Alors qu’il sait déjà qu’il devra reculer de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Miami avant même d’avoir débuté le week-end, Daniel Ricciardo estime que les récents progrès constatés en Chine vont lui permettre de viser des points pour cette sixième manche de la saison 2024.
Lors de la dernière course disputée en Chine, Daniel Ricciardo a pu rouler avec un nouveau châssis tout au long du week-end à Shanghai et l’Australien semblait bien plus à l’aise au volant de sa monoplace que lors des courses précédentes.
Mais lors de la course principale du dimanche, le pilote Visa Cash App RB – qui a dû abandonner après avoir été percuté par Lance Stroll – a dépassé la Haas de Nico Hülkenberg sous Safety Car, ce qui lui a valu une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Miami.
Avant d’entamer le week-end donc, Daniel Ricciardo sait qu’il devra veiller à se qualifier le plus haut possible sur la grille pour essayer de minimiser l’impact de sa pénalité et l’Australien se montre plutôt confiant à l’approche du Grand Prix de Miami, notamment après les progrès réalisés en Chine avant de devoir finalement abandonner alors qu’il se battait pour des points.
« Le résultat de Shanghai ne le reflète pas, mais nous avons fait des progrès en Chine ; Les performances de la voiture étaient solides et je suis convaincu que cela va continuer. » affirme Ricciardo à la veille du Grand Prix de Miami où son équipe introduit une évolution aérodynamique sur les deux monoplaces.
« Évidemment, ce sera un défi ce week-end étant donné la pénalité de trois places sur la grille, mais nous viserons les points. »
« Ce n’est un secret pour personne que j’aime passer du temps aux États-Unis, j’ai donc hâte de me lancer à Miami. Je n’ai couru ici qu’une seule fois, donc j’ai hâte d’y retourner. » a-t-il ajouté.
Depuis le début de la saison 2024, Daniel Ricciardo n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde, alors que son coéquipier Yuki Tsunoda en a inscrit sept.
Après un teasing long de plus d’une semaine, la Scuderia Ferrari a enfin dévoilé la livrée spéciale de sa monoplace pour le Grand Prix de Miami 2024, une livrée toujours rouge mais avec quelques touches de bleu.
Si vous vous attendiez à une livrée complétement bleue sur la Ferrari pour le Grand Prix de Miami, vous allez être déçu puisque l’écurie italienne s’est juste contentée d’ajouter quelques touches de bleu à sa livrée rouge, tout en veillant à ajouter le logo de son nouveau partenaire titre, la société HP.
Le logo HP est d’ailleurs omniprésent sur la livrée de la SF-24 désormais puisqu’il a été ajouté à différents endroits stratégiques tels que l’aileron arrière, le capot moteur, l’appui-tête, les déflecteurs au dessus des roues avant, le Halo, les sidepods ou encore sur les flaps de l’aileron avant.
Sur cette livrée spéciale exclusivement réservée au Grand Prix de Miami, Ferrari a incorporé deux nuances de bleu qui font référence au riche héritage de la marque italienne. Ces couleurs remémorent les souvenirs des victoires historiques, des personnages emblématiques et des mécaniciens de Maranello qui les portaient lors des premiers triomphes du Cheval Cabré.
Le bleu plus clair, Azzurro La Plata , fait écho à la couleur portée par le légendaire pilote Alberto Ascari lors de ses saisons les plus réussies. Le double champion du monde italien portait habituellement un maillot bleu accompagné d’un casque assorti, qu’il considérait comme son porte-bonheur.
La même couleur a également été vue sur les combinaisons de course des pilotes dans les années 1960, notamment celles de John Surtees, Lorenzo Bandini, Ludovico Scarfiotti et Chris Amon. La combinaison de course de Niki Lauda lors de sa première année avec la Scuderia Ferrari était également de ce bleu, tout comme les chemises portées par l’équipe de Maranello.
L’autre couleur que Ferrari fera revivre pour Miami est Azzurro Dino, une nuance de bleu plus profonde privilégiée par de nombreux pilotes de la Scuderia dans le passé, comme Arturo Merzario et Clay Regazzoni, ce dernier étant le plus récent à la porter en 1974. A partir de là, les combinaisons des pilotes sont passées du bleu au rouge, avec des passages occasionnels au blanc.
Cette sélection de couleurs sert également de clin d’œil historique au lien entre Ferrari et la scène automobile américaine. Cela marque le 70e anniversaire de la présence de la marque en Amérique du Nord, où l’emblématique Rosso Corsa – un rouge synonyme des voitures de course italiennes depuis les années 1920 – a été supplantée par la livrée blanche et bleue américaine pour les deux dernières courses de la saison 1964 de Formule 1.
Il est également bon de noter que les pilotes et le personnel de l’équipe porteront des vêtements en lien avec la livrée tout au long du week-end du Grand Prix de Miami.
Pierre Gasly aura bien le droit aux dernières évolutions techniques d’Alpine sur sa monoplace ce week-end pour le Grand Prix de Miami, sixième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.
Lors de la dernière course disputée en Chine, l’équipe Alpine a introduit une mise à jour sur la monoplace d’Esteban Ocon, notamment des évolutions au niveau du plancher de l’A524. Alpine avait prévu initialement d’introduire ces nouveautés à Miami sur ses deux monoplaces, mais les ingénieurs avaient réussi l’exploit de fabriquer ces nouvelles pièces pour la Chine, mais pour une seule voiture, celle d’Ocon.
Après le Grand Prix de Chine, les données récoltées sur la monoplace d’Esteban Ocon ont permis à Alpine de valider définitivement ces nouvelles pièces, ce qui veut dire que Pierre Gasly va lui aussi pouvoir rouler avec une monoplace mise à jour ce week-end à Miami.
« La Chine a démontré l’ampleur du travail qui nous attend. » a déclaré Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine, cité par La Chaine Renault.
« Nous avons apporté une évolution sur une voiture, et nous l’aurons sur les deux à Miami, nous permettant de faire quelques progrès. Cela [l’arrivée du GP de Chine hors des points] a néanmoins souligné que nous sommes loin de nos ambitions. »
« Nous devons continuer à rechercher de la performance et à comprendre notre package global afin de pouvoir maximiser nos opportunités. »
« Les deux pilotes ont passé du temps avec l’équipe la semaine dernière au simulateur dans le cadre de leur préparation. Tout le monde travaille dur en coulisses et nous visons un bon week-end à Miami. »
Pierre Gasly pour sa part se dit impatient de pouvoir enfin tester ces nouveautés : « J’aurai l’évolution sur ma voiture à Miami, grâce aux efforts incroyables de l’équipe. » a déclaré Gasly à la veille de la sixième manche de la saison.
« Nous avons vu des signes de progrès en Chine, où nous avions l’air meilleurs en course. Nous nous rapprochons des points, mais nous devons faire plus et en montrer davantage. Nous devons continuer à travailler dur et à comprendre notre package pour maximiser le matériel actuellement à notre disposition. C’est mon objectif pour Miami. »
Pour rappel, avant le Grand Prix de Miami, Alpine fait partie des trois équipes de la grille avec Williams et Stake à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.
Le Team Principal de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a très rapidement réagi à l’annonce du départ prochain d’Adrian Newey qui quittera l’écurie Red Bull au premier trimestre 2025 après 19 ans de bons et loyaux services à Milton Keynes.
Depuis son arrivée chez Red Bull en 2006, Adrian Newey a joué un rôle déterminant dans les différents succès de l’équipe, notamment en développant des monoplaces capables de gagner des courses et des championnats. Avec Newey à la tête du département technique, Red Bull a remporté sept titres pilotes et six titres constructeurs en F1.
S’exprimant à la suite de l’annonce du futur départ d’Adrian Newey, Christian Horner a tenu à rendre hommage au Britannique qui a grandement participé aux différents succès de Red Bull au cours des vingt dernières années : « Tous nos plus grands moments des 20 dernières années sont survenus avec la main d’Adrian sur la barre technique. » a déclaré Horner.
« Sa vision et son génie nous ont aidé à remporter 13 titres en 20 saisons. Sa capacité exceptionnelle à conceptualiser au-delà de la F1 et à apporter une inspiration plus large à la conception des voitures de grand prix, son talent remarquable pour accepter le changement et trouver les domaines les plus gratifiants des règles sur lesquels se concentrer, et sa volonté incessante de gagner ont aidé Red Bull. »
« Les 19 dernières années passées avec Adrian ont été extrêmement amusantes. Pour moi, quand Adrian a rejoint Red Bull, il était déjà un designer superstar. »
« Deux décennies et 13 championnats plus tard, il repart comme une véritable légende. Il est aussi mon ami et quelqu’un envers qui je serai éternellement reconnaissant pour tout ce qu’il a apporté à notre partenariat. »
« L’héritage qu’il laisse derrière lui résonnera dans les couloirs de Milton Keynes et la RB17 [l’Hypercar que Newey développe] sera un témoignage et un héritage approprié de son temps avec nous. »
Adrian Newey continuera de travailler pour le groupe Red Bull Technology en 2024, mais le Britannique n’aura plus aucun impact sur le développement de la monoplace de Formule 1 de l’équipe, il travaillera exclusivement sur le projet Hypercar de Red Bull.
Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 de Miami 2024, sixième manche du championnat du monde de Formule 1, qui se dispute du 03 au 05 mai sur le tracé du Hard Rock Stadium.
Pour ce sixième rendez-vous de la saison 2024, les équipes de F1 participent à un week-end Sprint au format légèrement remanié cette année avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi [EL1], avant de participer directement à la séance de qualifications Sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain.
Le samedi, les équipes participent à la course Sprint d’une durée de 30 minutes max, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix]. Il est bon de noter que les écuries disposent d’un double Parc Fermé pour cet événement (à lire ici pour comprendre).
Le vendredi 03 mai, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end à Miami [EL1] à 18h30 (heure de Paris). La qualification Sprint quant à elle est programmée à 22h30 (heure de Paris).
Le samedi 04 mai, la course Sprint de 30 minutes max est programmée à 18h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Miami est programmée à 22h00 (heure de paris).
Enfin le dimanche 05 mai, le départ du Grand Prix de Miami 2024 sera donné à 22h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 57 tours de course pour ce sixième rendez-vous de la saison.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 03 mai pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Miami en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme GP de Miami 2024 (heure de Paris)
Vendredi 03 mai : EL1 à 18h30/Qualifs Sprint à 22h30
Samedi 04 mai : Sprint à 18h00/Qualifications à 22h00
La rumeur qui circulait depuis maintenant plusieurs mois dans le paddock de la Formule 1 a été confirmée par Red Bull : le directeur technique de l’équipe de Milton Keynes quittera le groupe Red Bull Technology au premier trimestre 2025.
Depuis qu’il a rejoint Red Bull Racing en 2006, la vision et le leadership technique d’Adrian Newey ont joué un rôle déterminant pour l’équipe et le groupe en remportant sept titres au championnat du monde des pilotes de F1 et six titres au championnat constructeurs – totalisant 118 victoires et 101 poles, dont la pole position et la victoire pour la Toro Rosso pilotée par Sebastian Vettel en 2008.
Adrian Newey ne travaillera plus sur le développement de la monoplace en Formule 1 pour se concentrer sur le développement final et la livraison de la première hypercar de Red Bull, le très attendue RB17. Il restera impliqué et engagé dans ce projet jusqu’à son achèvement.
« Depuis que je suis un jeune garçon, je voulais être un concepteur de voitures rapides. Mon rêve était de devenir ingénieur en Formule 1, et j’ai eu la chance de faire de ce rêve une réalité. Pendant près de deux décennies, ce fut pour moi un grand honneur d’avoir joué un rôle clé dans la progression de Red Bull Racing, du statut de nouveau venu à celui d’équipe aux multiples titres. » a déclaré Newey.
« Cependant, je pense que le moment est venu de passer le relais à d’autres et de me lancer de nouveaux défis. En attendant, les dernières étapes du développement de la RB17 sont à nos portes, donc pour le reste de mon temps avec l’équipe, je me concentrerai là-dessus. »
« Je voudrais remercier les nombreuses personnes extraordinaires avec qui j’ai travaillé chez Red Bull au cours de notre parcours au cours des 18 dernières années pour leur talent, leur dévouement et leur travail acharné. »
« Cela a été un véritable privilège et je suis convaincu que l’équipe d’ingénierie est bien préparée pour le travail menant à l’évolution finale de la voiture dans le cadre de la période de quatre ans de cette réglementation. »
« Sur une note personnelle, je voudrais également remercier les actionnaires, feu Dietrich Mateschitz, Mark Mateschitz et Chalerm Yoovidhya pour leur soutien indéfectible pendant mon séjour chez Red Bull, et Christian [Horner], qui a non seulement été mon partenaire commercial mais aussi un ami de nos familles respectives. Merci également à Oliver Mintzlaff pour sa gestion et à Eddie Jordan, mon ami proche et manager. »
Selon les dernières rumeurs, Newey devrait rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025 où il travaillera aux côtés de Frederic Vasseur, Lewis Hamilton ou encore Charles Leclerc.
Afin de célébrer comme il se doit le lancement d’un nouvel emoji de voiture de course sur l’application WhatsApp – le partenaire de l’équipe Mercedes – le septuple champion du monde Lewis Hamilton a fait le show sur la Cinquième avenue de New York au volant d’une Formule 1.
Le pilote Mercedes a pris le volant de la W12 et a été rejoint par une version grandeur nature de la voiture de course emoji récemment lancée sur WhatsApp. Ce run dans les rues de Big Apple a marqué la toute première démonstration en direct d’une voiture de Formule 1 à Manhattan.
« C’était épique ! J’ai toujours rêvé de conduire une voiture de F1 sur la Cinquième Avenue à New York. Voir la foule et l’enthousiasme de tout le monde était génial. Faire quelque chose comme ça, quand on pense à l’incroyable l’histoire de cette ville, est incroyable. » a déclaré Hamilton.
Au cours de cet événement, la façade de l’Empire State Building a été éclairé avec le nouvel emoji de voiture de course dans le cadre d’un spectacle de lumière dynamique, alors qu’une exposition de voitures a été organisée à l’intérieur du bâtiment où les fans pouvaient apercevoir une maquette grandeur nature d’une monoplace de F1.
« Je tiens à remercier chaleureusement WhatsApp et l’Empire State Building d’avoir rendu cela possible. » a jouté Lewis Hamilton qui n’a pas manqué d’insister sur le fait qu’il utilise WhatsApp au quotidien.
Cette démonstration dans les rues de New York a attiré beaucoup de monde, alors que les Etats-Unis accueillent cette année trois courses de Formule 1 avec Miami, Austin et Las Vegas.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, estime que son équipe a le potentiel de décrocher un très bon résultat ce week-end au Grand Prix de Miami où elle visera une deuxième victoire cette saison après celle de Carlos Sainz en Australie.
Ce week-end à Miami, les équipes participeront à la deuxième course Sprint de la saison sur un tracé bien différent de celui de Shanghai en Chine où s’est disputé le premier Sprint de l’année. Dans ce contexte, et alors que les équipes disposent de nombreuses données sur ce circuit (ce qui n’était pas le cas en Chine), le patron de Ferrari estime que son équipe devrait bien s’en sortir face à Red Bull.
« Encore une fois, nous avons affaire au format Sprint qui nous a vu un peu galérer en Chine. Mais il s’agit d’un type de circuit très différent et sur lequel nous pouvons compter sur les données que nous avons acquises au cours des deux dernières saisons. » confie Vasseur à la veille du GP de Miami.
« Nous espérons faire mieux qu’à Shanghai et je pense que nous avons le potentiel pour le faire, d’autant plus que nous sommes très proches du leader du championnat. »
« Encore une fois, il sera important de profiter au maximum de la seule séance d’essais libres, notamment pour travailler les qualifications, où récemment, nous avons eu plus de mal que nous n’aurions dû le faire. »
Une livrée spéciale !
Comme l’a annoncé Ferrari il y a quelques jours, une livrée spéciale de la SF-24 sera dévoilée ce mercredi 1er mai à Miami. Cette livrée arborera une touche de bleu, alors que le logo du nouveau partenaire titre de l’équipe, HP, fera sa première apparition sur la monoplace et les vêtements du personnel et des pilotes.
« Il s’agit d’un week-end spécial pour l’entreprise et l’équipe car il marque les débuts de notre nouveau partenaire titre, HP. Nous ferons tous de notre mieux pour que cette collaboration démarre dans les meilleures conditions. » a ajouté Frederic Vasseur.
Avant le Grand Prix de Miami, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 44 points de retard sur Red Bull Racing.
Le pilote Alpine Pierre Gasly a eu l’opportunité entre le Grand Prix de Chine et celui de Miami de prendre le volant de la Toleman TG183 de la saison 1984 pilotée par Ayrton Senna sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni.
C’est dans le cadre d’un reportage TV tourné à l’approche de la date anniversaire des 30 ans de la mort d’Ayrton Senna que Pierre Gasly a pu prendre les commandes de la Toleman TG183 équipée d’un moteur 4 cylindres en ligne turbocompressé développant environ 600 chevaux pour un poids de 540 kilos, un moment exceptionnel que le Français n’est pas prêt d’oublier.
« J’ai connu une semaine intense depuis le Grand Prix de Chine. J’ai passé la majeure partie de mon temps au Royaume-Uni, où j’ai eu le privilège de rouler un peu, ce qui est toujours bienvenu ! » confie Pierre Gasly à la veille du Grand Prix de Miami.
« Dans le cadre d’un futur reportage télévisé, j’ai piloté à Silverstone la Toleman TG183, la première Formule 1 d’Ayrton Senna en 1984. C’était une expérience éblouissante que je ne suis pas prêt d’oublier. »
« Cette monoplace est une voiture du « Team Enstone », donc nous l’avons ramenée à l’usine pour la montrer à toute l’écurie. C’était génial de voir autant de positivité autour d’Enstone. »
« C’était une journée fantastique pour l’équipe et j’espère que cela nous rappellera notre passé et inspirera tout le monde pour l’avenir. De mon côté, j’ai aussi connu une journée productive au simulateur en préparation de la course [à Miami]. »
Des évolutions à Miami
A Miami justement, Gasly roulera pour la première fois avec les évolutions d’abord montées sur la monoplace d’Esteban Ocon en Chine et le Normand a hâte de pouvoir enfin les essayer : « J’aurai l’évolution sur ma voiture à Miami, grâce aux efforts incroyables de l’équipe. »
« Nous avons vu des signes de progrès en Chine, où nous avions l’air meilleurs en course. Nous nous rapprochons des points, mais nous devons faire plus et en montrer davantage. Nous devons continuer à travailler dur et à comprendre notre package pour maximiser le matériel actuellement à notre disposition. C’est mon objectif pour Miami. »
Pour rappel, avant le Grand Prix de Miami, l’équipe Alpine fait partie des trois écuries de la grille avec Williams et Stake à ne pas avoir encore marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs.
Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – s’attend à ce que les équipes souffrent du graining ce week-end au Grand Prix de Miami, sixième manche du championnat du monde 2024.
A Miami, compte tenu du fait que l’asphalte est quasiment neuf (il a été refait avant l’édition 2023) et que la piste n’est pas utilisée le reste de l’année, les équipes doivent s’attendre à une évolution importante des conditions de piste au cours du week-end, ce qui signifie que l’adhérence sera très faible le vendredi lors de la seule séance d’essais libres qui précède les qualifications Sprint.
Dans ce contexte, Pirelli s’attend donc logiquement à ce que le phénomène de graining fasse son apparition sur les pneumatiques à Miami, notamment sur les gommes Mediums et Tendres.
« L’asphalte, après le resurfaçage qui a précédé la dernière édition, est très lisse et, naturellement, offre un niveau d’adhérence plutôt faible, également parce que le circuit n’est pas utilisé dans d’autres événements de sport automobile. » explique Pirelli avant le GP de Miami.
« L’évolution des conditions de piste sera donc très marquée. Le graining pourrait faire son apparition, notamment sur les pneus Mediums et Tendres. »
D’un point de vue stratégique, le Grand Prix de Miami est une course classique avec habituellement un seul arrêt, avec les pneus Durs et Mediums comme protagonistes. L’année dernière, Max Verstappen, qui n’était parti que neuvième sur la grille, a commencé la course en Durs puis est passé aux Mediums tandis que les deux autres pilotes montés sur le podium, Perez et Alonso, ont choisi l’option inverse (Mediums/Durs).
Il ne faut pas oublier non plus le fait que le Grand Prix de Miami accueille la deuxième course Sprint de l’année, ce qui obligera les équipes à rechercher la meilleure solution en termes de réglages lors de la seule séance d’essais libres le vendredi. C’est lors de cette unique séance d’essais que les équipes devront aussi évaluer le comportement des pneumatiques.
L’équipe Aston Martin a demandé un « droit de révision » sur la décision des commissaires sportifs du Grand Prix de Chine d’infliger une pénalité au double champion du monde Fernando Alonso suite à sa collision avec le pilote Ferrari Carlos Sainz lors de la course Sprint à Shanghai.
Fernando Alonso et Carlos Sainz se sont percutés alors qu’ils se battaient pour la troisième place lors de la course Sprint de 100 kilomètres disputée à Shanghai en Chine. Le contact entre les deux monoplaces a provoqué des dégâts sur l’Aston Martin de Fernando Alonso qui a alors abandonné, alors que Sainz a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième place.
Après enquête, les commissaires ont estimé que Fernando Alonso était responsable de cet accrochage et ont donc infligé une pénalité de dix secondes et trois points de pénalité sur la Super licence de l’Espagnol, mais comme il a abandonné, cette décision n’a eu aucun impact sur ses résultats.
Cependant, à l’approche du Grand Prix de Miami, l’équipe Aston Martin a officiellement demandé le droit de révision de cette pénalité et une audience en deux parties aura donc lieu à Miami ce vendredi 03 mai avec des représentants d’Aston Martin et de Ferrari.
Cette audience se déroulera en deux parties : la première partie consistera à récolter des preuves visant à déterminer s’il existe un nouvel élément important et pertinent qui n’était pas disponible pour la partie sollicitant le réexamen au moment de la décision.
Si les commissaires sportifs déterminent, conformément à l’article 14.3 du Code Sportif International de la FIA, qu’un tel élément existe, une deuxième audience aura lieu à une heure qui sera communiquée.
Il est bon de noter que l’équipe Aston Martin n’a pas précisé les raisons pour lesquelles elle demande un droit de révision de la pénalité de Fernando Alonso, mais on suppose logiquement que l’écurie britannique cherche à minima à faire annuler les trois points sur la Super licence d’Alonso dont le total s’élève déjà à 6 sur les 12 possibles.
James Allison, le directeur technique de Mercedes, espère que les quelques améliorations qui seront introduites sur la W15 à Miami vont permettre aux deux pilotes de se sentir plus à l’aise au volant de la W15.
Lors du dernier week-end de Grand Prix disputé en Chine, l’équipe Mercedes a souffert sur un tracé dont les caractéristiques n’étaient pas adaptées à la W15. Pour ne rien arranger – et alors qu’il s’agissait d’un week-end Sprint – Mercedes a choisi de modifier radicalement les réglages de la monoplace d’une séance à l’autre, ce qui a eu pour conséquence directe l’élimination de Lewis Hamilton en Q1 lors des qualifications.
Au final, George Russell a tout de même réussi à franchir la ligne d’arrivée à la sixième place à Shanghai, tandis que Lewis Hamilton a profité de trois abandons pour remonter dans la hiérarchie et terminer le Grand Prix de Chine dans les points à la neuvième place.
Après un Grand Prix de Chine difficile donc, l’équipe Mercedes débarque à Miami cette semaine avec la ferme intention de ne pas revivre le même scénario qu’à Shanghai.
« Nous allons en apprendre chaque week-end, c’est la réalité de la F1, c’est une course d’apprentissage et même si vous avez une usine pleine d’outils, une forte puissance de calcul, de nombreuses personnes qui y réfléchissent, il n’y a pas meilleure endroit pour en apprendre davantage sur la voiture que lorsqu’elle est en piste et fait ce pour quoi elle est conçue. » estime James Allison.
« Nous avons quitté la Chine qui est l’un des circuits les plus limités à l’avant pour nous rendre à Miami, une piste qui se situe à l’extrémité du spectre avec une limitation sur l’arrière. »
« Notre défi sera de nous assurer d’essayer de ne pas rejouer [le scénario] de la Chine sur un tracé de Miami qui est très différent et qui demande des choses différentes à la voiture par rapport à la Chine. »
« Nous sommes aussi confrontés aux joies d’un autre week-end Sprint, et nous avons définitivement appris au cours de ce week-end [en Chine] que si vous voulez être ambitieux, il faut l’être dans la course Sprint, et ensuite régler [la voiture] pour la course principale, plutôt que l’inverse. »
« J’espère que nous serons dans un meilleur endroit et que les améliorations que nous allons apporter à Miami nous serviront bien dans une grille qui, du moins en qualifications, est très serrée. »
« Dans la partie de la bataille que nous menons, quelques centièmes peuvent parfois faire la différence et quelques dixièmes font aussi la différence. J’ai donc hâte de voir comment tout cela va se dérouler. »
Concernant les nouvelles pièces introduites sur la W15 ce week-end à Miami, Allisson n’est pas entré dans les détails, mais le Britannique espère qu’elles permettront de rectifier l’équilibre global de la monoplace.
« Nous avons des packages d’améliorations à venir pour la voiture, mais aussi des composants qui, nous l’espérons, rectifieront l’équilibre sous-jacent qui nous cause des difficultés. » a ajouté Allison.
Avant le Grand Prix de Miami, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec douze points d’avance sur Aston Martin et 44 points de retard sur McLaren.
Andreas Seidl, le PDG de la future équipe Audi en F1, a déclaré que le constructeur allemand n’a pas pour objectif d’attirer les pilotes avec des moyens financiers démesurés, alors que des rumeurs selon lesquelles Carlos Sainz aurait reçu une offre « très lucrative » de la part d’Audi circulent.
Il y a quelques jours, le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a déclaré que Audi avait fait une offre « très lucrative » à Carlos Sainz – qui quittera Ferrari fin 2024 – et que Red Bull ne serait pas en capacité de s’aligner financièrement sur cette offre.
Interrogé sur les récents propos d’Helmut Marko, Andreas Seidl a déclaré à AMUS : « Notre approche n’est pas de motiver les pilotes ou d’autres employés à venir chez nous avec d’énormes sommes d’argent. »
« Nous disposons en principe des ressources financières d’une équipe de haut niveau, mais nous réfléchissons vraiment à la manière dont nous pouvons utiliser chaque euro de manière judicieuse et efficace. Nous voulons attirer les gens qui souhaitent faire partie de ce voyage et accompagner l’arrivée d’Audi en Formule 1. »
Concernant le choix des pilotes, Audi souhaite évidemment avoir le meilleur duo de pilotes possible pour faire ses débuts au sein de la catégorie reine en 2026 et le choix de Nico Hülkenberg – qui a été annoncé il y a de cela quelques jours – a été fait uniquement sur cette base.
« Il est clair qu’étant donné le niveau de performance actuel, il est absolument important pour nous d’avoir le meilleur duo de pilotes possible dès le départ. » a ajouté Andreas Seidl.
« Les pilotes peuvent également nous aider en termes de motivation de l’équipe et d’orientation du développement. Par conséquent, Nico [Hülkenberg] est un premier choix. Il ne fait aucun doute qu’il est rapide. Avec son expérience, son travail d’équipe et sa grande compréhension technique, il apporte ce dont nous avons besoin. »
Avec ses plus de 200 départs en Grand Prix, Nico Hülkenberg possède effectivement une grande expérience en Formule 1 et Audi s’est donc assuré dans un premier temps de « verrouiller » un pilote expérimenté. Concernant le choix du deuxième pilote, la marque aux anneaux n’exclut pas la signature d’un débutant.
« Il est logique d’avoir au moins un pilote expérimenté car nous devons surmonter de nombreux défis à la fois. Il peut donc s’agir de deux pilotes expérimentés ou d’un seul avec de l’expérience et d’un débutant solide. » a insisté Seidl.
Sergio Perez reste la meilleure option pour Red Bull en tant que coéquipier de Max Verstappen l’an prochain selon l’ancien patron du Mexicain, l’Américain Otmar Szafnauer.
Sergio Perez a entamé en 2024 la dernière année de son contrat avec l’équipe Red Bull et l’avenir du pilote mexicain reste incertain, notamment parce que le marché des pilotes cette saison est très dynamique. Mais selon l’ancien Team Principal de Force India, Aston Martin et Alpine, Otmar Szafnauer, Perez reste à l’heure actuelle la meilleure option pour Red Bull en 2025.
« Je l’ai déjà dit, je remplacerais Checo [Perez] par Checo. Si j’étais Christian [Horner, le patron de Red Bull], je le garderais pour l’année prochaine. » a déclaré Szafnauer, cité par Reuters.
« Il a connu des bas. Mais cette année, d’après ce que je peux voir, à part quelques courses où je pense qu’il aurait dû terminer plus haut, il le fait [le job]. »
Otmar Szafnauer – qui a été le patron de Sergio Perez durant de nombreuses années chez Force India – estime que la plus grande force du Mexicain est son rythme de course et sa capacité à ne commettre que très peu d’erreurs le dimanche.
« Il n’y a pas eu beaucoup de fois lorsqu’il a travaillé pour moi où je me suis dit : ‘Pourquoi as-tu fait cela lors de la course ?’. Il n’y a qu’une seule fois dont je me souviens, c’était à Singapour, où il était frustré et a heurté une Williams. Mais le reste du temps, il est très, très bon pour dépasser sans commettre d’erreurs…il est vraiment très bon dans ce domaine. » a ajouté l’Américain.
Récemment, Sergio Perez s’est déclaré très optimiste quant à ses chances de rester au sein de l’équipe Red Bull en 2025, bien que plusieurs candidats se bousculent au portillon pour le remplacer.
En parralèle, le Dr Helmut Marko – conseiller motorsport de Red Bull – a déclaré que Sergio Perez était certainement la meilleure option de l’équipe pour 2025, notamment parce que le natif de Guadalajara connaît son meilleur début de saison en 2024 : « Force est de constater que Checo réalise actuellement sa meilleure saison depuis qu’il est avec nous. » a déclaré l’Autrichien.
« S’il maintient ces performances comme celles des qualifications au Japon, alors il est certainement la meilleure option pour 2025 chez Red Bull. »
« Il travaille pour l’équipe et a maintenant également réalisé que le chemin radicalement différent qu’il a emprunté l’année dernière en matière de configuration n’était pas le bon. Maintenant, la voiture est plus proche du set-up de Max et cela l’aide. »
Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner a, quant à lui, laissé entendre que Sergio Perez restait la meilleure option pour 2025 (à lire ici).
Avant le Grand Prix de Miami programmé du 03 au 05 mai, Sergio Perez occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec 25 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.
Certains des pilotes de la grille ont exprimé leur respect et leur admiration pour Fernando Alonso, alors que l’Espagnol – âgé de 42 ans – s’est engagé dans un nouvel accord à long terme avec son actuelle équipe Aston Martin.
Fernando Alonso – qui a fait ses débuts en Formule 1 en 2001 – continuera à courir au plus haut niveau du sport automobile pendant les saisons 2025 et 2026, ce qui signifie que le double champion du monde sera alors âgé de 45 ans. Interrogés sur la longue carrière d’Alonso, et s’ils se voient eux aussi en Formule 1 une fois la quarantaine passée, Lando Norris, Charles Leclerc, Esteban Ocon et Guanyu Zhou ont tous exprimé leur profond respect pour le pilote Aston Martin.
« Je pense que cela demande beaucoup de dévouement. Je ne pense pas que quiconque pense que Fernando manque de cela. Je pense qu’il le montre dans tous ce qu’il fait dans la vie, que ce soit sur la piste ou en dehors de la piste. » a déclaré le pilote McLaren Lando Norris.
« Il est rare de voir quelqu’un s’engager aussi longtemps dans un sport. Il est probablement l’un des gars les plus âgés concourant au sommet de tous les sports au monde […]. »
Le pilote Ferrari, Charles Leclerc, partage l’avis de son camarade de chez McLaren au sujet d’Alonso : « Il est difficile de m’imaginer dans 15 ou 18 ans encore en F1. » a déclaré le Monégasque qui est âgé de 26 ans.
« Cependant, nous pouvons clairement voir à quel point Fernando est toujours motivé et à quel point il est encore performant en ce moment. C’est ce qui compte au final, l’âge n’est qu’un nombre. »
« De mon côté, j’adorerais courir encore de nombreuses années. Cependant, je ne suis pas sûr que ce soit en F1. J’aimerais vivre d’autres choses comme le Mans, c’est définitivement un endroit où je me verrai courir un jour. » a ajouté le pilote Ferrari.
« Mais, tant que je suis pleinement motivé, je courrai et j’aime ce que je fais, donc pour l’instant, c’est ce que je veux faire le plus longtemps possible. »
Interrogé à son tour, le pilote Alpine, Esteban Ocon – qui a été le coéquipier de Fernando Alonso chez Alpine jusqu’en 2022 – garde lui aussi le souvenir d’un pilote travailleur : « J’ai un immense respect pour Fernando. Depuis que je suis tout petit, je le regarde courir, contre Michael [Schumacher], et ce sont ces deux gars qui m’ont donné l’amour du sport. » a déclaré le Français.
« Courir encore maintenant avec Fernando, c’est juste incroyable. Rien que de regarder sa carrière…en gros, il a gagné dans tout. Il a gagné en karting, il a gagné au Mans, aux Etats-Unis – il a presque gagné tout ce à quoi il a participé. »
« C’est plus que remarquable, c’est une carrière de rêve pour tout athlète ou pilote de course, donc je ne sais pas si je courrais encore à son âge, mais vraiment, son dévouement est un exemple pour nous tous. »
Guanyu Zhou quant à lui n’a jamais caché son admiration pour Fernando Alonso, et le Chinois a lui aussi un profond respect pour toute la carrière de l’Espagnol : « Je pense que c’est un voyage incroyable que Fernando a fait. Bien sûr, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire. J’adorerais courir encore de nombreuses années en F1, c’est sûr. » a déclaré Zhou.
« De mon côté, bien sûr, à l’époque, il était en quelque sorte le modèle que je recherchais et c’est formidable de la voir toujours à un très haut niveau. J’espère que nous pourrons bientôt nous battre pour certaines positions en piste et nous amuser. »
Jusqu’à présent depuis le début de sa carrière, Fernando Alonso a roulé pour Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et Aston Martin.
Si certains pilotes témoignent officiellement leur respect et leur admiration pour ce que fait Fernando Alonso, d’autres n’hésitent pas à dire en « off » que l’Espagnol, en choisissant de poursuivre sa carrière après 40 ans, empêche la nouvelle génération d’accéder à un baquet en Formule 1.
Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a fait part de ses réflexions sur les performances de Daniel Ricciardo en ce début de saison et sur les chances de l’Australien de signer un retour chez Red Bull l’an prochain.
Remercié par McLaren fin 2022 un an avant la fin de son contrat, Daniel Ricciardo a dû accepter un poste de pilote de réserve chez Red Bull en 2023 pour être certain de garder un pied en Formule 1 au cas où un baquet se libérerait. Courant 2023, Ricciardo a eu l’opportunité de revenir sur la grille en tant que titulaire lorsque AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB) a pris la décision de se séparer de Nyck de Vries après seulement quelques courses.
Ricciardo a donc très vite retrouvé une place en Formule 1 au sein de l’équipe sœur de Red Bull, mais après seulement deux courses, l’Australien s’est blessé à la main lors d’un crash aux essais libres du Grand Prix des Pays-Bas. Red Bull a donc décidé de remplacer le remplaçant de De Vries par Liam Lawson, qui est resté au volant de l’AlphaTauri durant cinq Grands Prix.
En 2024, Daniel Ricciardo est toujours titulaire au sein de l’écurie de Faenza, mais après les cinq premières courses de l’année, l’Australien n’a toujours pas inscrit le moindre point au championnat et connaît un début de saison difficile face à son coéquipier Yuki Tsunoda qui a déjà marqué sept points.
Interrogé sur la forme de Daniel Ricciardo depuis le début de la saison 2024 juste avant le Grand Prix de Chine où l’Australien a dû abandonner après avoir été percuté par Lance Stroll, Christian Horner a répondu qu’il était encore « un peu tôt » pour analyser les performances de Ricciardo : « Il est encore un peu tôt, n’est-ce pas ? ».
« Je veux dire pas là que sa saison n’a pas vraiment démarré, il a eu quelques difficultés. Je pense que, de son propre aveu, il estimerait qu’il a sous-performé jusqu’à présent cette année, mais nous n’en sommes qu’à la cinquième course. »
Interrogé plus précisément sur les chances de Ricciardo de rejoindre Red Bull en 2025, alors que Sergio Perez voit son contrat arriver à son terme fin 2024, Christian Horner a ajouté : « Je pense que c’est en grande partie entre les mains de Daniel. »
« Il doit montrer le genre de forme qui fait tourner les têtes pour se faire remarquer, non seulement pas nous-mêmes, mais aussi potentiellement pour faire en sorte que les autres le remarquent. »
« De toute évidence, un pilote avec le talent de Liam Lawson attend dans les coulisses, il ronge naturellement son frein en attendant une opportunité, mais il n’y a rien de préétabli ou prédéterminé quant au moment ou même si cela aura lieu. »
« La priorité est certainement pour les pilotes qui sont actuellement en poste et nous verrons comment cela se déroulera. » a insisté le patron de l’équipe Red Bull, cité par le site du championnat.
Lors de la dernière courses disputée en Chine, Daniel Ricciardo bénéficiait d’un nouveau châssis sur sa monoplace, ce qui a visiblement aidé l’Australien à devancer son coéquipier Yuki Tsunoda lors des qualifications Sprint, de la course Sprint et des qualifications pour le Grand Prix, avant que ce dernier n’abandonne finalement en raison de dégâts sur sa monoplace après l’accrochage de Lance Stroll.
Pour être encore plus précis, Daniel Ricciardo a écopé d’une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Miami pour avoir dépassé la Haas de Nico Hülkenberg sous Safety Car en Chine.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, est tout simplement « imbattable », notamment parce que le Néerlandais dispose de la meilleure combinaison possible avec la meilleure voiture, une parfaite harmonie avec son ingénieur et son équipe et une rigueur sans faille.
Après les cinq premières courses de la saison 2024, Max Verstappen a décroché quatre victoires au volant de sa Red Bull et a subi un abandon au Grand Prix d’Australie en raison d’un problème de freins sur sa monoplace dès les premiers tours de la course.
Leader du championnat du monde avant le Grand Prix de Miami, Verstappen semble une nouvelle fois maîtriser son sujet et ne laisse que des miettes à ses concurrents. Dans ce contexte, Helmut Marko estime qu’il sera une nouvelle fois bien difficile d’aller battre Max Verstappen.
« Max est sur la bonne voie pour défendre avec succès son titre. Il va de mieux en mieux, même si c’est difficile à imaginer après la saison dernière. » commente Helmut Marko dans les colonnes de Speedweek, un média appartenant à Red Bull.
« Cela est également évident lors de la configuration de la voiture. Même lors d’un week-end Sprint comme à Shanghai, il y va étape par étape, à partir des essais libres jusqu’aux qualifications Sprint. Il y a aussi une harmonie entre Max et GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur de course]. »
« Max n’est plus impatient, il avance calmement avec concentration et toujours avec deux objectifs : mettre la voiture en pole si possible, bien que l’accent principal est mis sur la course. Cette combinaison, cette vue d’ensemble, couplées à une excellente gestion des pneus, le rendent imbattable pour le moment. »
Perez a changé d’approche
En Formule 1, le premier adversaire d’un pilote reste son coéquipier qui travaille – théoriquement – avec le même matériel de l’autre côté du garage. Mais cette année encore, le coéquipier de Max Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, est devancé par le Néerlandais et accuse 25 points de retard au championnat du monde des pilotes après la cinquième course de la saison.
Bien qu’en retrait par rapport à Verstappen, Sergio Perez a toutefois fait de grands progrès selon Helmut Marko : « Sergio Perez montre de meilleures performances dans cette première partie de saison qu’il y a un an. Checo ne se lance plus en course en prétendant qu’il veut absolument battre Max. » a poursuivi l’Autrichien.
« Je veux dire par là qu’en 2023, il a presque désespérément suivi sa propre voie lorsqu’il s’agissait de choisir lorsque la vitesse n’était pas là. Il a donc essayé de se rapprocher de Max de manière technique avec un set-up différent. Mais il y a renoncé. »
« Perez emprunte désormais à peu près le même chemin que Verstappen en matière de réglages. Résultat, il perd moins de temps et est nettement meilleur, notamment en qualifications, par rapport à 2023. »
« Mais lorsqu’il est coincé dans le trafic, il est moins capable d’exploiter ses qualités de protecteur de pneus. Au lieu de cela, il doit progresser [dans le trafic], et cela se résume généralement toujours [à l’usure] des pneus. »
Son top 3 des meilleurs pilotes
En ignorant totalement les deux pilotes Red Bull qui semblent avoir la meilleure monoplace du plateau entre les mains, Helmut Marko a nommé les trois pilotes qui l’impressionnent le plus : « Si nous ignorons un instant les pilotes Red Bull, parmi les autres pilotes il y a Lando Norris [McLaren] qui nous fait grande impression. Il a une emprise plus nette sur Oscar Piastri chez McLaren que l’année dernière. » a ajouté Marko.
« Vient ensuite Carlos Sainz, qui a toujours devancé Charles Leclerc chez Ferrari sauf en Chine. Egalement en qualifications. Cela m’a surpris. Mais même lors des qualifications, Sainz pilote de manière très agressive et il a remporté une victoire impressionnante en Australie. »
« Et puis bien sûr, il y a Fernando Alonso, qui a fait des choses incroyables lors des dernières séances d’essais [qualificatifs] et a démontré son énorme force de duel dans les courses, comme cela a été encore une fois montré lors du duel avec Perez à Shanghai. Il ne lâche rien. »
A partir de 2026, Audi participera au championnat du monde de Formule 1 avec sa propre équipe d’usine et un moteur maison développé en Allemagne. L’équipe profitera de la nouvelle réglementation technique qui sera introduite la même année pour faire ses premiers pas en F1.
Une occasion en or pour espérer partir sur un pied d’égalité contre les écuries déjà présentes en Formule 1 puisque la réglementation va en effet changer drastiquement plusieurs éléments clés sur les monoplaces: suppression du MGU-H, augmentation de la puissance de l’ERS, réduction du débit d’essence et bien d’autres modifications que vous pouvez consulter sur notre article dédié à la réglementation 2026.
Est-il nécessaire de présenter Audi? Constructeur d’automobiles Allemand, détenu à 99% par le groupe Volkswagen, Audi s’assure ainsi un soutien financier solide, alors que le groupe Volkswagen était en 2022 la première entreprise Allemande en termes de chiffre d’affaires et de nombre d’employés.
Entre 2018 et 2021, le groupe Volkswagen pouvait même se targuer d’être le premier constructeur automobile mondial devant Toyota. Il s’agit d’un véritable monstre de l’automobile dont voici les quelques marques détenues : Bugatti, Lamborghini, Bentley, Porsche, Seat, Ducati, Audi bien entendu… et d’autres.
Dans ce contexte, Audi arrive avec de gros moyens dans la catégorie reine du sport automobile. À ce titre, le constructeur Allemand s’est porté acquéreur à 100% du groupe Sauber F1 comme nous vous l’annoncions en début de saison. Une manœuvre nécessaire dans le cadre de la maitrise des différents organes d’une société, et qui permet de « placer ses pions » afin d’avoir une organisation efficiente.
Andreas Seidl, futur PDG de Audi F1
Une histoire Allemande
Si nous avons en France une grande culture du sport auto et de la F1 avec notamment Renault Sport, Alain Prost, l’équipe Alpine avec les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly ou encore Peugeot en WEC (n’oublions pas aussi le WRC avec les 9 titres de champion du monde de Sebastien Loeb et les 8 de Sébastien Ogier, soit 17 titres Français en 20 ans), l’Allemagne pour sa part n’est pas en reste.
Difficile de ne pas évoquer Michael Schumacher, septuple champion du monde de F1 et fierté nationale, Sebastian Vettel, 5 fois champion du monde, Nico Rosberg champion du monde 2016 face à Lewis Hamilton, l’écurie Mercedes et ses 8 titres mondiaux. Des palmarès qui peuvent donner une idée de la ferveur des fans Allemands qui sont privés depuis quelques années d’une course à domicile.
Le Grand Prix de L’Eifel – qui s’était tenu à huis clos pour cause de pandémie en 2020 – est en effet le dernier Grand Prix disputé en Allemagne. Le pays comporte pourtant deux tracés bien connus, à savoir le mythique Nürburgring (où la F1 a roulé sur deux versions du circuit) et Hockenheim (où la F1 a également roulé sur 2 versions ). Il s’agit de près de 100 ans d’histoire qui appartiennent aujourd’hui au passé au grand regret des Allemands. Mais une lueur d’espoir existe.
Nous apprenions il y a deux semaines que Jorn Teske, le directeur général du Hockenheimring, s’est dit complétement ouvert à l’idée d’organiser une rotation avec le tracé du Nürburgring si cela peut permettre à la Formule 1 de revenir en Allemagne sur du long terme. Une annonce motivée par l’arrivée d’Audi en F1 qui apportera selon Jorn Teske « une nouvelle dynamique ».
Une idée partagée par un groupe d’investisseurs qui a pris récemment le contrôle du circuit d’Hockenheim en détenant 74,99% des parts, et qui compte investir à hauteur de 250 millions d’euros au cours des prochaines années pour moderniser les infrastructures du tracé.
Le circuit d’Hockenheim en Allemagne
Une histoire de sport
Si Audi arrive en « terre inconnue » en Formule 1, l’équipe peut compter sur son expérience de la compétition et il faut dire que les équipes apprennent vite. Audi débute en Formule E en 2014 et en 2017 Lucas Di Grassi remporte le championnat du monde pilote au volant de son Audi. En 2018, Audi remporte le championnat du monde des constructeurs.
Plus fulgurant encore, Audi participe à sa toute première édition du Rallye Dakar en 2022, il faudra attendre seulement deux ans pour voir la marque aux anneaux remporter le Rallye mythique avec un certain Carlos Sainz Sr.
Difficile également de ne pas associer Audi et les 24 Heures du Mans. De 1999 à 2016, le constructeur a remporté pas moins de treize victoires en dix-huit participations, de quoi inscrire dans la postérité la domination de l’équipe Audi avec tout de même de très belles batailles en piste avec notamment Peugeot au cours de ces années-là.
Les pilotes de F1 sont d’accord sur au moins un point : gagner les 24 Heures du Mans est un objectif de carrière. Sur le plateau actuel, seuls deux pilotes ont réalisé ce rêve: Fernando Alonso l’a fait deux fois, et Nico Hülkenberg a gagné une fois en 2015 au volant… d’une Porsche (qui fait parti du même groupe qu’Audi).
Nico Hülkenberg a été annoncé chez Audi ce 26 avril
Une histoire à écrire
Le choix était donc tout indiqué pour Audi que de signer Nico Hülkenberg (qui pilotera pour Sauber – futur Audi- dès 2025). Il y retrouvera son compatriote Andreas Seidl avec qui il a gagné les 24H du Mans en 2015 et qui va devenir le futur PDG de l’équipe Audi. La symbolique est également importante et signer un pilote Allemand dans une écurie Allemande sonne juste.
Les pions se mettent ainsi doucement en place et l’on peut dire qu’Audi est un élément primordial du mercato actuel en F1. Un baquet est toujours disponible chez Sauber et plusieurs pilotes semblent lorgner dessus dont Valtteri Bottas et Guanyu Zhou, tous deux actuellement titulaires chez Sauber/Stake/Kick/future Audi…appelez-les comme vous le voulez.
Carlos Sainz – qui perd son volant chez Ferrari à la fin de l’année au profit de Lewis Hamilton – a pour sa part reçu une proposition de la part de Audi plus tôt cette saison, mais le pilote Espagnol n’a pas encore statué sur son avenir. Les possibilités sont donc encore larges puisqu’une dizaine pilotes de la grille voient leurs contrats se terminer en 2024 ou 2025, sans compter les jeunes pilotes issus notamment de la F2 qui pourraient intéresser Audi à moindre coût.
Il y a également de l’agitation du coté des usines, Audi a annoncé fin 2022 l’agrandissement de son usine à Neuburg an der Donau (Allemagne) et un recrutement de quelques 300 personnes pour travailler dans ce « Competence Center Sport » qui se concentrera sur la partie moteur. Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.
D’ici 2026, le travail ne manquera pas dans les bureaux et les ateliers d’Audi Sport, mais les fans peuvent certainement se réjouir d’avance de l’arrivée prochaine d’un géant de l’automobile au sein de la catégorie reine….
Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, n’écarte pas l’idée d’organiser davantage de courses Sprint à l’avenir, l’Italien estimant que ce format permet d’avoir plus d’action en piste pour les fans au cours d’un week-end de Grand Prix.
En 2024, le calendrier de la Formule 1 comprend 24 Grands Prix et six courses Sprint, dont la première a eu lieu en Chine et la prochaine est programmée à Miami. La troisième course Sprint de la saison 2024 se disputera en Autriche, alors que Austin, Sao Paolo et le Qatar accueilleront les trois derniers Sprints plus tard dans l’année.
Depuis son introduction au calendrier, le format Sprint a reçu des critiques mitigées de la part des équipes et des fans, mais la Formule 1 a pourtant choisi de conserver ces courses Sprint, alors que le format a été légèrement revisité cette année avec désormais un double Parc Fermé (à lire ici) pour permettre aux écuries de modifier les réglages des monoplaces une fois la course Sprint terminée.
S’exprimant après la première course Sprint disputée à Shanghai, Stefano Domenicali n’a pas écarté l’idée de voir davantage de Sprints au calendrier à l’avenir : « La qualification Sprint s’est déroulée dans des conditions incroyables [en Chine], nous avons beaucoup roulé [sous la pluie]. » a déclaré Domenicali à Sky Sports.
« Cela nous rappelle que nous avons le devoir de faire en sorte qu’il y ait de l’action sur la piste chaque jour pour respecter les fans qui viennent [sur la piste] et qui veulent se divertir. »
Lorsqu’on lui a clairement demandé s’il y avait la possibilité de voir davantage de Sprints à l’avenir en Formule 1, l’Italien a répondu : « Pourquoi pas ? »
« Je dirais que c’est génial parce que cela maintient la tension tous les jours et c’est quelque chose qui sera discuté à l’avenir. Nous allons maintenant voir comment vont se dérouler les Sprints cette année, mais c’est certainement un point de discussion que je souhaite aborder lors de la prochaine Commission F1. »
« Nous devons éviter d’avoir une situation comme au Japon avec des voitures qui ne roulent pas [lors d’une séance d’essais libres, les monoplaces n’ont quasiment pas pris la piste à cause de la pluie]. Ce n’est pas bon pour les gens qui viennent nous voir et voir les pilotes. Je suis sûr que les équipes comprendront qu’il faut trouver des solutions. »
Récemment, plusieurs pilotes – dont le champion du monde en titre Max Verstappen – ont mis en garde la Formule 1 sur le rythme devenu « néfaste » (à lire ici) pour le personnel avec l’ajout de courses Sprint durant la saison.
Mario Andretti espère obtenir « des réponses » de la part de la FOM le week-end prochain à Miami lorsqu’il rencontrera les dirigeants de la Formule 1 lors d’une réunion au cours de laquelle la candidature d’Andretti sera de nouveau au centre des discussions.
En début d’année, la Formule 1 a indiqué qu’elle n’était pas disposée à donner à Andretti une place sur la grille à partir de 2025, la FOM ayant indiqué dans son compte rendu que l’arrivée d’Andretti aurait constitué selon elle un défi trop important pour développer une monoplace à temps, tout en sachant qu’une nouvelle règlementation introduite une année plus tard [en 2026] aurait obligé Andretti à développer une autre monoplace issue des nouvelles règles.
L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.
La prochaine étape pour Andretti consiste à rencontrer les dirigeants de la Formule 1 lors d’une réunion organisée en parallèle du Grand Prix de Miami et Mario Andretti espère bien obtenir des réponses à ses questions lors de ce rendez-vous important.
« Nous n’avons eu qu’une seule rencontre avec eux [la FOM]. C’est un problème, nous n’en avons pas eu assez. » a déclaré Mario Andretti à l’agence AP.
« C’est une raison pour laquelle je me réjouis vraiment de notre prochaine réunion. Nous devons nous asseoir car certaines opportunités ont été manquées en cours de route, mais nous devons désormais regarder vers l’avant et non vers le passé. »
« Je garde espoir, car nous ne cessons jamais de travailler dans ce sens. Il est clair que notre travail avance à un rythme soutenu et, comme vous pouvez le constater, nous ne nous contentons pas de parler. Nous assemblons la brique avec le mortier. Nous l’avons montré avec l’équipe qui est déjà en place à Silverstone. »
« Nous allons le dire [lors de la réunion de Miami] : « Nous ferons tout ce que vous demanderez ». Nous ferons tout ce qui est disponible. Maintenant, si vous pensez à quelque chose, dites le nous […]. »
« Le fait est que Général Motors [qui est associé à Andretti] a clairement fait savoir qu’elle était enthousiasmée par ce projet. Ils se sont engagés sur le long terme et je ne sais pas ce que nous pouvons faire d’autre. »