Lewis Hamilton a « pleinement confiance » en Mercedes pour 2024

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a « pleinement confiance » dans son équipe pour faire en sorte de développer pour la saison 2024 une monoplace capable d’aller se battre contre l’équipe championne du monde en titre Red Bull.

Le Britannique Lewis Hamilton a terminé troisième du championnat du monde des pilotes 2023 au volant d’une monoplace qui n’a cessé d’évoluer tout au long de l’année après un début de campagne plus difficile que prévu pour l’écurie du constructeur allemand. Malgré le manque de performance face à Red Bull, Hamilton a – grâce à une certaine régularité avec un seul abandon au Qatar et une disqualification à Austin – réussi à devancer les pilotes Ferrari, mais aussi le pilote Aston Martin Fernando Alonso au championnat.

S’exprimant en fin d’année lors du gala de remise des prix de la FIA en Azerbaïdjan, le pilote Mercedes a indiqué qu’il s’était rendu à l’usine de Brackley après la dernière course de la saison disputée à Abou Dhabi et qu’il avait pu voir pour la première fois sa future monoplace 2024 dans la soufflerie. 

« C’est toujours une période excitante dans l’année. J’ai pu voir la voiture dans la soufflerie. Je passe toujours par la soufflerie quand je vais à l’usine et je peux voir dans quelle direction elle évolue. » a expliqué Lewis Hamilton.

« Avant de partir, je suis revenu juste pour voir où nous en étions, et quand je reviendrai [en début d’année], ce sera à nouveau un animal différent. »

« J’ai pleinement confiance en tous ceux qui travaillent et j’espère que nous serons dans une position beaucoup plus compétitive la saison prochaine. »

En 2023, Mercedes a tout de même réussi à terminer deuxième au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur la Scuderia Ferrari et Lewis Hamilton a donc tout naturellement félicité son équipe pour le travail abattu tout au long de l’année.

« Je dois remercier mon équipe parce qu’ils n’ont jamais abandonné cette année. Nous avons débuté avec la sœur de la voiture de l’année précédente qui n’était pas bonne et pas amusante à piloter pendant la majeure partie de l’année. Mais personne n’a abandonné. » a ajouté Hamilton.

« Tout le monde a continué à pousser chaque jour et c’est ce qui m’a le plus inspiré. J’espère que nous reviendrons la saison prochaine et que nous donnerons tout. »

Les premiers tours de roue des nouvelles monoplaces pour la saison 2024 auront lieu à Bahreïn dans le cadre des essais de pré-saison qui se dérouleront du 21 au 23 février. 

Honda US impliqué dans le développement des moteurs F1 2026

Honda a annoncé en cette fin d’année que sa branche américaine récemment rebaptisée Honda Racing Corporation USA (anciennement Honda Performance Development) jouera un rôle accru dans les activités mondiales de sport automobile de Honda, y compris dans le programme de développement de groupes motopropulseurs de Formule 1 avec l’écurie Aston Martin à partir de 2026.

Collaborant en tant qu’entité mondiale, les deux branches de course indépendantes de Honda – HRC Japan et HRC US – combineront leur expertise et leurs ressources uniques pour renforcer les capacités globales de Honda en matière de sport automobile. Créé au Japon en 1982 en tant que branche de course de motos de Honda, HRC a accumulé plus de 40 ans de succès en championnat dans des catégories de course mondiales de pointe telles que le WGP/MotoGP, le Superbike, le Motocross, le World Trial et le rallye Paris Dakar.

En 2022, HRC a ajouté à ses responsabilités la course automobile, y compris le programme F1 de Honda, avec le centre de Sakura au Japon, un centre entièrement dédié à la course automobile, ainsi que le centre Asaka axé sur les courses de motos.

Le HPD (qui est donc remplacé par le HRC) a été créé par l’américain Honda Motor Co Inc. en 1993, en tant que branche de course distincte pour participer à la série IndyCar. Depuis 30 ans, HPD a participé à diverses séries de courses, notamment IndyCar, IMSA, Baja Off-Road, Touring Cars et Formula Regional America.

Grâce à HPD, Honda compte 280 victoires sur 510 courses en compétition IndyCar, dont 180 victoires sur 410 événements avec compétition multi-constructeurs. Aux 500 milles d’Indianapolis, Honda a gagné 15 fois, dont neuf avec une compétition multi-constructeurs. Honda a remporté 13 championnats des pilotes et 10 championnats des constructeurs au cours des années avec une compétition multi-constructeurs. HPD a également mené la marque Acura à trois victoires consécutives aux Rolex 24 à Daytona et à trois championnats IMSA des constructeurs, des pilotes et des équipes depuis 2018.

Avec Aston Martin en F1 dès 2026

Le centre de développement de course automobile du HRC au Japon soutient actuellement Red Bull Powertrains et joue un rôle essentiel dans les victoires de l’équipe de Milton Keynes en championnat du monde de F1.

À partir de 2026, HRC s’associera à l’équipe Aston Martin en tant que fournisseur de moteurs officiel de l’équipe. Avec trois courses de F1 désormais aux États-Unis, le nouveau HRC US sera donc impliqué dans le développement des groupes motopropulseurs de Formule 1 et dans le soutien aux courses à partir de 2026.

« L’équipe et moi ici au HRC US sommes ravis et honorés de nous lancer dans cette prochaine aventure de course. » a déclaré David Salters, président de HRC US.

« L’héritage automobile de Honda est exceptionnel. Je reviens tout juste de l’activité annuelle « Thanksgiving Day » de Honda sur le circuit Twin Ring Motegi où il y avait Moto GP, Formule 1, Indycar, Motocross, Dakar endurance, Trial, Touring Car, Super GT, le tout démontré au plus haut niveau par un paddock plein de champions du monde. Seul Honda fait ça. »

« Nous nous mettons au défi et divertissons nos incroyables fans de Honda Racing à travers toutes les courses de pointe, sur deux et quatre roues. »

« Ajoutez à cela la culture automobile et moto de Honda, la technologie de pointe et les véhicules superbes et vous ne pouvez que vous sentir immensément fier de rejoindre nos entreprises et nos personnes extraordinaires pour créer une organisation de course mondiale, HRC Honda Racing. C’est vraiment le pouvoir des rêves [rapport au slogan de Honda], et en plus, nous pouvons réaliser nos rêves. »

Pour rappel, Honda fournira ses unités de puissance à l’équipe Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1 lorsque la nouvelle réglementation moteur qui fera la part belle à l’électrique sera introduite.

Alpine F1 : Gasly sait qu’il n’y aura « aucune excuse » en 2024

Pierre Gasly dresse un bilan plutôt mitigé de sa première saison passée chez Alpine F1 au terme d’une campagne faite de hauts et de bas. Le Normand – déjà tourné vers 2024 – sait qu’il n’aura « aucune excuse » l’an prochain pour ce qui sera sa deuxième année de contrat avec l’écurie du constructeur français.

Classé onzième au championnat du monde des pilotes en 2023, tandis que Alpine a terminé sixième au championnat du monde des constructeurs, Pierre Gasly admet sans complexe que ce résultat n’est pas à la hauteur des attentes : « Pour nous, c’est bien en deçà des attentes que nous nous étions fixées et, bien sûr, nous voulions bien plus que cela. » a déclaré Pierre Gasly dans une chronique pour le site de la Formule 1.

« Nous avons enregistré deux podiums – trois en incluant mon Sprint à Spa – ce que l’équipe n’a pas réalisé en 2022, cela constitue donc dans une certaine mesure une mini victoire. »

« J’ai vraiment apprécié ma première année avec l’équipe. J’ai surtout senti que j’avais trouvé mon rythme après les vacances d’été et cela se voit vraiment dans les résultats. La raison à cela ? Je ne connais pas vraiment les réponses complètes à cette question, à part me sentir beaucoup plus à l’aise et intégré dans l’équipe avec une compréhension beaucoup plus fine avec tout le monde, en particulier avec ceux qui ont un impact direct sur moi comme les ingénieurs. »

« L’année prochaine, nous attendons davantage de nous-mêmes et j’ai déjà hâte. S’il est important d’avoir un peu de temps libre pendant cette période, il est tout aussi important que le travail acharné en coulisses se poursuive. » a ajouté Pierre Gasly.

« Je pense déjà à 2024. Il faudra se mettre sur pied le moment venu. Il n’y a aucune excuse. C’est ma deuxième année ; Je suis pleinement intégré à l’équipe et j’ai déjà hâte de rouler à nouveau. »

Des vacances et départ pour Dubaï…

Mais avant d’attaquer cette nouvelle saison, le Français va prendre un peu de recul « en sortant des radars » quelques jours pour se ressourcer avant de partir à Dubaï comme chaque année où il débutera son entrainement physique dans des conditions chaudes.

« Cela fait effectivement étrange de parler déjà de l’intersaison. L’année de courses vient de passer tellement vite et nous voilà déjà dans notre temps d’arrêt et en train de préparer 2024. C’était une fin d’année folle avec autant de courses donc, tout de suite, j’ai déjà prévu de ne rien faire pendant un bon moment. » confie Pierre Gasly.

« Je ne parle pas par là d’un arrêt complet, mais simplement de m’accorder un court laps de temps pour m’éteindre et sortir des radars pendant quelques jours. Prendre ce temps est tout aussi important que l’entraînement physique. »

« Je vais passer Noël en famille et entre amis en Normandie et j’ai hâte de retrouver un peu de normalité et de déconnexion avant de me lancer dans une préparation intense en janvier. »

« Comme je l’ai dit, je suis excité pour la saison prochaine et je pense déjà à revenir en mode course. Je vais m’entraîner par temps chaud à Dubaï en janvier, puis me préparer à l’usine d’Enstone avant de repartir. Mais pour l’instant, c’est une pause. »

Max Verstappen pense avoir accompli sa mission en F1

A l’âge de 26 ans, le pilote Red Bull, Max Verstappen, estime avoir déjà atteint tous les objectifs qu’il a pu se fixer en Formule 1 et pense donc pouvoir raccrocher le casque et les gants si l’envie lui prend une fois le contrat avec son équipe arrivé son terme en 2028.

Depuis ses débuts en F1 en 2015, l’objectif de Max Verstappen a toujours été le même : devenir champion du monde. L’objectif ayant été atteint à trois reprises [2021, 2022 et 2023], le pilote Red Bull peut désormais commencer à penser à l’après F1, lui qui ne supporte pas vraiment le rythme effréné du calendrier de la catégorie reine qui n’a cessé de s’allonger au fil des années, ainsi que toute la routine propre à un pilote de F1 comme les rendez-vous marketing ou encore passer des journées entières dans un simulateur.

« J’ai toujours dit que 24 week-ends de course c’était trop. Mais il n’y a pas que les courses : tout ce qui les entoure rend les choses difficiles. » a expliqué le triple champion du monde dans un entretien accordé à Formule1.nl.

« Il y a toutes les activités marketing, les journées dans le simulateur et les obligations avec les sponsors personnels. Je n’ai plus vraiment de jours pour moi. »

De l’extérieur, la vie d’un pilote de Formule 1 peut sembler excitante, mais cette vie dictée par les voyages tout autour du globe tout au long de l’année demande beaucoup de sacrifices comme le souligne le Néerlandais : « Oui, et j’en parle souvent avec les gens autour de moi. »

« Tout cela entre en ligne de compte dans la décision quant à la durée pendant laquelle vous êtes prêt à continuer. Bien sûr, je suis heureux d’être dans cette position où je me trouve et de pouvoir faire ces choix par moi-même.

« L’objectif a toujours été de devenir champion du monde et de gagner des courses. Tout cela a été accompli. Je l’ai déjà dit : tout ce qui se passe après est un bonus. »

Sur les pistes depuis l’âge de quatre ans

Max Verstappen
Max Verstappen au Grand Prix d’Australie 2023

Sous contrat avec Red Bull Racing jusqu’en 2028, Max Verstappen sera alors âgé de 30 ans et le Néerlandais n’a jamais caché qu’il souhaitait fonder une famille. Si l’on prend en compte ses débuts en karting à l’âge de quatre ans, arrivé à 30 ans Verstappen aura alors passé une très grande partie de sa vie sur les circuits.

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de l’après F1, le pilote Red Bull a répondu : « Ce sera différent, j’en suis conscient. Mais peut-être que ce sera aussi sympa. »

« Il y a beaucoup de pression sur vous pendant ces week-ends de course, année après année. C’est peut-être bien alors de commencer à faire des choses que vous aimez, à votre rythme. »

« Beaucoup de gens me disent que cette vie et la pression qui va avec vont me manquer. Mon père dit ça aussi. Mais personnellement, je ne le pense pas. » a ajouté le triple champion du monde.

« Si vous le faites depuis si longtemps et si souvent, vous en avez assez au bout d’un moment. Pas encore, bien sûr, mais il viendra un moment où vous en avez assez. »

« N’oubliez pas que je fais du karting depuis l’âge de quatre ans. A un moment donné, vous commencerez à vous demander quand vous pourrez arrêter de repousser vos limites pour obtenir les meilleurs résultats. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir débuté en 2015 avec l’écurie Toro Rosso.

Perez ou Ricciardo chez Red Bull en 2025, « tout est ouvert » affirme Horner

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a admis que « tout est encore ouvert » concernant le duo de pilotes pour la saison 2025, le Britannique confirmant que Sergio Perez et Daniel Ricciardo étaient tous les deux en lice pour être aux côtés de Max Verstappen dont le contrat expire en 2028.

En 2024, Sergio Perez verra son actuel contrat avec Red Bull arriver à son terme à la fin de la saison et déjà les rumeurs sur son potentiel remplacement vont bon train depuis quelques mois, notamment parce qu’il a connu une campagne 2023 très compliquée. En effet, le Mexicain a subi une baisse de forme à partir du Grand Prix de Miami en mai et s’est très vite retrouvé dans une spirale négative de laquelle il a eu le plus grand mal à sortir malgré ses efforts.

Il aura finalement fallu attendre la deuxième partie de saison pour voir un Sergio Perez revenir là où Red Bull l’attendait et le Mexicain a réussi à terminer sa campagne 2023 à la deuxième place au championnat du monde [avec tout de même 290 points de retard sur son coéquipier], permettant à son équipe de décrocher le tout premier doublé de son histoire.

Dans ce contexte, et alors que l’ancien pilote Red Bull Daniel Ricciardo a fait son retour en F1 chez AlphaTauri en 2023, l’avenir de Sergio Perez  au sein de l’écurie de Milton Keynes est loin d’être assuré une fois son contrat arrivé à son terme à la fin de la saison 2024 et les récents propos de Christian Horner qui indique que « tout est encore ouvert » pour 2025 ne font qu’ajouter une certaine pression sur les épaules du Mexicain.

« En tant qu’équipe, vous souhaitez aligner le duo de pilotes le plus compétitif possible et vous voulez une bonne dynamique dans l’équipe. » a expliqué Christian Horner à Sky Sports.

« Max et Checo [Perez] forment un duo extrêmement réussi. Checo, au cours de ses trois années avec nous, a terminé quatrième, troisième et deuxième, donc il est sur une bonne trajectoire. »

« Nous connaissons bien Daniel [Ricciardo] également – c’est formidable de l’avoir de nouveau dans le giron Red Bull – et bien sûr, tout est ouvert pour 2025. Pour nous, avoir des options en interne et en externe n’est finalement pas une mauvaise chose. »

Récemment, Christian Horner a expliqué dans quel domaine Sergio Perez devrait s’améliorer en vue de la saison 2024. Le Britannique ayant déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. » a déclaré Horner après la dernière course de la saison 2023.

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Max Verstappen utilisera le numéro 1 en F1 en 2024

Tout comme en 2022 et 2023, le pilote Red Bull, Max Verstappen, a choisi de conserver le numéro 1 – réservé au champion du monde en titre – sur sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.

Depuis la saison 2014, les pilotes portent tous des numéros permanents en Formule 1, mais le champion du monde en titre peut s’il le souhaite porter le numéro 1 lors de la saison suivante et c’est ce que Max Verstappen a choisi de faire en 2024 pour la troisième année consécutive depuis son premier titre mondial décroché en 2021.

Le pilote Red Bull – qui a décroché son troisième titre en F1 en 2023 – a toujours souhaité porter ce numéro 1 sur sa monoplace depuis qu’il est devenu champion pour la première fois de sa carrière en 2021. Le Néerlandais avait alors expliqué aux médias à cette époque pourquoi il avait choisi de troquer son numéro permanent (le 33) contre le #1 réservé au champion du monde en titre.

« Combien de fois a-t-on l’opportunité de piloter avec le numéro 1? Et puis en plus, c’est bon pour le merchandising, donc c’est intelligent de le faire. » avait déclaré Verstappen fin 2021 lorsqu’on lui avait demandé s’il comptait porter le #1 en 2022.

Avant que Max Verstappen ne décroche ses trois titres consécutifs en F1, c’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui pouvait choisir ou pas de porter le #1. Mais le septuple champion du monde – titré consécutivement en 2017,2018,2019 et 2020 – a toujours choisi de conserver son numéro permanent, le fameux #44.

La seule fois où l’on a pu voir la Mercedes de Lewis Hamilton affichant le fameux numéro 1 réservé au champion du monde en titre fut lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Abou Dhabi en 2018. Le Britannique avait alors « accepté » de porter ce numéro durant les essais pour que son équipe puisse faire des photos de sa monoplace avec le fameux numéro à des fins purement commerciales.

Après ce roulage, Hamilton a immédiatement récupéré son numéro 44 et a expliqué pourquoi il n’a jamais souhaité conserver le #1 : « Personnellement, je n’aime pas ça. » a déclaré Hamilton.

« Je n’aime pas du tout, parce que cela fait six ans que je suis ici, et je me souviens lorsque l’équipe avait le numéro 1 quand Jenson [Button] a remporté le titre [en 2009 sur la Brawn, qui est devenue Mercedes]. »

« Il est alors allé chez McLaren et a pris le numéro avec lui, cela faisait étrange de voir la McLaren avec le numéro 1. »

« Donc, depuis que nous sommes champions du monde, nous n’avons jamais eu le numéro 1 et je pense que c’est cool. »

Avant Lewis Hamilton, l’Allemand Nico Rosberg – champion du monde en 2016 avec Mercedes – n’a quant à lui jamais eu le temps de se poser la question de porter le numéro 1 ou non puisqu’il a immédiatement pris sa retraite du sport une fois son seul et unique titre décroché. 

Liste des engagés en F1 en 2024

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Fernando Alonso ne regrette pas d’avoir tout sacrifié pour la F1

Choix de carrière, sacrifices, famille…le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, assure qu’il ne regrette aucune des décisions qu’il a dû prendre dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 avec la modeste écurie Minardi.

En 2023, Fernando Alonso a connu l’une des meilleures saisons  de sa carrière selon ses propres mots. Le pilote Aston Martin – qui a rejoint l’équipe en 2023 après deux années passées chez Alpine – a inscrit plus de 200 points au championnat du monde au volant d’une monoplace qui lui a permis de décrocher pas moins de huit podiums en 22 courses.

Revenant sur sa saison 2023 – la première avec sa nouvelle équipe Aston Martin – le double champion du monde a admis qu’il ne regrettait absolument pas son choix d’avoir quitté Alpine fin 2022 : « C’était une saison incroyable. Et il y a probablement 12 mois, voire 10 mois, lorsque nous avons lancé la voiture, nous ne nous attendions pas à être dans cette position. Cela a été un voyage incroyable. » a déclaré l’Espagnol qui a terminé quatrième au championnat du monde des pilotes à égalité de points avec le pilote Ferrari Charles Leclerc. 

« L’AMR23 a été rapide tout de suite mais c’est un sport très exigeant, très compétitif, nous avons donc dû continuer à développer la voiture et continuer à nous concentrer sur les performances. Ce fut une saison très intense. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a-t-il ajouté.

Trop beau pour être vrai… 

Fernando Alonso Aston Martin
Le premier podium d’Alonso avec Aston Martin à Bahreïn

En début d’année, lorsque l’AMR23 a pris la piste pour la première fois aux essais de pré-saison à Bahreïn, beaucoup de gens ont été surpris du rythme affiché par la monoplace de l’équipe Aston Martin.

Lorsqu’on demande à Fernando Alonso si il a lui-même été surpris par le niveau de compétitivité de sa monoplace, l’Espagnol a répondu : « Oui ! Il y a eu des moments lors des tests de pré-saison où j’ai pensé que c’était trop beau pour être vrai. Et puis nous avons eu la première course, nous avons été aussi compétitifs que le test le suggérait et nous avons terminé sur le podium. »

« J’avais le sentiment qu’il y avait une opportunité pour moi et l’équipe de faire quelque chose de grand ensemble. J’avais l’impression que le projet prenait vie. C’était magique. »

Un choix payant 

Dans le passé, Fernando Alonso a changé d’équipe à plusieurs reprises et ses choix n’ont pas toujours donné à l’Espagnol le succès auquel il aurait pu s’attendre et lorsqu’on lui demande s’il a été soulagé de constater à quel point l’Aston Martin était performante dès les premières courses de la saison 2023, Alonso a répondu : « J’étais super heureux. »

« Je me suis senti très chanceux avec cette décision. En Formule 1, vous n’avez jamais de boule de cristal pour anticiper ce qui va se passer l’année suivante – mais lorsque vous prenez une décision, que vous changez d’équipe et que soudain vous vous battez pour les podiums, c’est l’une des meilleures sensations. »

« J’ai l’impression de prendre du plaisir peut-être plus que jamais et je participe aux courses avec un esprit différent. » a poursuivi Alonso.

« Cela dépend en grande partie de l’équipe. Elle est très jeune, très enthousiaste et il y a beaucoup de bonne énergie dans le garage et à Silverstone. Le nouveau campus apporte beaucoup de motivation – c’est une véritable déclaration sur l’ambition de l’équipe. »

« De plus, grâce à mon expérience, je sais ce qui est important et ce qui l’est moins, et je sais où dépenser mon énergie et où la conserver. C’est important de pouvoir se concentrer sur la performance le dimanche mais aussi de s’assurer qu’il y ait un bon esprit d’équipe et un bon moral dans le garage. J’apprécie chaque partie du travail. »

Un reset en 2019

Fernando Alonso
Fernando Alonso sur le Dakar en 2020

En 2024, Fernando Alonso sera âgé de 43 ans et entamera sa vingt-et-unième saison en Formule 1. Bien qu’il soit le doyen de la grille, l’Espagnol n’a jamais été aussi en forme physiquement et garde une motivation sans faille. Lorsqu’on lui demande comment fait-il justement pour rester toujours aussi motivé, Alonso explique que ses deux années en dehors de la Formule 1 entre 2019 et 2021 l’ont aidé à faire un « reset » pour revenir plus déterminé que jamais.

« J’ai eu ces deux années sans sport en 2019-20. Je pense que ça a tout réinitialisé. J’ai rechargé les batteries, et je suis revenu en 2021 avec une nouvelle motivation et elle est encore fraîche en ce moment. Je pense que sans cette pause, il serait difficile de maintenir la motivation, l’entraînement et tout le reste. » 

« Je suis une personne très compétitive. J’aime fixer des objectifs et des cibles. En fin de compte, je veux gagner, c’est ce que nous faisons tous, mais même lorsque cela semble improbable, je me fixe des défis personnels : peut-être terminer dans le top cinq est possible, peut-être un podium. Cela fournit beaucoup de motivation. »

De gros sacrifices

Etre pilote de Formule 1 demande un engagement permanent tout au long de l’année, même lorsqu’il n’y a pas de course le week-end. Alonso – comme tous les autres pilotes de la grille – a donc fait d’énormes sacrifices tout au long de sa carrière et a vu notamment son souhait de devenir père de famille être repoussé, mais l’Espagnol assure qu’il ne regrette rien.

« Vous faites des sacrifices, et parfois vous en êtes conscient lorsque vous les faites et parfois vous ne vous en rendez compte que cinq ans plus tard. » explique Alonso.

« Il peut s’agir de choses que vous aimeriez faire, ou de membres de votre famille et d’amis que vous ne voyez pas aussi souvent que vous le souhaiteriez. Je suis une personne très axée sur la famille. J’aime passer du temps avec ma famille. À cette époque de ma vie, je pensais que j’aurais déjà une famille et des enfants, tout ce genre de choses, et je me suis retrouvé à 42 ans, encore sans enfant. »

« En même temps, je fais ce que j’aime faire. Je fais ce que je fais de mieux – et je n’ai jamais essayé autre chose que le sport automobile. Alors, quand je me regarde dans le miroir le matin, je suis content de qui je suis et de ce que je fais. J’ai beaucoup sacrifié pour la F1, mais je n’ai aucun regret. »

En 2024, Fernando Alonso entamera sa dernière année de contrat avec Aston Martin. Mais le directeur de l’équipe, Mike Krack, a déjà annoncé qu’il souhaitait « évidemment » continuer l’aventure avec l’Espagnol. Si jamais Fernando Alonso poursuit sa carrière en 2025, il serait alors âgé de 44 ans.

Sauber F1 dévoilera son identité officielle le 1er janvier 2024

Sauber (anciennement Alfa Romeo) a indiqué qu’une nouvelle annonce « excitante » concernant la nouvelle identité de l’équipe pour la prochaine saison de Formule 1 serait faite le jour du nouvel an, soit le 1er janvier.

Il y a quelques jours, la liste officielle des engagés pour la saison 2024 de Formule 1 publiée par la FIA (à voir ici) révélait que l’écurie basée en Suisse a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025. La marque Kick.com étant déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023.

Cependant, l’équipe a publié ce mardi 19 décembre une déclaration intrigante sur ses différents réseaux sociaux précisant que d’autres projets sont en préparation, des projets qui seront divulgués le 1er janvier 2024.

« Si vous pensez le savoir déjà, détrompez-vous…Il semble que le nom de notre équipe récemment publié ait retenu beaucoup d’attention. » peut-on lire dans un message publié par Sauber.

« Même si nous ne sommes pas encore prêts à dévoiler le résultat final, nous sommes conscients des enjeux. Rassurez-vous, nous avons pour mission de dévoiler l’identité de l’équipe la plus excitante que cette équipe ait jamais vue. Fini le temps du court et du doux. Nous préparons un festin. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Cependant, Alessandro Alunni Bravi – représentant de l’écurie – a annoncé récemment que la marque Audi ne figurerait pas sur les monoplaces en 2024. Rendez-vous donc le 1er janvier pour en savoir un peu plus sur cette grande annonce…

Fin de F1 TV Pro pour la France et Monaco !

Les abonnés français au service F1 TV Pro ont reçu ce lundi 18 décembre 2023 un courriel leur annonçant que F1 TV Pro ne sera désormais plus disponible pour les nouveaux abonnés et que seuls ceux possédant un abonnement annuel au service pourront continuer à regarder les week-ends de Grand Prix en direct en 2024.

L’annonce peut paraître assez brutale pour les fans de F1 ayant souscrit à un abonnement mensuel à F1 TV Pro, car ils ne peuvent plus depuis ce 18 décembre s’abonner de nouveau au service. La Formule 1 a en effet choisi de couper net le signal pour la France où seuls les personnes ayant souscrit un abonnement annuel pourront encore le renouveler à la date anniversaire.

« Nous apportons des modifications à la manière dont F1 TV est proposée en France. » peut-on lire dans le courriel envoyé ce lundi soir par F1 TV à ses abonnés.

« À partir du 18/12/2023, F1 TV Pro ne sera plus disponible pour les nouveaux abonnés. Vous disposez actuellement d’un abonnement F1 TV Pro qui arrive à échéance le [date anniversaire]. »

« Le paiement de votre prochain abonnement sera prélevé à la date indiquée ci-dessus. Si vous le souhaitez, vous pourrez ensuite renouveler votre abonnement à cette même date. »

En d’autres termes, les fans de Formule 1 basés en France et à Monaco qui n’ont pas souscrit à un abonnement annuel de F1 TV Pro n’auront pas d’autre choix que de passer par un autre diffuseur pour pouvoir regarder la F1 en direct à partir de la saison 2024. Pour la France (et Monaco), c’est le groupe Canal+ qui diffuse l’intégralité de la saison de Formule 1 depuis 2013 (mais vous pouvez également vous abonner à d’autres diffuseurs étrangers via le satellite ou le câble).

Si F1 TV Pro n’est désormais plus accessible aux nouveaux abonnés, sachez que vous pourrez tout de même vous abonner à F1 TV Access qui permet d’accéder aux données de télémétrie en direct, au meilleur de la radio des équipes, aux replays des courses ainsi qu’à toutes les archives de la F1 (pas de course en direct sur cette version).

Si regarder une course de Formule 1 en différé ne vous dérange pas, alors cette offre à F1 TV Access peut vous suffire, d’autant que l’abonnement ne coûte que 26,99 € par an ou 2,99 € par mois. Pour vous abonner à F1 TV Access, c’est par ici que ça se passe. 

La F1 gratuite sur F1only.fr !

Nous vous rappelons également que vous pouvez suivre l’intégralité de la saison 2024 de F1 en direct sur F1only.fr sur notre Live Center. Tout comme en 2023, vous aurez accès gratuitement à notre Live Texte agrémenté d’images tout au long de la saison.

Vous pourrez ainsi suivre en direct toutes les séances d’essais libres, les qualifications et les courses. De plus, comme chaque année, F1only.fr vous permettra de suivre en direct les essais de pré-saison programmés du 21 au 23 février à Bahreïn.

L’attitude d’Alonso et Stroll a épaté le directeur d’Aston Martin en 2023

Le team principal d’Aston Martin, Mike Krack, a tenu à souligner l’attitude des deux pilotes, Fernando Alonso et Lance Stroll, pour la façon dont ils sont restés aux côtés de l’équipe lorsque la performance n’était pas au rendez-vous à certains moments de la saison en 2023.

Après avoir débuté la campagne en étant le plus proche rival de Red Bull lors des premières courses, l’équipe Aston Martin a connu une baisse de régime significative à partir du Grand Prix du Canada où une mise à jour majeure a été introduite sur l’AMR23. A partir de là, à mesure qu’Aston Martin perdait du terrain, d’autres équipes comme Mercedes, Ferrari ou encore McLaren ont se sont montrées de plus en plus performantes.

Après ce gros passage à vide, Aston Martin a finalement retrouvé un peu de performance en fin de saison, ce qui a permis à l’équipe basée à Silverstone de s’assurer la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, juste derrière McLaren. Mais bien que cette amélioration des performances a contribué à dynamiser l’équipe, Aston Martin n’a décroché « que » deux podiums en seconde moitié de saison contre six lors des huit premières courses de l’année.

Malgré la chute au classement par rapport au début d’année, la cinquième place d’Aston Martin représente toujours un gain significatif par rapport à la septième place décrochée la saison précédente, et Mike Krack ne tarit pas d’éloges sur la façon dont ses deux pilotes ont agi pendant la période difficile qu’a pu connaître l’équipe en 2023.

« J’ai beaucoup d’admiration pour les pilotes cette année. Ils ont fait de nous une meilleure équipe. » a expliqué le Luxembourgeois à propos de Fernando Alonso et Lance Stroll.

« Je pense qu’on a pu en apprendre davantage sur leur caractère lors des courses difficiles. Le Mexique a été un bon exemple [deux abandons]. Après cette courses, ils ont été constructifs lors des réunions et sont restés à nos côtés lors de leurs échanges avec les médias. Ils auraient pu être très négatifs dans la presse, et nous l’aurions mérité pour ne pas leur avoir donné une voiture compétitive ce week-end là. »

« Mais ils ne l’ont pas fait. Au lieu de cela, tous deux ont exprimé leur confiance dans les objectifs à long terme et dans le voyage que nous entreprenons. Pour moi, c’est cela qui ressort. »

« Dans d’autres équipes, on voit souvent des pilotes s’adresser aux médias pour rejeter la responsabilité des mauvais résultats sur l’équipe. Lance et Fernando n’ont pas adopté cette mentalité. Il ne s’agit pas ici des pilotes et de l’équipe, mais les pilotes font partie de l’équipe. Je pense qu’à cet égard nous sommes un peu différents de nos concurrents. »

En 2023, Aston Martin a donc terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après avoir marqué 280 points, soit 225 points de plus que lors de la saison précédente.

Ferrari n’est « pas pressée » de conclure un accord avec ses pilotes

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a indiqué que son équipe n’était « pas pressée » de signer de nouveaux contrats avec Charles Leclerc et Carlos Sainz, bien que des discussions ont été entamées selon le Français. 

Les contrats de Charles Leclerc et de Carlos Sainz avec Ferrari arriveront à leur terme à la fin de la campagne 2024, mais selon les premières indiscrétions de la presse italienne, Leclerc aurait déjà signé un nouveau contrat de cinq années pour rester à Maranello jusqu’en 2029, alors que l’avenir de son coéquipier Carlos Sainz n’est toujours pas clair.

Frederic Vasseur avait précédemment déclaré qu’il s’attendait à ce que des accords soient conclus d’ici la fin de la saison 2023, mais la campagne a été si intense que le Français a dû réorganiser son agenda : « Nous ne sommes pas pressés de prolonger les accords mais avons entamé des discussions. »

« Mercedes l’a fait en août [2023]. Nous ne sommes pas du tout pressés. » a déclaré Frederic Vasseur à Sky Sports.

« Cette saison, je m’attendais à le faire avant la fin de l’année. Mais la saison a été énorme. Mais nous avons entamé les discussions. Mais, encore une fois, nous ne sommes pas pressés. »

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points de retard sur Mercedes. 

La solution du PDG de McLaren pour pimenter les Sprints en F1

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a proposé la mise en place d’arrêts au stand obligatoires durant les courses Sprint en F1 afin de contrer les critiques persistantes à l’égard de ce format de week-end qui ne cesse de faire couler de l’encre depuis son introduction.

Depuis son introduction en 2021, le format Sprint a connu de nombreux ajustements pour tenter de rendre les week-ends où il est utilisé un peu plus attrayants pour les fans. Mais malgré les efforts déployés par la Formule 1, force est de constater que les critiques à l’égard de ce format particulier n’ont jamais cessé, certains estimant que faire courir les pilotes lors d’une course plus courte le samedi n’a aucun intérêt.

Récemment, la Commission F1 a donné son accord pour que d’autres modifications du format Sprint soient soumises avant le début de la saison 2024 qui comptera une nouvelle fois six week-ends Sprint (voir les dates ici). D’après les premières indiscrétions, il semblerait que les qualifications du Sprint soient avancées au vendredi, suivies de la course Sprint le samedi, avant une séance de qualifications « classique » dont le résultat déterminera la grille de départ de la course de dimanche.

Dans ce contexte, certains comme le PDG de McLaren, font quelques propositions pour tenter de rendre les week-ends Sprint un peu plus spectaculaires et l’Américain estime que la mise en place d’arrêts au stand obligatoires durant la course Sprint serait une bonne chose, car actuellement les pilotes prennent le départ du Sprint avec un train de pneus et n’ont pas l’obligation de s’arrêter au stand.

« Je pense que les arrêts au stand obligatoires seraient une bonne chose. » a commenté Zak Brown dans le podcast Track Limits.

« Je pense que si nous avions des pneus super Tendres disponibles à mi-course et que nous devrions décider de les changer ou pas…je pense que ce serait une façon de la condenser en un mini Grand Prix, car pour le moment, il n’y a pas de stratégie. En Sprint, il suffit juste de sprinter, donc je pense que ce serait intéressant. »

Interrogé pour connaître son avis sur les courses Sprint, le triple champion du monde Max Verstappen a déclaré à la fin de la saison 2023 qu’il ne ressentait « aucune satisfaction » à remporter une course Sprint, le Néerlandais estimant que le Sprint volait la vedette à la course principale du dimanche.

Zak Brown pour sa part n’est pas d’accord sur le fait que le Sprint vole la vedette au Grand Prix du dimanche : « Je ne pense pas que cela enlève le glamour du Grand Prix, mais je pense que nous devons faire ce que nous faisons, examiner le format. »

« Je pense qu’il [Verstappen] veut dire que dans l’ensemble, elles n’ont pas été aussi excitantes qu’elles pourraient l’être. Qu’il s’agisse de grilles inversées, d’arrêts aux stands obligatoires ou d’un pneu super Tendre qui se dégrade à mi-course. Je pense que nous devons faire quelque chose pour perturber la course. »

Le format Sprint sera utilisé lors de six événements au cours de la saison 2024, Miami et la Chine ayant été ajoutés à la liste pour la première fois.

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février

La Scuderia Ferrari est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de F1, cependant, aucun détail spécifique au lancement n’a encore été dévoilé.

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février, soit huit jours avant le début des essais de pré-saison qui se dérouleront une nouvelle fois à Bahreïn du 21 au 23 février 2024. Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe basée à Maranello concernant ce lancement, mais on s’attend à ce que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz soit dévoilée à Fiorano en Italie comme lors de la saison 2023.

Très certainement, le déverminage de la monoplace 2024 aura lieu sur le tracé privé de Ferrari à Fiorano dans le cadre du roulage autorisé par la FIA qui est désormais passé à 200 kilomètres (contre 100 kilomètres jusqu’en 2023).

L’an prochain, Ferrari alignera – pour une quatrième saison consécutive – Charles Leclerc et Carlos Sainz, l’Espagnol ayant été le seul pilote non Red Bull à remporter une victoire en 2023 au Grand Prix de Singapour.

Les deux pilotes seront d’ailleurs en fin de contrat à la fin de la saison 2024, et des discussions sont en cours avec les deux parties concernant une prolongation jusqu’en 2025 et au-delà.

Zhou sur ses débuts en F1 : « Je savais ce que les gens pensaient de moi »

Le Chinois Guanyu Zhou a admis en toute franchise qu’il ne pouvait pas ne pas entendre les critiques le concernant lorsqu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en tant que titulaire chez Alfa Romeo en 2022, alors qu’il devenait le premier pilote de F1 chinois de l’histoire.

Zhou a d’abord mis un pied en catégorie reine par le biais de l’équipe Renault pour laquelle il officiait en tant que pilote d’essais en 2020, avant d’être finalement embauché par Alfa Romeo fin 2021 après avoir terminé troisième du championnat de Formule 2 cette même année. 

Mais lors de son arrivée en Formule 1, Zhou a dû essuyer de nombreuses critiques, notamment sur les réseaux sociaux où certains internautes n’hésitaient pas à dire que le Chinois n’avait obtenu son baquet que parce qu’il était un pilote payant. Des critiques que le jeune homme – âgé de 22 ans à l’époque – ne pouvait pas ne pas entendre.

« Cet hiver-là, en novembre 2021, quand Alfa Romeo a annoncé que je serai dans le baquet, je savais ce que les gens pensaient de moi. » a révélé Zhou dans un édito pour The Player’ Tribune.

« Il m’était impossible de ne pas l’entendre. Et c’était difficile, parce que j’ai travaillé toute ma vie pour une opportunité comme celle-là. Ma famille a fait beaucoup de sacrifices. Nous avons quitté la Chine pour nous installer à Sheffield quand j’avais 12 ans. Il nous a fallu tout, un peu de chance aussi, et juste avant de courir, vous entendez : ‘il ne le mérite pas, cela devrait être un tel ou un tel, il n’est là que pour l’argent’. »

« Je peux comprendre. Les gens ont le droit d’avoir leurs opinions, et il y a bien sûr beaucoup de politique en Formule 1. Je le sais aussi bien que n’importe qui. De l’extérieur, il est difficile de voir tout ce qui se passe, et je suis plus que reconnaissant d’être là où je suis – je ne perds pas de vue à quel point c’est un privilège. Mais je reste toujours une personne, un gars avec un téléphone qui peut entendre tout le bruit. »

« Au début, c’était difficile pour moi, parce que je ressentais un tel lien avec la Formule 1. J’ai été un fan pendant si longtemps et je le suis toujours. Je suis allé à tous les Grands Prix de Chine, et c’est une chose que je ferai de nouveau si je ne courrais plus, parce que c’est qui je suis. »

« Si je pouvais vous ramener dans le temps et vous montrer ma chambre, vous ririez aux éclats. J’avais des affiches de Fernando Alonso partout sur les murs. Cela ressemblait à la chambre d’un adolescent idolâtrant sa pop star préférée. Je m’asseyais devant la télé à toutes sortes d’heures bizarres, avec le volume baissé au maximum, alors que mes parents dormaient dans une autre pièce. »

« Je choisissais mes petites voitures préférées sur la table et je les poussais sur le tapis pendant que Fernando [Alonso], Michael [Schumacher] et Kimi [Raikkonen] gagnaient des courses. Je savais que c’était tout ce que je voulais faire. »

Premier pilote chinois en F1 

Guanyu Zhou
Guanyu Zhou a débuté sa carrière en F1 avec Renault en 2020

Malgré les souvenirs parfois douloureux de ses débuts en Formule 1 à cause des critiques, Zhou a ajouté que tout cela a finalement été remplacé par l’immense fierté qu’il ressentait d’être devenu le premier pilote chinois à représenter sa nation en Formule 1. 

« Etre le premier pilote chinois de l’histoire de la F1…c’est tout pour moi. Je suis tellement fier d’où je viens, du soutien que j’ai reçu de tout le monde chez moi. » a-t-il ajouté.

« Je cours pour eux. Je veux montrer que même si nous ne sommes pas connu pour le sport automobile, nous pouvons quand même être grands. Que nous pouvons être rapides. Que nous sommes une nation de course. Ce désir, cette passion, c’est ce qui a rendu le premier tour à Bahreïn [la première course de sa carrière en F1] si difficile. Dans l’ensemble, ce n’est qu’un tour sur plus d’un millier au cours de l’année, mais je voulais prouver à tout le monde – et aussi à moi-même – que j’avais ma place. Alors, j’ai simplement baissé la tête et j’ai suivi mon instinct. »

« Notre équipe avait une excellente stratégie et nous nous sommes battus pour revenir. Les derniers tours ont été fous et j’ai franchi la ligne d’arrivée en dixième position, marquant un point…c’était comme une victoire. »

« J’ai serré ma mère dans le paddock ce soir-là et je pense que nous avons tous les deux ressenti un incroyable sentiment de soulagement, du genre : nous sommes ici et nous le faisons. Ces innombrables heures d’aller et de retour en séance en espérant qu’un jour quelque chose comme ça puisse se produire, et nous étions vraiment là, en course, en F1. »

« J’ai pensé à un petit garçon ou une petite fille qui devait regarder chez moi en Chine et cela m’a rendu un peu ému. C’est toujours le cas. Ce week-end comptait tellement pour moi. »

En 2024, Guanyu Zhou pilotera de nouveau pour l’équipe Sauber aux côtés du Finlandais Valtteri Bottas. Il s’agira de la troisième saison en Formule 1 pour le Chinois.

Ferrari promet une F1 2024 à 95% nouvelle

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points. 

La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon. 

S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.

« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.

« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »

Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.

« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.

« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »

« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »

Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.

« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.

« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »

Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.

Lawrence Stroll à la tête d’Aston Martin pour de « nombreuses années »

Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin en Formule 1, a démenti les rumeurs selon lesquelles il cherchait à se débarrasser de son équipe, l’homme d’affaires insistant sur le fait qu’il comptait rester à la tête d’Aston Martin pour encore « très longtemps ».

A la tête d’un consortium, Lawrence Stroll rachète en 2018 les actifs de l’écurie de Formule 1 Force India, qui se trouvait alors en grande difficultés financières, et crée la nouvelle écurie Racing Point. Deux ans plus tard, le milliardaire canadien prend une participation de 16,7% du constructeur automobile Aston Martin et investit 380 millions d’euros dans la marque qui remplace Racing Point en Formule 1 à partir de la saison 2021.

Stroll a depuis investi massivement dans l’équipe de F1, attirant du personnel clé et développant une toute nouvelle usine, qui a ouvert cette année sur le site existant de l’équipe à Silverstone. Le milliardaire a notamment réussi à attirer le double champion du monde Fernando Alonso qui pilote depuis 2023 aux côtés du fils de Lawrence Stroll, Lance Stroll.

En 2023, l’équipe basée à Silverstone a connu une campagne remarquable avec pas moins de huit podiums et 280 points marqués en 22 courses, ce qui a permis à l’équipe de terminer cinquième du championnat du monde des constructeurs à 22 points de McLaren.

Mais à la veille du Grand Prix de Las Vegas 2023, Aston Martin a annoncé l’arrivée en tant qu’actionnaire minoritaire de la société Arctos Partners, une société d’investissement privée possédant une expérience significative en matière d’investissement dans le sport. Cet accord donne à Arctos la propriété d’une participation minoritaire dans AMR Holdings GP Limited (AMR), la société holding de l’équipe Aston Martin.

A la suite de l’annonce de cet accord, de nombreuses rumeurs ont suggéré que le patron d’Aston Martin Lawrence Stroll cherchait à se débarrasser de son équipe de Formule 1, mais le principal intéressé a catégoriquement nié ces rumeurs, le Canadien insistant sur le fait qu’il resterait à la tête de l’équipe encore de nombreuses années.

« Vous n’allez pas dépenser des millions de livres Sterling, construire le plus grand nouveau campus en Formule 1 et embaucher 400 des meilleurs employés si vous êtes sur le point de quitter l’entreprise. » a expliqué Lawrence Stroll dans les colonnes du New York Times.

« Il ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité que j’ai intérêt à ne jamais être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très longtemps, et c’est la même chose avec le constructeur de voitures de route. Je ne vais nulle part. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de nombreuses années. Je ne suis qu’au début du voyage avec les deux. »

« L’équipe a connu un énorme succès cette saison avec huit podiums et notre plus gros total de points en tant qu’équipe, mais notre ambition collective est plus grande. » a ajouté le Canadien lors de l’annonce de l’arrivée d’Arctos.

« Arctos voit le potentiel et la valeur de ce projet alors que nous continuons à construire une équipe de Formule 1 de classe mondiale. Ils partagent notre vision de notre marque ultra-luxe et sont extrêmement passionnés par ce sport et ses perspectives. »

« Nous investissons dans l’infrastructure, les ressources humaines et les processus, et c’est le moment idéal pour renforcer en profondeur l’expertise opérationnelle et l’expérience stratégique d’Arctos. Ensemble, nous continuerons à faire avancer cette équipe et à bâtir un avenir encore plus brillant et prospère. »

Il est bon de noter que cet investissement n’a pas encore été officiellement finalisé, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2023. 

Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

Chez McLaren, Stella ne veut pas créer de « fausses attentes » pour 2024

Le team principal de l’équipe McLaren, Andrea Stella, préfère mettre en garde quant à la création de « fausses attentes » pour la saison 2024 afin d’éviter que la réalité ne touche son équipe de façon violente au début de la prochaine saison de F1 si jamais la future monoplace de Woking est mal née.

Après avoir lutté durant les premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement spectaculaire à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris, et une course plus tard sur celle de son coéquipier Oscar Piastri.

A partir de ce moment, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses et a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023, largement devant Alpine mais aussi Aston Martin qui a pourtant décroché huit podiums tout au long de l’année et qui se battait pour la deuxième place au championnat du monde en début de saison.

Pour 2024, l’équipe basée à Woking au Royaume-Uni est donc largement considérée comme étant l’une des écuries de la grille capable de rattraper le retard sur Red Bull Racing, mais Andrea Stella met en garde contre des attentes trop élevées en début de saison.

« Finalement, en Formule 1 nous avons le luxe d’être assez quantitatifs. Vous voyez quels genres de progrès vous faites dans la soufflerie et les simulations informatiques, et vous savez en quelque sorte qu’un certain rythme vous permettra d’être deuxième ou à une demi-seconde ou sept dixièmes du meilleur en début de saison. » a expliqué Stella, cité par Motorsportweek.

« En réalité, nous savons que si nous souhaitons conserver notre compétitivité la saison prochaine, nous devons avoir une demi-seconde entre les mains. Sinon, c’est comme ce que l’on a vu en fin de saison, on aura l’impression de reculer. C’est juste parce que vous êtes stable et que tout le monde rattrape son retard. »

« Nous allons donc d’abord examiner les données. Nous connaissons déjà à peu près ces données, mais je ne les commenterai pas. Sur cette base, nous positionnerons toute l’équipe en interne et en externe. Nous ne devons pas créer de fausses attentes, car la réalité se présente alors de manière violente, et nous ne voulons pas nous retrouver dans cette position. »

En même temps, l’Italien estime également que trop minimiser les espoirs pourrait s’avérer être contre-productif, notamment si la monoplace 2024 sera capable d’aller se battre aux avant-postes.

« En même temps, nous ne voulons pas trop minimiser l’importance et découvrir ensuite que nous n’étions pas prêts à nous battre aux avant-postes et que nous n’avons pas pris les bonnes décisions à cause de cela. Donc, nous devons rester fidèles aux données, être réaliste et honnête, c’est notre philosophie. » a ajouté Stella.

L’ancien pilote de F1, Giedo van der Garde, annonce sa retraite du sport auto

Le Néerlandais Giedo van der Garde – qui a piloté en Formule 1 pour l’écurie Caterham lors de la saison 2013 – a annoncé en cette fin d’année qu’il mettait un terme à sa carrière en sport automobile à l’âge de 38 ans.

Van der Garde eu une carrière variée dans le sport automobile, concourant pour l’équipe Caterham F1 en 2013 avant de se lancer dans une carrière de voiture de sport en 2016, après avoir passé une année en tant que pilote de réserve de Sauber en F1 en 2014 et une année supplémentaire sans courir. Plus récemment, le Néerlandais a participé aux 6 Heures de Portimao dans le championnat du monde d’Endurance avec l’équipe United Autosports.

Désormais âgé de 38 ans, Giedo van der Garde a annoncé sa retraite sur ses réseaux sociaux et a justifié son choix dans une courte vidéo adressée à ses fans :  « Tout a commencé avec de la passion, juste moi et mon père. C’était juste de la course pure. Ensuite, nous sommes partis à travers le monde pour le conquérir. »

« La course est devenue ma vie, j’ai rencontré de nouveaux rivaux, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai gagné quelques courses, j’en ai perdu quelques-unes, puis j’ai réalisé mon rêve [la F1]. Puis, je suis tombé, mais je me suis relevé, car la passion était toujours là. »

« Encore une fois, je me suis fait de nouveaux amis, j’ai gagné des courses et j’ai même conquis à nouveau le monde. Mais désormais, c’est un nouveau monde. Un monde dans lequel je suis moi-même papa, un monde qui tourne autour de ma merveilleuse famille et de l’amour de ma vie [sa femme]. »

« Un monde dans lequel j’ai trouvé de nouvelles passions et de nouveaux défis à découvrir. C’est pourquoi aujourd’hui, je dis au revoir à la course. Un peu triste ? Peut-être, mais fier et heureux tout de même. Tout s’est plutôt bien passé. Merci à vous tous qui avez rendu cela possible. Les années ont passé en un éclair, mais je m’en souviendrai pour toujours. »

Giedo van der Garde gardera toutefois un pied en Formule 1 puisque le Néerlandais est consultant pour le diffuseur Viaplay.

https://twitter.com/i/status/1735977993288220977

Aston Martin F1 n’aborde pas 2024 avec la gueule de bois !

Cinquième du championnat du monde des constructeurs en 2023, l’équipe Aston Martin a bouclé une campagne remarquable faite de hauts et de bas, mais avec tout de même huit podiums à la clé et 225 points de plus que lors de la saison précédente où elle avait terminé septième du championnat.

Dès le début de saison, l’équipe Aston Martin a frappé fort avec plusieurs podiums décrochés par Fernando Alonso et une deuxième place au championnat constructeurs juste derrière Red Bull. Mais après ce départ canon, les performances de l’AMR23 ont été plus en retrait en milieu d’année, avant que l’écurie du constructeur britannique ne retrouve finalement un peu de rythme dans la dernière partie de la saison.

Lorsqu’on demande au team principal d’Aston Martin, Mike Krack, de dresser un bilan de cette campagne 2023, le Luxembourgeois âgé de 51 ans a déclaré : « Les six premières courses ont été incroyables – mais je savais qu’il y aurait des moments difficiles qui suivraient. Nous étions réalistes et avons essayé de gérer les attentes. » 

« La concurrence en F1 est féroce ; de très bonnes équipes qui n’avaient pas si bien commencé la saison allaient inévitablement surmonter leurs problèmes et nous affronter. Nous savions que cela deviendrait plus difficile. »

« Le milieu de l’année a été difficile pour nous, mais peut-être l’a-t-il semblé davantage en raison du début que nous avons eu. Les niveaux d’attentes ont augmenté de façon spectaculaire. »

« Imaginez si notre saison n’avait pas commencé avec six podiums lors des huit premiers Grands Prix, mais plutôt avec un seul ? Si cela avait été le cas, ce qui s’est passé aux manches 9, 10, 11 et 12 ne serait pas vraiment contrasté. Marquez 23 points lors de la première course et les attentes augmentent naturellement. »

« Nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous allons nous présenter à l’ouverture de la saison à Bahreïn l’année prochaine et nous battre pour le titre ou la victoire de la course. »

Lorsqu’on lui demande à quel point le milieu de la saison a été difficile pour lui et ses collaborateurs, le luxembourgeois a répondu : « Pour moi, cette période a été difficile car il faut comprendre ce qui se passe. Vous devez effectuer un zoom arrière et regarder la situation dans son ensemble. »

« Est-ce que d’autres s’améliorent massivement ? Ne progressons-nous pas assez ? Vous devez être honnête dans vos évaluations, vous poser des questions difficiles, parvenir à une compréhension, puis vous assurer que tous les membres de l’équipe comprennent également la situation, se serrent les coudes et y travaillent. »

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, l’objectif pour le reste de la saison était de comprendre la voiture et d’inverser la tendance. Je pensais que si nous pouvions remonter sur le podium dans la seconde moitié de l’année, ce serait un exploit fantastique. Nous l’avons fait deux fois – mais tout le monde en veut encore plus ! »

Aston Martin F1
L’Aston Martin de Fernando Alonso au départ du GP d’Arabie Saoudite 2023

En difficulté donc dans la compréhension de l’AMR23, l’équipe Aston Martin a semble-t-il trouvé quelque chose en deuxième partie de saison et lorsqu’on demande à Mike Krack justement si ses ingénieurs ont réussi à débloquer plus de potentiels après avoir découvert la source du problème, le team principal d’Aston Martin a répondu : « Nous comprenions la voiture à la fin de la saison – mais il serait faux de dire que nous avons absolument tout compris de l’AMR23. »

« Nous avons beaucoup compris, nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous répondrons présents à l’ouverture de la saison à Bahreïn et lutterons pour la victoire. »

« Nous affrontons des concurrents redoutables, et le grand point d’interrogation cet hiver est toujours de savoir quel genre de travail les autres équipes ont fait. On se ronge beaucoup les ongles. Vous vous demandez toujours : En avons-nous fait assez ? »

« Quoi qu’il arrive, cela aboutit toujours à la même boucle : si les voitures roulent et que nous n’en avons pas fait assez, alors nous devons travailler dur pour nous améliorer. Si nous en avons fait suffisamment, nous devons alors travailler dur pour nous améliorer davantage. C’est la seule recette qui fonctionne en Formule 1. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une chance que les difficultés rencontrées avec l’AMR23 se répercutent sur l’AMR24 de la saison prochaine, Krack s’est montré très optimiste : « Nous n’abordons pas 2024 avec la gueule de bois de 2023. Bien au contraire. »

« Cette saison – et surtout les courses de fin de saison – ont été très positives pour nous, avec des enseignements vraiment précieux qui se répercuteront sur la voiture 2024. Nous ne sommes pas confrontés à des doutes. »