Le double champion du monde de F1, Mika Hakkinen, a apporté son soutien au PDG de la catégorie reine, le Finlandais estimant que Stefano Domenicali a raison d’expérimenter le nouveau format de week-end Sprint qui est inauguré à Bakou en Azerbaïdjan.

La Formule 1 a confirmé des ajustements au format F1 Sprint pour les six événements qui se dérouleront tout au long de la saison 2023, à commencer par le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou.

Les ajustements votés pour cette année signifient que la course Sprint deviendra un événement totalement autonome des week-ends de course lorsque le format sera utilisé – le résultat n’ayant aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Les vendredis comprendront désormais une session d’essais libres 1 et une session de qualifications standard pour établir la grille du Grand Prix de dimanche, tandis que le samedi comprendra la course Sprint de 100 km avec une session de qualifications supplémentaire appelée le « Sprint Shootout ».

Le double champion du monde Mika Hakkinen a exprimé son soutien à ces changements : « C’est génial de voir à quel point la Formule 1 est devenue populaire et je pense que le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a raison d’expérimenter ce nouveau format. » a déclaré le Finlandais dans sa chronique pour Unibet.

« Avec une seule séance d’essais libres le vendredi avant que les équipes ne se qualifient pour le Grand Prix de dimanche, elles disposent de très peu de temps pour collecter des données et jouer avec les réglages. »

« Il n’y aura aucune possibilité d’obtenir une assistance habituelle de la part de l’usine dans la nuit avant de se diriger vers les qualifications, donc vous avez besoin d’une très bonne configuration de base et d’un pilote qui se sent en confiance dans la voiture. »

« Là où je pense que le format Sprint a vraiment le potentiel d’affecter un pilote le dimanche, c’est si un pilote a un gros accident et que la boîte de vitesses ou le moteur subissent des dommages, ou bien lorsqu’un pilote est frappé par une pénalité sur la grille de dimanche. »

« Mais la course Sprint de 100 km prend une perspective différente pour les équipes et les pilotes puisqu’elle ne fixe plus la grille pour dimanche, et je pense que c’est une décision fantastique. »

« La Formule 1 a introduit cela pour créer plus d’excitation pour les fans, les spectateurs et des diffuseurs de télévision, et je pense vraiment que cela va fonctionner, bien que les équipes sont assez nerveuses quant au potentiel dégâts supplémentaires. »

Max Verstappen a parlé de ses objectifs à long terme et de son avenir en Formule 1, le Néerlandais précisant qu’il n’est « pas intéressé » par l’établissement du record absolu de titres mondiaux et qu’il se sent déjà satisfait de ce qu’il a accompli.

Verstappen a fait ses débuts en F1 en 2015 à l’âge de 17 ans et a accumulé 37 victoires, 22 pole positions, 80 podiums et deux championnats du monde à ce jour. Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé ce week-end à Bakou, le pilote Red Bull est leader du championnat du monde des pilotes devant son coéquipier Sergio Perez.

Interrogé ce jeudi à Bakou pour savoir s’il vise le record de titres mondiaux en Formule 1 dans sa carrière, le Néerlandais – qui est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028 – a répondu : « Non, je ne suis pas intéressé à gagner sept ou huit titres. »

« Si vous avez la voiture pour le faire, tant mieux. Mais si ça n’arrive pas, je serai content – je suis déjà content, donc ça va ! »

Lorsqu’on l’interroge sur son contrat actuel et s’il pense qu’il sera encore motivé de poursuivre sa carrière en Formule 1 après la saison 2028, Verstappen a répondu : « Cela dépend de la compétitivité de la voiture lors de la dernière saison. »

« Mais cela dépendra aussi des opportunités en dehors de la Formule 1, ou de ce que je ferai déjà en dehors de la Formule 1 à ce moment-là. Donc, pour l’instant, c’est un peu difficile de penser à ce qui va se passer après 2028. »

Max Verstappen a déjà évoqué son souhait de fonder une famille à plusieurs reprises, le Néerlandais insistant sur le fait qu’il ne voyait pas être encore pilote de F1 une fois papa.

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a assuré qu’il ne bloquera pas le transfert à venir de Laurent Mekies chez AlphaTauri où le Français occupera le poste de directeur d’équipe à partir de la saison 2024 en remplacement de Franz Tost.

Ce mercredi à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe AlphaTauri a annoncé conjointement le départ prochain [à la fin de la saison 2023] de Franz Tost et l’arrivée du Français Laurent Mekies pour le remplacer à partir de la saison 2024.

Laurent Mekies est toujours un employé Ferrari où il occupe le poste de directeur sportif et se trouve à Bakou ce week-end avec son équipe, mais le directeur de la Scuderia a assuré qu’il ne bloquera pas le transfert de son compatriote chez AlphaTauri.

« Tout d’abord, je pense que c’est une super opportunité pour Laurent [Mekies], et étant donné que j’ai une très bonne relation avec lui, je ne bloquerai pas Laurent à coup sûr. » a déclaré Frederic Vasseur ce jeudi à Bakou.

« Laurent est une très bonne personne et nous avons pu avoir une très bonne discussion à propos de ça. Donc, je ne le bloquerai pas. »

Fred Vasseur a tout de même envoyé un petit tacle à l’équipe AlphaTauri qu’il a trouvé légèrement agressive dans sa communication en annonçant l’arrivée de Mekies à Faenza sans avoir prévenu Ferrari, alors qu’habituellement, dans de telles annonces, les déclarations officielles sont coordonnées entre les parties respectives.

« Je pense que Toro Rosso [AlphaTauri, ndlr] a été un peu agressive avec son communiqué de presse. Nous avons un contrat avec Laurent et nous devrons trouver un accord désormais [pour le libérer]. »

La décision de Mekies de passer chez AlphaTauri intervient quelques semaines seulement après le départ du responsable concept, David Sanchez, pour occuper un poste au sein de McLaren, à compter de janvier 2024.

L’Espagnol Carlos Sainz dit que lui et son coéquipier Charles Leclerc ont passé beaucoup de temps à Maranello durant la pause printanière pour faire en sorte de mieux connaître la SF-23 et d’identifier ses points forts et les points faibles afin de progresser lors des prochaines courses de la saison.

Depuis le début de la saison, Ferrari n’a marqué que 26 points en trois courses disputées et occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la quatrième place au championnat du monde des constructeurs, 97 points derrière le leader Red Bull.

« Charles [Leclerc] et moi avons travaillé dur à Maranello pour aider à améliorer les performances de la SF-23. » a expliqué Carlos Sainz ce jeudi à Bakou où se dispute la quatrième manche de l’année ce week-end.

« Nous avons passé notre temps avec l’équipe à mieux connaître notre voiture et à comprendre précisément quels étaient ses points faibles, ainsi qu’à identifier les aspects sur lesquels nous pouvons nous concentrer pour progresser en termes de compétitivité. »

« Je pense qu’en Australie, en mettant le résultat de côté, il y a eu des signes de progrès et je suis convaincu que nous pouvons aller de l’avant à partir de là et viser un week-end où nos résultats seront à la hauteur de nos attentes. »

Concernant le nouveau format de week-end Sprint qui sera inauguré à Bakou, Carlos Sainz s’attend à vivre un week-end très intense avec deux séances de qualifications et deux courses au programme (voir le mode d’emploi du week-end Sprint ici).

« J’aime les changements qui ont été introduits. Cela devrait rendre le spectacle plus intéressant avec deux séances de qualification et une course sans lien avec le Grand Prix, dont la grille sera fixée vendredi. »

« Bien sûr, la qualification de samedi sera loin d’être facile. Il faudra sortir du lit et se concentrer tout de suite car dès 12h30 [10h30 heure française] les choses deviennent déjà sérieuses, avec l’attribution des positions de départ pour le Sprint. »

« J’ai juste hâte de voir comment le nouveau format fonctionnera. C’est une belle piste et je m’attends à 17 tours très serrés [lors de la course Sprint de samedi après-midi]. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Carlos Sainz occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec 20 points inscrits depuis le début de la saison 2023.

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, AlphaTauri a été annoncé que Franz Tost allait se retirer à la fin de la saison pour assumer un rôle de consultant pour 2024. L’Autrichien sera alors remplacé directement par le directeur sportif de Ferrari, Laurent Mekies.

D’autres changements au sein de l’équipe basée à Faenza – dirigée par Tost depuis la saison 2006 – verront l’ancien directeur exécutif de la FIA, Peter Bayer, devenir leur nouveau PDG.

Interrogé ce jeudi à Bakou sur le futur départ de son actuel patron, Tsunoda a déclaré en conférence de presse : « C’était une nouvelle vraiment surprenante pour moi. J’ai déjeuné avec lui environ cinq jours avant cette nouvelle, ou quelque chose comme ça, et en fait il n’a pas mentionné ces choses. »

« J’ai été surpris… En même temps, il y avait déjà des rumeurs depuis le début de la saison, et il s’est en fait avéré qu’il démissionne. Mais il reste 20 courses à disputer et nous devrons lui faire plaisir ! »

« J’espère que nous pourrons terminer la saison de manière positive pour lui. Pour ce faire, nous avons évidemment besoin de beaucoup de développement, mais nous avons un plan [de développement] agressif. »

« J’attends cela [les mises à jour] avec impatience et en même temps, je lui suis très reconnaissant d’avoir fait confiance à ma vitesse au cours des trois dernières années et il m’a toujours soutenu. J’essaierai de me rattraper lors des prochaines courses. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe AlphaTauri occupe l’avant dernière place au championnat du monde des constructeurs avec seulement un point inscrit depuis le début de la saison 2023.

La Formule 1 a confirmé des ajustements au format F1 Sprint pour les six événements qui se dérouleront tout au long de la saison 2023, à commencer par le Grand Prix d’Azerbaïdjan qui se dispute ce week-end à Bakou.

La course Sprint a fait ses débuts en 2021 en Formule 1, le format de week-end original voyant les qualifications décalées au vendredi afin d’établir la grille de départ pour une course Sprint de 100 kilomètres le samedi, qui à son tour a déterminé l’ordre de départ de la course principale du dimanche.

Cependant, les ajustements votés pour cette année signifient que la course Sprint deviendra un événement totalement autonome des week-ends de course lorsque le format sera utilisé – le résultat n’ayant aucun impact sur la grille pour le Grand Prix du dimanche.

Les vendredis comprendront désormais une session d’essais libres 1 et une session de qualifications standard pour établir la grille du Grand Prix de dimanche, tandis que le samedi comprendra la course Sprint de 100 km avec une session de qualifications supplémentaire appelée le « Sprint Shootout » programmée le matin.

Étant donné que la course Sprint est désormais contenue dans le week-end de course et que tout incident ne compromettra pas les positions de départ du Grand Prix le dimanche, les pilotes devraient être plus incités à attaquer durant la course de 100 km, qui dure généralement environ une demi-heure.

Interrogé ce jeudi à Bakou pour connaître son avis sur ce nouveau format, Lewis Hamilton admet qu’il pourrait être difficile pour les pilotes de ne participer qu’à une seule séance d’essais libres avant d’aller en qualifications.

« Je pense que ça va être difficile pour tout le monde, mais nous sommes tous dans le même bateau. » a déclaré le septuple champion du monde ce jeudi à Bakou.

« Quelle piste pour pouvoir faire cela ! Ici, les dépassements sont possibles, et nous avons déjà eu de belles courses ici. »

« Ce sera probablement difficile de n’avoir qu’une seule séance d’essais libres, parce que nous ferons probablement vingt tours et nous participerons à une séance de qualifications. Mais nous sommes ici pour faire cela, n’est-ce pas ? »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Lewis Hamilton occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 38 points inscrits depuis le début de l’anné avec une deuxième position à l’arrivée du Grand Prix d’Australie comme meilleur résultat.

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, vise des points dans chaque course pour le reste de la saison 2023 alors que son équipe se prépare pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan ce week-end.

L’équipe américaine Haas se dirige vers Bakou à la septième place du championnat des constructeurs, avec sept points inscrits jusqu’à présent, grâce à des points successifs en Arabie saoudite et en Australie. Six des sept points marqués l’ont été par le nouveau pilote de l’équipe, l’Allemand Nico Hülkenberg.

A la veille de la quatrième manche de l’année, le patron de l’écurie Haas se montre particulièrement ambitieux et vise désormais les points lors de chaque course pour le reste de cette campagne 2023.

Lorsqu’on lui a demandé si Haas serait en mesure – selon lui – de marquer ses premiers points à Bakou cette année, l’Italien a répondu : « C’est difficile à dire parce que cela ne dépend pas que de notre forme. Je pense que notre voiture n’est pas parfaite, mais je ne sais pas si les autres voitures sont parfaites cette année. » a déclaré Steiner ce jeudi à Bakou où son équipe n’a jamais terminé dans le top dix.

« Je peux me laisser surprendre lors des premiers essais et nous devrons voir ce que nous pouvons faire, mais cette année, il est possible que notre voiture marque des points à chaque course. »

« C’est de toute façon l’objectif, alors espérons qu’après la saison 2017, 2023 soit l’année où nous marquerons des points à Bakou. »

Ce week-end à Bakou, la Formule 1 inaugurera son premier week-end Sprint remanié avec deux séances de qualifications et deux courses sur le même circuit en l’espace de trois jours. Steiner – qui a voté pour ce changement – a hâte de voir ce que ce nouveau format va donner.

« Je préfère définitivement la nouvelle configuration car les essais du samedi matin étaient assez inutiles car vous ne pouviez rien changer sur la voiture. » a-t-il déclaré.

« Vous êtes juste là à faire des tours et essayer de comprendre les pneus – je ne pense pas que ce soit très intéressant pour les fans. Une deuxième qualification, c’est beaucoup mieux pour les fans, et aussi pour nous, car cela donne de l’excitation. »

« Nous avons beaucoup de choses à faire ce week-end, deux séances de qualifications et deux courses, et je pense que c’est formidable pour le sport. »

En raison d’une pause printanière de trois semaines assez inhabituelle, toutes les équipes ont travaillé d’arrache-pied pour fabriquer de nouvelles pièces. Du côté de chez Haas, les mise à jour de la VF-23 arriveront à partir du Grand Prix de Miami, programmé une semaine après le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« L’équipe de conception travaille sur les derniers petits morceaux pour les améliorations que nous apporterons dans les prochaines courses, à partir de Miami. »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc assure qu’il n’a eu aucun contact avec Mercedes ces dernières semaines, alors que de récentes rumeurs ont suggéré que le Monégasque est entré en contact avec l’équipe du constructeur allemand pour un éventuel baquet en 2024.

Leclerc a rejoint Ferrari en 2019 et a remporté depuis cinq victoires en Grand Prix, 18 pôles position et 24 podiums avec l’écurie italienne. En 2022, Charles Leclerc a pu se battre durant un long moment pour le titre mondial contre Max Verstappen, mais une série d’erreurs de la part de son équipe et de lui-même, ainsi que des problèmes de fiabilité ont finalement écarté le Monégasque de la course au titre.

Le début de la saison 2023 est tout aussi compliqué pour Leclerc, qui a dû essuyer deux abandons en trois courses et se retrouve déjà à 63 points du leader Max Verstappen.

Dans ce contexte, des rumeurs ont suggéré que Charles Leclerc était entré en contact avec Mercedes, alors que son actuel contrat avec Ferrari arrivera à son terme à la fin de la saison 2024.

Lorsqu’on lui demande ce jeudi à Bakou s’il avait eu des contacts avec Mercedes, Charles Leclerc a répondu : « Non pas encore, pas pour le moment. »

« Pour l’instant, je suis entièrement concentré sur le projet dans lequel je suis impliqué aujourd’hui et qui est Ferrari. Comme je l’ai déjà dit, j’ai pleinement confiance et je suis confiant pour l’avenir, après on verra. »

« Je suis totalement engagé envers Ferrari, j’adore Ferrari. Ça a toujours été un rêve pour moi d’être dans cette équipe, et ma principale priorité est de gagner le championnat du monde avec l’équipe. Donc, non ce n’est pas quelque chose que j’ai dans la tête. »

Récemment, Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a suggéré que Leclerc ou bien Ferrari pourraient activer une clause de performance d’ici la fin de l’été afin de libérer le Monégasque plus tôt que prévu (à lire ici).

Mercedes – comme toutes les autres équipes de la grille – a travaillé dur durant la pause printanière pour apporter des améliorations sur la W14 au cours des prochaines courses, tout en cherchant à inverser la tendance après un début de saison difficile.

Après les trois premières courses de la saison 2023, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs à neuf points de l’écurie Aston Martin et, après les progrès aperçus en Australie où Lewis Hamilton a réussi à décrocher un podium en terminant deuxième, l’écurie du constructeur allemand vise désormais à faire « de petits pas en avant » à chaque course.

« Au cours des prochaines courses, nous voulons continuer à faire de petits pas en avant. La voiture continuera d’évoluer dans les semaines à venir, car nous apporterons régulièrement des performances et des améliorations sur la piste. » a déclaré Toto Wolff, directeur de Mercedes, avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Nous sommes excités à l’idée de voir quel impact elles auront, mais nous savons qu’il n’y a pas de formule magique. »

« Après un peu moins d’un mois sans action en F1, tout le monde a hâte de reprendre la piste. Heureusement, nous avons beaucoup de choses à venir. C’est une fenêtre chargée dans le calendrier avec cinq courses en six week-ends, à commencer par l’Azerbaïdjan. »

« Nous avons eu quelques semaines d’arrêt de course mais les deux usines ont travaillé dur. Nous avons essayé de maximiser cette période, en apportant un développement planifié à la voiture et en extrayant autant que possible de nos apprentissages jusqu’à présent. »

« L’Australie a montré que nous progressons, bien que nous devons être prudents et ne pas trop lire dans un seul résultat. Mais les signes à Melbourne étaient encourageants et cela a été une bonne motivation pour toute l’équipe avant de débuter cette pause dans le calendrier. »

Ce week-end à Bakou, la Formule 1 a programmé un tout nouveau format de course Sprint avec désormais deux séances de qualifications et deux courses en deux jours.

Toto Wolff sait que le fait de n’avoir qu’une seule séance d’essais libres au programme ce week-end ne va pas forcément aider Mercedes, mais l’Autrichien espère que ce nouveau format offrira plus de spectacle aux fans.

« C’est un défi intéressant à relever pour nous, avec une seule séance d’essais pour être prêt pour deux séances de qualifications et des courses réparties sur vendredi, samedi et dimanche. Espérons que cela signifiera plus d’excitation et d’action pour les fans. »

Pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, les équipes de F1 devront trouver le parfait compromis entre températures idéales et équilibre ce week-end sur un tracé urbain qui ne pardonne aucune erreur en raison de la proximité des murs en bord de piste.

Si l’Asphalte – qui a été entièrement refait pour cette édition 2023 – n’est pas le plus abrasif du calendrier, les virages serrés et les longues lignes droites rapides constituent cependant un véritable défi pour les pilotes qui doivent à chaque tour éviter de perdre trop de températures sur les gommes sur l’interminable ligne droite de départ/arrivée de plus de deux kilomètres.

« Les caractéristiques du circuit de Bakou sont uniques dans le championnat de Formule 1, avec une partie très lente, typique d’un circuit urbain, et une partie très rapide. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli, à la veille de la quatrième manche de la saison.

« Les trois gommes que nous mettons à disposition des équipes sont les plus tendres de la gamme 2023 et sont bien adaptées à cette piste. L’une des clés du week-end sera de trouver le bon compromis dans les réglages mais aussi le meilleur équilibre dans la gestion des pneumatiques. »

« Le train avant doit en effet être suffisamment chaud pour avoir une adhérence optimale, compte tenu également de la dissipation thermique due aux longues lignes droites, tandis que la surchauffe des pneus arrière doit être évitée dans les phases de traction. »

« La clé pour bien faire est donc un juste équilibre des températures sur les deux axes car le risque de blocages est réel et les murs de la capitale azerbaïdjanaise sont impitoyables, comme l’ont rappelé les éditions précédentes. »

« Le Grand Prix d’Azerbaïdjan marque également le début du Sprint Shootout qui, samedi matin, déterminera la grille de la course Sprint de l’après-midi, avec un format qui prévoit l’utilisation obligatoire d’un ensemble de Médiums pour chacune des deux premières parties et un ensemble de Tendres pour la dernière partie. »

« Ce sera un défi supplémentaire non seulement pour les équipes mais aussi pour nous, car il y aura moins de possibilité de collecter des données sur le comportement des pneus sur les longs relais, mais nous sommes convaincus que ce sera une nouvelle opportunité d’améliorer le spectacle lors du Grand Prix de Formule 1. »

Les données Pirelli pour le GP d’Azerbaïdjan

Le directeur de l’écurie Ferrari, Frederic Vasseur, assure que les ingénieurs de Maranello ne sont pas restés les bras croisés durant la pause printanière de la Formule 1 et ont « travaillé dur » sur le développement de la SF-23 avant la quatrième manche de l’année programmée ce week-end à Bakou.

Lors de la dernière manche disputée en Australie, la Scuderia Ferrari n’a pas marqué le moindre point en raison de l’abandon de Charles Leclerc dès le premier tour suite à un accrochage et d’une pénalité infligée à Carlos Sainz – P12  à l’arrivée – pour avoir percuté l’Aston Martin de Fernando Alonso. 

Profitant de cette pause printanière inattendue en raison de l’annulation du Grand Prix de Chine, les ingénieurs de Maranello ont travaillé d’arrache-pied pour permettre l’introduction des différentes mises à jour prévues sur la SF-23 au cours des prochaines courses.

« Cela fait presque un mois depuis le dernier Grand Prix et pendant ce temps, nous avons travaillé dur à Maranello sur le développement de la SF-23. » confie Frederic Vasseur à la veille de la quatrième manche de l’année.

« A la fois en termes d’amélioration du package actuel et d’avancement sur les mises à jour prévues qui seront introduites progressivement au fil des courses à venir. »

« Charles [Leclerc] et Carlos [Sainz] ont joué leur rôle en travaillant dans le simulateur et en nous faisant part de leurs commentaires. »

« En Australie, nous avions déjà fait un pas en avant en termes de performances pures et pour l’Azerbaïdjan, nous prévoyons de progresser à partir de là. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, la Scuderia Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 26 points inscrits en trois courses. L’équipe italienne accuse un retard de 97 points sur le leader Red Bull.

Le Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan se déroule dans la capitale sur un tracé de type urbain. Le circuit de Bakou est unique en son genre, avec une combinaison de virages serrés dans les rues de la vieille ville, de sections rapides et de longues lignes droites. Le circuit de Bakou est également connu pour son architecture impressionnante, avec des bâtiments historiques (avec le château notamment) et modernes qui offrent une toile de fond spectaculaire pour l’événement.

C’est un circuit technique qui exige une grande précision des pilotes pour négocier les virages serrés et un bon équilibre mécanique pour optimiser la vitesse maximale sur les longues lignes droites. Les deux zones DRS permettent aux F1 de se suivre et de déboîter au dernier moment pour gagner une ou plusieurs positions.  

Pour ce week-end, le tout nouveau format de course sprint sera inauguré et la gestion des pneumatiques (Pirelli offre les enveloppes C3, C4, C5) sera importante surtout que ce sera la première fois de l’année que les gommes C5 seront permises.

Situation générale

La région de Bakou jouit d’un climat tempéré et semi-aride (la capitale est la partie la plus aride de tout l’Azerbaïdjan avec un cumul annuel inférieur à 200 mm). En cette fin avril, la péninsule d’Abşeron (où se situe Bakou) est à mi-chemin entre une petite dépression au sud (positionné au-dessus de l’Irak) et un anticyclone à l’Est centré sur le Tadjikistan.  Les prochains jours s’annoncent agréables mais avec du vent surtout pour vendredi après-midi et dans la nuit de dimanche à lundi.

Vendredi 28 avril – EL1 et qualifications

A l’aube de vendredi, le temps est très nuageux avec quelques éclaircies. Les conditions atmosphériques s’améliorent dès le début de l’après-midi mais le vent du sud devient de plus en plus soutenu avec des pointes pouvant dépasser 40 km/h.

Ce vent chasse progressivement les nuages et le ciel devient de plus en plus clair pour la séance de qualifications (dont le coup d’envoi est donné à 17h heure locale – 15h heure de Paris) mais ce dernier pourrait aussi venir gêner l’équilibre des monoplaces.

Le mercure oscille entre 20°C et 22°C dans l’après-midi et le taux d’hygrométrie de l’ordre de 60%

Samedi 29 avril – Sprint Shootout et course Sprint

Pour la journée de samedi et plus particulièrement pour l’après-midi, quelques passages nuageux sont attendus. Le temps reste principalement ensoleillé avec quelques nuages éparses. Il souffle une petite brise (de 15 à 25 km/h) du Sud-Est. Les températures sont à la hausse et évoluent entre 22°C et 25°C lors des séances de roulage. Grâce au soleil bien présent, la température de la piste dépasse facilement 40°C pour la course Sprint. Comme la veille, il n’y a aucun risque de précipitation.

Dimanche 30 avril – La course

Pour la course de dimanche, dont le départ sera donné à 15h heure locale (13h heure de Paris), les conditions seront agréables et le ciel sera partiellement nuageux. Le thermomètre indiquera 27°C lorsque les feux rouges s’éteindront et le vent, toujours du secteur Sud-Est, calme au début de la course s’intensifie en fin de journée et surtout en soirée. La pression atmosphérique sera à la baisse et le taux d’hygrométrie aux alentours de 50% tout au long des 51 tours du Grand-Prix.

Pour suivre l’évolution des conditions météorologiques en temps réel et accéder aux prévisions horaires tout au long du week-end, nos lecteurs sont invités à consulter le site de notre partenaire météo Celinium en cliquant sur ce lien.