Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, insiste sur le fait qu’il comprend parfaitement la décision de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025 et qu’il n’a pas été surpris lorsque le septuple champion du monde lui a annoncé la nouvelle.
Ce jeudi, Mercedes a confirmé que Lewis Hamilton quitterait l’équipe à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025. Le Britannique – qui venait pourtant de signer un nouveau contrat avec Mercedes – a activé une clause lui permettant de rompre son contrat pour partir ailleurs.
S’exprimant ce vendredi matin auprès de plusieurs médias, Toto Wolff a indiqué qu’il s’attendait à ce que Lewis Hamilton quitte un jour l’équipe, bien que l’Autrichien a été surpris par le timing choisi par le Britannique pour prendre sa décision.
« Lorsque nous avons re-signé le contrat avec Lewis, nous avons opté pour une durée plus courte. » a déclaré Wolff, cité par nos confrères de PlanetF1.
« Les événement ne sont donc pas une surprise, mais peut-être le timing oui. Ce qui s’est passé, c’est que nous nous sommes réunis pour prendre un café chez moi à Oxford, et avant qu’il ne retourne à l’usine, il m’a dit qu’il avait décidé de courir pour Ferrari en 2025. »
« C’est comme ça en gros ce ça s’est passé. Nous avons eu une bonne heure de conversation et…voilà où nous en sommes maintenant. »
Lorsqu’on lui a demandé s’il savait pour quelle raison Hamilton a subitement décidé de ne pas continuer avec Mercedes alors qu’il venait juste de signer un nouveau contrat, Wolff a répondu : « Je ne peux pas vous le dire exactement. »
« Je sais seulement que nous étions très alignés lorsque nous sommes entrés dans la période de Noel. C’est ce que nous avons dit en public à à l’équipe. Vous devez demander à Lewis pourquoi il a changé d’avis. »
« La façon dont il m’a présenté la situation est parfaitement compréhensible, il avait besoin d’un nouveau défi, il recherchait un environnement différent et c’était peut-être pour lui la dernière possibilité de faire autre chose. »
« Nous sommes de grands garçons, nous savions qu’en signant un contrat à court terme, cela pourrait être bénéfique aux deux parties. Nous ne pouvions pas nous engager sur une période plus longue et il a choisi de se retirer. Nous respectons donc totalement le fait que vous puissiez changer d’avis dans différentes circonstances. »
« En passant chez Ferrari, ce sera peut-être le dernier pic dans sa carrière, il pourra peut-être relancer un peu les dés. Je comprends cette décision. »
Revenant plus en détail sur le moment précis où Lewis Hamilton lui a appris qu’il quitterait l’équipe fin 2024, Toto Wolff a révélé qu’il avait appris la nouvelle à peine 24 heures avant l’annonce officielle.
« J’avais entendu les rumeurs quelques jours plus tôt, mais je voulais attendre le petit-déjeuner que nous avions prévu. C’était mercredi matin et c’est à ce moment-là qu’il a annoncé la nouvelle. »
« Avec moi, vous pouvez être très direct parce que je le suis aussi. Donc, une fois qu’il a dit : « c’est ce que je veux faire », je n’ai pas essayé de le convaincre du contraire. »
Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, se demande comment sera l’ambiance et l’atmosphère chez Mercedes cette saison alors que Lewis Hamilton a déjà annoncé qu’il quitterait l’équipe à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari.
Ce jeudi, Mercedes a confirmé que le septuple champion du monde Lewis Hamilton va quitter l’équipe à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari avec qui le Britannique a signé un contrat pluriannuel. A Maranello, Hamilton fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc dont le contrat a été récemment reconduit pour plusieurs années également.
Jenson Button – qui a été coéquipier de Lewis Hamilton chez McLaren – estime que le transfert surprise du Britannique chez Ferrari est « une bonne nouvelle pour le sport », mais l’ancien pilote Brawn s’interroge sur le timing de cette annonce et sur l’ambiance qui va désormais régner chez Mercedes.
« C’est énorme pour le sport. Si Lewis restait chez Mercedes et qu’il gagnait des courses, cela aurait été bien, mais ce transfert chez Ferrari est énorme. » a déclaré Button au micro de Sky Sports.
« Ca va être génial pour le sport, tout le monde va avoir les yeux rivés sur la Formule 1, en particulier Ferrari et Lewis. On regardera comment il se comporte face à Charles Leclerc qui a un contrat, donc je suppose qu’il sera à ses côtés. »
« C’est très important d’effectuer ce genre de changement dans votre carrière quand vous êtes dans une équipe depuis si longtemps. Passer soudainement dans une autre équipe, c’est difficile. »
« Je pense que douze ans chez Mercedes c’est plus long que la plupart des gens en Formule 1. Donc, pour passer ce temps dans une seule équipe et réaliser ce qu’ils ont fait…il voulait peut-être quelque chose de différent pour pimenter un peu les choses. »
« Je pense que nous arrivons tous à ce point dans notre carrière où nous regardons ce que nous avons pu accomplir et s’il est temps de prendre sa retraite. Lui, il a emprunté une autre voie, il a choisi de partir [de chez Mercedes] et il s’est dit qu’il avait besoin d’un changement en allant chez Ferrari. »
« J’ai hâte de voir comment il se comporte dans une Ferrari. Ce qui est étrange, c’est que c’est une décision assez précoce. » a ajouté Button.
« Il s’écoulera un an avant qu’il n’entre chez Ferrari, alors comment va être l’atmosphère chez Mercedes ? Ce n’est pas facile, que vont-ils cacher à Lewis ? Il connaît très bien les tenants et les aboutissants de cette équipe de toute façon. Vont-ils lui cacher certaines choses ? Peut-être. »
Martin Brundle pense que Lewis Hamilton pourrait imiter Michael Schumacher chez Ferrari en 2025 en permettant à l’écurie italienne de décrocher le titre constructeur en Formule 1 derrière lequel elle court depuis seize années.
Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, quittera Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 après avoir signé un contrat pluriannuel avec l’équipe de Maranello. Le Britannique – qui est toujours en quête d’un huitième titre mondial pour devenir l’homme le plus titré de l’histoire – rejoindra une équipe Ferrari qui n’a plus gagné de championnat du monde depuis la saison 2008.
Martin Brundle estime donc qu’en arrivant chez Ferrari Lewis Hamilton pourrait imiter Michael Schumacher qui a permis à Ferrari de gagner le championnat du monde constructeurs en 1999 après une longue attente pour les Tifosi.
« Nous lui en parlons depuis des années dans les interviews : ‘N’aimeriez vous pas faire « une Michael Schumacher » et rejoindre Ferrari pour en faire des champions ?’. Il a toujours dit ‘j’ai été chez Mercedes, même quand j’étais chez McLaren, j’avais des moteurs Mercedes. Ils sont mon équipe et mon constructeur à vie. » a déclaré Brundle au micro de Sky Sports.
« Il ne faut jamais négliger Lewis Hamilton. Il sait comment gagner des courses et des championnats, et il fera comme Schumacher s’il peut y aller et vraiment conduire l’équipe à commencer à gagner plus de courses et à être des prétendants au championnat. »
« Il a passé quelques années sans gagner de courses [la dernière victoire d’Hamilton remonte au GP d’Arabie Saoudite en 2021] et nous avons pu voir quelques autres changements qu’il a pu apporter, en ramenant notamment Marc Hynes, qui était son mentor de longue date, ainsi que ses yeux et ses oreilles dans le paddock. »
« Je pense qu’il s’est probablement dit : ‘je vais arrêter de me concentrer sur toutes les choses en dehors de la course et revenir au Lewis Hamilton ‘pilote de course’. Je pense que c’est une merveilleuse opportunité de le motiver et de lui donner de l’énergie dans cette phase de sa carrière. »
Lorsqu’il rejoindra la Scuderia Ferrari en 2025, le septuple champion du monde Lewis Hamilton sera alors âgé de 40 ans.
L’annonce surprise du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de la saison 2025 a donné un sacré coup d’accélérateur au marché des transferts cette année en Formule 1 et il faut donc s’attendre à ce que le marché évolue rapidement au cours des prochaines semaines, notamment parce que le baquet d’Hamilton chez Mercedes est très convoité.
Concrètement, plusieurs pilotes de la grille actuelle verront leur contrat arriver à terme à la fin de la campagne 2024. C’est le cas d’Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant. Tous ces pilotes sont donc potentiellement candidats au remplacement de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025.
Les autres pilotes de la grille sont engagés sur du plus long terme avec leur équipe respective. C’est le cas de Max Verstappen, Charles Leclerc, Lando Norris, Oscar Piastri, George Russell, Valtteri Bottas et Lance Stroll dont le contrat avec Aston Martin semble être renouvelable à l’infini.
Si l’on s’en tient uniquement à la liste des pilotes qui sont sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2024, cela nous donne douze candidats potentiels pour occuper le baquet laissé vide par Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025 : Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant.
Ci-dessous, voici une liste de pilotes susceptibles – selon nous – de rejoindre Mercedes en 2025, chacun ayant un ou plusieurs atouts à faire valoir. Cette liste a été volontairement réduite, mais cela ne veut pas dire pour autant que les pilotes qui ne sont pas présents sur cette liste n’ont pas leur chance…
Valtteri Bottas
Valtteri Bottas a roulé pour Mercedes entre 2017 et 2021
Valtteri Bottas pourrait bien faire son grand retour chez Mercedes en 2025 puisque le Finlandais a des liens étroits avec son ancien patron Toto Wolff et a surtout de l’expérience au sein de l’équipe après avoir lutté contre Lewis Hamilton durant cinq saisons.
En effet, bien qu’il soit sous contrat avec Stake F1 jusqu’à la fin 2025, Valtteri Bottas pourrait choisir de saisir cette opportunité de revenir dans l’une des meilleures écuries de la dernière décennie en F1, d’autant que le Finlandais a agité les réseaux sociaux ces dernières heures en publiant un post sur son compte Instagram dans lequel il précise se trouver à Brackley au Royaume-Uni (là où l’usine Mercedes est implantée)…
Andrea Kimi Antonelli
Andrea Kimi Antonelli est peut-être la future star de Mercedes
Si les candidats pour remplacer Lewis Hamilton sont déjà nombreux, il ne faut surtout pas écarter l’idée d’un pilote arrivant de l’extérieur, et là encore, les candidats peuvent être nombreux. Cependant, deux pilotes semblent avoir plus de chances que d’autres, il s’agit d’Andrea Kimi Antonelli et de Mick Schumacher.
Andrea Kimi Antonelli – âgé de seulement de 17 ans – fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes et roulera en Formule 2 en 2024. Ses liens très étroits avec la famille Wolff font d’Antonelli un candidat très sérieux pour occuper le baquet laissé vide après le départ de Lewis Hamilton chez Mercedes. Il y a quelques jours, Antonelli a été vu sur le circuit de karting de Brignoles dans le sud de la France accompagné de George Russell et de…Toto Wolff.
Mick Schumacher
Mick Schumacher est le pilote de réserve de Mercedes en F1
En ce qui concerne Mick Schumacher, l’actuel pilote de réserve de Mercedes en Formule 1 n’a jamais caché qu’il cherchait à revenir en catégorie reine en tant que titulaire après avoir été écarté par l’écurie Haas. En 2023, Schumacher a été un élément important pour l’équipe Mercedes, notamment pour son travail de développement réalisé dans le simulateur tout au long de l’année et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de réaliser d’importants progrès.
En 2024, Mick Schumacher est toujours pilote de réserve de Mercedes, mais le jeune allemand est également engagé en Endurance avec Alpine. Ses performances en piste seront très certainement scrutées de très près par Mercedes.
Esteban Ocon
Esteban Ocon a été pilote de réserve pour Mercedes en F1
Le Français Esteban Ocon – dont la carrière a été gérée jusqu’à présent par Toto Wolff – a lui aussi des liens étroits avec Mercedes. Le Normand a été pilote de réserve de l’équipe Mercedes après son départ de l’écurie Racing Point et a ensuite été « libéré » pour lui permettre de rejoindre Renault (désormais Alpine). Son contrat avec l’équipe du constructeur français arrive à son terme fin 2024 et le départ de Lewis Hamilton est pour lui une formidable opportunité de rejoindre l’une des meilleures écuries de la grille.
Fernando Alonso
Fernando Alonso est sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin 2024
Le double champion du monde Fernando Alonso – doyen de la grille du haut de ses 42 ans – pourrait bien saisir l’opportunité de rouler pour Mercedes à partir de 2025. L’Espagnol – dont le contrat avec Aston Martin arrive à son terme fin 2024 – pourrait ainsi boucler la boucle en rejoignant l’écurie du constructeur allemand après avoir roulé dans sa carrière pour Minardi, Renault, McLaren, Ferrari, Alpine et Aston Martin.
Tout dépendra évidemment des performances de son Aston Martin en 2024, lui qui a décroché huit podiums l’an dernier lors de sa première saison avec l’équipe britannique. Agé de 42 ans, Alonso est désormais pressé par le temps et souhaite plus que tout décrocher un troisième titre mondial avant de prendre sa retraite, quitte à changer une nouvelle fois d’équipe.
Alex Albon
Alexander Albon dans la voie des stands du circuit de Losail au Qatar
Les performances d’Alex Albon en 2023 au volant de sa modeste Williams ont fait de lui l’un des pilotes les plus désirables du marché. Après une année en off en 2021, Albon a eu l’opportunité de revenir sur la grille de la Formule 1 avec Williams et a aidé l’écurie de Grove à remonter la pente au cours des deux dernières saisons. En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs et Alex Albon a marqué à lui tout seul 27 des 28 points marqués par l’équipe sur toute la saison.
Albon possède déjà une riche expérience dans une équipe de haut niveau après son passage chez Red Bull en 2020 et si jamais l’opportunité de rejoindre Mercedes se profile, le Thaïlandais ne devrait pas hésiter longtemps.
Sebastian Vettel
Sebastian Vettel va-t-il signer son grand retour en F1 ?
Et oui, il ne faut pas oublier le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ! Bien qu’il a décidé de quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2022, l’Allemand n’a jamais écarté l’idée d’un retour et pourquoi pas le faire au sein de l’une des meilleures écuries de la grille ?
Au cours des dernières années, les pilotes de Formule 1 nous ont habitués à prendre leur retraite pour finalement revenir deux ou trois ans plus tard lorsqu’une opportunité s’est présentée. Ce fut le cas de notamment de Michael Schumacher qui a quitté Ferrari pour revenir en F1 chez Mercedes ou encore de Fernando Alonso qui a quitté la F1 deux ans avant de revenir chez Renault.
La Formule 1 a annoncé aujourd’hui une prolongation de cinq ans du Grand Prix du Japon qui verra l’emblématique circuit de Suzuka rester au calendrier de la F1 jusqu’en 2029 inclus. La catégorie reine du sport automobile met ainsi un terme aux rumeurs qui suggéraient ces dernières semaines l’arrivée d’Osaka en remplacement de Suzuka.
Considéré comme l’un des meilleurs circuits de Formule 1 du calendrier, le Grand Prix du Japon a réuni 222 000 fans passionnés tout au long du week-end de course l’an dernier, contre 200 000 en 2022. Plus de 20 000 personnes ont également assisté au tout premier Fan Festival de F1 au centre-ville de Tokyo, avec des apparitions de pilotes dont Max Verstappen, Sergio Perez, Esteban Ocon et le héros local Yuki Tsunoda.
« Suzuka est un circuit spécial et fait partie du tissu sportif, je suis donc ravi que la F1 continue d’y courir jusqu’à au moins 2029. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.
« Alors que nous nous préparons à retourner au Japon plus tôt que d’habitude cette saison, je tiens à exprimer mon immense gratitude au promoteur et à l’équipe de Honda MobilityLand pour avoir soutenu nos efforts vers une plus grande rationalisation du calendrier alors que nous cherchons à rendre le sport plus durable. »
« Nos fans au Japon embrassent la Formule 1 avec une passion unique et nous regardons je suis impatient de travailler avec le promoteur pour offrir aux fans l’expérience qu’ils méritent pour les années à venir. »
Si le marché des pilotes est resté figé entre 2023 et 2024, la situation pourrait être bien différente à la fin de cette campagne 2024 puisque douze des vingt pilotes de la grille débutent la dernière année de leur contrat avec leur équipe respective.
Pour la première fois depuis 73 ans, il n’y aura aucun pilote débutant sur la grille de la Formule 1 en 2024, puisque toutes les écuries ont décidé de conserver leur duo de pilotes pour cette nouvelle saison qui débute le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. La raison à cette stabilité est que de nombreux pilotes arrivent cette année en fin de contrat, ce qui signifie qu’ils devront obtenir de bons résultats dans la première partie de la saison 2024 s’ils souhaitent conserver leur poste sur du plus ou moins long terme.
Parmi les vingt pilotes, six sont dores et déjà assurés de rester en place dans leur équipe après la saison 2024. C’est notamment le cas de Max Verstappen – dont le contrat court jusqu’en 2028, le pilote Mercedes George Russell (sous contrat jusqu’en 2025), du pilote Ferrari Charles Leclerc (long terme), des pilotes McLaren Lando Norris et Oscar Piastri (pluriannuel et 2026) ou encore de Valtteri Bottas qui est engagé avec Stake F1 team jusqu’à la fin de la saison 2025.
Sur la liste des pilotes assurés d’être encore en Formule 1 après la saison 2024, on peut également ajouter le Canadien Lance Stroll dont le contrat est renouvelé automatiquement chaque saison, mais dont la durée n’a jamais été divulguée par Aston Martin (Stroll est le fils du patron, ndlr).
Concernant les pilotes dont le contrat expire à la fin de la saison 2024, on retrouve Sergio Perez, le pilote Ferrari Carlos Sainz, les pilotes Alpine Esteban Ocon et Pierre Gasly, le Chinois Guanyu Zhou, le pilote Aston Martin Fernando Alonso, les deux pilotes Haas Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, les pilotes AlphaTauri Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo et enfin les pilotes Williams, Alex Albon et Logan Sargeant.
Ce 1er février, le transfert surprise de Lewis Hamilton qui quittera Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari en 2025 (contrat pluriannuel) va inévitablement permettre à un pilote de la grille (ou à un nouveau) de prendre son baquet laissé vide chez Mercedes à partir de 2025.
Carlos Sainz a confirmé qu’il ne fera plus partie de l’équipe Ferrari après la saison 2024 de Formule 1, l’Espagnol ayant été remplacé par le septuple champion du monde Lewis Hamilton à partir de 2025.
Depuis quelques jours, la rumeur selon laquelle Lewis Hamilton allait quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025 devenait de plus en plus grande et elle s’est confirmée ce jeudi. Lewis Hamilton quittera bien Mercedes – équipe avec laquelle il court depuis onze saisons – à la fin de l’année. Le Britannique rejoindra ensuite Ferrari où il remplacera directement Carlos Sainz.
Carlos Sainz – dont le contrat arrivait à son terme fin 2024 – va donc changer d’équipe lui aussi, mais le pilote espagnol n’a pas encore annoncé ses plans pour le futur. Le Madrilène s’est uniquement contenté de réagir à l’annonce du jour en confirmant qu’il quittera bien Ferrari fin 2024.
« Suite à la nouvelle d’aujourd’hui, Ferrari et moi ne continuerons pas ensemble à la fin de la saison 2024. » a écrit Carlos Sainz sur ses réseaux sociaux.
« Nous avons encore une longue saison devant nous et, comme toujours, je donnerai tout pour l’équipe et les Tifosi du monde entier. J’annoncerai des nouvelles concernant mon futur en temps voulu. »
La rumeur courrait depuis plusieurs jours et c’est désormais officiel, le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton va quitter Mercedes à la fin de la campagne 2024, le Britannique rejoindra ensuite la Scuderia Ferrari avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel.
Le Britannique âgé de 39 ans quittera Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025. Lewis Hamilton – qui a roulé dans sa carrière pour McLaren et Mercedes – rejoint ainsi l’une des équipes les plus emblématiques de la Formule 1, mais qui n’a plus remporté de championnat du monde depuis la saison 2008.
Lewis a activé une option de libération dans le contrat annoncé en août dernier et cette saison sera donc sa dernière pour les Flèches d’Argent. Cette nouvelle met fin à ce qui est actuellement une relation de 17 ans en F1 avec Mercedes-Benz et un partenariat de 11 ans avec l’équipe d’usine.
« En termes de duo équipe-pilote, notre relation avec Lewis est devenue la plus fructueuse que le sport ait connue, et c’est quelque chose dont nous pouvons nous souvenir avec fierté ; Lewis sera toujours un partie importante de l’histoire du sport automobile Mercedes. » a déclaré Toto Wolff, le directeur de Mercedes.
« Cependant, nous savions que notre partenariat prendrait fin naturellement à un moment donné, et ce jour est maintenant arrivé. Nous acceptons la décision de Lewis de rechercher un nouveau défi, et nos opportunités pour l’avenir sont passionnantes à envisager. Mais pour l’instant, il nous reste encore une saison et nous nous concentrons sur la course pour réaliser une année 2024 solide. »
Lewis Hamilton – qui n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021 – a toujours déclaré qu’il terminerait sa carrière avec Mercedes, mais le Britannique a visiblement changé d’avis et s’apprête donc à débuter un tout nouveau chapitre dans sa brillante carrière.
« J’ai passé 11 années incroyables avec cette équipe et je suis très fier de ce que nous avons réalisé ensemble. » a déclaré Hamilton.
« Mercedes fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. C’est un endroit où j’ai grandi, donc prendre la décision de partir a été l’une des décisions les plus difficiles que j’ai jamais eu à prendre. »
« Mais le moment est venu pour moi de franchir cette étape et je suis ravi de relever un nouveau défi. Je serai éternellement reconnaissant pour le soutien incroyable de ma famille Mercedes, en particulier de Toto pour son amitié et son leadership et je veux terminer en beauté ensemble. »
« Je m’engage à 100% à offrir la meilleure performance possible cette saison et à faire de ma dernière année avec les Flèches d’Argent une se souvenir. »
Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello s’est seulement contentée d’un court communiqué de presse dans lequel elle indique : « La Scuderia Ferrari est heureuse d’annoncer que Lewis Hamilton rejoindra l’équipe en 2025, dans le cadre d’un contrat pluriannuel. »
La boucle est donc bouclée après une journée complétement folle qui a agité les réseaux sociaux et même la bourse où l’action de Ferrari est montée en flèche.
Ce vendredi 02 février, l’écurie américaine Haas présente sa monoplace pour la saison 2024, une présentation numérique avant que la VF-24 ne soit présentée « en vrai » lors d’un shakedown programmé sur le circuit de Silverstone le 11 février.
Laprésentation de la Haas Vf-24 est programmée ce vendredi à 15h00 (heure de Paris). L’équipe Haas est la première écurie de la grille à dévoiler sa nouvelle voiture cette saison, bien que McLaren a déjà dévoilé la livrée qu’elle utilisera lors de cette campagne 2024 sur sa MCL38. Evidemment, toutes les images de la nouvelle Haas seront disponibles sur notre site dans la foulée de la présentation.
Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale.
Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.
Le bal des présentations s’accélérera dès le lundi 05 février avec les présentations de Williams et Stake F1 programmées la même journée. Suivront ensuite Alpine, Visa Cash App RB, Aston Martin, Ferrari, Mercedes, McLaren et Red Bull.
Le monde de la F1 est en ébullition depuis ce jeudi matin en raison du transfert à venir du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui va quitter Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025 en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz (l’annonce officielle est tombée dans la soirée, c’est à lire ici).
Depuis ce jeudi matin, les réseaux sociaux s’affolent, le cours de l’action Ferrari a connu une hausse de près de 10% en bourse et le diffuseur officiel de la F1, Sky Sports, multiplie les directs pour faire vivre à ses téléspectateurs cette journée « exceptionnelle ». Le monde est-il devenu fou ? Non, il s’agit simplement de l’un des plus gros transferts de l’histoire de la Formule 1 et, à moins que vous ne viviez dans une grotte, l’information n’a pas pu vous échapper aujourd’hui tant le battage médiatique est énorme.
En effet, comme rapporté par de nombreux médias, le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’apprête bel et bien à rejoindre Ferrari – l’une des écuries de Formule 1 les plus emblématiques de la grille – où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025.
An F1 Show special you’re not going to want to miss 👀
Tune in from 6pm on Sky Sports F1 and our YouTube channel for all the reaction to the shock news that Lewis Hamilton is set to move to Ferrari for 2025 📅 pic.twitter.com/DnJAoQVStn
Lewis Hamilton a pourtant toujours insisté sur le fait qu’il souhaitait passer le reste de sa carrière – et même au-delà – chez Mercedes, le Britannique comparant sa situation à celle de feu Stirling Moss, qui a été ambassadeur de Mercedes toute sa vie. Mais force est de constater que les choses ont changé depuis deux ans et qu’une offre de la part de la Scuderia Ferrari à l’aube de ses 40 ans ne se refuse pas.
Le départ du britannique chez Ferrari va donc chambouler complétement le marché des pilotes puisqu’un baquet sera disponible chez Mercedes aux côtés de George Russell à partir de la saison 2025 et plusieurs noms circulent déjà pour remplacer Lewis Hamilton : Esteban Ocon, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Alex Albon, Sergio Perez et même un certain Sebastian Vettel pourraient être des candidats potentiels.
Que l’on soit pro ou anti Hamilton, le Britannique reste l’une des plus grandes stars de la Formule 1 avec ses sept titres mondiaux, ses 103 victoires, 104 pole positions, 65 meilleurs tours, 197 podiums, plus de 5400 tours en tête et plus de 4600 points marqués au total depuis ses débuts en catégorie reine en 2007…
Le pilote Williams Alex Albon pense avoir désormais les capacités mentales pour se battre pour des victoires et un championnat du monde en Formule 1, que ce soit avec son équipe actuelle ou ailleurs.
Alex Albon a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec Toro Rosso (désormais Visa Cash App RB) et a très rapidement été promu au sein de l’écurie mère Red Bull en remplacement du Français Pierre Gasly. Après un peu plus d’une année aux côtés de Max Verstappen, Albon a finalement connu le même sort que Gasly et s’est retrouvé sans baquet en 2021.
En 2022, le Thaïlandais a signé son grand retour en F1 en tant que titulaire grâce à l’écurie Williams pour laquelle il pilote encore cette saison. Depuis son arrivée chez Williams, Albon a clairement pris le rôle de pilote numéro 1 au sein de l’équipe et lorsqu’on lui demande s’il pense avoir désormais les capacités – notamment mentales – pour se battre pour des victoires, Alex Albon a répondu : « Oui, j’ai la confiance intérieure en moi. » a-t-il déclaré dans le podcast High Performance.
« Il a fallu beaucoup de temps pour y arriver. Je ne pense pas faire partie des pilotes qui l’ont depuis le début, mais maintenant c’est le cas. »
« J’ai l’impression, d’une certaine manière, que je dois à l’équipe ce qu’elle m’a donné – c’est à dire une chance de revenir en F1 – mais en même temps, je sais que je leur ai tout autant rendu, même si cela semble un peu arrogant. »
« Mais je veux faire avancer l’équipe, je crois vraiment qu’elle peut y arriver. J’aime travailler dans cette équipe, j’apprécie ce sentiment de famille qu’il y a dans cette équipe et j’aime voir ce que James [Vowles, directeur de l’équipe] peut faire et comment il fait avancer l’équipe. »
Bien qu’il souhaite avant tout faire avancer Williams, Albon admet volontiers qu’il garde toujours les yeux ouverts sur des opportunités ailleurs, le Thaïlandais ayant bien conscience qu’en Formule 1 le marché des pilotes peut évoluer très, très rapidement.
« Bizarrement, je vieillis ! J’ai 27 ans, mais dans le monde de la F1, j’ai l’impression d’être proche de mon apogée. J’arrive à un point où j’ai l’impression que mon expérience et ma vitesse sont un atout. » a ajouté Albon.
« Mais je suis prêt, je suis prêt à gagner des courses, à me battre pour un championnat. J’adorerais continuer à faire partie de cette équipe, mais qui sait ? Je dois garder mes portes ouvertes parce que c’est comme ça. Tout comme les équipes gardent leurs portes ouvertes aux autres pilotes, vous devez garder vos portes ouvertes aux autres équipes. »
La Scuderia Ferrari a annoncé à la veille de la saison 2024 l’arrivée en tant que partenaire de Peroni Nastro Azzurro 0,0%, une marque italienne de bière premium appartenant au groupe Asahi Europe & International.
Le partenariat pluriannuel signé avec Peroni Nastro Azzurro 0,0% signifie que le logo de la marque de bière sera affiché dès cette saison 2024 sur les deux SF24 de l’équipe de Maranello. Pour célébrer le partenariat, Peroni Nastro Azzurro 0,0% lancera une série de produits en édition limitée, à commencer par Tifosi Nastro Azzurro 0,0%, en guise de clin d’œil aux fans de la Scuderia Ferrari.
Peroni Nastro Azzurro 0,0% collaborera également avec le Ferrari Challenge Trofeo Pirelli régit par la FIA, la série monotype qui, depuis 32 ans, rassemble des voitures de rêve et des pilotes amateurs accomplis sur certains des circuits les plus emblématiques du monde.
Peroni Nastro Azzurro 0,0% remplace directement Estrella Galicia 0,0 qui a stoppé sa collaboration avec Ferrari cette année pour retourner chez McLaren. La marque de bière espagnole suivait depuis 2020 Carlos Sainz.
L’écurie Haas a confirmé Oliver Bearman et Pietro Fittipaldi comme pilotes de réserve officiels pour le championnat du monde de Formule 1 2024.
Oliver Bearman (18 ans) a fait ses débuts en week-end de Formule 1 avec l’équipe Haas F1 en 2023 – le pilote britannique participant à deux séances d’EL1 au Mexique et à Abou Dhabi. Bearman, membre de la Ferrari Driver Academy, a également participé aux essais de fin de saison de novembre sur le circuit de Yas Marina, à Abou Dhabi, aux côtés de Fittipaldi. Bearman remplira en 2024 un rôle de réserviste avec Haas, mais également avec la Scuderia Ferrari.
En plus de son rôle de réserviste, Oliver Bearman prendra le volant de la Haas VF-24 lors de six séances d’EL1 en 2024 a également confirmé l’équipe américaine.
Pietro Fittipaldi (27 ans) entame sa sixième saison avec l’équipe Haas– le Brésilien s’apprête à combiner ses fonctions de réserviste avec un poste à plein temps en compétition pour Rahal Letterman Lanigan Racing dans la série IndyCar en 2024. Fittipaldi a été titulaire à deux reprises en Grand Prix avec Haas F1 Team en 2020 lorsqu’il remplaçait Romain Grosjean, et a déjà participé à plusieurs tests en F1.
« Je suis heureux d’avoir Oliver Bearman et Pietro Fittipaldi comme pilotes de réserve. » a déclaré Ayao Komatsu, directeur de l’équipe Haas F1 Team.
« Oliver a fait un travail formidable pour nous la saison dernière en s’installant bien et en travaillant à la fois sur ses programmes d’essais libres 1 au Mexique et à Abou Dhabi, puis sur son programme d’essais. »
« Nous sommes impatients de lui donner l’opportunité de faire davantage de sorties en EL1 en 2024 – avec des tests premium, c’est un temps de roulage clé, à la fois pour nous permettre d’évaluer les progrès d’Oliver mais aussi pour lui permettre de passer du temps au volant d’une voiture de Formule 1. »
« Avoir Pietro [Fittipaldi] avec nous pour une sixième saison est précieux car il assure encore une fois la continuité et il a été un grand contributeur à notre programme au fil des années – sur et hors piste. Nous sommes ravis qu’il roule en IndyCar à plein temps cette saison, afin qu’il puisse faire ce qu’il aime faire –c’est à dire courir, mais il est également là pour nous en tant que membre de la famille Haas. »
La FIA a indiqué avoir « pris note » de la décision de la FOM (Formula One Management) de refuser l’entrée d’Andretti-Cadillac en Formule 1 à partir de la saison 2025.
La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».
L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.
Ce jeudi, la FIA a réagi à l’annonce de la Formule 1 en publiant un court communiqué dans lequel l’instance dirigeante indique qu’elle va entamer un dialogue pour déterminer les prochaines étapes.
« La FIA prend note de l’annonce de Formula One Management concernant le processus de manifestation d’intérêt des équipes du Championnat du Monde de Formule 1 de la FIA. Nous engageons un dialogue pour déterminer les prochaines étapes. »
Malgré le refus essuyé, l’équipe Andretti-Cadillac a indiqué ce mercredi qu’elle poursuivrait son travail à un « rythme soutenu », l’écurie américaine visant désormais une entrée en Formule 1 en 2028.
« Andretti et Cadillac sont deux organisations mondiales ayant du succès dans le sport automobile et se sont engagées à placer une véritable équipe d’usine américaine en F1, concourant aux côtés des meilleurs du monde. » peut-on lire dans le communiqué d’Andretti.
« Nous sommes fiers des progrès significatifs que nous avons déjà réalisés dans le développement d’une voiture et d’un groupe motopropulseur hautement compétitifs avec une équipe expérimentée derrière, et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. Andretti Cadillac aimerait également remercier les fans qui ont exprimé leur soutien. »
L’ancien patron de Haas, Guenther Steiner, estime que la décision de la F1 d’empêcher l’arrivée d’Andretti avant la saison 2028 montre que le sport est en si bonne santé qu’il ne peut plus se permettre d’accepter des équipes non compétitives.
Ce mercredi 31 janvier, la Formule 1 a officiellement rejeté la candidature d’Andretti-Cadillac qui visait une arrivée sur la grille en 2025. Malgré son refus, la F1 a toutefois laissé la porte ouverte pour 2028 à la seule condition que la demande soit appuyée par General Motors.
Dans sa décision, la F1 a justifié son refus par le fait que l’équipe Andretti ne serait certainement pas compétitive dès la première année, ce qui n’apporterait aucune valeur au sport.
S’exprimant dans le podcast d’ESPN juste après que la F1 ait rendu sa décision, Guenther Steiner estime que le projet présenté par Andretti était peut-être un peu trop ambitieux et que la catégorie reine du sport automobile ne peut plus se permettre d’accepter des équipes non compétitives.
« Je pense qu’après leur examen ils ont pensé que c’était un peu trop ambitieux. » a déclaré Steiner à propos de la décision de la F1 de rejeter la candidature d’Andretti.
« Je n’ai pas toutes les informations. Mais peut-être qu’ils les voulaient, mais qu’ils voulaient s’assurer qu’ils réussissent lorsqu’ils viendront pour les protéger eux-mêmes. »
« Je pense que la F1 protège toutes les équipes, toutes les personnes impliquées dans le sport, et ils n’ont pas complétement fermé la porte. Ils ont dit que 2028 serait un nouveau jour, une nouvelle année, c’est dans quelques années, ce n’est pas demain, mais la porte est ouverte. »
« S’ils [Andretti] montrent qu’ils peuvent se préparer et être compétitifs d’ici là, je pense alors qu’ils [La F1] les accueilleront. »
Steiner a comparé la décision de la Formule 1 à la manière dont le football dispose de certaines garanties telles que la relégation pour « punir » les équipes non compétitives, ce qui n’existe pas en F1.
« Il n’y a pas de nombre idéal [d’équipes]. Si vous avez onze ou douze équipes très compétitives, ce n’est pas mal, mais il faut aussi qu’il y a ait l’aspect commercial. Pour avoir plus d’équipes, il faut partager de l’argent avec plus de gens, ce qui fait moins pour tout le monde. » a ajouté l’Italien.
« Puis d’un coup, même si vous avez douze équipes compétitives, certaines n’auront pas assez d’argent et elles reculeront. Mais vous devrez tout de même garder ces gens là parce qu’ils ont le droit, parce qu’on ne peut pas leur dire qu’ils n’ont pas le droit [d’être là]. »
« Le problème avec la Formule 1, c’est que vous n’êtes pas relégué. Ce n’est pas comme au football. Dans le football, si vous ne faites pas d’efforts et que vous n’avez pas les moyens financiers, vous êtes relégué et c’est votre destin. En Formule 1, une fois que vous êtes dedans, vous avez le droit d’y rester…pas pour toujours car rien n’est éternel, mais pour longtemps. C’est la partie la plus difficile. »
Steiner estime que l’arrivée d’une nouvelle équipe en F1 doit désormais rimer avec compétitivité, notamment parce que la grille de la Formule 1 est désormais composée d’équipes rentables et stables financièrement.
« On s’attend à ce que les équipes soient compétitives maintenant, toutes les équipes sont stables maintenant. Quand nous sommes arrivés, il y avait le besoin d’une nouvelle équipe, donc c’était un scénario complétement différent. »
« Mais c’est un travail difficile à faire et cela n’est pas devenu plus facile, surtout maintenant qu’un plafond budgétaire est en place. Donc, si quelqu’un veut entrer et être compétitif en dépensant plus que tout le monde la première année ou les deux premières années, il ne pourra pas le faire. La seule chose que vous n’aurez pas, c’est l’expérience qu’ont les autres. »
« C’est très, très difficile. Je ne dit pas que ce n’est pas faisable, mais si vous voulez entrer maintenant, vous devez arriver avec votre équipe, vous préparer et vous assurer que lorsque vous arriverez en Formule 1, vous serez aussi compétitif que possible. C’est désormais requis pour entrer en Formule 1. »
« Il n’y a plus d’équipe faible maintenant, elle [la F1] est très compétitive. Vous ne pouvez pas échouer. La FOM [Formula One Management] ne permettrait à personne d’échouer. Vous devez donc être sûr à 100% de pouvoir prouver que vous n’échouerez pas. »
L’ancien patron de l’équipe Haas en F1, Guenther Steiner, pense que la domination de Red Bull et Max Verstappen va prendre fin cette saison, notamment parce que la règlementation est restée stable cette année par rapport à 2023, ce qui devrait permettre au peloton de se resserrer.
En Formule 1, lorsque les règlementations restent stables d’une année à l’autre, les écarts ont toujours tendance à se réduire entre les équipes car celles qui avaient une certaine avance commencent à stagner et celles qui étaient en retard se rapprochent des meilleures.
Interrogé lors du salon Autosport International sur la domination de Red Bull et Max Verstappen au cours des deux dernières années, le désormais ancien Team Principal de l’équipe Haas estime que la situation va changer radicalement à partir de cette saison.
« Cela prendra fin, ce fut une période à mon avis. Je pense que les équipes l’année prochaine, certaines d’entre elles rattraperont leur retard. » a déclaré Steiner.
« Regardez ce que McLaren a fait l’année dernière, ils ont rattrapé leur retard assez rapidement. Il peut arriver que quelqu’un rattrape son retard parce que les règlements sont restés stables. Il y a une limite dans ce que vous pouvez développer, et je pense que tout le monde y va. »
« Ensuite, bien sûr, en 2026, avec la nouvelle règlementation, la règlementation moteur, il y aura un changement complet en 2026 à mon avis. Je pense que le sport va rester intéressant. »
« Evidemment, Max [Verstappen] a dominé récemment, mais je pense qu’il est dans la meilleure voiture et qu’il est le meilleur pilote du moment. Mais il y a d’autres bons pilotes dans d’autres bonnes voitures qui arriveront cette année. »
Pour rappel, Red Bull a remporté en 2023 21 des 22 Grands Prix disputés, dont dix-neuf victoires rien que pour le Néerlandais Max Verstappen qui a décroché son troisième titre mondial à l’âge de 26 ans.
Andretti-Cadillac a vu sa candidature pour devenir une onzième écurie sur la grille être rejetée par la Formule 1, mais l’équipe américaine ne compte pas baisser les bras pour autant et a déjà annoncé qu’elle poursuivrait ses efforts pour faire en sorte de pouvoir rejoindre la catégorie reine du sport automobile dans un futur plus ou moins proche.
La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».
L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.
Dans la soirée de mercredi, Andretti-Cadillac a publié un court communiqué de presse dans lequel l’équipe américaine prend acte de la décision de la Formule 1, tout en insistant sur le fait qu’elle poursuivra son travail « à un rythme soutenu ».
« Andretti et Cadillac sont deux organisations mondiales ayant du succès dans le sport automobile et se sont engagées à placer une véritable équipe d’usine américaine en F1, concourant aux côtés des meilleurs du monde. » peut-on lire dans le communiqué d’Andretti.
« Nous sommes fiers des progrès significatifs que nous avons déjà réalisés dans le développement d’une voiture et d’un groupe motopropulseur hautement compétitifs avec une équipe expérimentée derrière, et notre travail se poursuit à un rythme soutenu. Andretti Cadillac aimerait également remercier les fans qui ont exprimé leur soutien. »
Si Andretti poursuit son travail c’est parce que la Formule 1 a effectivement rejeté sa candidature pour une arrivée en 2025, mais la catégorie reine a cependant laissé la porte ouverte pour 2028, à la seule condition que la demande d’Andretti soit appuyée par la présence d’un constructeur automobile à ses côtés dès sa première saison, notamment General Motors.
« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. » a indiqué la F1.
« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »
Mario Andretti, le père de Michael Andretti, s’est dit complétement « dévasté » par l’annonce faite par la Formule 1 ce 31 janvier qui a tout simplement rejeté la candidature d’Andretti-Cadillac qui visait une arrivée en F1 en tant que onzième écurie à partir de la saison 2025.
Après plusieurs mois de discussions entre Andretti-Cadillac et la FOM, la Formule 1 a finalement décidé que l’arrivée d’Andretti sur la grille en tant que onzième équipe « n’apporterait aucune valeur au sport », notamment parce que l’écurie américaine « ne serait pas compétitive » dès sa première saison en 2025, et encore moins en 2026 lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur.
La candidature d’Andretti-Cadillac a donc été rejetée pour 2025/2026, mais la Formule 1 a indiqué qu’elle pourrait de nouveau étudier une nouvelle demande en 2028 (à lire ici), à la seule condition qu’un fabricant de moteurs soit attaché à cette demande.
Suite à l’annonce de la F1, l’équipe Andretti-Cadillac est restée silencieuse et seul Mario Andretti a réagi sur les réseaux sociaux ce mercredi en publiant un court message : « Je suis dévasté. Je ne dirai rien d’autre car je ne trouve pas d’autres mots que dévasté. » a écrit le champion du monde de F1 1978 sur son compte X.
I’m devastated. I won’t say anything else because I can’t find any other words besides devastated. pic.twitter.com/UaFBC5n9qF
Andretti-Cadillac pourra retenter sa chance en 2028 avec la Formule 1 si l’on en croit la catégorie reine du sport automobile qui a annoncé ce 31 janvier avoir rejeté la candidature de l’écurie américaine qui visait une entrée en F1 pour 2025.
Après plusieurs mois de discussions entre Andretti-Cadillac et la FOM, la Formule 1 a finalement décidé que l’arrivée d’Andretti sur la grille en tant que onzième équipe n’apporterait aucune valeur au sport, notamment parce que l’écurie américaine ne serait pas compétitive dès sa première saison en 2025, et encore moins en 2026 lorsque la nouvelle règlementation moteur entrera en vigueur.
La F1 considère que le projet présenté par Andretti manquait de crédibilité, notamment parce que l’écurie américaine comptait arriver sur la grille en 2025 en utilisant dans un premier temps un moteur fourni par un constructeur, avant de s’équiper de l’unité de puissance de General Motors à partir de 2028. Le fait d’avoir dès le départ un moteur General Motors attaché à sa demande aurait renforcé sa crédibilité.
L’autre point qui a joué en la défaveur d’Andretti vient du fait que l’équipe américaine a indiqué qu’elle serait en mesure de développer une monoplace 2025 issue de la règlementation actuelle, avant de présenter l’année suivante une Formule 1 issue de la toute nouvelle règlementation, ce qui prouve selon la Formule 1 qu’Andretti n’a pas conscience « de l’ampleur du défi ».
« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé. » a indiqué la F1 dans son communiqué.
Malgré son rejet, la Formule 1 a cependant indiqué à Andretti qu’elle pourrait faire une nouvelle demande en 2028, mais à la seule condition qu’un fabricant de moteurs soit attaché à cette demande : « Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. » a indiqué la F1.
« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »
Andretti-Cadillac pourra donc tenter de nouveau sa chance en 2028, mais la question de savoir si l’écurie sera compétitive dès la première année se posera à nouveau et la Formule 1 pourrait estimer une nouvelle fois que le manque de compétitivité d’une nouvelle équipe n’apportera « aucune valeur au sport ».
La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la onzième écurie sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025.
Dans un communiqué, la Formule 1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ». En conséquence, et après une longue période de négociations entre Andretti-Cadillac et la FOM, la candidature d’Andretti-Cadillac est tout simplement rejetée par la Formule 1.
« Toute 11ème équipe doit démontrer que sa participation et son implication apporteraient un bénéfice au championnat. La manière la plus significative par laquelle un nouveau venu apporterait de la valeur est d’être compétitif, en particulier en concourant pour les podiums et les victoires en course. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.
« Cela augmenterait considérablement l’engagement des fans et augmenterait également la valeur du championnat aux yeux des principales parties prenantes et sources de revenus telles que les diffuseurs et les organisateurs de courses. »
« La demande [d’Andretti] envisage une association avec General Motors (GM) qui n’inclut pas initialement de fourniture de moteurs, avec l’ambition d’un partenariat complet avec GM en tant que fournisseur de PU en temps voulu, mais cela ne sera pas le cas avant quelques années. »
« Le fait d’avoir dès le départ un approvisionnement en PU GM attaché à la demande aurait renforcé sa crédibilité, même si un constructeur novice en partenariat avec un nouveau fournisseur de PU aurait également un défi important à relever. La plupart des tentatives visant à créer un nouveau constructeur au cours des dernières décennies ayant échoué. »
« 2025 sera la dernière année du cycle réglementaire actuel et 2026 sera la première année du cycle suivant, pour lequel une voiture entièrement différente de celle du cycle précédent sera requise. Le demandeur propose, en tant que constructeur novice, de concevoir et construire une voiture selon la réglementation 2025, puis l’année suivante, concevoir et construire une voiture complètement différente selon la réglementation 2026. »
« En outre, le demandeur propose de tenter cela en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire d’un fabricant de PU rival qui sera inévitablement réticent à étendre sa collaboration avec le demandeur au-delà du minimum requis pendant que le demandeur poursuit son ambition de collaborer avec GM en tant que fournisseur de PU à plus long terme, ce qu’un fournisseur obligatoire de PU considérerait comme un risque pour sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. »
« Nous ne pensons pas qu’il existe une raison pour qu’un nouveau candidat soit admis en 2025 étant donné que cela impliquerait qu’un débutant construise deux voitures complètement différentes au cours de ses deux premières années d’existence. »
« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé à la compétition et propose de le faire en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire en PU au cours des premières années de sa participation. Sur cette base, nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »
« Se lancer dans ce sport en tant que nouveau fabricant de PU constitue également un défi de taille, auquel les grands constructeurs automobiles ont été confrontés par le passé, et qui peut nécessiter plusieurs années d’investissements importants pour devenir compétitif. GM a les ressources et la crédibilité nécessaires pour être plus que capable de relever ce défi, mais le succès n’est pas assuré. »
« Notre processus d’évaluation a établi que la présence d’une 11e équipe n’apporterait pas, à elle seule, de valeur au championnat. La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »
« La nécessité pour toute nouvelle équipe de se doter d’une fourniture obligatoire de groupes motopropulseurs, potentiellement sur une période de plusieurs saisons, nuirait au prestige et à la réputation du championnat. »
« Bien que le nom Andretti apporte une certaine reconnaissance aux fans de F1, nos recherches indiquent que la F1 apporterait de la valeur à la marque Andretti plutôt que l’inverse. L’ajout d’une 11ème équipe imposerait une charge opérationnelle aux organisateurs de courses, soumettrait certains d’entre eux à des coûts importants et réduirait les espaces techniques, opérationnels et commerciaux des autres concurrents. »
« Nous n’avons pas pu identifier d’effet positif matériel attendu sur les résultats financiers du CRH, en tant qu’indicateur clé de la valeur commerciale pure du championnat. Sur la base de la candidature telle qu’elle est, nous ne pensons pas que le demandeur ait démontré qu’il apporterait une valeur ajoutée au championnat. Nous concluons que la candidature du candidat pour participer au championnat ne devrait pas être retenue. »
Malgré sa décision de rejeter la candidature d’Andretti-Cadillac, la Formule 1 n’écarte pas cependant l’idée d’une nouvelle candidature pour le championnat du monde 2028.
« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. »
« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »