Red Bull dévoile la date de présentation de sa F1 2024

L’équipe championne du monde en titre, Red Bull, a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn. 

La RB20 qui sera pilotée cette saison par le triple champion du monde Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez sera dévoilée le 15 février. Aucun détail concernant cette présentation n’a encore été révélé par l’écurie de Milton Keynes.

Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale. 

Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Toto Wolff à la tête de Mercedes en F1 jusqu’en 2026

Toto Wolff a révélé que des discussions productives avec le patron d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et le président de Mercedes, Ola Källenius, se sont conclues par un accord qui verra l’Autrichien rester à la tête de l’équipe Mercedes pour trois années supplémentaires, soit jusqu’en 2026.

« Je pense que la chose la plus importante entre nous trois est que nous nous faisons confiance. » a confié Toto Wolff dans un entretien accordé au Telegraph.

« En fin de compte, étant actionnaire moi-même, je souhaite le meilleur retour sur investissement. Et le meilleur retour sur investissement est de gagner. Je ne vais pas essayer de m’accrocher à une position à laquelle je pense que quelqu’un fera mieux que moi. »

« Je m’assure donc d’avoir des gens autour de moi qui peuvent me dire le contraire. Au final, nous avons décidé tous les trois de continuer. »

A la tête de l’équipe Mercedes depuis 2013, Toto Wolff a insisté sur le fait qu’il reste toujours aussi motivé et se sent prêt à relever le défi de battre l’équipe Red Bull pour ramener Mercedes au sommet du sport.

« Je fais partie de cette équipe dans diverses fonctions. Je suis actionnaire, je suis au conseil d’administration. Ce sont des choses qui ne changeront pas mon rôle exécutif ou non exécutif. Mais je me sens bien. » a-t-il ajouté.

« Le risque pour moi est toujours plus un bore-out qu’un burn-out. C’est pourquoi j’accepte les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, même s’ils semblent parfois très, très difficiles à gérer. »

La confirmation de la prolongation de Toto Wolff intervient après que Mercedes a annoncé en août dernier que Lewis Hamilton et George Russell resteraient au sein de l’équipe jusqu’en 2025.

Ce lundi, l’équipe du constructeur allemand a également confirmé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024. Cette dernière sera révélée le 14 février lors d’un événement diffusé sur internet. 

Alpine et Mercedes dévoilent la date de présentation de leur F1 2024

Les équipes Alpine et Mercedes ont dévoilé ce lundi la date de présentation de leur monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.

En ce qui concerne Alpine, l’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2024 [la A524] le 07 février lors d’un événement de lancement de la saison 2024 de ses activités en sport automobile, incluant le championnat du monde d’Endurance et la Formule 1. Plus d’informations seront dévoilées en temps voulu concernant cet événement.

Chez Mercedes, l’équipe du constructeur allemand dévoilera sa W15 de la saison 2024 le mercredi 14 février lors d’un événement diffusé sur internet depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni où la monoplace de George Russell et Lewis Hamilton fera ses premiers tours de roue dans le cadre d’un shakedown.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.

Dates présentation F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Pat Fry regrette le manque de soutien de la direction chez Alpine F1

Le nouveau directeur technique de l’équipe Williams, Pat Fry, est revenu sur les circonstances de son départ de chez Alpine en 2023, le Britannique expliquant qu’il n’avait pas eu le soutien nécéssaire de la part de la direction du groupe Renault à l’époque pour mener à bien son projet au sein de l’écurie du constructeur français.

Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.

Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.

En 2010, Pat Fry a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.

Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs.

En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone et a contribué à guider Alpine jusqu’à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs en 2022.

Mais en 2023, Pat Fry a pris la décision de quitter Alpine pour rejoindre Williams, le Britannique expliquant que la direction de Renault (à qui appartient Alpine) ne lui a pas laissé suffisamment de temps pour mener à bien son projet qui était de faire d’Alpine une équipe gagnante en Formule 1.

« Les trois premières années ont été formidables, tout le monde à Enstone devrait être fier de ce que nous avons réussi à réaliser. » explique Fry dans un entretien accordé au site de la Formule 1.

« Nous étions cinquième, mais année après année, nous avons conçu et développé une meilleure voiture et nous avons terminé à la quatrième place [en 2022]. Je voulais faire plus, je voulais finir par bâtir une autre équipe gagnante. Mais nous n’étions pas vraiment assez engagés pour dépasser la quatrième place. »

« Nous aurions pu dire que nous pouvions le faire, mais nous n’avons jamais eu l’adhésion de la direction pour aller plus loin, alors en mars [2023], j’ai décidé que j’étais allé aussi loin que possible et que je chercherais autre chose. James [Vowles, Team Principal de Williams, ndlr] me harcelait depuis un moment et c’est une opportunité fantastique. »

L’arrivé chez Williams

Pat Fry Williams
Le directeur technique de Williams, Pat Fry

Après avoir quitté Alpine en juillet 2023, Pat Fry a observé une période de jardinage obligatoire, ce qui veut dire qu’il n’a pas pu rejoindre Williams avant le mois de novembre 2023. Lors des deux derniers mois de l’année 2023, Fry a d’abord fait un « état des lieux » de sa nouvelle équipe, avant de commencer à mettre en place des changements.

« J’ai essayé de comprendre comment nous travaillons, ce qui est nécéssaire et dans quoi nous excellons. » a expliqué Fry à propos de ses premiers travaux chez Williams.

« Certaines choses sont meilleures que là où j’ai été et il y a certaines choses, enfin pas mal de choses, que nous devons corriger et comprendre. Mais il s’agit avant tout d’essayer de construire ces premières impressions, puis d’essayer de fixer un objectif global pour l’équipe. »

« J’essaie toujours d’écrire autant que possible au cours des deux premières semaines suivant mes premières impressions. Souvent, quand on creuse, la première impression est la bonne mais je dois comprendre les raisons pour lesquelles cela s’est produit. Je peux facilement énumérer cinq, 10, 20, 30 choses qui ne sont pas bonnes. »

« Ensuite, il faut s’attaquer à la cause profonde, et bon nombre de ces causes profondes sont des choses que nous devons traiter dans le cadre d’un plan à long terme. Mais c’est impressionnant de voir à quel point Williams a réussi [en 2023]. Certes, l’année dernière, il y a eu une meilleure collaboration entre les différents groupes – l’ingénierie et l’aéro – et cela semble prometteur. »

« Toutes ces choses dépendent évidemment de toutes les autres, mais ils ont débloqué une partie de la performance, ce qui est une bonne étape. »

Plus de moyens que chez Alpine

Williams ayant désormais son directeur technique avec Pat Fry, James Vowles a récemment déclaré qu’il était à la recherche d’un responsable de l’aéro et qu’il comptait sur l’aide de Pat Fry pour trouver la perle rare. Pat Fry pour sa part insiste sur le fait qu’il faut du temps en Formule 1 pour recruter les bonnes personnes et surtout le soutien de la part de la direction : « Il faut de la patience. Les gens ont des délais de préavis de six mois, certains durent un an. » a-t-il ajouté.

« Je pense que le projet que nous avons ici est passionnant. Il s’agit donc d’essayer d’inspirer d’autres personnes à rejoindre ce projet. Les choses qui nous limitaient chez Alpine ne sont pas un problème ici. Le conseil d’administration est derrière nous, ils veulent investir. Ils veulent faire toutes les bonnes choses. L’opportunité est donc là. Nous franchirons une nouvelle étape l’année prochaine [en 2024], mais mon regard est tourné vers les choses à plus long terme. »

« Nous avons besoin d’une vision sur trois ou cinq ans. Donc, pour trouver les bonnes personnes, nous allons attendre un an ou un an et demi peu importe, mais il s’agit avant tout de placer les personnes clés aux bons endroits et de changer l’état d’esprit que nous avons en tant qu’entreprise. »

« Nous ne devrions pas avoir peur des décisions, nous ne devrions pas avoir peur des risques. » insiste Pat Fry.

« Nous devons être courageux. La différence entre le premier et le deuxième réside souvent dans votre courage dans les décisions que vous prenez, que ce soit dans la soufflerie, dans le bureau d’ingénierie, ou dans la rapidité avec laquelle vous prenez les choses. Il faut un environnement dans lequel nous sommes prêts à prendre des risques et où l’échec n’est pas un problème. »

« Vous apprenez de vos échecs, vous apprenez davantage en poussant et en échouant, car vous savez à quel point à quel point vous avez été conservateur. C’est cet environnement qui prendra du temps, mais c’est là que nous devons arriver – là où l’équipe n’a pas peur de prendre des risques. »

En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs et certains estiment que l’écurie britannique poursuivra son ascension cette saison.

Le PDG de McLaren prudent à la veille de la saison 2024 de F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense que les progrès de son équipe en 2024 dépendront avant tout des gains réalisés par les autres écuries de la grille, l’Américain insistant sur le fait qu’il ne faut exclure aucune équipe à ce stade de l’année.

En 2023, McLaren a été l’écurie de la grille ayant fait les progrès les plus importants, notamment à partir du Grand Prix d’Autriche où l’équipe de Woking a introduit sur sa MCL60 une mise à jour majeure qui a immédiatement permis aux deux pilotes Lando Norris et Oscar Piastri de se battre à la régulière pour des podiums après un début de saison compliqué.

A partir de là, l’équipe de Woking a inscrit 285 points et ses pilotes sont montés à sept reprises sur un podium en huit Grands Prix dont cinq deuxième place. McLaren a terminé la campagne 2023 à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur l’équipe Aston Martin et 104 points de retard sur Ferrari troisième.

Pour 2024 – compte tenu de la stabilité des règlements – on s’attend logiquement à ce que McLaren soit de nouveau capable de se battre pour des victoires dès le début de la campagne, mais Zak Brown insiste sur le fait que les autres équipes de la grille vont très certainement être compétitives également.

« Nous aimons ce que nous voyons en soufflerie et en CFD en ce moment, nous avons donc le sentiment que nous allons faire un pas en avant. » a expliqué Zak Brown dans un entretien accordé à Speedcafé.

« Combien ? Le grand mystère est de savoir quand Red Bull a stoppé le développement de leur voiture pour se concentrer sur l’année prochaine [2024], et je pense que la réponse est probablement assez tôt. Nous devrons simplement attendre et voir comment la magie d’Adrian [Newey, directeur technique de Red Bull] opère, pour ainsi dire. »

« Nous devrons voir où nous en sommes, mais en même temps, il y a Mercedes et Ferrari, et ces équipes ont tout ce dont elles ont besoin et ce sont de grandes équipes. Je ne serais pas surpris du retour de Mercedes et que Lewis [Hamilton] puisse remporter son huitième titre. »

« Donc, c’est très, très difficile. Tout le monde est compétitif maintenant, et vous savez, même la neuvième équipe, ou AlphaTauri, qui a terminé P8 à Abou Dhabi [Tsunoda, ndlr]. Je ne pense pas que l’on puisse exclure qui que ce soit à cette période de l’année. »

La saison 2024 de Formule 1 débute le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une campagne composée de 24 Grands Prix, un record en F1.

Otmar Szafnauer estime que les dirigeants d’Alpine ont été « naïfs »

L’ancien Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Américain Otmar Szafnauer, estime que les dirigeants de l’écurie du constructeur français ont été très naïfs de croire qu’il serait possible de remporter des courses très rapidement. 

En 2023, Alpine a fait le grand ménage dans son équipe de Formule 1 avec les départs simultanés de Laurent Rossi (ex PDG d’Alpine), du Team Principal Otmar Szafnauer, d’Alan Permane – qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone – et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique, ce dernier ayant signé un contrat chez Williams (à lire ici).

Depuis son retour en F1 en 2016 en tant qu’équipe d’usine, d’abord connue sous le nom de Renault avant de devenir Alpine, les différents dirigeants de l’écurie du constructeur français n’ont cessé de revoir leurs objectifs, le dernier en date ayant été fixé par Laurent Rossi qui avait laissé 100 courses à son équipe avant d’être en mesure de se battre pour un championnat du monde. 

Mais en 2023, face au manque de résultats en début de saison, Luca de Meo – PDG du Groupe Renault – a tapé du poing sur la table et a réalisé un grand ménage en interne à la veille du Grand Prix de Belgique où l’on apprenait justement les départs de Szafnauer, Permane et Fry, quelque jours seulement après le départ de Laurent Rossi annoncé avant le Grand Prix de Hongrie.

Revenant sur ce moment précis de sa carrière, Otmar Szafnauer estime que les dirigeants d’Alpine ont été très naïfs de penser que les résultats auraient dû arriver plus rapidement : « Je suis surtout déçu que nous ayons eu des délais différents pour réussir. »

« On m’a donné 100 courses, ce que je pensais suffisant, car avec 25 courses par saison, 100 courses représentent environ quatre saisons. » a expliqué Otmar Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.

« A 20 [courses] par saison, cela fait cinq ans. C’était donc entre quatre et cinq saisons…J’étais là pendant 38 courses, et puis l’annonce est arrivée que nous ne progressions pas assez vite et qu’ils voulaient changer des choses. »

L’exemple d’Aston Martin

En 2023, l’écurie Aston Martin a fait un bon spectaculaire en avant en décrochant pas moins de huit podiums, alors qu’elle se battait même en début d’année pour la deuxième place au championnat constructeurs. Mais pour Szafnauer, les progrès de l’ancienne écurie qu’il dirigeait avant de rejoindre Alpine ne sont pas arrivés du jour au lendemain.

« Je sais ce que signifie changer la culture et les performances d’une équipe de Formule 1. Cela prend du temps, et je l’ai déjà dit dans le passé. Les gens ont alors regardé Aston Martin et ont dit : ‘ils l’ont fait d’une année à l’autre, ils étaient la septième équipe et au début de 2023, ils étaient la deuxième équipe la plus rapide. Comment cela a-t-il pu arriver en un an ?' »

« Mais non, cela ne s’est pas produit en un an. Tout cela a pris du temps et c’est en arrière plan que tout s’est passé [avec des embauches]. Il faut aussi se rappeler que Lawrence [Stroll, propriétaire d’Aston Martin] a acheté l’équipe en 2018, et ils avaient une voiture rapide en 2023 c’est vrai, mais cela a pris cinq ans d’après mes calculs… » 

« Si on prend le cas de Mercedes, ils ont racheté Brawn, qui était une équipe gagnante. Ils n’ont pas acheté une équipe du milieu de grille. Ils ont acheté Brawn qui a remporté le championnat du monde [2009, ndlr] pour les raisons dont nous nous souvenons tous avec le double diffuseur et avec un moteur Mercedes et d’autres choses. Néanmoins, ils avaient les capacités et ils savaient qu’ils gagneraient, ils leur a fallu cinq années supplémentaires pour gagner à nouveau. »

« Red Bull a racheté l’équipe du milieu de grille Jaguar, et Red Bull a aussi mis cinq ans pour gagner avec Adrian [Newey, directeur technique de Red Bull, ndlr]. Il faut juste du temps. Penser que vous pouvez le faire en un an ou deux est naïf. Cela ne peut tout simplement pas être fait, mais je peux moi aussi me tromper. »

Finalement, malgré le gros ménage réalisé en interne, l’équipe Alpine a terminé la saison 2023 à une lointaine sixième place au championnat du monde des constructeurs.

L’article sur l’équipe Alpine en Formule 1 met en lumière les défis auxquels les équipes peuvent être confrontées pour obtenir des résultats rapides dans un environnement aussi compétitif. Tout comme dans le monde des paris, où les joueurs cherchent souvent le meilleur casino en ligne France pour maximiser leurs chances de succès, les équipes de F1 doivent naviguer à travers des choix stratégiques complexes pour atteindre leurs objectifs. La patience et la stratégie sont essentielles, que ce soit sur la piste ou dans le monde des jeux en ligne.

Steiner s’exprime pour la première fois depuis son licenciement

Guenther Steiner s’est exprimé pour la première fois depuis l’annonce de son licenciement surprise faite par l’équipe Haas ce 10 janvier à la veille de la saison 2024 de Formule 1.

Ce mercredi 10 janvier, l’écurie Haas a créé la surprise en annonçant le remplacement de son Team Principal historique, Guenther Steiner, par le Japonais Ayao Komatsu. Steiner occupait ce poste depuis 2014 – soit deux ans avant les débuts de l’équipe américaine en F1 en 2016. 

Lors de l’annonce de son licenciement, Steiner n’a pas pris la parole, mais c’est désormais chose faite ce samedi et l’Italien a d’abord tenu à remercier les personnes avec lesquelles il a travaillé au cours des dernières années chez Haas : « Puis-je d’abord commencer avec quelque chose de personnel ? Je n’ai pas eu l’occasion de remercier certaines personnes lorsque j’ai quitté Haas F1. » a déclaré Guenther Steiner au micro de David Croft lors de l’Autosport International qui se déroule à Birmingham.

« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. »

« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »

Revenant un plus en détail sur les circonstances de son licenciement, Steiner a indiqué qu’il avait appris la nouvelle « entre Noël et le Nouvel an » et que son départ précipité signifiait qu’il n’avait pas pu dire au revoir à tout le monde dans les règles de l’art.

Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.

« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. »

« Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »

« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »

« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »

« En plus, c’est bien de rester en famille. Ma fille a 14 ans, elle est assez exigeante, elle a un avis sur tout. J’essaie de la gérer maintenant, ce qui semble être plus difficile que de diriger une écurie de F1 pour le moment ! Je fais ça depuis quelques mois mais je serai présent à certaines courses, et les gens me verront peut-être même à la télévision. »

Un ancien de Red Bull rejoint Aston Martin F1 en 2024

Après neuf années passées à Milton Keynes, l’ingénieur hongrois Andor Hegedus a quitté l’équipe Red Bull à la fin de la campagne 2023 pour rejoindre Aston Martin où il occupe désormais le poste de concepteur de projet depuis novembre dernier.

Ayant fait ses débuts en Formule 1 chez Marussia avant que l’écurie ne soit fermée, Andor Hegedus a ensuite rejoint l’écurie Red Bull à partir de la saison 2014 lorsque la nouvelle ère des moteurs hybrides a débuté en catégorie reine. Le Hongrois y est resté neuf ans, avant d’accepter l’offre faite par Aston Martin en 2024.

« Je serai fier pour le reste de ma vie d’avoir eu le privilège de faire partie de l’équipe Red Bull de Formule 1 à Milton Keynes. » a déclaré Hegedus.

« Les hauts et les bas, les bons et les mauvais jours, ça a été parfois de vraies montagnes russes, mais beaucoup de plaisir et aussi des moments très enrichissants. »

« À tous mes collègues de chez Red Bull passés et présents, je vous souhaite le meilleur ! J’espère que je pourrai vous voir en F1. Pour moi, c’est la fin d’une époque. Il est temps de passer au prochain chapitre. »

Chez Aston Martin, Andor Hegedus sera en charge de la planification, de la gestion et de la conception des projets concernant les arrêts au stand, un domaine dans lequel Red Bull a toujours excellé au cours des dernières années.

Alpine démarre le moteur Renault E-Tech de l’A524 (vidéo)

L’écurie Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault E-Tech qui propulsera ses deux monoplaces durant la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.

Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.

Alors que le début de saison approche à grand pas (le 29 février à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les essais hivernaux de trois jours qui auront lieu une nouvelle fois cette année à Bahreïn du 21 au 23 février.

L’équipe Alpine pour sa part semble être dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault E-Tech qui propulsera cette saison l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.

Pour rappel, l’écurie Alpine a terminé en 2023 à la sixième place au championnat du monde des constructeurs. 

Pilote de réserve de Ferrari en F1, Shwartzman est confirmé en WEC

Le pilote de réserve de Ferrari en F1, Robert Shwartzman, fera équipe avec Robert Kubica et Yifei Ye dans une troisième Hypercar dans le championnat du monde d’Endurance en 2024 a annoncé la firme italienne.

Robert Shwartzman – qui fait partie de la Ferrari Driver Academy et qui occupe le poste de pilote de réserve pour Ferrari en Formule 1 – fera partie en 2024 de l’équipage de la 499P numéro 83 d’AF Corse en Endurance. Ferrari confirme ainsi l’inscription d’une troisième voiture dans la catégorie aux côtés des deux voitures officielles numéros 50 et 51.

Concernant l’équipage de la voiture 83 d’AF Corse, Yifei Ye, 23 ans, en est à sa première saison avec le Cheval Cabré, alors que 2024 sera sa deuxième année dans la catégorie reine du championnat du monde d’Endurance. Robert Shwartzman, 24 ans, a déjà couru en GT l’année dernière et a réalisé le meilleur temps général avec la 499P lors des tests « rookies » à Bahreïn en novembre 2023. Il fera donc ses débuts dans la catégorie supérieure des prototypes au cours d’une saison où il sera également pilote de réserve pour la Scuderia Ferrari en Formule 1.

« Nous sommes ravis de donner à nos pilotes officiels la chance de participer à l’intégralité de la saison du WEC au volant de la Ferrari 499P numéro 83 de l’équipe AF Corse. » a déclaré Antonello Coletta, responsable Endurance et Course clients chez Ferrari.

« Yifei s’est fait un nom ces dernières saisons en remportant deux titres en endurance. Il peut désormais faire ses preuves dans la catégorie supérieure du championnat du monde avec une Ferrari Hypercar. »

« En revanche, Robert [Shwartzman] pourra poursuivre son chemin avec un nouveau défi après une saison 2023 réussie qui l’a vu s’imposer à Barcelone avec la 296 GT3 et s’adapter avec brio à la 499P lors des essais des rookies à Bahreïn. »

Après le Prologue au Qatar les 24 et 25 février, la première manche du WEC se déroulera sur le même circuit le 2 mars. Viendront ensuite les courses d’Imola (Italie ; 21 avril), Spa-Francorchamps (Belgique ; 11 mai), Le Mans (France ; 15-16 juin), São Paulo (Brésil ; 14 juillet), COTA (États-Unis ; 1er septembre), Fuji (Japon ; 15 septembre) et Bahreïn (2 novembre).

McLaren récupère un ancien sponsor chez Ferrari pour 2024

L’équipe McLaren a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 le retour de l’un de ses anciens sponsors : Estrella Galicia 0,0. La marque de bière espagnole signe en effet son grand retour sur les monoplaces de l’écurie britannique après s’être affichée sur la Ferrari entre 2021 et 2023.

Estrella Galicia 0,0 avait stoppé son partenariat avec McLaren fin 2020 pour suivre le pilote espagnol Carlos Sainz, en partance pour la Scuderia Ferrari. Dans le cadre de cet accord pluriannuel avec l’écurie de Maranello, la marque de bière a vu son logo être affiché sur les monoplaces Ferrari durant trois saisons.

Mais en 2024, Estrella Galicia 0,0 revient chez McLaren dans le cadre d’un partenariat pluriannuel. Le logo figurera sur les deux monoplaces de l’équipe, ainsi que sur les combinaisons des pilotes Lando Norris et Oscar Piastri, et sur les tenues du personnel dans les garages.

« Nous sommes ravis d’accueillir à nouveau Estrella Galicia dans la famille McLaren Racing. Nous avons bénéficié d’un partenariat fantastique tout au long de 2019 et 2020, et c’est formidable de poursuivre notre voyage ensemble. » a déclaré Matt Dennington, directeur exécutif des partenariats chez McLaren.

« Nous sommes enthousiasmés par la saison à venir et nous capitalisons sur la dynamique positive que nous avons eue l’année dernière, et c’est fantastique de courir avec Estrella Galicia à nos côtés. »

Les très bonnes performances de McLaren lors de la saison 2023 ont très certainement joué un grand rôle dans le retour de la marque de bière espagnole. Rappelons que McLaren a terminé 2023 à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs et a ainsi pu profiter d’une exposition médiatique importante à partir du Grand Prix d’Autriche, date à laquelle les progrès ont été fulgurants. 

Stéphane Clair va quitter la Direction du Circuit Paul Ricard

Après 12 ans à la Direction Générale du Circuit Paul Ricard, de l’Aéroport International du Castellet et du Panoramic Club, Stéphane Clair a choisi de quitter ses fonctions à la fin de l’année 2024 pour se consacrer à un nouveau challenge professionnel aux Etats-Unis.

Après douze années aux commandes du circuit varois, Stéphane Clair se consacrera au développement de l’activité d’organisation de voyages à moto tout terrain à travers les USA. C’est donc un retour aux sources pour ce pilote auto et moto passionné de tout terrain.

« Après 12 années intenses aux commandes du Circuit Paul Ricard, de son restaurant et de son aéroport, j’ai pris la décision de mettre le cap plein Ouest vers les Etats-Unis, un challenge que nous allons relever en famille, en nous installant bientôt en Californie du Sud. » explique Stéphane Clair.

« Quitter une entreprise comme le Circuit Paul Ricard et changer de vie ne peut se faire en un instant. Aussi, en accord avec le Conseil d’Administration, je garderai ma fonction de Directeur Général durant toute l’année 2024 pour accompagner les entreprises et nos collaborateurs dans cette phase de transition. Il n’y aura donc pas de changement pour la saison à venir qui s’annonce passionnante. »

En poste donc jusqu’à la fin de l’année 2024 encore, Jean Alesi [Président du Circuit Paul Ricard] et Stéphane Clair lanceront officiellement la nouvelle saison du Circuit Paul Ricard mi-février lors de l’annonce du calendrier de compétitions qui débutera par la manche de l’Ultimate Cup Series du 15 au 17 mars.

Nous souhaitons une bonne réussite à Stéphane Clair pour son nouveau challenge qui débutera l’année prochaine aux Etats-Unis…

Les points à retenir avant le début de la saison 2024 de F1 !

Calendrier, courses Sprint, ajustement des règles…nous abordons dans cet article les principaux points qu’il faut retenir avant que la saison 2024 de Formule 1 ne débute au mois de mars avec la première manche programmée à Bahreïn (du 29 février au 02 mars).

Vingt-quatre week-ends de Grands Prix sur cinq continents différents, c’est ce qui vous attend pour cette campagne 2024 de Formule 1, la plus longue de l’histoire de la catégorie reine à ce jour. En un peu plus de neuf mois – entre mars et décembre – les équipes de F1 sillonneront la planète à travers un calendrier légèrement différent de celui de la saison précédente. 

En effet, un effort a été déployé pour accroître la « régionalisation » des courses en 2024. La motivation première est d’améliorer la durabilité en réduisant les déplacements de marchandises alors que la Formule 1 vise à être totalement neutre en carbone d’ici 2030. Cette décision a donc conduit à des changements notables au niveau du calendrier avec un déplacement de certaines courses.

En 2024, le Grand Prix du Japon se déroule début avril après y avoir couru la dernière fois en septembre. Dans le cadre de ce balayage océano-asiatique, la Chine revient au calendrier pour la première fois depuis 2019. Ce changement signifie que le Grand Prix d’Azerbaïdjan a lui aussi été déplacé ; nous visiterons désormais les rives de la mer Caspienne à la mi-septembre, en double programme avec le Grand Prix de Singapour.

Calendrier F1 2024

Un calendrier record de 24 courses en 2024 en F1

Malgré les efforts de la part de la Formule 1 et des différents organisateurs, la saison européenne sera toutefois entrecoupée de deux escales sur le continent américain avec le Grand Prix de Miami programmé du 03 au 05 mai avant la première course en Europe, tandis que le Grand Prix du Canada est programmé du 07 au 09 juin entre Monaco et le Grand Prix d’Espagne.

Cette année encore, les pilotes de F1 participent à six épreuves de Sprint. Quatre de ces sites ont accueilli des courses Sprint l’année dernière, à savoir les Grands Prix d’Autriche, des États-Unis, du Brésil et du Qatar. Les GP de Miami et de Chine sont les deux nouveaux venus sur la liste. Cette année également, trois courses auront lieu un samedi soir : Bahreïn, l’Arabie Saoudite et Las Vegas. Alors ne vous laissez pas surprendre !

Des ajustements mineurs aux règles

Alors que la Formule 1 entre dans la troisième année de cet ensemble de règles qui ont été introduites en 2022, des changements limités seront apportés aux règlements techniques pour la saison 2024. Outre quelques ajustements mineurs dont nous reparlerons tout au long de la saison au moment voulu, vous trouverez ci-dessous les nouveautés les plus importantes introduites cette année : 

  • Après les conditions difficiles du Grand Prix du Qatar de l’année dernière, les équipes sont désormais autorisées à installer une « écope de refroidissement du pilote » sur le cockpit des monoplaces pour faire face aux températures extrêmes à l’intérieur du cockpit.
  • Les équipes ont désormais la possibilité de parcourir un total de 200 kilomètres au cours de leurs deux jours de tournage officiels [shakedown], soit un doublement du kilométrage par rapport aux années précédentes.
  • Pour couvrir toute tentative de contourner les restrictions de tests lors de ces journées de tournage, les équipes ne sont désormais plus autorisées à faire rouler des éléments neufs sur d’anciennes spécifications de voitures.

Trois jours d’essais hivernaux

Les essais de pré-saison du championnat du monde 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février. Sur ces trois jours, chaque équipe fera rouler une seule monoplace en piste, ce qui signifie que les pilotes n’auront au final qu’un peu plus d’une journée au volant de leur nouvelle monoplace (1,5 jour par pilote sur les trois jours).

Ces essais hivernaux se déroulent à Bahreïn pour permettre aux équipes de rouler dans des conditions représentatives des premières manches de la saison puisque la première manche du championnat du monde 2024 est programmé à Bahreïn du 29 février au 02 mars.

Le Championnat célèbre ses 75 ans

Organisé par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) pour la première fois en 1950, le Championnat du monde de Formule 1 célèbre cette année sa 75° édition. Plusieurs événements seront donc programmés par la FIA et la F1 tout au long de la saison 2024. 

Sergio Perez conscient du défi qui l’attend en 2024

Le pilote Red Bull, Sergio Perez, est bien conscient du défi qui l’attend cette saison en Formule 1, le Mexicain ayant pour objectif principal de battre son coéquipier Max Verstappen pour tenter de décrocher son premier titre mondial en catégorie reine.

Sergio Perez a rejoint l’équipe Red Bull en 2021 en remplacement direct du Thaïlandais Alex Albon, mais après trois saisons au sein de l’écurie de Milton Keynes, le natif de Guadalajara au Mexique n’a jamais réussi à battre son coéquipier Max Verstappen qui a décroché le titre mondial consécutivement en 2021, 2022 et 2023. Interrogé sur ses ambitions pour la saison 2024, Perez a insisté sur le fait que son objectif principal sera de battre Verstappen.

« C’est mon objectif principal car j’ai déjà terminé deuxième. Mon principal intérêt est de faire mieux. Je suis conscient du défi que cela représente, mais je dois profiter de l’hiver pour essayer de démarrer la saison en beauté et être capable de maintenir ce niveau de régularité tout au long de la saison. » a déclaré Sergio Perez.

Bien qu’il ait terminé la saison 2023 à la deuxième place au championnat des pilotes, permettant à Red Bull d’assurer un doublé historique, le Mexicain accusait tout de même 290 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen.

Conscient que l’écart est gigantesque, Sergio Perez estime cependant qu’il a pu beaucoup apprendre aux côtés du triple champion du monde : « Il y a certainement des choses que vous apprenez en étant aux côtés de Max. » a-t-il ajouté.

« J’ai la meilleure référence, parce que c’est lui qui a été le plus compétitif. Donc, je pense qu’il n’y a aucun mal à regarder ce qu’il fait, comment il fait, et essayer d’apprendre et de s’améliorer. Vous devez voir ce qui fonctionne pour vous, voir ce qu’il fait différemment. J’ai toujours eu une approche très ouverte, et je pense que c’est quelque chose qui fonctionne bien. »

Au milieu des difficultés qu’il a pu rencontrer en 2023, Sergio Perez estime qu’il est devenu un « meilleur pilote » et a beaucoup appris sur lui-même : « Je pense qu’il s’agit de la voiture, de la manière de l’utiliser, la façon dont je peux en faire un meilleur usage au fil des week-ends sur différents circuits. »

« C’est un tout et je pense que j’ai fait beaucoup de progrès avec mon ingénieur pour comprendre comment maximiser les performances de la voiture. » conclut le Mexicain.

En 2024, Sergio Perez entame sa dernière année de contrat avec Red Bull, ce qui veut dire que les premières courses de la saison seront déterminantes pour son avenir dans un contexte où plusieurs pilotes de la grille arrivent également en fin de contrat cette année (voir les contrats des pilotes ici).

Le directeur technique de Haas, Simone Resta, a quitté l’écurie

Selon une information publiée par le site de la Formule 1 mais non confirmée par l’équipe Haas, le directeur technique de Haas, Simone Resta, a quitté son poste au sein de l’écurie américaine, notamment parce que son accord de prêt passé entre Haas et la Scuderia Ferrari est arrivé à son terme fin 2023.

Toujours selon la Formule 1, Simone Resta devrait en toute logique retourner chez Ferrari, mais il se pourrait que l’Italien ne soit pas réintégré au sein de la division F1 à Maranello mais plutôt dans le programme de voitures de sport de la firme italienne, plusieurs sources affirmant que Resta n’a pas encore de rôle défini.

Le départ de Simone Resta de l’écurie Haas intervient à un moment de grand bouleversement pour l’équipe américaine qui a annoncé ce mercredi 10 janvier le licenciement de son emblématique Team Principal, Guenther Steiner, immédiatement remplacé par le Japonais Ayao Komatsu, présent dans l’équipe depuis la saison 2016.

En pleine transformation à la veille de la saison 2024, l’écurie Haas est également à la recherche d’un directeur des opérations pour s’occuper de toutes les questions et départements non liés directement à la compétition, y compris les domaines tels que les ressources humaines, l’administration, les finances, le marketing et la communication. Ce dernier serait alors basé au Royaume-Uni et travaillerait en étroite collaboration avec le Team Principal.

Il reste un peu plus d’un mois avant le début des essais de pré-saison à Bahreïn le 21 février, la première course de la saison se déroulant au même endroit entre le 29 février et le 2 mars.

Mercedes change tout, mais pourrait à nouveau se tromper prévient Wolff

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, estime que son équipe n’a pas d’autre choix que de changer radicalement de concept sur sa monoplace 2024, au risque de partir une nouvelle fois dans la mauvaise direction comme ce fut le cas en 2022.

En 2022, lorsque la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique, l’équipe Mercedes a présenté une monoplace au concept zéropod (sans ponton) qui, à défaut d’être performant en piste, a fait couler beaucoup d’encre et a surtout pénalisé l’écurie du constructeur allemand durant toute la saison 2022 et une partie de 2023.

L’an dernier, Mercedes a introduit une grande mise à jour sur sa monoplace à partir du Grand Prix de Monaco et les performances ont commencé à s’améliorer en piste, ce qui a finalement permis à l’équipe de Brackley de terminer la campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde, trois points seulement devant Ferrari.

Interrogé après la finale de la saison 2023 à Abou Dhabi pour savoir s’il espère que les changements qui vont être apportés sur la future W15 apporteront le succès à Mercedes, Toto Wolff a répondu : « Dans ma vie, je n’ai jamais été optimiste à propos de quoi que ce soit. Cela me donne un peu l’air malheureux parfois, mais cela m’a protégé dans la gestion de mes attentes et dans le fait de pousser plus fort, car je pense que ce n’est jamais suffisant. »

« Nous allons changer le concept, nous allons nous éloigner complétement de la conception du châssis [utilisé en 2023], la répartition du poids, le flux d’air. »

« Littéralement, presque tous les composants seront modifiés, car ce n’est qu’en faisant cela que nous aurons, je pense, une chance. »

« Nous pourrions également nous tromper. Alors, entre ne pas obtenir ce que l’on attend, rattraper son retard et faire un grand pas en avant et être aux avant-postes, tout est possible. » a poursuivi Wolff.

« Si vous me demandez aujourd’hui, comme toujours, c’est le scepticisme qui prime, mais c’est la mentalité de l’équipe qui nous pousse à avancer et à ne jamais abandonner. »

En 2024, l’équipe Mercedes cherchera à détrôner les champions du monde en titre Red Bull et à décrocher peut-être un neuvième sacre au championnat du monde des constructeurs, alors que Lewis Hamilton est toujours à la recherche de son huitième titre qui ferait du Britannique l’homme le plus capé de l’histoire de la Formule 1.

Chez Alpine, Famin veut une meilleure cohésion entre Enstone et Viry

Le directeur d’Alpine, Bruno Famin, estime qu’une harmonie entre le personnel des deux usines d’Enstone (au Royaume-Uni) et de Viry Châtillon (en France) va permettre à l’équipe du constructeur français de progresser davantage et d’obtenir de bons résultats en piste.

Alpine (anciennement Renault) est l’une des rares équipes de la grille en F1 à travailler avec deux usines en parallèle : une à Enstone au Royaume-Uni pour tout ce qui se rapporte au châssis et l’autre en France à Viry Châtillon où sont développées les unités de puissance hybrides Renault e-Tech.

Depuis qu’il a pris ses fonctions chez Alpine, Bruno Famin – qui occupe le rôle de Team Principal depuis le départ d’Otmar Szafnauer en juillet 2023 –  a procédé à un remaniement interne qui, selon lui, a commencé à porter ses fruits, mais le Français a ajouté qu’il considère l’interaction entre les deux usines Alpine comme un domaine important qui peut conduire à des résultats plus forts en piste.

« Ce qui est certain, c’est que pour être performant avec un tel niveau de compétition, il faut utiliser le potentiel de chacun. » estime Bruno Famin, cité par Racer.

« Vous devez aligner les planètes, nous devons être bons dans l’extraction des performances de la voiture, nous devons être bons dans le développement de la voiture et dans le développement du moteur. Même si nous n’avons pas le meilleur moteur – et que nous n’avons pas la meilleure voiture – je pense que nous pouvons aligner les planètes pour avoir une très bonne voiture et obtenir de bons résultats. »

« Bien sûr, cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais il s’agit désormais d’aligner les planètes. Il y a bien sûr du potentiel d’amélioration entre Viry et Enstone, et pour moi, c’est une petite partie du projet de travail que nous devons faire. »

« Ce que nous devons faire, c’est de nous assurer que nos collaborateurs travaillent bien ensemble et que nous pouvons tirer le meilleur de chacun. Quelle que soit la nationalité, quel que soit le lieu de travail, nous devons pousser ensemble et libérer l’énergie et la créativité de chacun en termes de technique, mais aussi en termes de processus. »

« Je n’ai aucune idée du temps que cela prendra, je ne veux pas fixer un objectif qui ne sera pas atteint. L’objectif pour l’année prochaine [2024] sera de développer cette attitude, cet état d’esprit, tout en changeant la culture. »

« Encore une fois, ce n’est pas Viry contre Enstone, c’est un tout, et il faut continuer à développer la dynamique afin de créer une meilleure équipe, une meilleure entreprise, et d’être capable de développer une meilleure voiture, et alors les résultats viendront. »

« Combien de temps cela va-t-il prendre ? Je n’en ai aucune idée. Le plus tôt sera bien sûr le mieux, et je ferais de mon mieux avec tous mes collègues pour développer cela, tant du côté de Viry que d’Enstone. »

En 2023, l’équipe Alpine a terminé à la sixième place au championnat du monde des constructeurs. 

Quand Ecclestone disait dès 2008 que Massa aurait dû gagner le titre

On connait la démarche dans laquelle se trouve l’ex-pilote Ferrari Felipe Massa, déterminé à faire reconnaitre par voie légale le fait qu’il serait Champion du monde de Formule 1 2008, au détriment de Lewis Hamilton, sacré cette saison-là.

L’argumentation principale du pilote brésilien repose sur le fait que le Grand Prix de Singapour 2008, plus connu pour avoir été le théâtre du Crashgate, serait l’évènement majeur de la saison qui lui aurait coûté le titre cette année-là.

Car selon le Brésilien, qui s’appuie sur des déclarations récentes de Bernie Ecclestone, ex-promoteur de la F1, les résultats du GP de Singapour ne devraient pas être comptabilisés dans le championnat du monde 2008 en raison de la tricherie avérée ayant eu lieu de la part du clan Renault, qui avait intimé à Nelson Piquet Jr de s’accidenter volontairement pour permettre une fenêtre de pitstop optimale à son équipier Fernando Alonso, ressorti vainqueur de ce tour de passe-passe.

Lire aussi : Où en est la bataille “très coûteuse” de Massa pour récupérer le titre 2008 ?

Là où le bât blesse, notamment, dans le dossier de Massa, c’est que le désormais retraité a connu ce jour-là une course quoi qu’il en soit désastreuse, dont il peut être argumenté que le résultat n’a rien à voir, en ce qui le concerne, avec les évènements liés aux manipulations de Renault. En effet, Massa avait quitté la voie des stands en embarquant son tuyau de ravitaillement de carburant après avoir été libéré trop tôt par son équipe.

La débâcle de Ferrari à Singapour s’était aussi matérialisée par le crash de Räikkönen, qui avait fait perdre à Ferrari la tête du championnat du monde des constructeurs, et permis à Lewis Hamilton d’étendre son avance au classement des pilotes à sept points. Il s’agissait alors de la première fois que Ferrari n’inscrivait aucun point en course depuis le GP d’Australie 2006.

Dès 2008, Bernie Ecclestone, sur le témoignage duquel s’appuie aujourd’hui Massa pour essayer de faire annuler les résultats du GP de Singapour, affirmait que Massa aurait dû remporter le titre en fin de saison…mais pas pour les mêmes raisons que celles avancées par le Brésilien ! Le Britannique avait en effet vu là l’occasion de remettre Ferrari à sa place, dans un contexte de forte tension liée aux menaces de Ferrari de faire sécession de la F1 et organiser un championnat parallèle.

Le Grand Argentier de la F1 s’était en effet fendu d’une sortie comme il en avait le secret, allant frapper fort sur ce qu’il appela alors « les clowns » de Ferrari après que Luca di Montezemolo se soit répandu en parlant de « cirque ».

« Après le week-end qu’a connu Ferrari, son Président aurait dû se taire et garder la tête baissée », avait tancé Ecclestone. « Si Massa perd le championnat du monde, il saura que l’équipe est responsable. Il aurait détruit tout le monde à Singapour s’il avait continué. »

Never say Nevers… Quand la France devait abandonner son Grand Prix en 2009

Le 15 octobre 2008, Nicolas Deschaux, président de la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA), promoteur du Grand Prix de France, s’était trouvé contraint d’annoncer l’annulation du Grand Prix de France 2009 en raison de « problèmes économiques ».

« Après examen de la situation économique, la FFSA va cesser d’être le promoteur financier d’un Grand Prix de Formule 1 », avait-t-il ainsi déclaré.

L’avenir de l’épreuve était menacé, et la surprise avait été grande lorsque Magny-Cours avait obtenu un sursis, même si celui-ci n’était que pour un an.

Lire aussi : GP de France : Alesi pointe le manque de soutien du gouvernement

La F1 chez Mickey ?

Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, n’avait de son côté jamais caché qu’il souhaitait que la course soit déplacée vers des lieux plus « exotiques », à savoir les rues de Paris, bien que plusieurs autres sites aient été mentionnés au cours de l’année passée à chercher une solution. On avait ainsi vu émerger des plans de tenue d’un évènement F1 à Disneyland Paris, un projet à Gonesse (Plaine de France) et un autre près de Disneyland baptisé Paris Motorspace (Domaine de Ferrières). Enfin, Sarcelles avait également été envisagé (sur le Pôle Val de France). Sans oublier Magny-Cours lui-même, qui disposait en l’état de ce qu’il fallait, à part des fonds, pour organiser un GP tricolore.

Cela dit, la FOM a très rapidement estimé que Disneyland, tant par le projet, les soutiens derrière celui-ci et la retombée possible, était la seule option véritablement viable. Quelque chose que Nicolas Deschaux admettait lui-même volontiers en prenant la parole publiquement : « Le seul projet capable de se mettre en place en 2010 est le projet Paris Val d’Europe (Disney Marne-la-Vallée) ».

Cependant, le projet Disneyland s’était très rapidement heurté à l’opposition d’une association de riverains. D’autres obstacles importants restaient à franchir avant que Disney ne donne son feu vert.

La FFSA, promoteur de l’événement lors des dernières années avant cet abandon, admettait ne plus pouvoir justifier les pertes encourues et ne plus être disposé à les financer. Les teams, eux, ne poussaient pas particulièrement non plus pour rester coûte-que-coûte en France : l’interdiction, notamment, des affichages publicitaires pour les cigarettiers ou encore les marques d’alcool rendait d’autres contrées autrement plus attirantes souhaitant intégrer le calendrier autrement.

Magny-Cours n’a par ailleurs jamais réellement gagné le cœur des fans, des équipes ou des pilotes. Mais l’annulation de l’événement signifiait bien que le calendrier 2009 serait réduit à 17 courses, Montréal, au Canada, dont le GP 2008 fut aussi le dernier à date, ne parvient pas non plus à faire son retour en 2009.

Revivez le Grand Prix d’Espagne 2023 de F1

Ce dimanche, les pilotes ont participé au Grand Prix d’Espagne, septième manche de la saison 2023, dont le départ était donné à 15h00 (heure de Paris).

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élançait depuis la pole position au Grand Prix d’Espagne ce samedi en signant un 1,12.272. Le Néerlandais devançait de quatre dixièmes la Ferrari de Carlos Sainz et de cinq dixièmes la McLaren de Lando Norris.

Derrière, Lewis Hamilton, Lance Stroll, Esteban Ocon, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Oscar Piastri et Pierre Gasly complétaient le top dix sur la grille de départ du Grand Prix d’Espagne (voir la grille complète ici)

Nous vous rappelons que vous pouvez suivre en direct toutes les séances de roulage lors de chaque week-end de Grand Prix tout au long de l’année via notre Live Center sur notre site à cette adresse. 

Revivez le GP d’Espagne 2023