Alex Albon a signé une prolongation de contrat avec l’écurie Williams qui verra le Thaïlandais piloter pour l’écurie britannique « pour plusieurs années », bien qu’aucune durée de contrat n’a été indiquée
Pilote Williams depuis la saison 2022, Alex Albon a permis à l’écurie de Grove de faire des progrès grâce à son expérience et ses efforts ont contribué de manière significative à la meilleure position de l’équipe au championnat depuis 2017, septième l’année dernière.
« Je suis incroyablement heureux de rester chez Williams et de continuer à travailler avec une équipe aussi talentueuse et dévouée. » a partagé Alex Albon.
« Cela a été un début d’année difficile, mais depuis que j’ai rejoint Williams, nous avons fait des progrès significatifs ensemble et j’ai vu les énormes changements se produire dans les coulisses pour nous ramener en tête de la grille. »
« Il s’agit d’un projet à long terme dans lequel je crois vraiment et dans lequel je souhaite jouer un rôle clé, c’est pourquoi j’ai signé un contrat pluriannuel. »
« Cela prendra du temps, mais je suis convaincu que nous construisons la bonne équipe pour aller de l’avant et réaliser de grandes choses dans les années à venir. »
Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles a ajouté : « Nous sommes ravis d’assurer l’avenir à long terme d’Alex avec Williams Racing. »
« Il a un talent exceptionnel, une contribution technique et un dévouement à la cause et c’est un énorme vote de confiance envers Williams et le retour vers la compétitivité que nous entreprenons. »
« Depuis son arrivée, Alex a constamment démontré sa capacité à performer sous pression, et le recruter sur le long terme est une pièce importante du puzzle pour nous faire progresser sur la grille. »
À l’occasion du centenaire de la victoire de Mercedes sur la célèbre course Targa Florio de 1924, George Russell prendra le volant de l’une des voitures originales participantes ce mercredi 15 mai.
Le Britannique pilotera la machine de deux litres, récemment restaurée par la branche Mercedes-Benz Classic, avant le week-end du Grand Prix d’Émilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola.
George Russell conduira la voiture centenaire depuis la ville voisine de Faenza – où est d’ailleurs situé le siège de l’équipe Visa Cash App RB – jusqu’à la place du village de Brisighella où aura lieu la cérémonie de remise des prix du Trofeo Bandini Award, un prix décerné chaque année à une figure de la F1.
« Mercedes-Benz a une histoire incroyable dans le sport automobile. Depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2017, j’ai aimé en apprendre davantage, notamment en visitant le musée et les « Salles Saintes » de Stuttgart. » a déclaré Russell.
« Lorsque l’occasion s’est présentée de conduire l’une des voitures les plus emblématiques de l’histoire de l’entreprise, j’ai sauté dessus et j’ai hâte de prendre le volant de la voiture de course Mercedes 2 litres Targa Florio. La restauration réalisée par Mercedes-Benz Classic est sans égal, comme toujours. »
Mercedes-Benz Targa Florio
Quelques mots sur la Targa Florio : course d’endurance sur route publique organisée dans les montagnes de Sicile, en Italie, la Targa Florio a débuté au début du 20e siècle.
Organisée pour la première fois en 1906, c’était l’une des compétitions les plus difficiles et est devenue l’une des plus importantes pour les constructeurs automobiles désireux de présenter leurs dernières créations. Après un premier succès en 1922, Mercedes participa à la course de 1924 avec la voiture de course Targa Florio de 2 litres, le premier projet de l’ingénieur en chef de l’époque, Ferdinand Porsche.
Mercedes-Benz Targa Florio
Peinte en rouge pour dissuader les supporters locaux de gêner sa progression, Christian Werner a remporté la prestigieuse course en huit heures, 17 minutes et trois secondes pour remporter la deuxième victoire de la marque allemande.
En 2022, Mercedes-Benz Classic a décidé de reconstruire de la manière la plus authentique possible la voiture de course originale Targa Florio de 2 litres de la propre collection de l’entreprise, conformément aux normes élevées d’une restauration en usine.
C’est le véhicule dans lequel Christian Lautenschlager a réalisé la Targa Florio en 1924. La voiture gagnante de Werner n’a pas survécu. Le retrait de la voiture de course du musée Mercedes-Benz a été suivi d’une analyse minutieuse de l’inventaire et d’une recherche approfondie dans les archives Mercedes-Benz Classic, la « mémoire » de la marque.
Les dessins techniques originaux et les photos historiques ont été des sources cruciales pour la restauration authentique et le Classic Center l’a réalisé en collaboration avec un réseau d’experts.
L’avenir de Yuki Tsunoda en Formule 1 pourrait bien être lié à l’équipe Aston Martin, alors que le motoriste Honda – qui soutient le Japonais depuis le début de sa carrière en sport automobile – se prépare à quitter la famille Red Bull pour s’associer à Aston Martin.
Après avoir fait ses débuts en F1 avec AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB) en 2021, le Japonais Yuki Tsunoda a entamé en 2024 sa quatrième saison en catégorie reine et a toujours été soutenu par Honda qui motorise actuellement Red Bull et VCARB.
Mais alors que Honda motorisera l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026, le PDG de la firme japonaise, Koji Watanabe, a récemment déclaré que le motoriste espérait « garder un œil » sur Yuki Tsunoda, notamment parce qu’il est le seul pilote japonais en Formule 1 et qu’il est diplômé de la Honda Racing School en 2016.
Concrètement, cela pourrait signifier que Honda souhaite que Tsunoda quitte lui aussi la famille Red Bull pour rejoindre Aston Martin en 2026, mais après la récente prolongation de contrat de Fernando Alonso, le principal intéressé admet que ses chances de continuer à travailler aux côtés de Honda à l’avenir dépendent très probablement de la disponibilité d’un baquet au sein de l’écurie Aston Martin en 2026.
« Je suis très heureux d’entendre ce qu’ils [Honda] ont dit. Je travaille avec eux depuis mon plus jeune âge. J’ai pu réaliser ce qu’ils voulaient que je fasse : je suis devenu pilote de Formule 1 avec Honda. Sans leur soutien, je ne serais pas là. » a déclaré Yuki Tsunoda.
« Nous avons une relation spéciale entre nous et je les apprécie, ils sont d’un grand soutien. Mais en même temps, en ce qui concerne le marché des pilotes, c’est une histoire un peu différente. »
« En fin de compte, nous avons besoin d’un baquet disponible chez Aston Martin s’ils souhaitent me soutenir à partir de 2026, ce qui signifie qu’il y a de fortes chances qu’ils veuillent que je sois dans l’Aston Martin, mais nous avons besoin d’avoir un baquet disponible, sinon, il n’y a aucune chance. »
Fernando Alonso étant désormais assuré de rester à son poste quelques années encore (au moins jusqu’à la fin 2026), le seul espoir pour Tsunoda de rejoindre Aston Martin en 2026 serait de voir Lance Stroll être remercié par son équipe. Cependant, la probabilité de voir le Canadien quitter Aston Martin est très mince car il est le fils du propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll, et la durée de son contrat n’a jamais été révélée.
« Nous devons voir comment cela se passe. Dans ce cas, si une place n’est pas disponible, je dois réfléchir à différentes solutions, soit rester chez Red Bull, ce qui serait bien, ou à une autre solution. » a ajouté Tsunoda.
« Dans le cas où nous sommes séparés, il y aura toujours Honda dans ma tête, et c’est sûr qu’à un moment donné nous nous reconnecterons dans le futur quoi qu’il en soit. »
Officiellement, Yuki Tsunoda est sous contrat avec son actuelle équipe Visa Cash App RB jusqu’à la fin de la saison 2024.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, a félicité son directeur d’équipe, Andrea Stella, pour son approche professionnelle et son leadership depuis qu’il a accepté ce poste à la veille de la saison 2023, alors que l’Italien doutait de ses capacités.
Andrea Stella a été promu au poste de Team Principal de McLaren en 2023 suite au départ de l’ancien directeur de l’équipe Andreas Seidl qui a rejoint le groupe Sauber où il dirigera la future équipe Audi. Avant cela, Stella avait travaillé comme responsable des opérations lorsqu’il a rejoint McLaren en provenance de Ferrari en 2015, avant une promotion au poste de directeur de la performance en 2018.
Depuis l’arrivée de Stella au poste de Team Principal, McLaren n’a cessé de progresser et a même décroché au Grand Prix de Miami 2024 sa première victoire depuis le Grand Prix d’Italie 2021 remporté à l’époque par l’ancien pilote McLaren Daniel Ricciardo.
S’adressant au podcast Beyond The Grid de la Formule 1, Zak Brown a partagé son admiration pour la façon dont Andrea Stella gère son équipe : « Andrea montre l’exemple avec sa prévenance, sa communication, sa transparence. Il n’est pas politique. Il joue pour l’équipe. Personne ne travaille plus dur qu’Andrea. Il écoute les gens, il écoute leurs points de vue. Il gère tout à bard. » a expliqué Zak Brown.
« Il communique très bien sa direction et ses décisions. Il ne s’intéresse à rien d’autre que la performance, donc il ne se laisse pas distraire par les autres activités que font peut-être certains des autres chefs d’équipe. Il veut juste faire de la course, il est très calme. »
« Il veut être présent à chaque débriefing parce que cela apporte à la fois performance et concentration. Quand on met tout ça ensemble, cela en fait un leader formidable. Toute mon équipe de direction a fait un travail fantastique en donnant l’exemple, de la même manière qu’Andrea le fait avec l’équipe de course. »
Alors qu’Andrea Stella semble s’être épanoui dans son rôle de chef d’équipe chez McLaren, Zak Brown a également révélé que l’Italien n’était pas sûr de vouloir accepter cette responsabilité lorsqu’une offre lui a été présentée en 2018.
« Il sentait qu’il n’était pas prêt à ce moment-là, alors nous ne l’avons pas promu. » a expliqué Zak Brown.
« Il ne voulait pas être promu, mais il a ensuite obtenu un rôle plus important. Et même lorsque nous l’avons promu [au poste de Team Principal], lorsque je l’ai appelé, ce n’était pas un « oui » immédiat. C’était plutôt : « laissez moi réfléchir ». Il réfléchit, il est très réfléchi. »
« Même à ce moment-là, il se posait des questions : « penses tu que je serai bon dans ce rôle ? Quelles sont mes forces et mes faiblesses ? » Il sentait qu’il n’était pas prêt en 2018 – moi je pense qu’il l’était probablement – mais il est certainement prêt maintenant. »
L’équipe Mercedes compte bien arriver tôt ou tard à rendre sa W15 compétitive et a donc dores et déjà planifié plusieurs mises à jour qui seront introduites au coup par coup jusqu’à Barcelone à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne.
A Imola ce week-end pour la septième manche du championnat du monde, Mercedes introduira sur sa monoplace la deuxième moitié des évolutions déjà montées sur la W15 au Grand Prix de Miami au début du mois de mai et qui ont donné satisfaction à l’équipe du constructeur allemand selon le directeur de l’ingénierie, Andrew Shovlin.
« Nous avons réussi à introduire environ la moitié de notre kit de mise à jour à Miami, puis l’autre moitié va arriver à Imola, et nous travaillons dur sur les futures courses pour essayer de d’y apporter également des développements. » a confirmé Shovlin.
« Est-ce que cela a fonctionné comme prévu [à Miami] ? Oui, tout a semblé offrir la performance que nous espérions. Le problème en ce moment est que tout le monde développe sa voiture, vous avez pu voir McLaren avec un gros package [à Miami] et ils semblent avoir progressé. »
« Mais il y a aussi les problèmes de maniabilité [sur la Mercedes] avec lesquels les pilotes doivent se battre, ce qui rend vraiment difficile la compréhension. »
« Ce que nous avons tendance de constater, c’est que la voiture d’une séance à l’autre peut se comporter très différemment et jusqu’à ce que nous parvenions à maîtriser cela, nous allons toujours émousser les bénéfices que nous pouvons tirer de ce type de mise à jour. »
« Mais après les dernières courses, nous avons maintenant une idée très claire de ce que nous devons faire avec la voiture pour qu’elle se comporte un peu plus facilement pour les pilotes, en s’assurant qu’elle aille là où ils veulent qu’elle aille quand ils sont sur des tours de qualifications importants. »
« Nous avons également un bon fil de mises à jour qui arriveront au cours des trois ou quatre prochaines courses. Il y a donc beaucoup de travail en cours, mais j’espère que nous commencerons bientôt à en voir les fruits. »
Concernant les courses à venir, Shovlin a donné son point de vue sur ce à quoi les fans de l’équipe du constructeur allemand peuvent s’attendre : « Nous avons ensuite Monaco, Montréal puis Barcelone. Vous avez là-dedans deux circuits qui sont principalement composés de virages à basse vitesse, certainement Montréal est tout à basse vitesse. »
« Puis il y a Barcelone qui, avec son nouveau tracé, où la chicane a été supprimée, est un circuit extrêmement rapide. Il y a beaucoup de virages à moyenne vitesse et à très, très haute vitesse. »
« Il y a donc toute une gamme de virages à gérer. Nous ne nous attendons pas à être rapides à Monaco, mais ce que vous pourrez constater, ce sont des différences subtiles entre les pistes qui peuvent révéler un peu moins nos faiblesses. »
« Si vous prenez un endroit comme Montréal, vous n’avez affaire qu’à une seule plage de vitesse, cela peut être un peu plus facile de mettre la voiture dans la fenêtre [d’exploitation]. Nous effectuons tous tout le travail de préparation normal, mais fondamentalement, nous devons trouver une solution à ce problème en apportant des mises à jour des performances de la voiture. »
« C’est sur ce point que nous travaillons. Et puis sur la piste, nous allons simplement essayer d’optimiser ce que nous avons du mieux que nous pouvons, en récoltant autant de points que possible en attendant. Ce sont vraiment ces deux domaines sur lesquels nous travaillons simultanément. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur son écurie cliente McLaren.
Le Britannique Oliver Bearman – pilote de réserve de l’écurie Haas – aura l’opportunité de rouler sur la piste d’Imola ce week-end lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes.
Oliver Bearman – qui s’est fait connaître du grand public un peu plus tôt cette saison lorsqu’il a remplacé Carlos Sainz au volant de la Ferrari au Grand Prix d’Arabie Saoudite – pilotera la Haas VF-24 de Kevin Magnussen lors des EL1 ce vendredi à Imola, théâtre de la septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.
« J’ai vraiment hâte de rejoindre l’équipe et de participer aux EL1 à Imola. » a déclaré Oliver Bearman.
« L’équipe connaît une bonne saison et j’espère qu’avec l’expérience supplémentaire que j’ai acquise depuis notre dernière fois ensemble, je pourrai les aider à continuer sur leur lancée ! »
Pour rappel, lors de sa pige au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite, Bearman avait terminé sa première course de Formule 1 à la septième position sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier et alors qu’il n’avait participé qu’à deux séances d’essais avant de prendre le départ de la course.
Le Danois Kevin Magnussen pour sa part débutera son week-end à Imola lors de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Emilie-Romagne puisqu’il s’agit d’un week-end « classique » (pas de Sprint).
Plusieurs chefs d’équipe ont déjà annoncé qu’ils étaient pour la modification de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place voire plus, bien que la question est encore à l’étude.
Lors de la dernière réunion de la Commission F1 qui s’est tenue à Genève, les membres de la commission ont discuté d’une proposition de modifications de la répartition des points du championnat jusqu’à la douzième place. Mais il a été convenu qu’une analyse plus approfondie des changements proposés était nécessaire en vue d’une proposition à présenter à la réunion de la Commission F1 en juillet.
Pour que cette proposition ne devienne une réalité, six des dix équipes de la grille devront voter pour lors d’un vote et quatre ont déjà indiqué qu’elles ne bloqueraient pas la proposition d’extension du barème de points, c’est notamment le cas de McLaren, Williams, Visa Cash App RB ou encore Aston Martin.
« Nous pensons que c’est une bonne idée d’augmenter la répartition des points, principalement parce qu’il n’y a plus de marqueurs arrière. Nous avons 10 équipes très fortes. » a déclaré Laurent Mekies, le Team Principal de Visa Cash App RB, à Miami lorsqu’on l’a interrogé sur le sujet.
« Cette année en est un bon exemple. Nous avons une bagarre fantastique également dans la deuxième partie de la grille, dix voitures se battant à un dixième, deux dixièmes. Et, vous savez, notre place est actuellement P11. Notre victoire est à la 11e place. S’il ne se passe rien au front, et que la fiabilité des gars au front est bonne. »
« Nous pensons que les points aideront à valoriser cette P11, qui aujourd’hui est pour nous une victoire. Nous sommes donc certainement favorables à une extension du système de points. »
« Si nous allons jusqu’à la P12, la P14, peu importe, on peut en discuter, mais je pense que le niveau de compétitivité des équipes est si élevé aujourd’hui que la lutte au milieu de peloton et la lutte à l’arrière méritent aussi quelques points. »
Interrogé à son tour sur cette proposition d’extension du barème de points, le Team Principal de l’équipe Aston Martin est lui aussi pour : « Oui, je suis d’accord. Je pense qu’il faut revoir le système. » a déclaré Mike Krack.
« Nous avons également une nouvelle base de fans. Nous ne sommes plus les puristes que nous étions pendant toutes ces années. Je pense donc qu’il est vraiment temps d’y jeter un œil. »
« Personnellement, je pense qu’il faut toujours se battre pour quelque chose, où que l’on soit. Un peu comme Laurent [Mekies] l’a mentionné, il ne faut évidemment pas trop se laisser influencer par la situation de cette année, car l’année prochaine peut être différente de l’année d’après. »
« Mais je pense qu’il y avait un bon consensus au sein de la Commission F1 pour dire que nous voulions faire un ajustement, mais que nous ne devrions pas le précipiter, car nous ne voulons pas le modifier à nouveau plus tard. »
« Je pense donc qu’il est important que nous y réfléchissions bien, puis que nous discutions de différentes propositions la prochaine fois [lors de la prochaine réunion en juillet]. »
Le patron de l’équipe Williams, James Vowles, estime lui aussi qu’une extension du barème de points ne pourra être que bénéfique pour l’ensemble de la grille : « Je pense que changer les points est judicieux. » a déclaré le Britannique.
« Il faut juste se poser la question : jusqu’où allons nous ? Est-ce P12, P14, P16 ? […]. Il y a eu une très bonne discussion lors de la Commission F1 à ce sujet, où la salle était plutôt unie pour faire quelque chose qui soit bon pour le sport. Cependant, nous devons prendre notre temps pour bien faire les choses et les faire en une seule fois. »
Le PDG de McLaren, Zak Brown, dont l’équipe est actuellement troisième au championnat du monde des constructeurs après le Grand Prix de Miami remporté par son pilote Lando Norris, soutient lui aussi l’idée d’extension du barème de points.
« Je n’ai rien à ajouter, à part soutenir et être d’accord avec tout ce que les gars ont dit. Je pense que l’augmenter ne fera que créer plus d’enthousiasme. Nous sommes donc favorables à ce qu’un plus grand nombre d’équipes obtiennent plus de points. » a déclaré l’Américain.
Lorsqu’on lui demande jusqu’à quelle position il faudrait aller pour marquer des points, Brown a ajouté : « Je pense certainement P12. Je pense qu’il pourrait y avoir un argument pour tous. Ce serait évidemment une véritable refonte. »
« Mais je pense que dès que les points entrent en jeu, chaque dépassement devient encore plus important. Parfois, les voitures s’arrêtent, économisent des pièces sur leur voiture parce qu’elles ne sont pas dans les points. Cela éliminerait cela. »
« Si une voiture plus rapide est repoussée à l’arrière, chaque dépassement compte. Je pense donc qu’il y a un argument que vous pourriez faire valoir en faveur de l’ensemble de la grille. Certainement pas moins de 12. »
« Mais je pense que comme James [Vowles] l’a mentionné, nous devons faire le changement une fois et c’est ce que nous avons convenu à la Commission de la FIA, nous devons faire un examen et je pense que toutes les équipes étaient au même endroit, qu’étendre [la distribution] les points est une bonne chose à faire. »
Pour rappel : le barème de points actuel, en place en Formule 1 depuis 2010, attribue des points aux dix premiers uniquement à l’arrivée d’un Grand Prix. Les points sont attribués comme suit : 1er : 25 points, 2e : 18 points, 3e : 15 points, 4e : 12 points, 5e : 10 points, 6e : 8 points, 7e : 6 points, 8e : 4 points, 9e : 2 points, 10e : 1 point.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la logistique en F1 est bien plus difficile lorsque la saison européenne débute que lorsque les équipes sont hors Europe comme ce fut le cas pour les six premières courses de la campagne 2024.
A partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola, la Formule 1 débute sa campagne européenne avec neuf courses au programme entre Imola (en mai) et Monza (en septembre), bien que la catégorie reine fera un « crochet » par le Canada entre Monaco et l’Espagne en juin.
Qui dit retour en Europe dit forcément retour des camions et des motorhomes dans le paddock ! En moyenne, ce sont entre 30 et 50 tonnes de matériels qui sont transportés par chaque écurie, ce qui représente au minimum quatre camions chaque week-end par équipe, alors qu’il faut aussi ajouter à cela les camions destinés au transport des unités de puissance.
La plus grande difficulté pour les équipes est lorsque plusieurs courses s’enchaînent, ce qui représente pour tout le personnel une charge de travail phénoménale pour monter puis démonter tout le paddock en l’espace de quelques jours et ce, répété chaque week-end sur trois semaines (ce sera notamment le cas avec l’enchainement Espagne/Autriche/Grande-Bretagne).
« Les courses consécutives en Europe impliquent de tout démonter, remonter et d’avoir des flottes de camions et plusieurs sortes de mouvement. » nous expliquait ainsi Steve Nielsen, avant de quitter son poste de directeur sportif à la FIA.
« En Europe, la F1 requiert plus de 300 camions, et en fait, c’est bien plus complexe que loin de l’Europe. »
« Hors Europe, la distance est plus grande évidemment, mais vous pouvez tout packager et tout envoyer dans les mêmes avions. La Formule 1 s’occupe du transfert du fret de toutes les équipes et c’est un processus très efficace. »
« L’ironie du sort veut que ce soit les déplacements longue distance qui sont les plus faciles en matière de logistique. »
Un paddock « en dur » hors Europe
L’une des particularités des courses se disputant hors Europe est que les paddocks sont déjà aménagés en dur. C’est à dire que les organisateurs de chaque épreuve extra-Européenne s’engagent avec la F1 à fournir les bâtiments déjà construits sur leur tracé.
A ce titre, l’un des plus beau paddocks du calendrier se trouve à Bahreïn où les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour installer les équipes dans de vraies bâtiments au sein d’une petite oasis en plein désert agrémentée de palmiers, de fleurs et où les grillades sont devenues une tradition chaque année en soirée.
Le circuit international de Sakhir à Bahreïn
En Europe en revanche, les équipes doivent se déplacer avec « leur maison » sur le dos pour chaque épreuve, ce qui implique une logistique bien plus complexe que lors des manches hors Europe où tout est déjà installé.
Petite astuce pour ceux et celles qui habitent le sud de la France ou qui iront voir la Formule 1 à Monaco et qui sont fans de camions : vous pouvez voir de très près les camions des écuries à Nice dans le Parc Logistique situé à St Isidore (PAL).
En effet, la place en Principauté de Monaco étant plus que limitée, les équipes déchargent les camions dans le paddock en début de semaine en arrivant directement d’Imola, avant d’aller les garer au PAL quelques jours.
Le moins que l’on puisse dire est que le nouveau format Sprint introduit en Formule 1 cette saison est loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, certains d’entre eux souhaitant le retour à l’ancien format, tandis que d’autres souhaitent la fin pure et simple des week-ends Sprint.
Depuis cette saison, le format des week-ends Sprint a été remanié par la Formule 1 et se déroule désormais comme suit : les pilotes participent à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].
Par rapport à la saison précédente, la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.
Ce nouveau format introduit en 2024 par la Formule 1 lors de six week-ends Sprint doit en théorie offrir plus de spectacle aux fans et permettre aux équipes de se concentrer sur le Sprint le vendredi après-midi et le samedi matin dans le cadre d’un premier Parc Fermé. Une fois la course Sprint disputée, les équipes bénéficient d’un deuxième Parc Fermé qui leur permet de modifier les réglages des monoplaces en vue des qualifications et de la course principale du dimanche.
Depuis le début de la saison, la Formule 1 a déjà disputé deux courses Sprint en Chine et à Miami, et lorsqu’on demande à certains pilotes ce qu’ils ont pensé du nouveau format, leur réponse est sans équivoque.
« Comme je l’ai déjà dit, je pense que cela impose beaucoup de charge de travail à nos mécaniciens. » a déclaré le pilote Red Bull, Sergio Perez.
« Avec le format actuel tel qu’il est, cela demande beaucoup de travail pour les mécaniciens de pouvoir changer de voiture juste après l’épreuve Sprint, avant les qualifications. J’aimerais vraiment que nous puissions revoir le format afin de prendre soin de nos gars dans notre sport. »
« Il y a 24 week-ends par saison et avec ces courses Sprint, je pense que cela demande beaucoup de charge [de travail] à nos mécaniciens. Donc je pense que si nous y réfléchissons, nous devons un peu changer le format pour essayer de nous occuper un peu plus de nos gars en tant que sport, je pense que c’est vraiment quelque chose à considérer. »
Le départ de la course Sprint à Miami
S’exprimant aux côtés de Sergio Perez, le pilote Stake, Valtteri Bottas, aimerait lui aussi revenir à l’ancien format de course Sprint : « Je dois dire qu’en fait, je préférais probablement l’ancien format, car il n’y avait qu’une seule séance d’essais et les qualifications juste après étaient pour la course principale. »
« Il y avait donc un enjeu un peu plus important. De plus, avec la configuration, vous n’aviez pas une seconde chance de l’ajuster. Donc j’aimais ce que nous avions l’année dernière. » a ajouté le Finlandais.
Le pilote Aston Martin, Lance Stroll, considère pour sa part qu’il faudrait supprimer la course Sprint de 100 kilomètres qu’il juge inutile : « Je pense que si je devais juste ajouter quelque chose, je préférerais simplement avoir une qualification Sprint puis avoir la qualification pour le GP le lendemain matin. » a déclaré le Canadien.
« Je ne pense pas que ce soit génial d’avoir une course Sprint où vous êtes beaucoup plus lent qu’un tour de qualifications et ensuite directement partir en qualifications. »
Lewis Hamilton a terminé deuxième de la course Sprint en Chine
Pour le pilote McLaren, Oscar Piastri, le seul point positif de ce nouveau format Sprint est l’introduction du double Parc Fermé, ce qui permet aux écuries de modifier les réglages après l’arrivée de la course Sprint et donc de réduire le risque qu’un pilote soit disqualifié lors de la course principale suite à une erreur, comme ce fut le cas l’an dernier aux Etats-Unis avec Lewis Hamilton et Charles Leclerc.
« C’est un peu bizarre d’avoir une course Sprint, parce que c’est évidemment une course en soi, mais il faut ensuite se préparer à nouveau pour les qualifications, alors que l’on pourrait penser qu’il s’agit de la fin de journée [après la course Sprint]. » a expliqué l’Australien.
« Mais je pense que l’ouverture du [deuxième] Parc Fermé a été une bonne chose pour les pilotes et les ingénieurs. Je ne suis pas sûr que les mécaniciens apprécient, mais je pense que cela peut éviter la répétition de certaines choses qui se sont produites l’année dernière, vous savez, avec la disqualification de Lewis et Charles. »
« Nous ne voulons pas voir des pilotes êtres disqualifiés juste parce qu’ils règlent un peu mal la hauteur de caisse et qu’ensuite ils ne peuvent plus la changer. Donc, je pense que dans ce sens c’est un bon pas en avant. »
Verstappen n’a jamais été fan du Sprint
Le champion du monde en titre, Max Verstappen, n’a jamais caché qu’il n’était absolument pas fan du Sprint en Formule 1, ce dernier ayant déclaré en début d’année que ce format censé apporter plus de spectacle pour les fans fait passer la catégorie reine du sport automobile pour un vrai « cirque ».
« Cela enlève une partie de la magie. Enfant, lorsque j’allumais la télévision, je me demandais avec enthousiasme ce qui se passerait pendant la course. » a déclaré le Néerlandais à AMUS.
« En tant que fan, vous ne disposez pas de toutes les informations privilégiées sur la dégradation des pneus ou quoi que ce soit du genre. Vous voyez une Red Bull, une Mercedes et une Ferrari sur la grille et vous vous demandez comment cela va se terminer. »
« Une course Sprint permet de savoir plus ou moins ce qui va se passer le lendemain. Sauf circonstances folles – par exemple avec un changement de météo – vous pouvez généralement estimer le rythme de la course [principale] après un Sprint. Donc, je pense que cela enlève de la tension. Peut-être que seul le départ est excitant. »
D’une façon générale, Max Verstappen admet qu’il est quelques fois perdu lors des week-ends Sprint : « Pourquoi avons-nous besoin de tous ces trucs bizarres ? Même moi, je me demande quelles sont les règles. Je me sens perdu. C’est un peu comme un cirque. »
Six courses Sprint en 2024
Au total cette saison, six week-ends de course Sprint sont programmés au calendrier de la Formule 1 avec : la Chine, Miami, l’Autriche, Austin, Sao Paulo et le Qatar. Le PDG de la catégorie reine a déjà averti qu’il pourrait y avoir davantage de Sprints à l’avenir au calendrier.
Cette année, un nouveau bâtiment a fait son apparition à l’entrée de la voie des stands du circuit de Monaco, ce dernier servira notamment pour accueillir des clients VIP tout au long du week-end lorsque la Formule 1 débarquera en Principauté du 24 au 26 mai.
Ce nouveau bâtiment s’élève sur cinq étages avec une partie garage réservée à la FOM et la FIA au rez-de-chaussée, des bureaux en R+1 et R+2, alors que les étages R+3 et R+4 seront réservés aux espaces VIP. Avec ce bâtiment, l’ACM a souhaité se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix présents au calendrier de la F1 afin d’être « toujours dans la course ».
« C’est une innovation majeure car nous avons créé un espace de réception qui est au dessus des toits des stands des écuries et qui offre une vue panoramique sur la route de la piscine. » explique Ronan Le Gallou, Responsable Circuit et Infrastructures à l’ACM.
« L’idée première est d’accueillir avec un maximum de confort tous nos invités pendant les événements. Cela fait deux ans que l’on travaille sur le sujet, donc nous sommes passés par des phases d’études. Ensuite, il a fallu vérifier que le bâtiment pouvait être posé à cet endroit là, parce que dessous, c’est un espace creux. On est posé sur une dalle. »
« Il fallait vérifier que la charge qu’on mettait dessus était compatible avec le poids du bâtiment et sa charge d’exploitation. Ensuite, on a fini par la fabrication qui a commencé au mois de septembre 2023. »
En tout, 45 modules et cinq plateformes composent ce nouveau bâtiment. Les modules ont été construits à Nantes puis assemblés directement à Monaco par une équipe d’une trentaine de personnes en l’espace de deux nuits.
« Ce bâtiment est une innovation majeure. On a voulu se hisser aux standards de tous les nouveaux Grands Prix et être dans la course. » a ajouté Ronan Le Gallou.
« Ca a été un projet immense, l’aboutissement d’un travail de deux ans et c’est une grande fierté d’avoir participé et d’avoir fait évoluer ce bâtiment. » conclut Ronan Le Gallou.
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Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indirectement répondu au PDG de McLaren, Zak Brown, qui a déclaré à Miami que le départ d’Adrian Newey de chez Red Bull allait déclencher un effet domino au sein de l’écurie de Milton Keynes.
A Miami, Zak Brown avait déclaré que Adrian Newey ne serait certainement pas la dernière personne à quitter l’équipe Red Bull cette année, l’Américain affirmant qu’il avait reçu de « nombreux CV » de la part d’employés de Red Bull au cours des dernières semaines.
« C’est probablement le premier domino qui tombe. Je suppose que ce n’est pas la dernière [personne à partir], avec les CV qui circulent. » a déclaré Brown à propos du départ d’Adrian Newey.
Lorsqu’on lui a demandé plus précisément s’il a reçu des CV de personnes clés chez Red Bull, Zak Brown a ajouté : « Oui, nous avons constaté une augmentation du nombre de CV provenant de l’équipe [Red Bull]. »
S’exprimant dans sa traditionnelle chronique d’après course sur le site Speedweek.com, Helmut Marko a répondu aux affirmations du PDG de McLaren en insistant sur le fait qu’il n’y actuellement « aucun signe » qui laisse penser que le scénario décrit par Brown puisse se produire dans un avenir plus ou moins proche.
« Personnellement, je suis vraiment désolé [du départ de Newey], mais nous avons eu au fil des années une grande équipe technique et très bien positionnée, avec des gens expérimentés comme Pierre Waché et des plus jeunes comme Enrico Balbo et Ben Waterhouse. » a expliqué Marko.
« Nous sommes en bonne position dans tous les domaines et je considère comme un vœu pieux de la part de la concurrence qu’un effet domino se produise. Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe de cela. »
« Bien sûr, le changement de règlementation de 2026 sera particulièrement difficile pour nous et pour tout le monde, et perdre quelqu’un comme Newey est toujours douloureux. »
« Mais il ne faut pas oublier qu’il n’était plus présent dans l’entreprise tous les jours. C’est lui qui l’avait décidé. Le fait est qu’il se retire et nous devons vivre avec cela. »
Officiellement, Adrian Newey quittera définitivement l’équipe Red Bull au premier trimestre 2025. Jusque-là, le Britannique ne travaillera plus dans le département F1 et se concentrera uniquement sur le développement de l’hypercar RB17 qui sera dévoilé en juillet à Goodwood.
Le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles Daniel Ricciardo pourrait être remplacé par Liam Lawson à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé du 17 au 19 mai à Imola.
Au lendemain du Grand Prix d’Australie, le NZ Herald – premier journal du pays en Nouvelle Zélande – a affirmé détenir des informations selon lesquelles l’Australien Daniel Ricciardo aurait reçu un ultimatum de la part de Red Bull, plus précisément d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de la firme autrichienne.
Alex Powell du NZ Herald affirmait fin mars que si Daniel Ricciardo ne parvenait pas à améliorer ses performances au cours des deux prochaines courses du championnat (Japon et Chine), Red Bull effectuerait un échange qui verrait le Néo-Zélandais Liam Lawson être installé dans le baquet de la Visa Cash App RB à partir du Grand Prix de Miami ou de celui d’Emilie-Romagne à Imola.
Mais depuis, Daniel Ricciardo semble avoir retrouvé du rythme grâce à l’introduction d’un nouveau châssis et de quelques mises à jour sur sa monoplace, l’Australien ayant même décroché une quatrième place aux qualifications Sprint à Miami et a marqué ses premiers points le lendemain en franchissant la ligne quatrième pour le Sprint.
S’exprimant dans les colonnes de Speedweek après le Grand Prix de Miami, Helmut Marko a déclaré qu’il ne s’agissait que de « rumeurs absurdes » et qu’il n’était nullement question de se séparer de Ricciardo avant Imola.
« Les rumeurs selon lesquelles Ricciardo serait remplacé par Liam Lawson à Imola sont absurdes. » a déclaré Helmut Marko dans sa traditionnelle chronique d’après course pour le site Speedweek appartenant à Red Bull.
« Le manager de Liam en Nouvelle-Zélande était là, apparemment il a certains rêves et ils sont révélés à travers certains médias – y compris en Nouvelle-Zélande. Rien n’est prévu du tout à Imola. Mais nous y reviendrons bien sûr à l’avenir. »
Avant le Grand Prix d’Emilie-Romagne, Daniel Ricciardo est quatorzième au championnat du monde des pilotes avec cinq points inscrits, soit neuf de moins que son coéquipier Yuki Tsunoda.
Frederic Vasseur estime que son équipe Ferrari ainsi que McLaren pourraient commencer à défier Red Bull plus fréquemment à l’avenir, après que l’écurie de Milton Keynes a été battue pour la deuxième fois cette saison à Miami.
Après avoir dominé la saison 2023 avec 21 victoires sur 22 Grands Prix disputés, l’équipe Red Bull a déjà laissé s’échapper deux victoires cette saison après seulement six courses disputées. Tout d’abord en Australie où c’est le pilote Ferrari Carlos Sainz qui a remporté l’épreuve, et plus récemment à Miami où le pilote McLaren Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1.
S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix de Miami, le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, s’est dit convaincu de voir Ferrari et McLaren mettre davantage la pression à Red Bull au cours des prochaines courses de la saison.
« Je tiens à féliciter Lando et McLaren. Je pense que Lando le mérite. » a déclaré le patron de Ferrari après la victoire de Norris à Miami.
« Même s’ils se battent contre Ferrari, je suis assez content pour eux, car ils méritent le succès. Je n’ai pas été surpris [de leur rythme], car dès le vendredi ils étaient là, ils ont aussi apporté une mise à niveau ce week-end [à Miami]. Et si vous regardez les deux dernières courses, ils ont toujours été là et en Chine le rythme était bon. Ce sera comme ça jusqu’à la fin de la saison. »
« Je pense que nous – McLaren et nous probablement – pouvons troubler un peu Red Bull. Ensuite, c’est plutôt une question de position sur la piste ou quelque chose du genre, car il est très difficile de dépasser quand on n’est qu’à un ou deux dixièmes de distance, donc cela est dicté par la position en piste. »
Invité à aller plus loin dans son raisonnement concernant les chances de Ferrari de mettre Red Bull sous pression, Vasseur a jouté : « Je pense que Red Bull est toujours en avance, Max aurait probablement pu gagner sans la voiture de sécurité [à Miami]. Donc, je ne veux pas tirer de conclusion à partir de là, ils avaient une pole et ils ont encore un petit avantage. »
« Ce qui est vrai, c’est que par rapport à il y a un an, lorsque nous sommes capables de faire du bon travail et de tout mettre en place, nous y sommes. Cela signifie que nous les mettons un peu sous pression et qu’ils doivent être plus agressifs avec leur stratégie. »
« Ils ne sont plus dans la zone de confort de l’année dernière où peu importe ce qu’il se passait – après le deuxième tour, ils étaient devant. Je pense que cela change la donne dans la gestion de la course. »
« Je pense que c’est une opportunité pour nous, car si nous faisons un petit pas de plus, je pense que nous serons dans une très bonne position pour nous battre avec eux chaque week-end. »
Après le Grand Prix de Miami, la Scuderia Ferrari est toujours deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 52 points de retard sur Red Bull Racing.
Le pilote Ferrari Charles Leclerc travaillera avec un nouvel ingénieur de course à partir du Grand Prix d’Emilie-Romagne, septième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, programmé du 17 au 19 mai sur le circuit d’Imola en Italie.
La Scuderia Ferrari a confirmé qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos ne sera plus l’ingénieur de course de Charles Leclerc, il occupera à partir de là un autre poste au sein de l’écurie de Maranello. Marcos sera remplacé par Bryan Bozzi qui travaille déjà chez Ferrari depuis dix ans.
« La Scuderia Ferrari annonce qu’à partir du lundi 13 mai, Xavi Marcos apportera sa précieuse expérience acquise en tant qu’ingénieur de course au sein de l’équipe de Formule 1 au développement d’autres programmes importants de l’entreprise. » peut-on lire dans un court communiqué de presse.
« Ferrari annonce que Bryan Bozzi, qui travaille dans l’équipe depuis dix ans, actuellement en tant qu’ingénieur de performance chez Charles Leclerc, assumera désormais le rôle d’ingénieur de course à partir du Gran Prix du Made in Italy et de l’Emilie-Romagne programmé le week-end prochain à Imola. »
L’écurie italienne n’a pas donné les raisons exactes de ce changement. Charles Leclerc pour sa part est actuellement troisième au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur le pilote Red Bull Sergio Perez. Le Monégasque commencera à travailler avec son nouvel ingénieur cette semaine dans le cadre de tests privés organisés à Fiorano.
Nico Hülkenberg a admis que la présence d’Andreas Seidl – actuel PDG de Sauber Motorsport, qui dirigera bientôt la future équipe d’usine Audi – a joué un rôle clé dans sa signature chez Audi à partir de la saison 2025.
L’annonce a été officialisée il y a quelques jours : Nico Hülkenberg quittera l’écurie Haas à la fin de cette saison 2024 pour rejoindre Sauber (actuellement Stake F1) l’an prochain, avant de débuter en tant que pilote Audi à partir de 2026. Chez Sauber/Stake/Audi, le pilote allemand retrouvera Andreas Seidl avec qui il a pu travailler dans le passé chez Porsche dans le programme d’Endurance lorsqu’ils ont remporté ensemble les 24 Heures du Mans en 2015.
Interrogé sur l’influence de Seidl dans sa décision de rejoindre Audi, Nico Hülkenberg a déclaré : « Il a été un facteur déterminant. Il est l’un des décideurs, l’une des personnes les plus hautes et clés de la direction d’Audi. »
« Bien sûr, c’est passé par lui, et c’est un gars très direct, il a toujours été très direct avec moi. Je me souviens de 2020, avant le début de la saison, je n’étais pas sûr de ce que je voulais faire [après avoir quitté Renault fin 2019]. »
« Je lui ai téléphoné et il était chez McLaren à ce moment-là. Je lui ai dit : ‘Y a-t-il peut-être une chance pour moi ?’ et il m’a répondu : ‘Non, n’espère même pas, ça n’arrivera pas. »
« Cette fois-ci [avec le projet Audi], quelques années plus tard, c’est très différent et il était très désireux de me signer et de m’avoir. »
Après une longue période d’absence à la suite de son départ de chez Renault fin 2019, Nico Hülkenberg a eu une autre chance de revenir en tant que titulaire grâce à l’équipe Haas en 2023. Désormais, l’Allemand débutera un nouveau chapitre dans sa carrière avec Audi, fruit d’un travail acharné selon lui.
« Je suis heureux et je pense que c’est une récompense pour le bon travail que moi et mon équipe avons accompli. Je pense que c’est le mérite du bon travail effectué au cours de la dernière année et demie. » ajouté Hülkenberg.
« Depuis le retour [en 2023], je sens…bien sûr j’ai commis quelques erreurs, mais dans l’ensemble, la performance a été bonne, elle était là. Je sais aussi combien j’ai travaillé et investi pour cela, je suis dans un bon état d’esprit et heureux maintenant, depuis mon retour, par rapport à la fin de la saison 2019. »
« J’accepte tout ça, je le vis probablement plus consciemment, j’en profite davantage aussi, les mauvais jours comme les bons jours. »
Lando Norris a déclaré qu’il était « plus confiant que jamais » que sa première victoire en Formule 1 arriverait cette année après un début de saison prometteur pour McLaren.
Après 109 Grands Prix disputés depuis le début de sa carrière en catégorie reine en 2019, le Britannique Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 à Miami au volant d’une McLaren mise à jour et qui lui a permis de tenir tête au champion du monde en titre Max Verstappen, deuxième à l’arrivée de l’épreuve.
Interrogé après sa victoire, Lando Norris a indiqué qu’il savait que « son heure approchait » après avoir décroché sept podiums en 2023 et deux depuis le début de la saison 2024 en Australie et en Chine.
« Décrocher une première victoire est toujours incroyable ! Bien sûr, il y a eu des moments où nous étions proches, et je n’ai jamais réussi à convertir cela en victoire, mais je n’étais pas inquiet. » a déclaré Lando Norris à Miami après sa victoire.
« Même si beaucoup de gens doutaient que je sois capable de réussir et de gagner une course, je n’étais pas inquiet. J’ai été plus confiant que jamais cette année, parce que j’ai ce qu’il faut et l’équipe a ce qu’il faut, et j’ai été patient. »
« J’ai juste fait mon travail et exécuté mes courses, exécuté mes qualifications, fait ce que je peux faire de mieux, et je savais que mon heure approchait. »
Le Britannique a également fait l’éloge de McLaren pour son travail acharné dans les coulisses, avec une multitudes d’améliorations techniques introduites sur sa monoplace à Miami.
« Nous n’étions même pas en Q2 ici l’année dernière, et maintenant nous sommes au sommet, nous avons gagné une course. » a ajouté Norris.
« L’équipe a fait un travail insensé pour passer d’où nous étions à où nous en sommes maintenant. Nous avons grignoté, surtout ces derniers mois. Il y a eu beaucoup de travail acharné, et à chaque fois que vous apportez une mise à niveau, ce n’est pas si simple de sortir [en piste] et de montrer que c’est mieux. »
« Mais toutes ces petites choses s’assemblent et lorsque tous ces petits éléments se connectent, cela se transforme en une journée parfaite comme aujourd’hui. Donc, bien sûr, je dois dire un grand merci à toute l’équipe McLaren, à tous ceux qui sont à l’usine, à tous ceux qui sont ici [sur la piste]. »
« Il aurait été beaucoup moins probable que je gagne sans ces améliorations et sans le travail acharné qu’ils ont consacré à tout, donc je voudrais dire que ce n’est que le début et que j’ai déjà faim d’en avoir plus. »
Après le Grand Prix de Miami, Lando Norris occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Carlos Sainz.
Le Team Principal de l’équipe Williams, James Vowles, a indiqué qu’il n’était nullement question de remplacer Logan Sargeant par Andrea Kimi Antonelli avant la fin de la saison 2024 comme l’ont suggéré les rumeurs ces dernières semaines.
Il y a quelques jours, Andrea Kimi Antonelli a participé à des tests avec Mercedes au volant d’une monoplace de Formule 1 d’ancienne génération en Autriche puis à Imola. Ces essais, prévus de longue date, étaient destinés à offrir au jeune Antonelli un aperçu au volant d’une Formule 1, mais sans aucun objectif fixé.
Après ces tests donc, la machine a rumeur que sont les réseaux sociaux a fait son œuvre et voilà que le jeune Antonelli s’est vu attribuer par les internautes un baquet chez Williams à la place de Logan Sargeant à partir de la prochaine manche du championnat du monde qui est programmée à Imola du 17 au 19 mai.
Mais lorsqu’on a demandé clairement à James Vowles le week-end dernier à Miami s’il y a une possibilité que Logan Sargeant soit remplacé avant la fin de la saison 2024, le Team Principal de l’équipe Williams nous a répondu : « Disons-le de cette façon. Je n’ai pas parlé à Kimi [Antonelli] depuis Abou Dhabi l’année dernière. J’espère que cela va remettre les choses dans leur contexte. »
« Je ne sais rien de ce qui se passe actuellement lors des tests Mercedes. Nous cherchons, comme tout le monde, a voir ce que nous voulons faire avec notre line-up de pilotes pour la saison prochaine et nous avons notre propre programme pour jeunes pilotes. »
« Dans le cas de Kimi, je ne peux pas vraiment juger de son niveau, et s’il monte dans la voiture cette année, je l’ai toujours dit depuis le début, c’est une méritocratie. »
« Je n’ai aucune communication directe avec Mercedes sur ses performances lors des tests. Je comprends juste qu’il a fait des essais à Imola et je pense qu’il a également roulé en Autriche. »
« Logan [Sargeant] doit gagner sa place, et pour le moment, il a des objectifs difficiles où il doit se rapprocher beaucoup plus d’Alex [Albon]. Mais rien n’est prévu pour le moment pour le remplacer. »
James Vowles a insisté sur le fait que son équipe est actuellement trop occupée pour penser à changer de pilotes, notamment parce que Williams n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde depuis le début de la saison 2024.
« Nous avons actuellement des problèmes bien plus importants à résoudre que les conducteurs. Alex a le niveau pour se battre au championnat et pour le moment il ne marque pas de points et fondamentalement, nous avons la responsabilité d’améliorer notre voiture à l’avenir. » a ajouté Vowles.
« C’est ma principale préoccupation plus que toute autre chose et ce que nous faisons avec les pilotes à l’approche des années 2025 et 2026. »
Lando Norris a décroché sa première victoire en Formule 1 dimanche dernier au Grand Prix de Miami sous le regard fier de son père Adam Norris depuis chez lui au Royaume-Uni, un instant magique pour Norris Sr qui attendait ce moment depuis très longtemps.
Norris a débuté sa carrière en Formule 1 avec McLaren en 2019 et a dû attendre plus d’une centaine de courses avant de décrocher enfin sa première victoire au Grand Prix de Miami 2024. Son plus grand fan reste son papa qui le suit depuis ses débuts en sport automobile, et bien qu’il soit la plupart du temps sur les circuits auprès de son fils, il n’était pas présent à Miami pour le jour tant attendu.
S’exprimant au micro de Sky Sports après la victoire de Lando Norris au Grand Prix de Miami, Adam Norris a déclaré : « Cela a pris du temps, je pense que tout le monde l’a déjà dit ! Cela a été incroyable, cela a pris 110 Grands Prix, mais quand j’y réfléchis, cela fait probablement 900 courses auxquelles j’ai participé au cours de seize dernières années. Cela a pris du temps, mais c’est là, nous y sommes arrivés ! » a déclaré très ému le papa de Lando Norris.
« J’ai compté 350 week-ends, puis toutes les autres courses. C’est juste génial, j’adore, je suis tellement heureux pour lui […] Cela prend beaucoup de temps [avant d’arriver à gagner en F1], tout le monde pense que cela se fait du jour au lendemain, mais c’est un long parcours. »
« Quand on débute [dans le sport automobile], on se demande ‘Est-ce que j’arriverai un jour en Formule 1 ?’ Quand vous arrivez en Formule 1, vous vous demandez : ‘Est-ce que je gagnerai un jour une course ? Donc, c’est juste incroyable. »
Lando Norris et son papa Adam Norris à Bahreïn
« Les gens ne réalisent pas qu’il y a beaucoup de mauvais jours à côté des bons jours et cela fait environ cinq ans que vous pensez ‘c’est trop, trop de week-ends loin de chez vous, loin de votre famille’ mais ça vaut le coup. »
Maintenant que l’objectif de décrocher une première victoire en Formule 1 a été atteint pour Norris, il ne reste plus qu’un seul objectif au Britannique comme le rappelle son père : « Il lui reste encore une chose, n’est-ce pas : devenir champion du monde ! »
Après le Grand Prix de Miami, Lando Norris est quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Carlos Sainz.
Oliver Mintzlaff, PDG des sports au sein du groupe Red Bull, assure qu’il ne craint absolument pas de voir partir son pilote vedette Max Verstappen à la concurrence, malgré les nombreuses rumeurs qui suggèrent que le Néerlandais pourrait choisir de rompre son actuel contrat avant son terme.
En début d’année, le poste de Christian Horner en tant que directeur de l’équipe Red Bull Racing et directeur général a fait l’objet d’un examen minutieux à la suite d’une enquête interne qui a rejeté les allégations de « comportement inapproprié » portées contre lui par une employée Red Bull.
Horner a donc été blanchi et a pu conserver son poste au sein de l’écurie Red Bull, mais cette affaire a laissé des traces et a révélé au grand jour une lutte de pouvoir en interne. Dans ce contexte, l’avenir de Max Verstappen au sein de l’équipe a été remis en question par de nombreux observateurs, mais le principal intéressé a toujours dit qu’il ne comptait pas quitter Red Bull tant qu’il aurait à sa disposition une monoplace lui permettant de gagner.
D’un autre côté, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne cesse depuis quelques semaines d’envoyer un message clair à Max Verstappen en lui faisant comprendre qu’il serait bienvenue au sein de son équipe pour remplacer Lewis Hamilton qui rejoindra Ferrari à partir de 2025.
Mais lorsque le BILD am SONNTAG demande à Oliver Mintzlaff s’il n’a pas peur de perdre Max Verstappen, alors que le patron de Mercedes le courtise depuis un certain temps maintenant, l’Allemand a répondu : « Non. C’est un compétiteur pur-sang et il veut gagner chaque course, chaque qualification et chaque séance d’essais. »
« Cela nous connecte. C’est dans son ADN et dans le notre et il trouve des conditions idéales pour cela [chez Red Bull]. Nous avons créé une configuration unique, nous avons construit la meilleure voiture de Formule 1. »
Néanmoins, à chaque fois que Max Verstappen est interrogé sur son avenir, le Néerlandais évite soigneusement de faire une déclaration claire aux médias, le pilote Red Bull laissant toujours une porte entre ouverte. Malgré cela, Oliver Mintzlaff assure qu’il n’est pas du tout inquiet et estime que son pilote vedette ira jusqu’au terme de son contrat en 2028.
« Max a un contrat à long terme [jusqu’en 2028, ndlr] et n’a jamais dit qu’il ne voulait pas l’honorer. » ajouté Mintzlaff.
« Je ne suis pas du tout inquiet qu’il envisage de partir. Il faut juste que les choses se calment à nouveau maintenant. C’est ce que veut Max – et c’est ce que nous voulons aussi. Vous en avez également besoin si vous voulez réussir à long terme dans le sport, que ce soit en football ou en Formule 1. »
Concernant les déclarations du patron de Mercedes, Toto Wolff – qui flirte publiquement avec Max Verstappen – Mintzlaff pense que l’Autrichien devrait plus se concentrer sur son équipe et ses propres défis, alors que Mercedes connaît un début de saison difficile en 2024.
« Je comprends la pression que subissent Toto Wolff et peut-être d’autres équipes après des années de retard [sur Red Bull]. Mais je pense que Toto Wolff devrait se concentrer sur ses défis. Il en a assez, et cela a aussi quelque chose à voir avec le respect lorsqu’on continue de parler du personnel des autres équipes, ce n’est pas juste. »
Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une seule raison pour laquelle Max Verstappen pourrait être tenté de quitter Red Bull pour éventuellement rejoindre Mercedes, Mintzlaff a répondu : « Non. Du moins, aucune à laquelle je puisse penser. »
« Comme je l’ai déjà dit, Max veut la voiture la plus rapide. Nous l’avons. Max veut devenir champion du monde. Avec nous, il a les meilleures chances. Et Max est un gars fidèle. »
« Il sait que Christian Horner [Team Principal de l’équipe] et Helmut Marko [conseiller motorsport] lui ont toujours fait confiance. Il apprécie cela. De plus, Red Bull est tout simplement une grande marque à laquelle il peut s’identifier. Il y a donc de nombreuses raisons de rester et aucune ne s’y oppose. »
Le Grand Prix de Miami, disputé le dimanche 05 mai et remporté par le pilote McLaren Lando Norris, a enregistré la plus forte audience télévisée en direct pour la Formule 1 aux Etats-Unis avec une moyenne de 3,1 millions de téléspectateurs regardant la course sur ABC et un pic de 3,6 millions selon la chaîne ESPN.
Le précédent record d’audience de la Formule 1 pour la télévision américaine était de 2,6 millions de téléspectateurs en moyenne lors du premier Grand Prix de Miami en 2022. L’année suivante, la course en Floride avait attiré 2,1 millions de téléspectateurs en moyenne.
ESPN a indiqué que la course Sprint du Grand Prix de Miami disputée le samedi 04 mai avait attiré en moyenne 946 000 téléspectateurs, soit la plus grande audience américaine pour ce format depuis l’introduction des Sprints en Formule 1 en 2021. La séance de qualifications du Grand Prix de Miami a attiré en moyenne 625 000 téléspectateurs.
Le Grand Prix de Miami 2024 détient donc désormais les trois meilleures audiences télévisées américaines en direct de l’histoire de la Formule 1, soulignant l’appétit croissant pour le championnat aux États-Unis.
Depuis l’arrivée de Netflix dans le paddock de la F1 avec sa série à succès Drive To Survive, la popularité de la catégorie reine aux Etats-Unis n’a cessé de croître au cours des dernières années, ce qui a poussé la Formule 1 à organiser pas moins de trois Grands Prix aux USA avec celui de Miami, celui d’Austin et celui de Las Vegas.