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Le Monégasque Charles Leclerc ne cachait pas sa déception ce samedi soir à Zandvoort après avoir terminé la séance de qualifications du Grand Prix des Pays-Bas à la sixième place à place à plus de neuf dixièmes de la McLaren de Lando Norris.

Le pilote Ferrari l’avait annoncé avant le début du week-end : il s’agira d’un week-end difficile pour Ferrari. Force est de constater que le Monégasque a vu juste puisqu’il devra s’élancer ce dimanche derrière la Red Bull de Sergio Perez en sixième position après avoir été battu de presque une seconde ce samedi par le pilote McLaren Lando Norris, auteur de la pole position à Zandvoort. 

« Cela faisait quelques courses que nous n’étions plus trop dans le rythme des équipes devant, mais bon là, neuf dixièmes sur un circuit comme ça, surtout qui est un circuit relativement court, ça fait mal. » a déclaré Charles Leclerc au micro de Canal+.

« Donc, il va falloir qu’on bosse. Malheureusement, je me répète assez souvent cette année, mais bon, c’est comme ça. »

« On essaie de tout faire pour essayer de rattraper l’écart, mais pour l’instant ça ne fonctionne pas. » a ajouté le futur coéquipier de Lewis Hamilton chez Ferrari.

« J’espère que les améliorations que nous allons apporter [lors des prochaines courses] nous aideront à revenir dans la bataille au moins pour le podium. »

De l’autre côté du garage, le coéquipier de Charles Leclerc – l’Espagnol Carlos Sainz – a été éliminé dès la Q2 et devra s’élancer ce dimanche depuis la dixième place sur la grille de départ, car Alex Albon a été disqualifié des résultats des qualifications, ce qui lui a fait gagner une position (à lire ici).

Victime d’un gros crash lors de la dernière séance d’essais libres ce samedi à Zandvoort, le pilote Williams Logan Sargeant n’a pas pu participer à la séance de qualifications disputée dans l’après-midi, notamment parce que les mécaniciens n’ont pas eu suffisamment de temps pour réparer la FW46.

Il aura finalement suffit d’une toute petite erreur à Sargeant – qui a placé ses roues dans l’herbe encore humide – pour ruiner sa journée à Zandvoort en le privant de qualifications. L’Américain – qui n’a pas été blessé lors de ce crash spectaculaire – devra donc s’élancer depuis la dernière place sur la grille ce dimanche.

« C’était une petite erreur avec de grosses conséquences, il y a juste eu un contact avec l’herbe et c’est tout. » a expliqué le pilote Williams ce samedi à Zandvoort.

« Évidemment, c’était un gros choc mais je vais bien. Il y a beaucoup de choses à réparer sur la voiture, donc je suis désolé pour tous ceux qui vont travailler dessus ce soir pour qu’elle soit prête pour demain. »

« Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous regrouper, recommencer et essayer de faire une bonne course. » a ajouté l’Américain dont l’avenir en F1 est incertain.

Officiellement classé dernier sur la grille, Sargeant pourrait prendre le départ depuis la voie des stands si jamais son équipe décide de modifier les réglages de sa monoplace avant la course.

Bien qu’heureux d’avoir décroché la pole position sur la grille de départ du Grand Prix des Pays-Bas, le pilote McLaren Lando Norris s’attend à une grosse bataille ce dimanche avec un Max Verstappen juste derrière lui au départ de la course.

Ce samedi en qualifications, Lando Norris a battu de trois dixièmes le pilote Red Bull Max Verstappen sur les terres du Néerlandais. Le Britannique a réussi cet exploit au volant d’une monoplace mise à jour pour la première fois depuis le Grand Prix de Miami qu’il a remporté. 

« C’est une journée incroyable ! C’est agréable d’être de retour et de partir depuis la pole position. » a déclaré Norris ce samedi à Zandvoort après les qualifications.

« Les qualifications se sont bien déroulées, j’ai réalisé de bons tours, notamment le dernier, qui est toujours le plus important. L’équipe a fait un excellent travail et je suis content de ma journée. »

« Ce n’était pas facile. » a-t-il ajouté. « Mais je me suis senti à l’aise, la voiture était incroyable. Nous avons apporté quelques améliorations à la voiture pour la première fois depuis un moment et tout fonctionne très bien, donc un grand merci à l’équipe également. »

Alors qu’il a remporté le Grand Prix de Miami en mai dernier, Norris n’a pas réussi à convertir en victoire ses trois pole positions précédentes, notamment à cause de départs un peu chaotiques. Concernant la course de ce dimanche à Zandvoort, le Britannique s’attend à ce que Max Verstappen lui mène la vie dure dès l’extinction des feux.

« Je suis sûr que ça va être dur. Max a été très rapide tout le week-end. Je sais que nous l’avons eu aujourd’hui, mais il est toujours deuxième et il va se battre, surtout à domicile. J’ai hâte d’y être. » a ajouté Norris.

Avant le départ du Grand Prix des Pays-Bas, Lando Norris est deuxième au championnat du monde avec 78 points de retard sur Max Verstappen. 

Bien que satisfait de sa première journée d’essais à Zandvoort au volant d’une McLaren améliorée, Lando Norris estime cependant que Mercedes a la monoplace la plus rapide et qu’il sera difficile d’aller combler l’écart très mince qui sépare l’écurie du constructeur allemand de McLaren.

McLaren a introduit sur la MCL38 ce week-end à Zandvoort son premier gros package de mises à jour depuis la dernière victoire de Norris en Formule 1 à Miami en mai dernier. Ce vendredi en essais libres, les pilotes McLaren ont semblé relativement à l’aise en piste avec un Oscar Piastri auteur du deuxième temps des EL2 à seulement 61 millièmes de George Russell, tandis que Norris a signé le meilleur temps des EL1 sur une piste humide/séchante.

Interrogé sur ses impressions après la première journée d’essais passée au volant d’une monoplace améliorée, et s’il s’attendait à ce que McLaren soit la plus forte ce week-end au GP des Pays-Bas, Norris a répondu : « Probablement pas, Mercedes est plus rapide. C’est très serré. »

« Nous sommes en bonne forme depuis Miami, mais nous n’avons pas vraiment apporté de nouveautés depuis Miami. Ce week-end, c’est la première fois que nous essayons de faire un peu plus de progrès avec la voiture. »

« Je suis optimiste, mais je n’ai aucune idée de savoir si cela va fonctionner ou pas. Mais aujourd’hui [vendredi], c’était une journée raisonnable et nous y sommes presque. »

« Il nous faudra encore un peu de temps pour trouver de nouvelles choses cette nuit, et j’espère que nous pourrons défier Mercedes. » a ajouté le Britannique.

Classement des EL2 à Zandvoort

Charles Leclerc estime que Ferrari pourrait connaître un week-end difficile à Zandvoort où se dispute le Grand Prix des Pays-Bas après que lui et son coéquipier aient connu une première journée d’essais peu fructueuse ce vendredi.

Après un roulage limité en EL1 à cause des conditions météo défavorables, Leclerc s’est classé neuvième sur la feuille des temps lors des EL2 disputés sur une piste sèche dans l’après-midi à plus de sept dixièmes de la Mercedes de George Russell, leader de la séance.

De l’autre côté du garage, Carlos Sainz n’a parcouru que sept tours avant de devoir rentrer au garage en raison d’un problème de boîte de vitesses sur sa monoplace. L’Espagnol terminera finalement cette première journée en bas de classement avec le dix-neuvième chrono.

S’exprimant à la fin de cette première journée d’essais, Leclerc a admis que Ferrari est loin du compte à Zandvoort et s’attend donc à un week-end difficile : « C’est dur ! Comme prévu, je dirais. Nous n’avons pas tout à fait le rythme des gars de devant, malheureusement. » a déclaré le Monégasque.

« Je pense que c’est mieux que ce que laisse penser la feuille des temps, mais je ne suis toujours pas tout à fait dans la lutte pour la victoire, c’est certain. »

« Il reste encore beaucoup de travail à faire. C’est ce que nous faisons, mais j’espère que cela portera bientôt ses fruits. »

Ce samedi, des averses sont attendues à Zandvoort à l’heure des qualifications, et lorsqu’on demande à Leclerc s’il espère que cela pourrait être bénéfique pour lui et Ferrari, le Monégasque a répondu : « Je l’espère, c’est l’objectif. »

« Je vais essayer de faire quelque chose de spécial en qualifications, mais nous parlons d’écarts qui sont un peu trop grands pour pouvoir faire quelque chose de spécial. Si nous parvenons à revenir à deux ou trois dixièmes, alors peut-être qu’il y aura quelque chose à faire. Sinon, je prédis un week-end difficile pour nous. »

Classement des EL2 à Zandvoort

L’équipe Haas s’attend à pouvoir quitter les Pays-Bas ce dimanche soir afin de participer au Grand Prix d’Italie le week-end prochain, malgré les tentatives de son ancien sponsor Uralkali de saisir les monoplaces de l’écurie américaine en raison d’un impayé.

Des huissiers et la police ont rendu visite ce jeudi à l’équipe Haas à Zandvoort, notamment parce que la petite structure américaine est encore redevable d’une partie des 13 millions de dollars de frais de parrainage versés pour la saison 2022 par son ancien sponsor titre, la société Uralkali.

En effet, l’équipe Haas avait choisi en 2022 de rompre son accord avec Uralkali à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mais le problème est que Uralkali avait déjà versé 13 millions de dollars à l’équipe américaine avant que cette décision brutale ne soit prise.

L’affaire a donc été portée devant les tribunaux et l’audience a statué en juin dernier que Haas était dans son droit de résilier l’accord, mais qu’elle était désormais redevable d’un montant de 9 millions de dollars (une partie de la somme versée par Uralkali).

Haas avait deux mois pour verser ces 9 millions de dollars à Uralkali, mais l’équipe américaine ne s’est pas exécutée et a donc reçu ce jeudi la visite d’huissiers et de la police dans le paddock de Zandvoort. Les autorités néerlandaises ont indiqué à l’équipe que les monoplaces, ainsi que du matériel, étaient saisis à titre conservatoire et qu’ils ne pourraient pas quitter les Pays-Bas sans avoir payé leur dette à Uralkali. 

Interrogé sur la possibilité de voir son équipe rester aux Pays-Bas dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve et donc de ne pas pouvoir participer au Grand Prix d’Italie programmé le week-end suivant, le Team Principal de Haas a déclaré : « Ce processus est très compliqué. C’est pourquoi cela prend plus de temps que prévu, mais nos avocats sont sur le coup. » a déclaré Ayao Komatsu au micro de Sky Sports ce vendredi à Zandvoort.

« Nous sommes totalement concentrés pour résoudre ce problème le plus rapidement possible, donc tout devrait bien se passer. Je ne vois aucun problème [concernant la participation de Haas à Monza]. »

De son côté, la société Uralkali se défend en insistant sur le fait que l’écurie Haas a refusé d’obéir à une décision arbitrale rendue le 12 juin dernier : « C’est la conséquence attendue du refus de Haas d’obéir à la décision d’arbitrage accordant un paiement et une voiture de course à Uralkali. La décision arbitrale a été rendue le 12 juin avec effet immédiat et a été ignorée par Haas. » a déclaré un porte-parole de la société.

« Haas a eu plus de deux mois pour mettre en œuvre la décision et, comme cela a été rapporté précédemment, Uralkali a contacté les représentants de Haas avec des options sur la manière d’effectuer le paiement et où envoyer la voiture de course, sans jamais recevoir de réponse substantielle. »

Bien que l’affaire ait fait grand bruit dans le paddock de Zandvoort ce vendredi, tout laisse penser que la situation va se décanter au cours des prochaines heures et que l’équipe Haas pourra bien quitter les Pays-Bas dès dimanche soir avec ses monoplaces. 

Lewis Hamilton admet que ce sera un moment émouvant pour lui lorsque sa relation de travail avec Peter Bonnington – son ingénieur de course depuis de nombreuses années chez Mercedes – prendra fin au terme de la saison 2024.

Le septuple champion du monde de Formule 1 quittera l’équipe Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre la Scuderia Ferari avec qui il a signé un contrat pluriannuel. En partant à Maranello, Hamilton perdra également son ingénieur de course, Peter Bonnington, qui a été récemment promu au poste de responsable de l’ingénierie chez Mercedes.

S’exprimant ce jeudi à Zandvoort avant que le week-end du Grand Prix des Pays-Bas ne débute, Lewis Hamilton a fait l’éloge de son ingénieur de course et a admis qu’il sera difficile pour lui de ne plus travailler avec « Bono » une fois chez Ferrari.

« Je suis tellement heureux pour Bono. Je voulais vraiment qu’il fasse ce qui était le mieux pour lui. Là où il en est dans sa vie, il a dû prendre la meilleure décision pour ce qui serait le mieux pour lui et pour sa famille. » a déclaré le pilote Mercedes.

« Cela ne change rien, en fait, entre nous. Nous ne pourrons pas travailler ensemble, côte à côte, tous les jours, ce qui sera triste pour nous deux – ce sera aussi très émouvant. Mais nous serons toujours présents dans la vie de l’autre. Bono est mon frère. »

« Je suis vraiment heureux que l’équipe l’ait embauché, et il a cette belle opportunité de grandir davantage au sein de l’équipe, car il est un atout formidable pour l’équipe. »

Bien que promu au poste de responsable de l’ingénierie, Peter Bonnington continuera d’assumer son rôle d’ingénieur de course de Lewis Hamilton jusqu’à la fin de la saison 2024. 

Sergio Perez a réaffirmé sa volonté d’améliorer considérablement son niveau de jeu au cours des dix dernières courses de la saison 2024 après une première partie d’année très compliquée pour lui.

Sous contrat avec Red Bull au moins jusqu’en 2026, Sergio Perez a connu une première moitié de saison difficile et occupe avant le Grand Prix des Pays-Bas la septième place au championnat du monde des constructeurs avec 146 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen, accessoirement leader du classement des pilotes.

Ces performances décevantes pour un pilote Red Bull lui ont valu une pression constante et le Mexicain s’est très rapidement retrouvé au cœur des spéculations concernant son avenir en Formule 1. Cependant, l’équipe Red Bull a réaffirmé au cours de l’été que Perez resterait bien en place au volant de la RB20 pour le reste de la saison 2024 mettant ainsi fin aux rumeurs d’un éventuel changement de pilote.

S’exprimant ce jeudi à Zandvoort où se dispute ce week-end le Grand Prix des Pays-Bas, Sergio Perez a admis que sa première moitié de saison a été « difficile » et qu’il a bon espoir de pouvoir renverser la vapeur au cours des dix dernières courses, notamment parce qu’il a compris « beaucoup de choses » durant l’été en analysant les différentes données avec son équipe.

« J’ai bon espoir et je crois que je pourrai renverser la tendance lors des dix prochaines courses ». a déclaré le pilote Red Bull aux médias ce jeudi à Zandvoort.

« Pendant la pause, nous avons compris beaucoup de choses au niveau de la voiture et des évolutions. En général, je pense que nous étions un peu perdus, et maintenant nous comprenons beaucoup mieux ce qui se passe avec la voiture. »

« On ne sait pas encore si nous pourrons régler ces problèmes et combien de temps cela prendra. Nous savons que nous avons subi quelques améliorations qui nous ont mis sur la défensive. J’ai beaucoup de potentiel en moi, mais je dois l’extraire de la voiture. Si nous y parvenons, cette saison peut être très bonne. »

Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 42 points d’avance sur McLaren avant le Grand Prix des Pays-Bas, mais Sergio Perez est bien conscient que son équipe a besoin de ses deux pilotes pour aller décrocher le titre mondial. 

Le Mexicain – qui joue très certainement son avenir au sein de l’équipe Red Bull au cours des dix prochaines courses – sait qu’il n’aura pas d’autre choix que de répondre présent lors des dernières manches afin d’aider son équipe : « Je veux être à la hauteur et je sais que je peux renverser la situation. Je dis toujours que mon arrivée à Abou Dhabi [la dernière course de l’année] est la seule chose qui compte. »

« J’ai donc encore dix courses pour renverser la situation et j’espère obtenir de très bons résultats et terminer sur une bonne note. Ce serait l’objectif, et cela commence vraiment ici [à Zandvoort]. »

« Je veux juste retrouver la forme que j’avais au début de l’année. Je montais constamment sur le podium, je me battais pour les pole positions. Je veux retrouver cette forme. »

« En tant qu’équipe, je veux que Red Bull soit la voiture la plus rapide. Nous étions la voiture la plus rapide au début de l’année et je veux travailler avec l’équipe pour y arriver. C’est ce dont nous avons besoin. »