Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a déjà communiqué aux équipes de la grille ses choix de pneus pour les trois premières courses de la saison 2024 qui débute avec le Grand Prix de Bahreïn le 02 mars.
Pour la première manche de l’année à Bahreïn, Pirelli a choisi les pneumatiques C1, C2 et C3, soit ses gommes de milieu de gamme, le pneumatique C1 étant le plus dur proposé pour ce week-end, tandis que le C3 est le plus Tendre.
Pour la deuxième course de la saison qui se dispute en Arabie Saoudite sur le tracé de Djeddah du 07 au 09 mars, Pirelli a choisi les C2, C3 et C4. Une nomination un cran plus Tendre que pour Bahreïn, notamment parce que le tracé est presque neuf et donc moins abrasif que celui de Sakhir.
Enfin, pour la troisième course de l’année qui se dispute sur le tracé de Melbourne en Australie du 22 au 24 mars, le manufacturier unique de la Formule 1 a choisi les gommes C3, C4 et C5. Ce choix est légèrement différent (un cran plus Tendre) que celui proposé lors de l’édition précédente et a été fait sur la base des données collectées en 2023 et dans le but d’offrir « plus d’options en termes de stratégie » selon la firme italienne.
Il est bon de noter que le composé C0 – qui a été introduit en 2023 – a été finalement exclu de la gamme Pirelli à partir de 2024, ce qui signifie que le nombre de composés que Pirelli peut choisir tout au long de la saison est redescendu à cinq (contre six en 2023).
Le constructeur italien de voitures de sport Ferrari se prépare à concourir dans le monde de la voile sous la direction du Team Principal et navigateur expérimenté, Giovanni Soldini.
Ce projet verra l’entreprise de Maranello utiliser des technologies de pointe tout au long du cycle, de la conception et de l’ingénierie à la réalisation. La recherche de performances maximales en mer générera également des innovations et des solutions concrètes en matière de durabilité qui, conformément à la tradition de Ferrari, constitueront un stimulant important dans l’évolution de ses voitures de sport sur terre.
« Nous sommes sur le point de nous lancer dans un voyage passionnant qui élargira notre âme de compétiteurs. Avec ce nouveau défi, motivé par notre capacité d’innovation et notre engagement en faveur du développement durable, nous dépasserons les limites actuelles. » a déclaré John Elkann, président de Ferrari.
« Nous sommes heureux de pouvoir compter sur Giovanni [Soldini], qui est extraordinaire en termes d’expérience, de détermination et d’esprit d’équipe. »
Giovanni Soldini, navigateur italien renommé âgé de 57 ans, portera le projet de Ferrari après avoir été nommé Team Principal de l’équipe : « Je suis ravi de commencer cette nouvelle aventure avec Ferrari. Nous travaillons sur un projet important et avant-gardiste avec un potentiel technologique étonnant qui rassemble différents mondes et compétences du plus haut niveau. » a déclaré Soldini.
« Travailler avec une équipe exceptionnelle dans la recherche et le développement de solutions innovantes et respectueuses de notre environnement est une expérience vraiment unique. »
Ferrari n’est pas la seule écurie de Formule 1 à se lancer dans la voile puisque Mercedes est déjà associée à INEOS, tandis que Red Bull est associée à Alinghi.
Symbole emblématique des courses automobiles, aussitôt est-il agité qu’il est déjà oublié car l’attention se porte immédiatement sur autre chose, le drapeau à damier est incontestablement le symbole universel de la course.
Que cela soit à pied, en vélo, en moto, en voiture, dans les jeux vidéo, il marque la fin d’une épreuve, il est le synonyme de victoire ou de désillusion. Mais alors que nous le voyons tous les week-ends de Grand Prix en F1 (et ailleurs), il est temps de résoudre un mystère : que signifie et quelle est l’origine du drapeau à damier?
Légendes urbaines
En débutant cette « enquête », nous sommes immédiatement tombés sur une rumeur que l’on retrouve un peu partout. Si elle a l’avantage d’être mignonne et facile à retenir, elle est toutefois invérifiable et aucune preuve matérielle n’a pu confirmer cette histoire.
Nous sommes au milieu des années 1800, les colons du Midwest américain ayant une culture équestre très ancrée, organisaient des courses hippiques le tout dans une ambiance festive où la course laissait place à de grands repas publics façon « pique-nique ».
Afin d’indiquer aux compétiteurs que le repas était prêt et que la course devait se terminer rapidement, une nappe à carreaux était alors agitée d’un geste vif en bord de piste. Le drapeau à damier était né. L’histoire est belle, mais comme indiqué plus haut elle relève de la légende urbaine.
Le cyclisme français s’est également déclaré géniteur du drapeau à damier, notamment parce que des courses cyclistes auraient été conclues avec un drapeau à damier au milieu de 19ème siècle. Là encore, aucune preuve concrète sur la table qui puisse nous permettre d’approuver cette origine.
Les premières traces concrètes
Pour retrouver la première preuve matérielle d’un drapeau à damier il faudra retourner aux États-Unis en 1906 quand le photographe Fred Wagner immortalisa la fin de la course de la Vanderbilt Cup à Long Island dans l’État de New-York. Le drapeau à damier y était alors assez imposant avec des carreaux plus gros que ce que nous avons l’habitude de voir.
Cette même année, un employé de la Packard Motor Car Company, Sidney Waldon, a utilisé ce même motif pour marquer les points de contrôle le long des épreuves de type rallye du Glidden Tour. Pour les moins anglophones d’entre vous, « point de contrôle » en anglais se dit « Checkpoint » et les personnes qui y étaient postées et qui agitaient ces fameux drapeaux pour indiquer aux compétiteurs la présence du checkpoint se faisaient appeler les « Checkers ». En anglais, le drapeau à damier se dit « chequered flag », la boucle est bouclée !
Mais alors pourquoi ce motif en forme de damier ? Et bien tout simplement car c’est le plus évident à distinguer quand vous roulez sur des pistes poussiéreuses avec du matériel très archaïque. Les casques avec visière mettront 50 à 60 ans à se démocratiser et à l’époque un morceau de cuir sur la tête et des lunettes faisaient l’affaire. Donc, des gros carrés blancs et noirs sur un drapeau étaient parfaits!
Depuis, le drapeau à damier s’est imposé comme étant le drapeau de fin d’épreuve à travers le monde. Aussi étrange que cela puisse paraitre il n’existe pas de modèle standard pour le drapeau à damier, il ne fait l’objet d’aucune réglementation. Bien qu’il soit presque toujours composé de carrés ou de rectangles noirs et blancs alternés et disposés en damier, le nombre, la taille et les proportions longueur-largeur des rectangles varient d’un drapeau à l’autre.
Le premier drapeau à damier pris en photo en 1906 à Long Island
Le drapeau à damier en F1
Le drapeau à damier a été présent en Formule 1 dès la première course de l’histoire au Grand Prix de Grande-Bretagne le 13 mai 1950 à Silverstone, c’est le pilote italien Giuseppe (Nino) Farina qui franchira la ligne d’arrivée à la première place et verra ainsi pour la première fois le drapeau à damier en F1, qui depuis n’a de cesse de mettre un terme à chaque séance et Grand Prix de F1.
A savoir qu’en Formule 1 le drapeau à damier est « tout puissant » et dès lors qu’il est agité cela signifie la fin de séance ou course, même si tous les tours n’ont pas été bouclés (article 43.2 du règlement sportif de la F1). Cela a d’ailleurs été le cas en 2018 au Grand prix du Canada lorsque le mannequin Winnie Harlow avait agité le drapeau un tour trop tôt, amputant ainsi la course d’un tour.
Pour palier à ce problème, la FIA avait alors décidé d’automatiser la procédure de drapeau à damier (qui était tout de même agité de façon manuelle en parallèle). Ainsi, de manière informatisée les instances se sont assurées d’avoir un système fiable… vous me voyez venir, à peine quelques mois plus tard, lors du Grand Prix du Japon 2019 le drapeau à damier a été une nouvelle fois brandi un tour trop tôt par les panneaux électroniques amputant la course d’un tour à nouveau.
Vous l’aurez compris, il n’y a pas d’origine officielle pour le drapeau à damier même si les sources les plus sérieuses s’accordent sur les prémices de ce dernier en 1906 aux États-Unis. Chaque discipline s’est appropriée le drapeau à damier, certaines en utilisent deux, d’autres l’ont coloré. Certains drapeaux à damier « iconiques » ont d’ailleurs été mis en vente à plusieurs centaines de milliers de dollars (ceux des 500 miles d’Indianapolis notamment). D’autres arborent le nom des fans sélectionnés lors de tirages au sort (c’est le cas parfois en F1).
Seule certitude concernant l’histoire du drapeau à damier, il reste le symbole universel des sports mécaniques et il continuera à flotter sur les circuits de la planète entière pour encore de nombreuses décennies…
Aston Martin est devenue cette année la première équipe de Formule 1 à se conformer à la norme ISO 50001, une certification qui décrit les exigences de mise en œuvre d’un système de gestion de l’énergie. Cette norme offre ainsi aux organisations un cadre pour améliorer leur performance énergétique.
L’objectif d’Aston Martin pour la norme ISO 50001 est d’améliorer les performances énergétiques, d’augmenter l’efficacité énergétique et de réduire la consommation d’énergie et les coûts associés. Un système de gestion de l’énergie contrôle ainsi la consommation d’énergie sur le campus technologique de l’équipe de Formule 1 à Silverstone.
Afin de satisfaire à la norme, Aston Martin a réalisé trois audits au cours de l’année 2023, l’audit final ayant lieu en décembre 2023. Le certificat a été délivré à l’équipe en janvier 2024.
« C’est un autre exemple de la manière dont Aston Martin fait une différence positive pour l’avenir et change les perceptions de notre industrie conformément à la stratégie environnementale 2020-2030 de la FIA. » a déclaré Ben Fitzgerald, directeur des opérations de l’équipe Aston Martin
« S’engager en faveur du développement durable et mettre en œuvre des initiatives est une étape importante vers l’évolution de l’industrie du sport automobile et la protection de la planète. »
« Les avantages à long terme de l’obtention de la norme ISO 50001 comprennent une meilleure efficacité énergétique, de meilleures performances financières, une atténuation des risques et des économies de coûts. »
« Grâce à notre stratégie commerciale responsable, « Make A Mark », nous nous engageons à favoriser des progrès positifs pour la planète et nos populations. ISO 50001 renforce également notre engagement envers notre accréditation environnementale trois étoiles de la FIA et les futurs sujets du groupe de travail sur le développement durable de la FIA. »
Ci-dessous, voici les éléments clés de l’accréditation ISO 50001 :
Une politique énergétique établie qui s’aligne sur les objectifs et l’engagement de l’organisation en faveur de l’amélioration continue de la performance énergétique.
Identifier les utilisations énergétiques importantes, établir des indicateurs de performance énergétique et fixer des objectifs et des cibles énergétiques.
Processus et contrôles de mise en œuvre opérationnels solides pour atteindre les objectifs et cibles énergétiques. Cela comprend la formation, la communication et la documentation.
Processus rigoureux d’examen de la gestion de l’énergie – menés régulièrement pour garantir qu’ils restent efficaces et alignés sur les objectifs commerciaux responsables.
Pour rappel, l’écurie Aston Martin a débuté d’importants travaux de modernisation de ses installations à Silverstone, notamment en construisant un tout nouveau campus.
Pour Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, il était « naturel » pour Ferrari de prolonger sa collaboration avec Charles Leclerc, notamment parce que le Monégasque fait partie « de la famille » depuis plusieurs années maintenant, lui qui a fait partie de la Ferrari Driver Academy avant de pouvoir passer en Formule 1 en 2018 chez Sauber grâce à l’aide de Ferrari.
« Le lien de Charles avec la Scuderia va au-delà de celui d’un simple pilote et d’une équipe, puisqu’il fait partie de la famille Ferrari depuis maintenant huit ans, remontant à une époque avant qu’il n’arbore pour la première fois l’emblème du Cheval Cabré sur sa combinaison de course. » a déclaré Frederic Vasseur.
« Ses valeurs et celles de notre équipe sont étroitement liées et il était donc naturel que nous soyons d’accord pour prolonger notre collaboration. »
« On le connaît pour son désir incessant de se dépasser et on apprécie ses capacités extraordinaires lorsqu’il s’agit de se battre et de dépasser en course. »
« Nous sommes déterminés à offrir à Charles une voiture gagnante et je sais que sa détermination et son engagement sont des éléments qui peuvent faire la différence et nous aider à atteindre nos objectifs. »
Depuis ses débuts chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a participé à 103 courses, terminé 30 fois sur le podium, réalisé sept tours les plus rapides et marqué 1035 points. Sa meilleure position au championnat a été deuxième en 2022.
La Scuderia Ferrari a confirmé le renouvellement de contrat du pilote monégasque Charles Leclerc pour plusieurs saisons, sans pour autant dévoiler la durée exacte de cet engagement.
Charles Leclerc a rejoint la Scuderia Ferrari lors de la saison 2019. Cette année-là, il devient le plus jeune pilote de l’histoire de la Scuderia à remporter un Grand Prix, avec une victoire sur le circuit emblématique de Spa-Francorchamps, un exploit qu’il réitère une semaine plus tard à Monza devant des Tifosi ravis.
En 2022, Leclerc a remporté trois autres Grands Prix avant de terminer deuxième au classement des Pilotes. Connu pour ses capacités exceptionnelles sur un tour de qualification, à seulement 26 ans, il est déjà deuxième dans la liste des pilotes ayant décroché la pole position au volant d’une Ferrari, à égalité avec Niki Lauda (23). Au cours de sa carrière avec la Scuderia, il a participé à 103 courses, terminé 30 fois sur le podium, réalisé sept tours les plus rapides et marqué 1035 points.
« Je suis très heureux de savoir que je porterai la combinaison de course de la Scuderia Ferrari pendant encore plusieurs saisons. » a déclaré Charles Leclerc.
« Courir pour cette équipe est mon rêve depuis l’âge de trois ans : je regardais le Grand Prix de Monaco depuis la fenêtre de l’appartement d’un ami à Ste Devote et je faisais toujours attention aux voitures rouges. »
« Cette équipe est ma deuxième famille depuis que j’ai rejoint la Ferrari Driver Academy en 2016 et nous avons accompli beaucoup de choses ensemble, en luttant contre vents et marées au cours des cinq dernières années. »
« Cependant, je pense que le meilleur est encore à venir et j’ai hâte que cette saison commence, pour progresser encore et être compétitif à chaque course. »
« Mon rêve reste celui de remporter le championnat du monde avec Ferrari et je suis sûr que dans les années à venir, nous passerons de bons moments ensemble et rendrons nos fans heureux. »
Alors que la campagne 2024 de Formule 1 débute au mois de mars avec la première manche à Bahreïn, on connaît désormais le nom complet de chaque équipe de la grille après l’annonce faite cette semaine concernant le changement d’identité de la désormais ancienne équipe AlphaTauri.
Sur les dix écuries de la grille, deux ont changé de nom en 2024 : il s’agit de l’ancienne écurie Alfa Romeo-Sauber devenue Stake F1 Team Kick Sauber et AlphaTauri qui est devenue cette saison l’écurie Visa Cash App RB Formula One Team (pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…). Concernant les huit autres écuries, aucun changement majeur n’est à signaler.
Sur la liste officielle des engagés en Formule 1 en 2024 publiée par la FIA (voir ci-dessous), on constate également que le champion du monde en titre Max Verstappen a choisi de conserver son numéro 1 pour une troisième campagne consécutive.
Alors que la Formule 1 s’apprête à disputer la plus longue saison de son histoire en 2024 avec pas moins de 24 week-ends de Grand Prix au programme, certains comme Jacques Villeneuve s’inquiètent déjà du rythme soutenu imposé au personnel qui travaille en F1.
La fatigue du personnel au sein du paddock de la Formule 1 est une réalité et un réel problème mis en avant au cours des dernières années par certains employés « à bout de souffle » après des saisons de plus en plus longues dans le sport. En effet, si de l’extérieur travailler dans le monde fermé de la Formule 1 peut faire rêver beaucoup de gens, il n’en demeure pas moins que le rythme imposé au personnel (mécaniciens, attachés de presse, médias, logisticiens…) peut très rapidement devenir insupportable.
Pour arriver à disputer autant de courses en une seule saison, la F1 a dû s’adapter et mettre en place ce que l’on appelle dans le jargon un « back-to-back » (enchainement de courses d’un week-end à l’autre) ou encore un triple-header (enchainement de trois courses).
En 2024, la saison se terminera justement par un triple-header avec le Grand Prix de Las Vegas, suivi par le GP du Qatar et enfin le Grand Prix d’Abou Dhabi et Jacques Villeneuve pense comme beaucoup d’autres que la conclusion de cette campagne 2024 va constituer un énorme défi pour toutes les personnes impliquées.
« Ca va être brutal, avec un double-header (Qatar et Abou Dhabi) tard dans la saison, en repartant de Las Vegas où ce n’est pas un aéroport facile à partir duquel voler. » estime jacques Villeneuve dans un entretien accordé à nos confrères de PlanetF1.
« C’est ok pour une grande équipe parce qu’ils peuvent louer un grand avion, y mettre tous les mécaniciens, et voler. C’est vraiment brutal pour les médias – et je pense que c’est le groupe qui est laissé pour compte dans tout ce qui se passe. De plus, les coûts augmentent, les hôtels, les voyages, ces déplacement sont devenus très, très compliqués. »
« Pour les équipes, ils trouvent des moyens de voyager. Les rotations du personnel peuvent fonctionner, même si c’est difficile pour le personnel. Le fuseau horaire est aussi dans le mauvais sens car on perd du temps en arrivant au lieu d’en gagner. »
« C’est très compliqué de tout mettre en place pour les équipes, la restauration et tout ça. Cela prend du temps et c’est un peu dur. En faire trois de suite, même si le Qatar n’est pas si loin d’ici, sera très fatiguant, surtout en fin d’année avec une saison qui se termine en décembre. C’est dur pour les mécaniciens aussi, mais pas pour les pilotes. »
En effet, Villeneuve estime que la charge de travail des pilotes actuels est moindre qu’à l’époque, notamment depuis la restriction des essais privés en Formule 1, ce qui signifie que les pilotes actuels roulent durant un week-end de course et peuvent ensuite s’envoler directement vers une autre destination rapidement.
« Si vous regardez à l’époque où il y avait des essais, il y avait moins de courses, mais beaucoup d’essais. Le nombre de kilomètres et de jour de piste pour le pilote étaient donc plus élevés à l’époque. Mais vous aviez deux équipes, une équipe d’essais et une équipe de course. » a ajouté le Canadien.
« Donc, les mécaniciens avaient le temps de rentrer chez eux et ainsi de suite. C’est devenu plus brutal pour les mécaniciens [aujourd’hui]. »
Alors que l’action en piste ne commence qu’en févier avec les essais de pré-saison (du 21 au 23 février), la trêve hivernale en Formule 1 reste l’une des périodes les plus chargées pour les équipes de la grille avec un travail intense réalisé dans les coulisses pour préparer la nouvelle saison.
Au cours de cette période calme en apparence, les ingénieurs des dix écuries de la grille travaillent quasiment 24H/24H pour faire en sorte de développer, concevoir et tester les différents composants des futures monoplaces pour le championnat du monde 2024 avec toujours quelques dates cibles en tête : le lancement, les essais hivernaux et la première course de la saison.
Rob Thomas, directeur d’exploitation chez Mercedes, a bien voulu donner quelques détails sur tout ce qui se passe en coulisses à l’usine de Brackley au cours de l’hiver, alors que l’équipe du constructeur allemand – qui a terminé deuxième au championnat du monde 2023 – cherche à rattraper son retard sur Red Bull en 2024.
Conception, fabrication et tests
Des ingénieurs Mercedes à l’usine de Brackley au Royaume-Uni
Entre décembre et janvier, les conceptions et dessins finaux sont publiés. Une fois que les concepteurs ont terminé, les départements de fabrication se mettent alors au travail pour fabriquer et tester les nouvelles pièces qui seront montées sur la future monoplace.
Les pièces seront souvent inspectées et testées sous forme de composants plus petits sur des plates-formes sur mesure ou par des tests non destructifs, tels que les ultrasons ou les rayons X. Elles sont ensuite intégrées dans des assemblages plus grands et soumises à des tests plus importants pour voir leurs performances.
« Il y a littéralement des milliers et des milliers de composants qui arrivent, qui sont soumis à des inspections et à des niveaux de tests. » explique Rob Thomas.
« Ensuite, ils sont intégrés dans différents sous-ensembles pour le service Test et Développement, qui les soumettra à des tests de fatigue, de fiabilité et de performances. »
« Deux des tests les plus importants sont les tests sur 12 axes avant et arrière, où vous prenez tout l’avant de la voiture, la suspension, les essieux, les montants, vous les construisez et les soumettez à des tests qui reproduisent différentes pistes et conditions. Il s’agit de tester la structure de la voiture et nous en tirons beaucoup d’enseignements. Est-ce que la pièce fatigue, est-ce qu’elle fait ce qu’on veut ? »
« C’est une période très intense pour le personnel de l’usine, car ces départements fonctionnent selon des horaires de travail 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il se passe tellement de choses et tout doit être réuni pour respecter les délais. »
« Il est crucial à cette période de l’année de respecter les délais et de ne rien négliger. Nous savons que c’est ce qui est nécessaire pour nous mettre dans les meilleures conditions pour effectuer des essais et des courses. Sinon, nous rencontrerons des problèmes plus tard, qui auront un impact bien plus important. Nous essayons toujours de trouver cet équilibre entre vitesse et qualité. »
Esprit d’équipe
Deux employées à l’usine de Brackley au Royaume-Uni
Durant cette période hivernale, le rythme de travail est très soutenu dans les usines et Rob Thomas explique comment chez Mercedes le personnel s’est adapté au fil du temps.
« Nous avons travaillé dur pendant des années sur les comportements au sein de l’équipe et nous nous sommes assurés d’avoir un ensemble de valeurs définies. » poursuit Thomas.
« C’est vraiment cette période de l’année où tout se rassemble, tout le monde est dans l’usine et chaque département est un expert dans ce qu’il fait. Mais pour livrer la voiture, il faut que tous les départements interagissent en étroite collaboration. »
« Tout se fait dans le respect, mais très vite. Il existe une ligne de confiance dans chaque domaine. Il n’y a jamais de pointage du doigt. Si quelqu’un a un problème, il le résoudra et s’il a besoin d’aide, il viendra le demander. »
Les process ont évolué
Les process ont évolué au fil des années au sein des usines
Rob Thomas a rejoint l’équipe Mercedes en 2010 lorsque le constructeur allemand a signé son retour en Formule 1 après avoir racheté l’écurie Brawn GP. Cette période de l’année a toujours été très chargée se souvient Thomas, mais il admet volontiers que les process ont évolué au fil du temps afin de rendre l’équipe encore plus efficace au cours de l’hiver.
« Il y avait des plans détaillés [quand il a rejoint l’équipe], mais ils n’ont pas vraiment été respectés. De nombreuses dates internes étaient un peu facultatives, et nous faisions de notre mieux pour respecter ces délais, mais en général nous n’y arrivions pas. »
« Les choses sont arrivées de plus en plus tard et on s’est retrouvé avec des gens travaillant de façon chaotique, essayant de rassembler les pièces. Nous n’obtenions pas non plus le résultat dont nous avions besoin en termes de performances ou de fiabilité. »
« Tout cela conduit à participer aux premières courses dans des conditions extrêmement sous-optimales, à ne pas obtenir l’apprentissage souhaité et à épuiser les gens. »
Les premières réponses à Bahreïn
Contrairement à ce que les gens pensent, les équipes de la grille n’auront pas toutes les réponses à leurs questions à l’issue des trois jours d’essais hivernaux qui se disputeront à Bahreïn, notamment parce que personne ne dévoilera son jeu durant ces essais réservés essentiellement aux tests de fiabilité des différents composants.
Comme chaque année, c’est lors de la première séance de qualifications de la saison au Grand Prix de Bahreïn que les fans connaîtront enfin la véritable hiérarchie et que les équipes sauront dans quels domaines elles devront s’améliorer par rapport à la concurrence.
L’équipe Mercedes dévoilera sa monoplace 2024 le 14 février lors d’un événement organisé sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni (voir toutes les dates de présentation ici).
Les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont annoncé que l’envahissement de la piste par les spectateurs après l’arrivée du Grand Prix d’Australie 2024 programmé le 24 mars sera strictement interdit.
Le Grand Prix d’Australie 2023 s’est terminé dans un véritable chaos avec la présence de spectateurs sur la piste avant même que le drapeau à damier ne soit agité. Ce problème grave a donc forcé la direction de course à convoquer les organisateurs pour leur demander des explications.
C’était la première fois qu’un organisateur d’événement était convoqué par les commissaires de la FIA pour s’expliquer sur de tels faits, alors qu’une situation similaire a eu lieu au Brésil plus tard en fin d’année.
A l’issue d’une audience qui a duré plusieurs heures, les commissaires ont convenu que le problème serait évoqué lors d’un prochain Conseil Mondial du Sport Automobile de la FIA afin de trouver des solutions pour qu’une telle situation ne se reproduise plus à l’avenir.
L’enquête de la FIA concernant l’envahissement précoce de la piste étant toujours en cours, les organisateurs du Grand Prix d’Australie ont tenu à préciser aux fans que l’accès à la piste de Melbourne sera totalement interdit après l’arrivée du Grand Prix d’Australie 2024 qui se disputera du 22 au 24 mars.
« L’Australian Grand Prix Corporation informe qu’étant donné l’enquête en cours de la FIA sur la violation précoce de la piste à la fin de l’événement 2023, il n’y aura pas d’accès à la piste pour les clients après le Grand Prix d’Australie de Formule 1 2024. » peut-on lire dans un communiqué de presse du AGPC.
« Les décisions concernant l’accès des clients à la piste à l’issue des courses futures seront prises à une date ultérieure. » précise également le communiqué.
L’équipe Esports de Williams a publié la vidéo d’une simulation du futur tracé (il n’existe pas encore) qui sera construit dans la ville de Madrid et qui accueillera le Grand Prix d’Espagne à partir de la saison 2026 de Formule 1.
Cette semaine, la Formule 1 a confirmé l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de la saison 2026 pour une durée de dix ans [jusqu’en 2035]. Le futur circuit sera construit autour du palais des expositions IFEMA qui a accueilli l’année dernière la première expo de la F1.
Ce nouveau circuit long de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines] sera soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale pour être validé. Le tracé comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une tour pour la direction de course et des espaces de bureaux, ainsi que des espaces d’accueil VIP et de divertissement.
Le site devrait avoir la capacité d’accueillir plus de 110 000 fans par jour dans les tribunes, l’admission générale et l’hospitalité VIP. Il est également prévu d’augmenter la capacité du circuit à 140 000 places par jour au cours de la première moitié de l’accord, faisant de Madrid l’un des plus grands sites du calendrier de la F1.
Alors que la construction ne débutera pas avant plusieurs mois, certains développeurs web ont déjà réussi à modéliser le tracé de Madrid afin d’offrir aux fans un premier aperçu virtuel que vous pouvez visualiser ci-dessous. N’hésitez pas à donner votre avis dans la section des commentaires sous l’article…
Someone say Madrid GP hotlap? 👀🇪🇸
Who’s excited to see this one hit the @F1 calendar in 2026? 🙌
La plateforme de streaming Netflix a annoncé la date de sortie de Drive to Survive saison 6 – la série qui emmène les fans de Formule 1 au cœur du paddock et des équipes.
Drive to Survive ou – Pilotes de leur destin en bon français – est une série documentaire produite en collaboration entre Netflix et la FOM (Formula One Management). La première saison a été diffusée en 2019 et a contribué au fil des années à accroître la popularité de la Formule 1 dans le monde, notamment aux Etats-Unis.
Le dernier opus (saison 6) de la série extrêmement populaire emmènera une fois de plus les fans dans le cercle restreint de la F1, montrant comment les pilotes et les équipes se sont préparés pour la saison 2023 – incluant également tous les rebondissements qui ont suivi comme le retour de Daniel Ricciardo sur la grille ou encore son remplacement par le jeune Liam Lawson suite à une blessure au Grand Prix des Pays-Bas.
La saison 6 de Drive to Survive sortira le 23 février 2024, coïncidant avec le dernier jour des tests de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn. De quoi faire patienter les fans de Formule 1 donc, avant que la saison 2024 ne débute une semaine plus tard sur le même tracé.
Here’s a peek at what’s coming to Netflix in the US this February 👀
🌪️ Avatar: The Last Airbender
🎤 THE VINCE STAPLES SHOW
🏎️ Formula 1: Drive to Survive S6
🏠 My Wife and Kids
🕵️♂️ Monk
🥯 Everything Everywhere All at Once
🐚 Marcel the Shell with Shoes On
🕺 Magic… pic.twitter.com/yd0qpqTdX9
Le Team Principal de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a parlé de la contribution « exceptionnelle » de Fernando Alonso au cours de sa première année au sein de l’équipe du constructeur britannique, le Luxembourgeois estimant que l’expérience et l’engagement du double champion du monde sont inestimables.
Après deux saisons passées chez Alpine, Fernando Alonso a rejoint l’écurie Aston Martin en 2023 en remplacement direct du quadruple champion du monde Sebastian Vettel qui a décidé de prendre sa retraite du sport.
Alonso a fait un pari en rejoignant une équipe qui occupait en 2022 la septième place au championnat du monde des constructeurs, mais cela s’est avéré être un pari gagnant puisque l’équipe basée à Silverstone a fait des progrès considérables en 2023, ce qui a permis à Fernando Alonso de monter à huit reprises sur un podium.
S’exprimant sur le site internet d’Aston Martin sur ce que le double champion du monde a apporté à l’équipe au cours de sa première année chez Aston Martin, Mike Krack a expliqué comment l’Espagnol a contribué à remettre la campagne 2023 de l’équipe sur les rails et s’attend à voir de nouveau du grand Fernando Alonso en 2024.
« Ce que Fernando nous a apporté est tout simplement exceptionnel. Il nous fait avancer et nous rend meilleurs – c’est aussi simple que cela. Il est extrêmement ambitieux et veut se battre pour les podiums chaque week-end. » a expliqué Mike Krack.
« L’expérience qu’il apporte est inestimable, mais aussi son engagement. Il ne fait pas partie de ces pilotes qui arrivent un week-end de course, font leur travail puis disparaissent. Il y a toujours une autre question, un autre message WhatsApp qui arrive, il est constamment à la recherche de choses que nous pourrions améliorer. »
« Le voir « rôder » derrière vous fournit toute la motivation dont on peut avoir besoin. J’ai hâte de voir ce qu’il pourra faire en 2024, maintenant qu’il a eu un an pour s’installer pleinement chez Aston Martin. »
Pour rappel, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1. Le pilote espagnol fêtera ses 43 ans au mois de juillet prochain.
C’est le 08 février que l’équipe basée à Faenza en Italie lèvera le voile sur la livrée 2024 (uniquement la livrée) de sa monoplace pour le championnat du monde 2024 de Formule 1. Visa Cash App RB dévoilera ensuite sa « vraie » monoplace 2024 lors de la première journée des essais hivernaux qui débuteront le 21 février à Bahreïn.
Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.
C’est désormais officiel, l’écurie AlphaTauri change de nom à la veille de la saison 2024 pour devenir Visa Cash App RB, après que l’écurie mère Red Bull a signé un contrat de sponsoring avec la société Visa.
Premier nouveau parrainage sportif mondial majeur de Visa depuis plus de 15 ans, l’accord englobe l’équipe Visa Cash App RB [anciennement AlphaTauri] et l’équipe Red Bull Racing. Le logo Visa apparaissant sur les voitures Red Bull Racing et Visa Cash App RB ainsi que sur les monoplaces engagées dans la F1 Academy des deux équipes respectives.
« C’est fantastique de révéler la nouvelle identité et d’accueillir de nouveaux partenaires alors que nous entamons la prochaine phase de l’histoire de l’équipe en Formule 1. » a déclaré Peter Bayer, PDG de la nouvelle équipe Visa Cash App RB.
« Faenza entre dans une nouvelle ère de course, en restant fidèle à nos racines de réservoir de talents, mais en se concentrant désormais encore plus sur la compétition pour les plus grands prix de la F1. »
« Nous avons une vision audacieuse pour l’équipe dirigée par moi-même et le Team Principal, Laurent Mekies, et avoir à nos côtés des partenaires tournés vers l’avenir tels que Visa et Cash App dans ce voyage est extrêmement excitant. »
En 2024, l’équipe Visa Cash App RB – huitième au championnat du monde des constructeurs l’an dernier – fera confiance au même duo de pilotes composé de Yuki Tsunoda et Daniel Ricciardo.
Bien que la ville de Madrid a été choisie par la Formule 1 pour disputer le Grand Prix d’Espagne à partir de la saison 2026 pour une durée de dix ans, le circuit de Barcelone ne compte pas baisser les bras et travaille activement pour tenter de renouveler son contrat avec la catégorie reine.
Ce mardi 23 janvier, la F1 a confirmé l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de 2026 pour une période de dix années. Le nouveau circuit de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines], soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale, comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Construit autour du centre d’exposition IFEMA, le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de contrôle pour la direction de course et des espaces de bureaux, ainsi que des espaces d’accueil VIP.
L’arrivée de Madrid met inévitablement Barcelone en porte à faux, le tracé catalan voyant son actuel contrat avec la FOM arriver à son terme en 2026. Cependant, l’arrivée de Madrid ne signifie pas pour autant que Barcelone ne fera plus partie du calendrier car le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a insisté sur le fait que des discussions étaient toujours en cours avec Barcelone pour une éventuelle prolongation de contrat au delà de 2026.
« Pour éviter tout doute et pour clarifier les choses, le fait que nous soyons à Madrid n’exclut pas le fait que nous pourrions rester à Barcelone à l’avenir. » a déclaré Domenicali lors de la présentation du Grand Prix d’Espagne à Madrid.
« Pour l’avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons réellement étendre notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous entretenons de très bonnes relations pour l’avenir. »
« L’Espagne était un marché qui, il y a seulement quelques années, n’était pas au centre de notre attention. Maintenant, c’est très important. Nous avons signé un nouvel accord avec la chaîne DAZN espagnole au moins jusqu’à la fin 2026. »
« C’est un joli problème d’avoir plusieurs villes – certaines dans le même pays – souhaitant accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester concentrés sur les raisons de notre succès et veiller à ne pas faire preuve de complaisance. »
Barcelone n’abandonne pas
Le président de la Generalitat – l’organisation politique de la communauté autonome de Catalogne – a indiqué que la Catalogne souhaite renouveler son contrat avec la Formule 1 au delà de 2026 et qu’elle y travaille, insistant sur le fait que l’arrivée de Madrid ne sera pas nécessairement un obstacle.
« En référence à l’annonce de l’arrivée d’une course à Madrid, en Catalogne nous travaillons pour la Catalogne. Au-delà du fait que l’organisation de la Formule 1 peut conclure des accords avec d’autres villes, nous continuons à travailler pour prolonger au delà de 2026. » a déclaré Pere Aragones, président de la Generalitat.
« Le travail avec l’organisation est positif. Nous avançons en ce sens, nous sommes soucieux d’améliorer les opportunités de la Catalogne, mais sans nous comparer à personne, en construisant nos propres références. » a conclu Aragones.
Dans l’hypothèse où Barcelone signe un nouvel accord avec la Formule 1 au-delà de la saison 2026, le tracé catalan pourrait alors accueillir une deuxième course dans le pays et pourrait changer de nom en devenant, par exemple, le Grand Prix de Catalogne.
Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, estime que l’arrivée de Madrid au calendrier à partir de la saison 2026 est une « excellente nouvelle » pour la F1 et les fans, mais quel est l’avenir du tracé de Barcelone désormais ?
Ce mardi 23 janvier, la Formule 1 a annoncé l’arrivée au calendrier à partir de 2026 de la ville de Madrid qui deviendra donc l’hôte du Grand Prix d’Espagne pour une durée de dix ans à partir de cette date, ce qui est une excellente nouvelle pour le PDG de la catégorie reine : « C’est une excellente nouvelle pour la Formule 1 car cela montre une fois de plus qu’il existe un fort appétit partout dans le monde pour notre sport. » a déclaré Stefano Domenicali au site de la Formule 1.
« Cela montre qu’à un moment où l’Europe est perçue comme un endroit qui n’est pas prêt à investir dans notre sport, Madrid et d’autres le montrent. Ils ont présenté un projet fascinant, qui sera construit dans les prochaines années et qui prend en compte les fans et leur expérience dans son ensemble, depuis leur voyage jusqu’à l’expérience de l’événement dans son ensemble. »
« La proposition que nous avons reçue du promoteur était géniale. Depuis le premier jour, il y a eu une discussion ouverte sur ce que pourrait être cet événement. »
Planifier l’avenir sereinement
L’accord signé entre Madrid et la Formule 1 s’étend pour dix années jusqu’en 2035. Selon Domenicali, cela permettra au promoteur du Grand Prix d’Espagne à Madrid d’investir plus sereinement en sachant que l’événement sera présent au calendrier pour une décennie : « Je suis très heureux qu’il s’agisse d’un accord qui nous amène jusqu’en 2035 – c’est long. » a jouté l’Italien.
« C’est l’objectif de la F1, avec des promoteurs nouveaux ou plus établis. Cela permet à tout le monde de planifier l’avenir et d’investir dans l’avenir car il y a une garantie pour le promoteur, pour nos partenaires, pour nos équipes et pour notre sport. Cela donne à chacun une visibilité à long terme. »
« Si vous regardez le passé, les renouvellements étaient de deux ans, trois ans ou cinq ans maximum. Désormais, tous nos nouveaux deals vont dans le sens d’être très longs. Et s’ils sont petits, il y a une raison. »
Et Barcelone alors ?
Le circuit de Barcelone accueillera encore le Grand Prix d’Espagne en 2024 et 2025, mais concernant l’avenir du tracé catalan, Domenicali n’exclut pas l’idée d’organiser une deuxième course sur le sol espagnol.
« Pour éviter tout doute et pour clarifier les choses, le fait que nous soyons à Madrid n’exclut pas le fait que nous pourrions rester à Barcelone à l’avenir. » insiste Domenicali.
« Pour l’avenir, des discussions sont en cours pour voir si nous pouvons réellement étendre notre collaboration avec Barcelone, avec qui nous entretenons de très bonnes relations pour l’avenir. »
« L’Espagne était un marché qui, il y a seulement quelques années, n’était pas au centre de notre attention. Maintenant, c’est très important. Nous avons signé un nouvel accord avec la chaîne DAZN espagnole au moins jusqu’à la fin 2026. »
« C’est un joli problème d’avoir plusieurs villes – certaines dans le même pays – souhaitant accueillir un Grand Prix. Cela montre la valeur de notre proposition. Mais nous devons rester concentrés sur les raisons de notre succès et veiller à ne pas faire preuve de complaisance. »
C’est désormais officiel, le circuit urbain de Madrid fera ses débuts au calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2026 après avoir signé un contrat à long terme sur dix années avec la catégorie reine du sport automobile.
Depuis plusieurs mois, les rumeurs suggéraient l’arrivée de Madrid au calendrier de la Formule 1 en remplacement de Barcelone, et c’est donc désormais officiel. Le tracé urbain – qui serpentera autour du palais des expositions de l’IFEMA qui a accueilli la première expo de la F1 – sera présent au calendrier à partir de la saison 2026 pour dix ans [jusqu’en 2035].
Le nouveau circuit de 5,47 km [composé de portions urbaines et non urbaines], soumis à l’homologation de la FIA et aux spécifications de conception finale, comportera 20 virages, avec un tour de qualifications projeté de 1 minute 32 secondes. Construit autour du centre d’exposition IFEMA, le circuit comprendra également un bâtiment Paddock haut de gamme avec une nouvelle tour de course et des espaces de bureaux, des espaces d’accueil VIP et de divertissement.
Le site devrait avoir la capacité d’accueillir plus de 110 000 fans par jour dans les tribunes, l’admission générale et l’hospitalité VIP. Il est également prévu d’augmenter la capacité du circuit à 140 000 places par jour au cours de la première moitié de l’accord, faisant de Madrid l’un des plus grands sites du calendrier de la F1.
Situé dans la ville de Madrid et à cinq minutes de l’aéroport Adolfo Suárez de Madrid-Barajas, le Grand Prix d’Espagne deviendra l’une des courses les plus accessibles du calendrier de F1, le circuit étant à quelques minutes en métro, en train de la ville. On estime que 90 % des fans pourront se rendre au Paddock via les transports en commun, tandis que les fans séjournant dans un hébergement local seront à quelques pas.
Le circuit de Madrid
« Madrid est une ville incroyable avec un patrimoine sportif et culturel incroyable, et l’annonce d’aujourd’hui ouvre un nouveau chapitre passionnant pour la F1 en Espagne. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.
« Je tiens à remercier l’équipe d’IFEMA Madrid, le gouvernement régional de Madrid et le maire de la ville pour avoir élaboré une proposition fantastique. Il incarne véritablement la vision de la Formule 1 : créer un spectacle de sport et de divertissement sur plusieurs jours qui offre une valeur maximale aux fans et embrasse l’innovation et la durabilité. »
Concernant le circuit de Barcelone qui accueillera le Grand Prix d’Espagne encore jusqu’en 2026, l’avenir du tracé catalan n’a pas encore été décidé comme l’a expliqué le PDG de la Formule 1 ici.
Les moteurs hybrides issus de la future réglementation qui entrera en vigueur en 2026 devraient être plus bruyants que les spécifications utilisées actuellement en Formule 1 et ce pour le plus grand plaisir des fans.
A partir de la saison 2026, une nouvelle réglementation moteur sera introduite en Formule 1, avec notamment des changements concernant le carburant, le moteur à combustion interne (ICE), le système de récupération d’énergie (ERS), la disposition générale du moteur, l’utilisation des unités de puissance, les différentes restrictions liées aux essais et le volet concernant la réglementation financière (cliquez ici pour voir tous les changements détaillés pour 2026).
Mais depuis le début de l’ère hybride en 2014, les fans ont souvent été très critiques – à juste titre -concernant le son des moteurs bien moins expressif que celui des blocs V12, V10 ou encore V8 du passé. Bien que des progrès ont été réalisés au cours des dernières années, il reste encore du travail pour rendre ces unités de puissance plus « sonores » et le PDG de la Formule 1 a déjà assuré que ce point fait partie des priorités pour 2026.
« Nous devons avoir un son différent. Il s’agit d’une mélodie pour les oreilles. C’est vrai que lorsque nous avions le douze cylindres, c’était une fréquence différente, très forte. » a commenté Stefano Domenicali sur la radio australienne 3AW.
« Ensuite, nous avons eu le dix, huit et maintenant six cylindres. Mais la situation est différente, et bien sûr, nous devons être hybrides et nous serons toujours hybrides à l’avenir. »
« Mais notre intention est de s’assurer qu’avec la nouvelle réglementation le bruit du moteur sera plus élevé parce que cela fait partie des émotions. C’est vraiment ce que nos fans veulent entendre et c’est notre devoir de nous y engager. »
La F1 ne sera pas 100% électrique
En revanche, Stefano Domenicali a de nouveau confirmé que la Formule 1 ne deviendra pas entièrement électrique à l’avenir : « Je ne pense pas non. La Formule 1 n’est pas électrique. » a-t-il insisté.
« Comme vous le savez, il y a quelques séries qui ont pris cette direction. L’électrification est un choix de mobilité qui doit avoir un sens. »
« Mais le monde de la mobilité et le paysage de la mobilité suivront certainement différentes directions. Nous [la F1], nous avons pris la direction d’utiliser pour l’avenir des carburants durables avec des moteurs hybrides. C’est là que nous pensons devoir rester durant de très nombreuses années. »
F1 Drive, le premier Karting officiel de la Formule 1, ouvre ses portes au public le 6 février 2024 à Londres, plus précisément sous la tribune Sud du stade Tottenham Hotspur.
Située sous l’emblématique tribune sud du stade Tottenham Hotspur, la piste de Karting fait partie d’un partenariat stratégique de 15 ans entre la Formule 1 et le club Tottenham Hotspur. Les visiteurs pourront prendre le volant de karts conçus pour créer l’expérience de conduite de Formule 1 « la plus authentique ».
Les karts sont tous équipés de volants dotés d’un écran LED de 18 cm, fournissant des données et des mises à jour au pilote telles que les temps au tour, la position de course en direct, les intervalles, le niveau de boost, les informations de sécurité sur la piste et l’état des drapeaux.
Les volants sont équipés d’un écran LED
La F1 est même allée jusqu’à inclure un bouton « DRS » (Drag Reduction System) sur le volant, permettant d’augmenter la vitesse à proximité du concurrent qui vous précède. Les karts sont également équipés d’une Audio immersive embarquée, avec effets sonores tirés des enregistrements embarqués des monoplaces de Formule 1.
Accréditée par la National Karting Association, la piste se compose de trois tracés différents qui s’inspirent des circuits de F1 les plus emblématiques du monde. Les pistes ont été conçues pour un public diversifié, du circuit « Future Stars », destiné à enflammer la passion des jeunes pilotes et à inspirer la prochaine génération de fans de F1, au « Sprint Track » qui garantit une expérience immersive pour les pilotes expérimentés.
Pour ceux qui recherchent le frisson ultime, les pistes Future Stars et Sprint sont combinées pour former le « Super Circuit » – le plus long et le plus technique des trois pistes, offrant l’opportunité de séances de course « Elite », alliant habileté et plaisir.
Ceux qui s’affronteront sur le Super Circuit connaîtront d’ailleurs le même format qu’un week-end de course de F1 en participant aux tours d’essais libres et de qualification avant leur grande course, promettant une authentique expérience.
@ F1 Drive – Trois tracés proposés aux pilotes
Au-delà de la piste se trouve la « Fan Zone », hébergeant toute une gamme de divertissements, notamment 8 simulateurs de course VR5 ultramodernes exécutant le jeu F1 2023. Les invités peuvent participer à un Pit Stop Challenge et s’émerveiller devant les authentiques souvenirs de F1 exposés par les dix équipes actuelles de la grille.
Pour capturer leur expérience, les invités peuvent poser pour des selfies devant une voiture de F1 ou capturer l’ultime photo de célébration sur le podium. Les produits F1 DRIVE – Londres seront également disponibles à l’achat sur place et en ligne.
Pour ceux qui souhaitent perfectionner davantage leurs compétences en karting, des séances de coaching individuelles et de groupe seront également disponibles. Les pilotes en herbe auront l’opportunité de bénéficier d’un coaching de performance de niveau professionnel, avec des experts examinant les données de course, la télémétrie et l’analyse vidéo pour les aider à améliorer et à faire progresser les temps au tour et la stratégie.
Pour plus d’informations ou pour réserver vos billets, rendez-vous sur le site officiel de F1 Drive à cette adresse.