L’ancienne directrice de l’équipe Williams, Claire Williams, a essuyé beaucoup de critiques durant ses années de présence à la tête de l’équipe fondée par son père.
Contrainte en 2020 de revendre l’écurie à des investisseurs américains pour garantir sa survie, la Britannique n’a cependant jamais voulu répondre aux critiques qui suggéraient qu’elle avait été favorisée par son père pour accéder à la direction de l’écurie.
« J’étais la fille de mon père et c’était l’une des raisons pour lesquelles j’étais à ce poste, parce que nous sommes une équipe familiale et les gens de Williams voulaient que la prochaine génération de Williams vienne diriger l’équipe et que la famille soit toujours impliquée. » a-t-elle confiée au magazine britannique The Spectator.
« C’était tout le problème. Donc, quiconque critique le fait que j’ai succédé à mon père passe complètement à côté de l’importance de la famille et des générations futures.«
Pourtant, Frank Williams était plutôt réticent à l’idée de faire travailler ses enfants, et donc sa fille, au sein de son écurie de Formule 1: « Papa était assez clair ; il n’était pas dans le népotisme et ne voulait pas que ses enfants travaillent chez Williams. »
« Mon frère aîné y travaillait déjà et il n’aimait pas que sa fille puisse y travailler également un jour. »
« Mais heureusement, après environ trois mois de lobbying de la part du responsable marketing de l’époque, papa a accepté à contrecœur de me mettre à l’essai. »
« Et puis évidemment le reste appartient à l’histoire. J’y étais encore une vingtaine d’années plus tard. »
« J’ai toujours fait ce qu’on m’avait demandé de faire et j’aurais été heureuse de travailler pendant 20 ans en tant qu’attachée de presse chez Williams. »
« C’était un endroit formidable pour travailler. C’était un tel privilège. J’ai apprécié chaque minute. » conclut Claire Williams.
En 2020, l’équipe Williams a été vendue à la société américaine d’investissement, Dorilton Capital qui a souhaité conserver le nom et l’héritage de l’équipe.