allemand peuvent s’attendre : « Nous avons ensuite Monaco, Montréal puis Barcelone. Vous avez là-dedans deux circuits qui sont principalement composés de virages à basse vitesse, certainement Montréal est tout à basse vitesse. »

« Puis il y a Barcelone qui, avec son nouveau tracé, où la chicane a été supprimée, est un circuit extrêmement rapide. Il y a beaucoup de virages à moyenne vitesse et à très, très haute vitesse. »

« Il y a donc toute une gamme de virages à gérer. Nous ne nous attendons pas à être rapides à Monaco, mais ce que vous pourrez constater, ce sont des différences subtiles entre les pistes qui peuvent révéler un peu moins nos faiblesses. »

« Si vous prenez un endroit comme Montréal, vous n’avez affaire qu’à une seule plage de vitesse, cela peut être un peu plus facile de mettre la voiture dans la fenêtre [d’exploitation]. Nous effectuons tous tout le travail de préparation normal, mais fondamentalement, nous devons trouver une solution à ce problème en apportant des mises à jour des performances de la voiture. »

« C’est sur ce point que nous travaillons. Et puis sur la piste, nous allons simplement essayer d’optimiser ce que nous avons du mieux que nous pouvons, en récoltant autant de points que possible en attendant. Ce sont vraiment ces deux domaines sur lesquels nous travaillons simultanément. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren.

Loïc Serra et Jérôme D’ambrosio confirmés chez Ferrari

L’écurie Ferrari a confirmé à la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne l’arrivée prochaine de Loic Serra et Jérôme d’Ambrosio, tous deux issus de l’équipe Mercedes. 

Loic Serra assumera le rôle de responsable de l’ingénierie des performances du châssis, relevant d’Enrico Cardile, supervisant divers domaines à Maranello, notamment l’ingénierie de la piste, le développement aéro, les opérations aéro et les performances des véhicules.

Loic Serra est né en France en 1972 et est diplômé en ingénierie mécanique après des études à Aix-en-Provence et Paris. Après l’université, il travaille pour Michelin puis pour les équipes de Formule 1 BMW-Sauber et Mercedes AMG.

Jérôme D’Ambrosio pour sa part rejoint le groupe en tant que directeur adjoint de l’équipe, rapportant directement à Frederic Vasseur. D’Ambrosio est également nommé directeur de la Scuderia Ferrari Driver Academy, le programme pour jeunes pilotes de la marque de Maranello.

Jérôme D’ambrosio est né en Belgique en 1985 et a été pilote automobile professionnel jusqu’en 2020. Son palmarès comprend une victoire en GP2, trois en Formule E et il a également participé à 20 Grands Prix de Formule 1 de 2011 à 2012. Chez Mercedes, il a travaillé aux côtés du directeur de l’équipe, Toto Wolff, a dirigé le programme des jeunes pilotes. 

L’arrivée des ces deux hommes a inévitablement un lien avec la future arrivée du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui quittera l’écurie Mercedes à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Ferrari l’an prochain.

Loïc Serra et Jérôme D’Ambrosio doivent respecter une période de jardinage et commenceront tous deux à travailler avec la Scuderia Ferrari le 1er octobre 2024.

Oliver Bearman confirmé au volant de la Haas en EL1 à Imola

Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de l’écurie Haas – aura l’opportunité de rouler sur la piste d’Imola ce week-end lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes.

Oliver Bearman – qui s’est fait connaître du grand public un peu plus tôt cette saison lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite – pilotera la Haas VF-24 de Kevin Magnussen lors des EL1 ce vendredi à Imola, théâtre de la septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

« J’ai vraiment hâte de rejoindre l’équipe et de participer aux EL1 à Imola. » a déclaré Oliver Bearman.

« L’équipe connaît une bonne saison et j’espère qu’avec l’expérience supplémentaire que j’ai acquise depuis notre dernière fois ensemble, je pourrai les aider à continuer sur leur lancée ! »

Pour rappel, lors de sa pige au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite, Bearman avait terminé sa première course de Formule 1 à la septième position sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier et alors qu’il n’avait participé qu’à deux séances d’essais avant de prendre le départ de la course.

Le Danois Kevin Magnussen pour sa part débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne puisqu’il s’agit d’un week-end « classique » (pas de Sprint).

Wolff satisfait de voir une écurie cliente de Mercedes gagner

Le fait que McLaren – qui est une écurie cliente de Mercedes – a déjà gagné une course cette saison et se retrouve devant l’écurie d’usine du constructeur allemand au championnat du monde ne dérange pas Toto Wolff.

Lors de la dernière course disputée à Miami, le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 et a offert par la même occasion le premier succès à son équipe depuis la victoire de Daniel Ricciardo en 2021 au Grand Prix d’Italie à Monza. Grâce à cette victoire, McLaren a accentué son avance sur Mercedes au championnat du monde et occupe la troisième place 63 points derrière Ferrari.

Du côté de chez Mercedes, l’équipe d’usine du constructeur allemand connaît un début de saison difficile avec une monoplace toujours aussi capricieuse, alors que la dernière victoire de la firme à l’étoile remonte au Grand Prix du Brésil 2022.

Mercedes continue d’apporter des améliorations sur sa W15 et espère évidemment pouvoir revenir très vite dans la lutte pour des victoires, mais le directeur de l’équipe, Toto Wolff, sait qu’il faudra encore un peu de temps.

« Nous constatons des gains. Mais notre voiture est encore difficile à régler car [son comportement] est aléatoire, mais nous savons de quoi il s’agit.  Nous apportons des pièces [nouvelles], ça ne se fera pas en quelques semaines ou quelques courses, mais nous y arriverons. » a déclaré Wolff, cité par Racer.

L’Autrichien a ajouté qu’il préfère voir une écurie cliente de Mercedes décrocher des victoires plutôt qu’une autre : « Si ce n’est pas nous qui gagnons, j’aimerais que l’équipe propulsée par Mercedes gagne, cela montrera que notre groupe motopropulseur est compétitif. » a-t-il ajouté.

« McLaren était 16ème ou 18ème l’année dernière [en début de saison, ndlr], ils étaient tellement loin du rythme, et en moins de douze mois, ils ont renversé la situation. Donc, c’est bon à voir, c’est une bonne source d’inspiration. »

« Nous avons toujours de nouvelles pièces qui arrivent tout le temps. Il ne s’agit pas de gains miraculeux de l’ordre de deux dixièmes, mais c’est plus de l’apprentissage et plus de choses vont arriver. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes est quatrième au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren. 

Vingt étudiants recevront la bourse d’études de la F1

Un groupe de vingt étudiants en ingénierie recevront la bourse d’études d’ingénierie de la Formule 1 entre 2024 et 2025 dans le cadre d’un programme visant à permettre à des jeunes gens issus des milieux sous-représentés d’accéder à la catégorie reine du sport automobile et d’en faire leur métier.

Les bourses de la Formule 1 ont été créées en 2021 et fournissent un soutien financier, académique et professionnel crucial aux étudiants issus de milieux sous-représentés, tout en leur offrant un aperçu inégalé de l’industrie du sport automobile. Le programme s’attaque à certains des principaux obstacles à l’enseignement supérieur pour ces étudiants, notamment le fardeau financier et l’accès aux opportunités.

L’intégralité des frais de scolarité de l’étudiant sont couverts, ainsi que les frais de subsistance pendant toute la durée de son cursus, et les étudiants peuvent également accéder à un soutien qui les préparera à leur carrière. Cela comprend une expérience professionnelle dans l’une des dix équipes de F1 au cours de leur deuxième année d’études, ainsi que des ateliers de carrière et du mentorat.

À ce jour, la bourse a aidé 30 étudiants d’universités partenaires du Royaume-Uni et d’Italie, et permettra de soutenir 50 étudiants au total tout au long de leurs études d’ici 2025.

La bourse d’études d’ingénierie de Formule 1 est l’un des nombreux programmes conçus pour construire un sport plus diversifié et inclusif en éliminant les barrières et en encourageant toutes les personnes, sans distinction de sexe, d’origine ethnique ou d’origine sociale, à s’impliquer.

« Je suis incroyablement fier que la bourse d’études en ingénierie de la Formule 1 ait ouvert la porte de la F1 à une nouvelle vague d’étudiants talentueux avec de nouvelles idées et la volonté de faire avancer notre sport » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« La F1 est un endroit pour tout le monde, quelle que soit votre origine et c’est notre travail de créer des opportunités significatives pour que les groupes sous-représentés puissent réaliser leurs rêves. »

« J’espère que ce programme servira d’exemple de notre fort engagement à rendre le sport plus diversifié et incitera des jeunes plus intelligents à poursuivre une carrière dans le sport automobile. »

Plus tôt cette année, la F1 a accueilli le groupe actuel d’universitaires dans son centre de médias et de technologie à Biggin Hill, où ils ont visité le centre de diffusion mondial et ont reçu des conseils éclairés sur leur carrière de la part d’ingénieurs et de collègues de production.

La cohorte de cette année est déjà composée d’étudiants de l’Université de Strathclyde, de l’Université Impériale, de l’Université de Cambridge, de l’Université d’Oxford et de l’Université des véhicules automobiles d’Émilie-Romagne (MUNER), leur sélection étant effectuée sur la base d’un certain nombre de critères définis par les universités participantes qui considèrent les candidatures proviennent de groupes socio-économiques défavorisés et sous-représentés, notamment des femmes et des personnes issues de groupes ethniques minoritaires.

Quatre équipes de F1 favorables à la révision du barème de points

Plusieurs chefs d’équipe ont déjà annoncé qu’ils étaient pour la modification de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place voire plus, bien que la question est encore à l’étude.

Lors de la dernière réunion de la Commission F1 qui s’est tenue à Genève, les membres de la commission ont discuté d’une proposition de modifications de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place. Mais il a été convenu qu’une analyse plus approfondie des changements proposés était nécessaire en vue d’une proposition à présenter à la réunion de la Commission F1 en juillet. 

Pour que cette proposition ne devienne une réalité, six des dix équipes de la grille devront voter pour lors d’un vote et quatre ont déjà indiqué qu’elles ne bloqueraient pas la proposition d’extension du barème de points, c’est notamment le cas de McLaren, Williams, Visa Cash App RB ou encore Aston Martin.

« Nous pensons que c’est une bonne idée d’augmenter la répartition des points, principalement parce qu’il n’y a plus de marqueurs arrière. Nous avons 10 équipes très fortes. » a déclaré Laurent Mekies, le Team Principal de Visa Cash App RB, à Miami lorsqu’on l’a interrogé sur le sujet.

« Cette année en est un bon exemple. Nous avons une bagarre fantastique également dans la deuxième partie de la grille, dix voitures se battant à un dixième, deux dixièmes. Et, vous savez, notre place est actuellement P11. Notre victoire est à la 11e place. S’il ne se passe rien au front, et que la fiabilité des gars au front est bonne. »

« Nous pensons que les points aideront à valoriser cette P11, qui aujourd’hui est pour nous une victoire. Nous sommes donc certainement favorables à une extension du système de points. »

« Si nous allons jusqu’à la P12, la P14, peu importe, on peut en discuter, mais je pense que le niveau de compétitivité des équipes est si élevé aujourd’hui que la lutte au milieu de peloton et la lutte à l’arrière méritent aussi quelques points. »

Interrogé à son tour sur cette proposition d’extension du barème de points, le Team Principal de l’équipe Aston Martin est lui aussi pour : « Oui, je suis d’accord. Je pense qu’il faut revoir le système. » a déclaré Mike Krack.

« Nous avons également une nouvelle base de fans. Nous ne sommes plus les puristes que nous étions pendant toutes ces années. Je pense donc qu’il est vraiment temps d’y jeter un œil. »

« Personnellement, je pense qu’il faut toujours se battre pour quelque chose, où que l’on soit. Un peu comme Laurent [Mekies] l’a mentionné, il ne faut évidemment pas trop se laisser influencer par la situation de cette année, car l’année prochaine peut être différente de l’année d’après. »

« Mais je pense qu’il y avait un bon consensus au sein de la Commission F1 pour dire que nous voulions faire un ajustement, mais que nous ne devrions pas le précipiter, car nous ne voulons pas le modifier à nouveau plus tard. »

« Je pense donc qu’il est important que nous y réfléchissions bien, puis que nous discutions de différentes propositions la prochaine fois [lors de la prochaine réunion en juillet]. »

Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, estime lui aussi qu’une extension du barème de points ne pourra être que bénéfique pour l’ensemble de la grille : « Je pense que changer les points est judicieux. » a déclaré le Britannique.

« Il faut juste se poser la question : jusqu’où allons nous ? Est-ce P12, P14, P16 ? […]. Il y a eu une très bonne discussion lors de la Commission F1 à ce sujet, où la salle était plutôt unie pour faire quelque chose qui soit bon pour le sport. Cependant, nous devons prendre notre temps pour bien faire les choses et les faire en une seule fois. »

Le PDG de McLaren, Zak Brown, dont l’équipe est actuellement troisième au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Miami remporté par son pilote Lando Norris, soutient lui aussi l’idée d’extension du barème de points.

« Je n’ai rien à ajouter, à part soutenir et être d’accord avec tout ce que les gars ont dit. Je pense que l’augmenter ne fera que créer plus d’enthousiasme. Nous sommes donc favorables à ce qu’un plus grand nombre d’équipes obtiennent plus de points. » a déclaré l’Américain.

Lorsqu’on lui demande jusqu’à quelle position il faudrait aller pour marquer des points, Brown a ajouté : « Je pense certainement P12. Je pense qu’il pourrait y avoir un argument pour tous. Ce serait évidemment une véritable refonte. »

« Mais je pense que dès que les points entrent en jeu, chaque dépassement devient encore plus important. Parfois, les voitures s’arrêtent, économisent des pièces sur leur voiture parce qu’elles ne sont pas dans les points. Cela éliminerait cela. »

« Si une voiture plus rapide est repoussée à l’arrière, chaque dépassement compte. Je pense donc qu’il y a un argument que vous pourriez faire valoir en faveur de l’ensemble de la grille. Certainement pas moins de 12. »

« Mais je pense que comme James [Vowles] l’a mentionné, nous devons faire le changement une fois et c’est ce que nous avons convenu à la Commission de la FIA, nous devons faire un examen et je pense que toutes les équipes étaient au même endroit, qu’étendre [la distribution] les points est une bonne chose à faire. »

Pour rappel : le barème de points actuel, en place en Formule 1 depuis 2010, attribue des points aux dix premiers uniquement à l’arrivée d’un Grand Prix. Les points sont attribués comme suit : 1er : 25 points, 2e : 18 points, 3e : 15 points, 4e : 12 points, 5e : 10 points, 6e : 8 points, 7e : 6 points, 8e : 4 points, 9e : 2 points, 10e : 1 point.

Les comptes de la F1 dans le vert au premier trimestre 2024

Les résultats financiers de Liberty Media (détenteurs des droits commerciaux de la F1) ont montré que les revenus de la Formule 1 ont augmenté de 45% pour atteindre plus d’un demi-millard de dollars au premier trimestre 2024 par rapport à la même période l’année dernière.

Cette augmentation est due en partie à la différence entre les calendriers 2023 et 2024, puisque l’an dernier il n’y avait que deux courses programmées au cours du premier trimestre de l’année, tandis que cette saison, une manche supplémentaire a eu lieu avec le Grand Prix d’Australie disputé le 24 mars.

Avec un chiffre d’affaires de 381 millions de dollars pour le premier trimestre 2024, Liberty Media a annoncé que le groupe Formula One avait généré 553 millions de dollars cette année. 

Cette croissance est due selon Liberty Media à la promotion des courses, les droits médiatiques et la publicité, alors que la course supplémentaire par rapport à 2023 a également joué un rôle central.

Si les revenus primaires de la F1 ont augmenté de 47%, les autres revenus ont également augmenté de 34%, une augmentation en grande partie due à la vente de la nouvelle monoplace de Formule 2 et des pièces associées, ainsi qu’à des revenus liés au fret plus élevés.

L’impact direct est que les paiements des revenus des équipes de la grille ont été plus élevés, passant de 112 millions de dollars en 2023 à 163 millions de dollars cette année.

« Nous constatons une dynamique continue à la fois en termes de performances financières et d’amplification de notre base de fans, notamment en élargissant nos méthodes d’engagement des fans. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

« Nous avons déjà annoncé notre calendrier de 24 courses pour 2025, une année historique qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde de Formule 1. » a-t-il ajouté.

Les résultats ont été annoncés un jour après la publication des chiffres d’audience du Grand Prix de Miami, montrant que la course remportée par Lando Norris a été la plus regardée de l’histoire de la télévision américaine avec une audience moyenne de 3,1 millions.

Les équipes de F1 confrontées à une logistique plus complexe en Europe

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la logistique en F1 est bien plus difficile lorsque la saison européenne débute que lorsque les équipes sont hors Europe comme ce fut le cas pour les six premières courses de la campagne 2024.

A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola, la Formule 1 débute sa campagne européenne avec neuf courses au programme entre Imola (en mai) et Monza (en septembre), bien que la catégorie reine fera un « crochet » par le Canada entre Monaco et l’Espagne en juin. 

Qui dit retour en Europe dit forcément retour des camions et des motorhomes dans le paddock ! En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faut aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.

La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines (ce sera notamment le cas avec l’enchainement Espagne/Autriche/Grande-Bretagne).

« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » nous expliquait ainsi Steve Nielsen, avant de quitter son poste de directeur sportif à la FIA. 

« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »

« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »

« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »

Un paddock « en dur » hors Europe

L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engagent avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé. 

A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.

Le circuit international de Sakhir à Bahreïn

En Europe en revanche, les équipes doivent se déplacer avec « leur maison » sur le dos pour chaque épreuve, ce qui implique une logistique bien plus complexe que lors des manches hors Europe où tout est déjà installé. 

Petite astuce pour ceux et celles qui habitent le sud de la France ou qui iront voir la Formule 1 à Monaco et qui sont fans de camions : vous pouvez voir de très près les camions des écuries à Nice dans le Parc Logistique situé à St Isidore (PAL).

En effet, la place en Principauté de Monaco étant plus que limitée, les équipes déchargent les camions dans le paddock en début de semaine en arrivant directement d’Imola, avant d’aller les garer au PAL quelques jours.

Le Sprint en F1 ne fait pas l’unanimité auprès des pilotes

Le moins que l’on puisse dire est que le nouveau format Sprint introduit en Formule 1 cette saison est loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, certains d’entre eux souhaitant le retour à l’ancien format, tandis que d’autres souhaitent la fin pure et simple des week-ends Sprint.

Depuis cette saison, le format des week-ends Sprint a été remanié par la Formule 1 et se déroule désormais comme suit : les pilotes participent à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Par rapport à la saison précédente, la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.

Ce nouveau format introduit en 2024 par la Formule 1 lors de six week-ends Sprint doit en théorie offrir plus de spectacle aux fans et permettre aux équipes de se concentrer sur le Sprint le vendredi après-midi et le samedi matin dans le cadre d’un premier Parc Fermé. Une fois la course Sprint disputée, les équipes bénéficient d’un deuxième Parc Fermé qui leur permet de modifier les réglages des monoplaces en vue des qualifications et de la course principale du dimanche.

Depuis le début de la saison, la Formule 1 a déjà disputé deux courses Sprint en Chine et à Miami, et lorsqu’on demande à certains pilotes ce qu’ils ont pensé du nouveau format, leur réponse est sans équivoque.

« Comme je l’ai déjà dit, je pense que cela impose beaucoup de charge de travail à nos mécaniciens. » a déclaré le pilote Red Bull, Sergio Perez.

« Avec le format actuel tel qu’il est, cela demande beaucoup de travail pour les mécaniciens de pouvoir changer de voiture juste après l’épreuve Sprint, avant les qualifications. J’aimerais vraiment que nous puissions revoir le format afin de prendre soin de nos gars dans notre sport. »

« Il y a 24 week-ends par saison et avec ces courses Sprint, je pense que cela demande beaucoup de charge [de travail] à nos mécaniciens. Donc je pense que si nous y réfléchissons, nous devons un peu changer le format pour essayer de nous occuper un peu plus de nos gars en tant que sport, je pense que c’est vraiment quelque chose à considérer. »

Le départ de la course Sprint à Miami

S’exprimant aux côtés de Sergio Perez, le pilote Stake, Valtteri Bottas, aimerait lui aussi revenir à l’ancien format de course Sprint : « Je dois dire qu’en fait, je préférais probablement l’ancien format, car il n’y avait qu’une seule séance d’essais et les qualifications juste après étaient pour la course principale. »

« Il y avait donc un enjeu un peu plus important. De plus, avec la configuration, vous n’aviez pas une seconde chance de l’ajuster. Donc j’aimais ce que nous avions l’année dernière. » a ajouté le Finlandais.

Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, considère pour sa part qu’il faudrait supprimer la course Sprint de 100 kilomètres qu’il juge inutile : « Je pense que si je devais juste ajouter quelque chose, je préférerais simplement avoir une qualification Sprint puis avoir la qualification pour le GP le lendemain matin. » a déclaré le Canadien.

« Je ne pense pas que ce soit génial d’avoir une course Sprint où vous êtes beaucoup plus lent qu’un tour de qualifications et ensuite directement partir en qualifications. »

Lewis Hamilton a terminé deuxième de la course Sprint en Chine

Pour le pilote McLaren, Oscar Piastri, le seul point positif de ce nouveau format Sprint est l’introduction du double Parc Fermé, ce qui permet aux écuries de modifier les réglages après l’arrivée de la course Sprint et donc de réduire le risque qu’un pilote soit disqualifié lors de la course principale suite à une erreur, comme ce fut le cas l’an dernier aux Etats-Unis avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc.

« C’est un peu bizarre d’avoir une course Sprint, parce que c’est évidemment une course en soi, mais il faut ensuite se préparer à nouveau pour les qualifications, alors que l’on pourrait penser qu’il s’agit de la fin de journée [après la course Sprint]. » a expliqué l’Australien.

« Mais je pense que l’ouverture du [deuxième] Parc Fermé a été une bonne chose pour les pilotes et les ingénieurs. Je ne suis pas sûr que les mécaniciens apprécient, mais je pense que cela peut éviter la répétition de certaines choses qui se sont produites l’année dernière, vous savez, avec la disqualification de Lewis et Charles. »

« Nous ne voulons pas voir des pilotes êtres disqualifiés juste parce qu’ils règlent un peu mal la hauteur de caisse et qu’ensuite ils ne peuvent plus la changer. Donc, je pense que dans ce sens c’est un bon pas en avant. »

Verstappen n’a jamais été fan du Sprint

Le champion du monde en titre, Max Verstappen, n’a jamais caché qu’il n’était absolument pas fan du Sprint en Formule 1, ce dernier ayant déclaré en début d’année que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».

« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. » a déclaré le Néerlandais à AMUS.

« En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »

« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »

D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. »

Six courses Sprint en 2024 

Au total cette saison, six week-ends de course Sprint sont programmés au calendrier de la Formule 1 avec : la Chine, Miami, l’Autriche, Austin, Sao Paulo et le Qatar. Le PDG de la catégorie reine a déjà averti qu’il pourrait y avoir davantage de Sprints à l’avenir au calendrier.

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Un nouveau bâtiment imposant dans la voie des stands à Monaco

Cette année, un nouveau bâtiment a fait son apparition à l’entrée de la voie des stands du circuit de Monaco, ce dernier servira notamment pour accueillir des clients VIP tout au long du week-end lorsque la Formule 1 débarquera en Principauté du 24 au 26 mai.

Ce nouveau bâtiment s’élève sur cinq étages avec une partie garage réservée à la FOM et la FIA au rez-de-chaussée, des bureaux en R+1 et R+2, alors que les étages R+3 et R+4 seront réservés aux espaces VIP. Avec ce bâtiment, l’ACM a souhaité se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix présents au calendrier de la F1 afin d’être « toujours dans la course ».

« C’est une innovation majeure car nous avons créé un espace de réception qui est au dessus des toits des stands des écuries et qui offre une vue panoramique sur la route de la piscine. » explique Ronan Le Gallou, Responsable Circuit et Infrastructures à l’ACM.

« L’idée première est d’accueillir avec un maximum de confort tous nos invités pendant les événements. Cela fait deux ans que l’on travaille sur le sujet, donc nous sommes passés par des phases d’études. Ensuite, il a fallu vérifier que le bâtiment pouvait être posé à cet endroit là, parce que dessous, c’est un espace creux. On est posé sur une dalle. »

« Il fallait vérifier que la charge qu’on mettait dessus était compatible avec le poids du bâtiment et sa charge d’exploitation. Ensuite, on a fini par la fabrication qui a commencé au mois de septembre 2023. »

En tout, 45 modules et cinq plateformes composent ce nouveau bâtiment. Les modules ont été construits à Nantes puis assemblés directement à Monaco par une équipe d’une trentaine de personnes en l’espace de deux nuits. 

« Ce bâtiment est une innovation majeure. On a voulu se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix et être dans la course. » a ajouté Ronan Le Gallou. 

« Ca a été un projet immense, l’aboutissement d’un travail de deux ans et c’est une grande fierté d’avoir participé et d’avoir fait évoluer ce bâtiment. » conclut Ronan Le Gallou.

Un casque hommage à Senna pour Pierre Gasly à Imola

A l’occasion du Grand Prix d’Emilie Romagne qui se tiendra du 17 au 19 mai en Italie sur le circuit d’Imola, le pilote Alpine Pierre Gasly portera un casque en hommage à Ayrton Senna.

Pour célébrer les 30 ans de la disparition du pilote Brésilien décédé le 1er mai 1994 à la suite d’un accident sur le tracé d’Imola, de nombreux événements et hommages auront lieu dans le cadre du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

A ce titre, Pierre Gasly a d’ailleurs déjà piloté la Toleman TG183 (la 1ère monoplace de Senna) à Silverstone dans le cadre d’un tournage dont les premières images devraient être diffusées en marge du Grand Prix F1 à Imola.

Avant d’arriver en Italie pour la septième manche du championnat du monde de F1, le pilote Français a dévoilé sur les réseaux sociaux le casque hommage qu’il portera tout au long du week-end à Imola, véritable réplique (en dehors des sponsors) du casque mythique jaune et vert d’Ayrton Senna.

« Je vais rendre hommage à l’un des meilleurs pilotes de F1 de tous les temps à Imola, l’une de mes idoles. Je porterai un casque spécial Senna pour me souvenir de l’héritage d’Ayrton. » a écrit Pierre Gasly sur ses réseaux sociaux.

« Il a été une énorme source d’inspiration depuis mes premiers jours de karting et j’ai eu le privilège de conduire sa toute première F1 à Silverstone il y a quelques jours. »

« C’était une expérience et un sentiment incroyable d’être assis dans sa voiture avec ce casque spécial. C’était un sentiment si unique de voir que c’était à l’époque juste un homme et sa machine. Un sentiment et une journée que je n’oublierai pas. Merci à toutes les personnes qui ont relu cela possible. La prochaine course sera spéciale. »

A l’issue du week-end de course à Imola, le casque hommage sera vendu aux enchères par F1 Authentics et l’argent récolté ira à l’Institut Ayrton Senna pour soutenir l’éducation des enfants au Brésil. Ci-dessous la présentation du casque hommage :

Marko ne craint pas « l’effet domino » annoncé après le départ de Newey

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indirectement répondu au PDG de McLaren, Zak Brown, qui a déclaré à Miami que le départ d’Adrian Newey de chez Red Bull allait déclencher un effet domino au sein de l’écurie de Milton Keynes.

A Miami, Zak Brown avait déclaré que Adrian Newey ne serait certainement pas la dernière personne à quitter l’équipe Red Bull cette année, l’Américain affirmant qu’il avait reçu de « nombreux CV » de la part d’employés de Red Bull au cours des dernières semaines.

« C’est probablement le premier domino qui tombe. Je suppose que ce n’est pas la dernière [personne à partir], avec les CV qui circulent. » a déclaré Brown à propos du départ d’Adrian Newey.

Lorsqu’on lui a demandé plus précisément s’il a reçu des CV de personnes clés chez Red Bull, Zak Brown a ajouté : « Oui, nous avons constaté une augmentation du nombre de CV provenant de l’équipe [Red Bull]. »

S’exprimant dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Speedweek.com, Helmut Marko a répondu aux affirmations du PDG de McLaren en insistant sur le fait qu’il n’y actuellement « aucun signe » qui laisse penser que le scénario décrit par Brown puisse se produire dans un avenir plus ou moins proche.

« Personnellement, je suis vraiment désolé [du départ de Newey], mais nous avons eu au fil des années une grande équipe technique et très bien positionnée, avec des gens expérimentés comme Pierre Waché et des plus jeunes comme Enrico Balbo et Ben Waterhouse. » a expliqué Marko.

« Nous sommes en bonne position dans tous les domaines et je considère comme un vœu pieux de la part de la concurrence qu’un effet domino se produise. Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe de cela. »

« Bien sûr, le changement de règlementation de 2026 sera particulièrement difficile pour nous et pour tout le monde, et perdre quelqu’un comme Newey est toujours douloureux. »

« Mais il ne faut pas oublier qu’il n’était plus présent dans l’entreprise tous les jours. C’est lui qui l’avait décidé. Le fait est qu’il se retire et nous devons vivre avec cela. »

Officiellement, Adrian Newey quittera définitivement l’équipe Red Bull au premier trimestre 2025. Jusque-là, le Britannique ne travaillera plus dans le département F1 et se concentrera uniquement sur le développement de l’hypercar RB17 qui sera dévoilé en juillet à Goodwood.

Norris sûr « à 100% » de voir McLaren se battre pour le titre en 2025

Alors qu’il reste encore de nombreuses courses cette saison, Lando Norris pense que McLaren ne sera pas en mesure de se battre pour le titre mondial cette année, mais le Britannique estime que ce sera une toute autre histoire en 2025.

Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 en remportant le Grand Prix de Miami 2024 et a offert par la même occasion à l’équipe McLaren son premier succès depuis la victoire de Daniel Ricciardo en 2021 au Grand Prix d’Italie à Monza. 

Lorsqu’on lui a demandé après sa victoire à Miami s’il pense que McLaren sera en mesure de se battre pour le titre mondial l’an prochain, Lando Norris a déclaré à Sky Sports : « A 100%. Je dis cela en ayant les pieds sur terre. »

« Nous avons une équipe formidable derrière nous [les pilotes] et nous sommes plus proches que jamais [de Red Bull]. Autant j’ai dit au début de cette année que nous pouvions gagner des courses, autant je devrais avoir la confiance nécéssaire pour dire que l’année prochaine nous pourrons passer à l’étape suivante. »

Bien que selon Norris le titre mondial n’est pas un objectif réaliste pour McLaren cette année, le Britannique estime cependant que son équipe a les capacités de gagner plus de courses en 2024 après avoir décroché sa première victoire à Miami.

« Absolument, nous pouvons gagner plus de courses cette année. Je pense que nous pouvons rivaliser avec Red Bull. Je pense que nous pouvons envisager une saison passionnante entre nous, Red Bull et Ferrari. » a-t-il ajouté.

« Nous avons encore du travail à faire et nous ne sommes pas encore au niveau où ils sont, mais il y aura des courses où nous serons suffisamment compétitifs. Mais en moyenne, nous ne sommes pas tout à fait là où nous voulons être. Nous gardons les pieds sur terre. Nous savons que nous avons encore du travail à faire. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le tracé d’Imola en Italie, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points d’avance sur Mercedes et 63 points de retard sur Ferrari, deuxième.

Helmut Marko déplore « des rumeurs absurdes » au sujet de Ricciardo

Le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles Daniel Ricciardo pourrait être remplacé par Liam Lawson à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola.

Au lendemain du Grand Prix d’Australie, le NZ Herald – premier journal du pays en Nouvelle Zélande – a affirmé détenir des informations selon lesquelles l’Australien Daniel Ricciardo aurait reçu un ultimatum de la part de Red Bull, plus précisément d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de la firme autrichienne.

Alex Powell du NZ Herald affirmait fin mars que si Daniel Ricciardo ne parvenait pas à améliorer ses performances au cours des deux prochaines courses du championnat (Japon et Chine), Red Bull effectuerait un échange qui verrait le Néo-Zélandais Liam Lawson être installé dans le baquet de la Visa Cash App RB à partir du Grand Prix de Miami ou de celui d’Emilie-Romagne à Imola.

Mais depuis, Daniel Ricciardo semble avoir retrouvé du rythme grâce à l’introduction d’un nouveau châssis et de quelques mises à jour sur sa monoplace, l’Australien ayant même décroché une quatrième place aux qualifications Sprint à Miami et a marqué ses premiers points le lendemain en franchissant la ligne quatrième pour le Sprint.

S’exprimant dans les colonnes de Speedweek après le Grand Prix de Miami, Helmut Marko a déclaré qu’il ne s’agissait que de « rumeurs absurdes » et qu’il n’était nullement question de se séparer de Ricciardo avant Imola.

« Les rumeurs selon lesquelles Ricciardo serait remplacé par Liam Lawson à Imola sont absurdes. » a déclaré Helmut Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.

« Le manager de Liam en Nouvelle-Zélande était là, apparemment il a certains rêves et ils sont révélés à travers certains médias – y compris en Nouvelle-Zélande. Rien n’est prévu du tout à Imola. Mais nous y reviendrons bien sûr à l’avenir. »

Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Daniel Ricciardo est quatorzième au championnat du monde des pilotes avec cinq points inscrits, soit neuf de moins que son coéquipier Yuki Tsunoda. 

VCARB va utiliser de la fibre de carbone recyclée sur sa F1

Avec l’objectif premier de créer une voiture de course toujours plus durable, l’équipe Visa Cash App RB va utiliser certaines pièces de sa monoplace fabriquées à partir de fibre de carbone recyclée.

A la veille du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola en plein cœur de la Motor Valley, l’équipe Visa Cash App RB – dont le siège est situé en Italie à Faenza – a annoncé un nouveau partenariat avec le groupe Hera – une entreprise publique italienne de gestion de l’eau, de production d’électricité et de transport de gaz.

Dans le cadre de ce partenariat, l’objectif commun est de créer une voiture de course toujours plus durable en utilisant de la fibre de carbone recyclée et régénérée dans les procédures de fabrication, en utilisant un procédé innovant dans une usine qui doit démarrer à Imola dans les prochains mois.

Concrètement, la récupération de la fibre de carbone aura des répercussions positives en termes de durabilité et de recyclage, en donnant une seconde vie à ce matériau composite, si important pour le sport automobile. Une fois ce partenariat pleinement opérationnel, jusqu’à l’équivalent de 150 tonnes de CO2 pourront être économisées par an, soit une économie équivalente à la plantation de 4 000 arbres.

L’accord avec le groupe Hera signifie qu’une quantité importante de fibre de carbone qui serait normalement détruite sera désormais récupérée avec la possibilité d’une utilisation future dans les secteurs du sport automobile et de l’automobile.

« Le projet de recyclage de fibre de carbone développé par Herambiente s’inscrit parfaitement dans les objectifs de VCARB et du groupe Red Bull GmbH visant à réduire les émissions de CO2 dans le championnat du monde de Formule 1. » a insisté Enrico Fastelli, responsable de la gestion des installations et directeur HSE de Visa Cash App RB.

Afin de célébrer ce nouveau partenariat, pour le prochain Grand Prix d’Émilie-Romagne, les flaps d’aileron avant des monoplaces pilotées par Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo ont été fabriqués à l’aide de moules fabriqués à partir de fibre de carbone recyclée.

Visa Cash App RB n’est pas la première écurie de la grille à utiliser des pièces en carbone recyclé puisque McLaren a déjà utilisé de la fibre de carbone recyclée en 2023 sur sa monoplace pour le Grand Prix des Etats-Unis en collaboration avec la société V Carbon.

Stella : McLaren a besoin davantage d’améliorations pour battre Red Bull

Andrea Stella admet que McLaren aura besoin d’encore plus d’améliorations sur sa monoplace si elle veut se battre régulièrement avec Red Bull cette saison, malgré la victoire de Lando Norris au Grand Prix de Miami.

A Miami, Lando Norris a remporté sa première victoire en Formule 1 au volant de sa McLaren mise à jour, le Britannique offrant ainsi le premier succès à son équipe depuis la victoire de Daniel Ricciardo au Grand Prix d’Italie en 2021 sur le tracé de Monza.

S’exprimant après le Grand Prix de Miami, le patron de McLaren, Andrea Stella, estime qu’il faudra introduire davantage de développements sur la MCL38 au cours de la saison si son équipe souhaite mettre Red Bull sous pression lors de chaque week-end tout en estimant que Miami proposait des conditions « exceptionnelles » aux pilotes : « Nous sommes sur une bonne trajectoire, mais en même temps, je pense que ce n’était pas nécessairement un bon week-end pour Red Bull. » a déclaré l’Italien dans le podcast F1 Nation.

« Si vous écoutez tous les pilotes, ils ont tous déploré que leur voiture ne se comportait pas comme d’habitude et que les conditions étaient assez extrêmes en termes de température de piste. »

« Donc, de toute évidence, les choses étaient relativement uniques. Quand vous partez avec des pneus Tendres, vous devriez aller plus vite, mais vous allez à peine plus vite qu’avec des Mediums. Donc, je pense que c’était des circonstances exceptionnelles. »

Stella a ajouté que les améliorations techniques (pas moins de dix nouveautés) introduites sur la MCL38 de Norris ont bien fonctionné à Miami (son coéquipier Piastri n’a pas reçu l’intégralité du package), bien qu’il pense qu’une autre grande mise à niveau sera nécéssaire pour être en mesure de se battre pour des victoires à la régulière.

« Nous savons que nous avons amélioré la voiture parce que nous voyons que les données sont corrélées avec les outils de développement, nous sommes donc encouragés et optimistes. » a ajouté l’Italien.

« Mais je pense qu’en regardant les chiffres, en regardant à quel point nous avons réellement amélioré la voiture, je dirais que nous avons besoin de deux mises à jour de cette taille pour être régulièrement compétitifs avec Red Bull. »

« Nous n’en avons introduite qu’une seule [de mise à jour]. Nous attendons avec impatience la prochaine, et cela me rendrait beaucoup plus optimiste quant à notre capacité à relever un défi sérieux face à Red Bull. »

Après le Grand Prix de Miami, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points d’avance sur Mercedes et 63 points de retard sur Ferrari, deuxième.

Frederic Vasseur estime que Red Bull n’est plus dans sa « zone de confort »

Frederic Vasseur estime que son équipe Ferrari ainsi que McLaren pourraient commencer à défier Red Bull plus fréquemment à l’avenir, après que l’écurie de Milton Keynes a été battue pour la deuxième fois cette saison à Miami.

Après avoir dominé la saison 2023 avec 21 victoires sur 22 Grands Prix disputés, l’équipe Red Bull a déjà laissé s’échapper deux victoires cette saison après seulement six courses disputées. Tout d’abord en Australie où c’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a remporté l’épreuve, et plus récemment à Miami où le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1.

S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Miami, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit convaincu de voir Ferrari et McLaren mettre davantage la pression à Red Bull au cours des prochaines courses de la saison.

« Je tiens à féliciter Lando et McLaren. Je pense que Lando le mérite. » a déclaré le patron de Ferrari après la victoire de Norris à Miami.

« Même s’ils se battent contre Ferrari, je suis assez content pour eux, car ils méritent le succès. Je n’ai pas été surpris [de leur rythme], car dès le vendredi ils étaient là, ils ont aussi apporté une mise à niveau ce week-end [à Miami]. Et si vous regardez les deux dernières courses, ils ont toujours été là et en Chine le rythme était bon. Ce sera comme ça jusqu’à la fin de la saison. »

« Je pense que nous – McLaren et nous probablement – pouvons troubler un peu Red Bull. Ensuite, c’est plutôt une question de position sur la piste ou quelque chose du genre, car il est très difficile de dépasser quand on n’est qu’à un ou deux dixièmes de distance, donc cela est dicté par la position en piste. »

Invité à aller plus loin dans son raisonnement concernant les chances de Ferrari de mettre Red Bull sous pression, Vasseur a jouté : « Je pense que Red Bull est toujours en avance, Max aurait probablement pu gagner sans la voiture de sécurité [à Miami]. Donc, je ne veux pas tirer de conclusion à partir de là, ils avaient une pole et ils ont encore un petit avantage. »

« Ce qui est vrai, c’est que par rapport à il y a un an, lorsque nous sommes capables de faire du bon travail et de tout mettre en place, nous y sommes. Cela signifie que nous les mettons un peu sous pression et qu’ils doivent être plus agressifs avec leur stratégie. »

« Ils ne sont plus dans la zone de confort de l’année dernière où peu importe ce qu’il se passait – après le deuxième tour, ils étaient devant. Je pense que cela change la donne dans la gestion de la course. »

« Je pense que c’est une opportunité pour nous, car si nous faisons un petit pas de plus, je pense que nous serons dans une très bonne position pour nous battre avec eux chaque week-end. »

Après le Grand Prix de Miami, la Scuderia Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull Racing.

Charles Leclerc change d’ingénieur de course avant Imola

Le pilote Ferrari Charles Leclerc travaillera avec un nouvel ingénieur de course à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.

La Scuderia Ferrari a confirmé qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos ne sera plus l’ingénieur de course de Charles Leclerc, il occupera à partir de là un autre poste au sein de l’écurie de Maranello. Marcos sera remplacé par Bryan Bozzi qui travaille déjà chez Ferrari depuis dix ans.

« La Scuderia Ferrari annonce qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos apportera sa précieuse expérience acquise en tant qu’ingénieur de course au sein de l’équipe de Formule 1 au développement d’autres programmes importants de l’entreprise. » peut-on lire dans un court communiqué de presse.

« Ferrari annonce que Bryan Bozzi, qui travaille dans l’équipe depuis dix ans, actuellement en tant qu’ingénieur de performance chez Charles Leclerc, assumera désormais le rôle d’ingénieur de course à partir du Gran Prix du Made in Italy et de l’Emilie-Romagne programmé le week-end prochain à Imola. »

L’écurie italienne n’a pas donné les raisons exactes de ce changement. Charles Leclerc pour sa part est actuellement troisième au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. Le Monégasque commencera à travailler avec son nouvel ingénieur cette semaine dans le cadre de tests privés organisés à Fiorano.