Steiner : Bearman sera confronté « à la réalité » au volant de la Haas à Bakou

L’ancien Team Principal de Haas, Guenther Steiner, estime que l’écurie américaine a fait le bon choix en choisissant de titulariser son actuel pilote de réserve Oliver Bearman à la place de Kevin Magnussen pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais l’Italien pense que le jeune homme sera confronté à la dure réalité après avoir déjà roulé plus tôt cette année avec la Ferrari SF-24 en Arabie Saoudite. 

Kevin Magnussen ayant été banni d’une course après avoir atteint le nombre de points maximum sur sa Superlicence à la suite d’un contact avec l’Alpine de Pierre Gasly au GP d’Italie, c’est le pilote de réserve de Haas, Oliver Bearman, qui remplacera le Danois ce week-end au Grand Prix d’Azerbaïdjan. 

Oliver Bearman – qui sera titulaire chez Haas l’an prochain aux côtés d’Esteban Ocon – a déjà participé à une course plus tôt cette année lorsque Ferrari a fait appel à ses services à la dernière minute pour qu’il remplace Carlos Sainz [opéré de l’appendicite] au volant de la SF-24 pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite.

A Djeddah, le Britannique a fait forte impression en terminant la course septième sur l’un des tracés du calendrier les plus difficiles au volant d’une monoplace – certes compétitive – mais qu’il venait à peine de découvrir. 

Concernant la titularisation de Bearman à la place de Kevin Magnussen à Bakou ce week-end, Steiner estime que son ancienne équipe a fait le bon choix, mais le jeune Britannique sera confronté à la dure réalité en prenant le volant d’une VF-24 bien moins compétitive que la SF-24 qu’il a pu piloter en début d’année à Djeddah.

« Ollie [Bearman] était le choix évident pour le remplacer [Magnussen] chez Haas. Ce sera aussi un retour à la réalité. » a déclaré Steiner à propos de Bearman dans sa chronique pour le site du championnat du monde. 

« Monter dans une Ferrari est une chose, monter dans une [monoplace] qui ne fait pas de podiums en est une autre. Mais c’est une bonne chose pour lui de monter dans la voiture avant ses débuts à plein temps avec l’équipe l’année prochaine.

« Il a fait un excellent travail pour Ferrari en Arabie Saoudite et je suis sûr qu’il fera du bon travail à Bakou, et ensuite l’année prochaine. »

Concernant la suspension d’une course infligée à Kevin Magnussen, Steiner – qui a été le patron du Danois chez Haas – n’est finalement pas étonné de voir son ancien pilote être suspendu.

« Kevin a fait du bon travail à Monza. Quand il est en position de marquer quelque chose, il se met au travail au volant. Quand il est motivé, c’est un très bon pilote. » a ajouté Steiner.

« Il a maintenant droit à un peu de répit grâce à cette interdiction de course ! Il était fort possible qu’il soit banni avant la fin de l’année car il était très proche de la limite de points de pénalité. »

« Est-il content de cette interdiction ? Non. Était-ce inattendu ? Non. Il a fait trop de choses en début d’année, ce qu’il n’aurait peut-être pas dû faire. »

Pour rappel, l’écurie Haas occupe [avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan] la septième place au championnat du monde des constructeurs avec quinze points d’avance sur Alpine. 

Stella explique comment Ferrari peut aider McLaren à battre Red Bull

Andrea Stella a expliqué que les récents progrès de Ferrari sont à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle pour McLaren, alors que l’équipe basée à Woking tente cette saison de battre Red Bull au championnat du monde des constructeurs.

Les progrès constants de McLaren au cours des dix-huit derniers mois ont permis à l’équipe britannique d’exercer une pression constante sur Red Bull depuis le début de la saison 2024, à tel point que McLaren est désormais à seulement huit points de l’écurie de Milton Keynes, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer.

S’exprimant après le Grand Prix d’Italie, où le pilote Ferrari Charles Leclerc a remporté la course devant les deux pilotes McLaren, Andrea Stella a offert son point de vue sur la situation actuelle de son équipe lorsqu’on lui a demandé si McLaren – qui a la monoplace la plus rapide de la grille en ce moment – n’avait pas raté une belle opportunité à Monza.

« En ce qui concerne la course, je pense qu’il y a peut-être un malentendu selon lequel la McLaren était de loin la voiture la plus rapide. » a expliqué l’Italien.

« Je pense que Leclerc était aussi rapide que la McLaren, aussi rapide qu’Oscar [Piastri] lors du premier relais. Même lors du deuxième relais, il était derrière les deux McLaren, et il a pu rester au contact avec les deux McLaren. »

« Je pense que Ferrari était aussi compétitive que nous ce week-end [à Monza], du moins avec Leclerc, ce qui est une mauvaise nouvelle pour nous. Cela signifie que nous ne pouvions pas nous contenter de rouler tranquillement en course, nous devions les gérer et ils ont fait du bon travail en exploitant une partie de la différence. »

« En même temps, c’est une bonne nouvelle car cela signifie que nous avons plus de voitures qui peuvent prendre des points à Red Bull, donc je pense que c’est en fait une meilleure nouvelle pour nous. »

« Nous devons juste nous assurer de maximiser le potentiel disponible dans la voiture, même si cela signifie que Ferrari constituera un sérieux défi pour la victoire. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, il reste encore huit Grands Prix à disputer, dont trois week-ends Sprint. Au total, 232 points sont en jeu au championnat pilotes et 397 du côté des constructeurs. 

Frederic Vasseur a un « immense respect » pour Carlos Sainz

Frederic Vasseur a déclaré qu’il avait un « immense respect » pour Carlos Sainz qui a toujours été « méga professionnel » malgré le fait que l’Espagnol devra quitter l’écurie italienne à la fin de cette saison 2024.

Pilote Ferrari depuis 2021, l’Espagnol Carlos Sainz a été informé avant le début de la saison 2024 qu’il devra quitter l’équipe à la fin de l’année afin de laisser son baquet au septuple champion du monde Lewis Hamilton qui deviendra donc le coéquipier de Charles Leclerc à partir de 2025.

Lors de son passage chez Ferrari, Carlos Sainz a décroché [avant le GP d’Azerbaïdjan 2024] cinq pole positions et trois victoires au volant d’une monoplace rouge, la plus récente ayant eu lieu cette saison au Grand Prix d’Australie.

S’exprimant lors du week-end du Grand Prix d’Italie disputé à Monza, Frederic Vasseur a tenu à saluer le professionnalisme de Carlos Sainz malgré le fait que le pilote espagnol savait avant même le début de la saison qu’il devrait quitter l’écurie de Maranello à la fin de l’année.

« J’ai un immense respect pour Carlos et pour ce qu’il a fait pour l’équipe au cours des dernières années, mais surtout au cours des deux dernières années avec moi [en tant que directeur de la Scuderia Ferrari]. » a déclaré Frederic Vasseur.

« Je peux parfaitement voir ce qu’il a fait l’an dernier, notamment quand nous avons eu des problèmes, il a réussi à pousser l’équipe à revenir avec la pole à Monza, à gagner à Singapour. Cela a probablement aussi poussé un peu Charles [Leclerc] à réagir et il a fait plusieurs premières lignes d’affilée sur la grille. »

« Il a clairement participé à la remontée de l’équipe l’année dernière et cette saison, il fait du très bon travail. Je sais parfaitement que la situation n’était pas facile au début de la saison, mais il est méga professionnel. »

« Nous avons eu une discussion l’hiver dernier, et nous avons convenu ensemble d’attaquer jusqu’au dernier virage du dernier tour [de la saison] et il s’en sort très bien. » a ajouté Vasseur tout en ajoutant qu’il aimerait « certainement » travailler de nouveau avec Sainz à l’avenir si l’occasion se présente.

« Je suis plus que ravi d’avoir Carlos dans l’équipe et je garderai une très bonne relation avec lui. » a insisté Vasseur pour conclure.

Pour rappel, Carlos Sainz quittera Ferrari après la dernière course de la saison à Abou Dhabi pour rejoindre sa nouvelle équipe Williams. 

Norris admet être toujours nerveux lors d’un week-end de course

Le pilote McLaren Lando Norris a admis qu’il ressentait toujours autant de pression lors d’un week-end de course malgré le fait qu’il soit en Formule 1 depuis maintenant six saisons depuis qu’il a débuté sa carrière en catégorie reine en 2019.

Cette saison, Lando Norris est le plus proche rival de Max Verstappen au championnat du monde des pilotes, le Britannique accusant un retard de 62 points sur le Néerlandais à la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, et alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer d’ici la fin de la campagne 2024.

Norris a déjà remporté deux courses depuis le début de la saison, mais le pilote McLaren a admis qu’il aurait dû être plus proche de Verstappen au championnat s’il avait saisi quelques opportunités cet été grâce à une monoplace capable de gagner, notamment au Canada, en Espagne, à Silverstone ou encore en Hongrie.

Plus récemment, Lando Norris a été dépassé par son coéquipier Oscar Piastri lors du premier tour du Grand Prix d’Italie et a passé le reste de la course à tenter de rattraper son retard.

A Monza, c’était la cinquième fois que Norris partait en pole position cette saison mais ne menait pas la course après le premier tour, ce qui a poussé certains à remettre en question sa capacité à gérer des moments de forte pression comme le premier tour d’un Grand Prix par exemple.

Lorsqu’on l’interroge pour savoir s’il pense faire partie de ceux qui craquent sous la pression, Lando Norris a répondu qu’il ressentait toujours autant de pression lors d’un week-end et que cela sera probablement toujours le cas pour la suite de sa carrière.

« Je n’y pense pas du tout [à la pression]. Je pense qu’il y a toujours de la pression. Je suis toujours très nerveux à l’approche des qualifications. » a-t-il déclaré, cité par Sky Sports.

« Pour les courses, je suis toujours aussi excité et nerveux. Je ne mange pas, je mange à peine le dimanche. J’ai du mal à boire quoi que ce soit le dimanche, juste à cause de la nervosité et de la pression. »

« Mais en fait, c’est la façon dont vous transformez tout cela en quelque chose de positif, comment ne pas le laisser vous affecter de manière négative et comment pouvez-vous réellement l’utiliser de manière positive pour vous aider à vous concentrer sur les bonnes choses et ainsi de suite. »

« Je suis sûr que je le fais maintenant et que je le ferai probablement pour toujours, c’est comme lorsque vous entrez en Q3 ou dans n’importe quel tour de qualification lorsque vous devez sortir [du garage] et livrer une performance. »

« Ca vous donne des papillons dans le ventre à chaque fois parce qu’il y a tellement de nervosité, tellement de pression. Et si vous faites une erreur de quelques centimètres, ou même si vous freinez trop tard ou que vous avec un mauvais timing ou quoi que ce soit, c’est fini, le jeu est terminé. »

« Le fait de savoir cela vous met dans un état de tension extrême. Mais c’est aussi un sentiment incroyable qui ne peut être reproduit dans d’autres sports et dans d’autres domaines. Je suis toujours nerveux et je le serai probablement toujours. »

Nico Rosberg soupçonne une clause « numéro 1 » dans le contrat de Piastri

Le fait que McLaren n’ait émis aucune consigne au Grand Prix d’Italie amène le champion du monde 2016, Nico Rosberg, à soupçonner que le contrat d’Oscar Piastri contient une clause qui empêche l’écurie britannique de nommer un pilote numéro un.

A Monza, grâce à une manœuvre audacieuse sur son coéquipier dans le premier tour de course, Oscar Piastri a réussi à dépasser Lando Norris. Les deux hommes ne se sont pas touchés, mais Norris a perdu la tête de la course à ce moment-là, alors que le pilote Ferrari Charles Leclerc a profité de cette bagarre pour dépasser à son tour la McLaren du Britannique.

En terminant troisième derrière son coéquipier, Lando Norris a tout de même réussi à réduire l’écart avec le leader du championnat du monde Max Verstappen à 62 points, mais s’il avait gagné, cela aurait représenté 52 points.

Beaucoup d’observateurs se demandent pourquoi McLaren n’a pas demandé à Piastri de laisser passer Norris avant de franchir la ligne d’arrivée, alors que le Britannique est le plus proche du leader du championnat en termes de points. Mais l’équipe de Woking a une nouvelle fois répondu que Oscar Piastri est mathématiquement dans la course au titre, puisque l’Australien est quatrième au championnat à 44 points de son coéquipier.

Mais pour sa part, l’ancien pilote Mercedes Nico Rosberg soupçonne que le contrat d’Oscar Piastri contient une clause ne permettant pas à McLaren d’avantager Norris : « C’est difficile, mais je pense qu’il a une clause dans son contrat qui dit qu’il ne doit pas aider Lando. » estime Nico Rosberg au micro de Sky Sports.

« Oscar est également un pilote très fort, donc de son point de vue, il a toutes les chances de remporter des Grands Prix. Mathématiquement, il peut encore devenir champion du monde. Il n’est pas si loin derrière Lando. Il est donc difficile de lui demander de sacrifier les victoires en course. »

« En tant qu’équipe, vous devez également être très prudent, car cela peut détruire mentalement un jeune pilote si vous ne le traitez pas équitablement soudainement. Cela peut détruire la confiance. »

« Donc, c’est très délicat, et c’est ce qui rend la situation si difficile pour McLaren. » conclut l’Allemand.

Comme le rappelle Rosberg, Oscar Piastri est mathématiquement dans la lutte pour le titre mondial cette année puisque le pilote McLaren a 106 points de retard sur le leader Max Verstappen, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison dont trois courses Sprint.

Binotto prévient : Audi F1 ne sera pas compétitive avant 2030

Si vous vous attendiez à voir Audi être compétitif dès sa première année en F1, sachez que Mattia Binotto – récemment nommé à la tête du projet Audi – ne pense pas voir son équipe être capable de jouer le titre mondial avant au moins plusieurs années. 

On le sait, il est bien difficile – voire impossible – pour une nouvelle équipe d’arriver en Formule 1 et d’être immédiatement capable de se battre pour des victoires, des podiums et même un titre mondial et Audi ne devrait pas déroger à la règle lorsque le constructeur allemand débarquera avec son équipe d’usine en 2026 selon Mattia Binotto.

Lorsque le site de la Formule 1 lui demande quels sont les objectifs d’Audi, tout en sachant qu’il faut un certain temps pour atteindre le sommet en Formule 1, Binotto a répondu avec beaucoup de franchise : « C’est quelque chose dont nous débattons en interne pour nous assurer que nous fixons les bons objectifs. »

« Si vous regardez l’expérience passée en F1 et tous les cycles des équipes gagnantes, il a fallu cinq à sept années pour tout mettre en place. »

« On peut dire que 2024 plus sept, c’est 2031. Du moins, pas avant 2030, je dirais. Et ça, c’est pour des équipes qui étaient déjà assez compétitives. Nous partons d’une étape en arrière avec une unité de puissance qui part de zéro. Nous savons à quel point la tâche est énorme. » a-t-il ajouté.

« J’ai beaucoup de soutien [de la part d’Audi] et c’est ça le plus important. C’est génial pour moi. Je suis reconnaissant car quoi qu’il arrive, ils sont là pour nous soutenir. Ils nous font entièrement confiance. C’est à nous de prouver que nous en sommes capables. »

Audi croyant fermement au système de gestion double, Mattia Binotto sera épaulé au quotidien par Jonathan Wheatley, qui rejoindra l’équipe l’an prochain en provenance de Red Bull pour devenir Team Principal d’Audi.

Concernant Wheatley, Mattia Binotto estime que son expérience chez Red Bull au cours des dernières années en tant que directeur sportif sera bénéfique au quotidien pour Audi : « Jonathan sera entièrement responsable des activités de course, étant Team Principal. » a ajouté Binotto.

« Pour moi, il était important de répartir les responsabilités, au vue de toutes les tâches qui nous attendent, nous pensons que c’est la meilleure façon de s’organiser. »

« Je n’avais pas l’intention d’être présent à toutes les courses. Je ne crois pas que dans la F1 moderne nous devons être toujours présent sur les courses. »

Steiner soutient la décision de Wolff de placer Antonelli dans la Mercedes

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, soutient la décision de Mercedes de placer dans son deuxième baquet son petit protégé Andrea Kimi Antonelli à partir de la saison prochaine. 

Bien qu’il aurait aimé voir l’Espagnol Carlos Sainz être titularisé par Mercedes au moins pour une saison, Guenther Steiner comprend parfaitement la décision prise par Toto Wolff de placer Antonelli aux côtés de George Russell à partir de l’an prochain et estime que l’équipe du constructeur allemand saura très certainement le protéger des critiques lors de ses débuts en catégorie reine.

« Cela semblait être une évidence – ce n’était donc pas une surprise totale de voir Mercedes annoncer son protégé Kimi Antonelli pour 2025. » a déclaré Steiner dans sa chronique pour le site de la Formule 1.

« Il fait partie du programme [des jeunes pilotes] Mercedes depuis longtemps et beaucoup d’efforts ont été déployés pour le préparer à la F1 – y compris plusieurs tests privés en F1 et des centaines d’heures dans le simulateur. »

« L’opportunité s’est présentée plus vite qu’il ne l’aurait souhaité. C’est peut-être un an plus tôt que prévu, mais l’opportunité est là et il doit la saisir. » a ajouté Steiner.

« Je peux comprendre la motivation de Toto Wolff. C’est un peu comme ‘Hé, essayons de le faire et jetons le dans l’eau froide et voyons comment il nage’. Mercedes sait très bien gérer les attentes et fera de son mieux pour le protéger. Ils l’ont entrainé pendant longtemps. Il a été préparé à cela. »

« Toto aurait pu attendre un an de plus et mettre Carlos Sainz dans le baquet pour un an, mais il voulait Kimi parce qu’il pense qu’il est prêt. »

Andrea Kimi Antonelli participera à d’autres séances d’EL1 d’ici la fin de la saison 2024, avant de rejoindre l’écurie du constructeur allemand en tant que titulaire (probablement lors des tests d’Abou Dhabi en décembre).

Raikkonen a une vie de famille « très chargée » depuis qu’il a quitté la F1

Le champion du monde de F1, Kimi Raikkonen, a fait un retour remarqué dans le paddock de la Formule 1 à Monza où se disputait le Grand Prix d’Italie après deux ans d’absence depuis son départ en retraite fin 2021.

Après avoir débuté sa carrière en Formule 1 en 2001, le pilote finlandais a décroché son seul et unique titre mondial avec la Scuderia Ferrari en 2007, avant de prendre deux ans plus tard deux saisons sabbatiques. Raikkonen reviendra ensuite en 2012 et mettra un terme définitif à sa carrière de pilote de F1 à la fin de la campagne 2021 après avoir disputé 350 Grands Prix.

De retour pour la première fois depuis 2021 dans le paddock de la F1 à l’occasion du Grand Prix d’Italie, Iceman était accompagné de sa femme et de ses enfants et a pu assister à la course en tant que VIP dans le garage Stake (sa dernière équipe en carrière) et s’est même payé le luxe de visiter d’autres garages dont celui de Mercedes. 

Interrogé pour savoir ce qu’il a pu faire depuis son départ en retraite, Kimi Raikkonen a expliqué que sa vie est désormais tout aussi remplie qu’auparavant mais pour d’autres raisons. 

« J’ai eu une vie de famille très chargée. » a déclaré Raikkonen au site de la F1 à propos de sa vie au cours des deux dernières années écoulées depuis son départ en retraite.

« Nous avons déménagé en Italie, et je suis mécanicien pour Robin [son fils qui fait du karting]. Rianna [sa fille] fait de la gymnastique et nous avons une petite fille [Grace], donc la vie de famille est bien remplie, mais c’est génial ! »

Lorsqu’on lui demande s’il garde toujours un œil sur la Formule 1 malgré sa nouvelle vie de père de famille très occupé, le Finlandais a répondu : « Pas vraiment, car nous faisons toujours quelque chose avec les enfants et la famille. »

« Quand nous sommes à la maison et que ça passe à la télévision, je regarde, je m’y intéresse toujours, mais je ne sais plus tout comme avant évidemment. »

« Mais c’est bien, c’est toujours intéressant de voir comment ça se passe. On dirait que les choses se rapprochent maintenant en course, donc c’est bien pour la F1 et pour tous les fans. »

Wolff admet que les erreurs d’Antonelli seront plus visibles en débutant chez Mercedes

Toto Wolff a admis que placer Andrea Kimi Antonelli chez Mercedes pour sa toute première saison en Formule 1 signifie que les erreurs commises par le jeune homme âgé de seulement 18 ans seront « plus visibles » qu’elles ne l’étaient pour George Russell lorsque ce dernier a débuté sa carrière chez Williams.

Kimi Antonelli a fait ses débuts en F1 lors des EL1 du Grand Prix d’Italie, où, malgré ses premiers tours impressionnants, sa séance a rapidement pris fin après avoir envoyé la Mercedes W15 dans le décor après seulement dix minutes de roulage. Cette erreur n’a toutefois pas empêché Mercedes de confirmer dès le lendemain que l’italien sera le coéquipier de George Russell à partir de la saison 2025.

Tout comme Russell avant lui, Antonelli fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes, cependant, la différence entre les deux pilotes est que George Russell a débord débuté sa carrière en Formule 1 dans une équipe de fond de grille chez Williams, tandis que Antonelli sera plongé dans le grand bain au sein de l’une des équipes les plus performantes l’an prochain.

Selon Toto Wolff, le fait que Russell ait débuté sa carrière chez Williams signifie que le Britannique a pu commettre des erreurs qui étaient moins visibles, ce qui ne sera pas le cas pour Antonelli en 2025 lorsque tous les médias scruteront les performances du jeune homme chez Mercedes.

« Evidemment, nous avons peut-être retenu la leçon. George [Russell] est peut-être resté trop longtemps chez Williams. » a d’abord admis Toto Wolff pour expliquer la titularisation d’Antonelli directement chez Mercedes. 

« Il [Russell] a commis certaines erreurs chez Williams où il n’était pas si visible. Maintenant que nous avons accéléré [la promotion] de Kimi, les erreurs seront plus visibles parce qu’il [Antonelli] sera dans une Mercedes. »

« Mais nous sommes absolument prêts à investir dans ce projet, et c’est formidable de voir deux pilotes juniors Mercedes désormais en Formule 1. Cela témoigne du travail de l’équipe junior, en regardant les minis d’aujourd’hui, les moins de dix ans qui courent en karting. »

Présent aux côtés de son patron et de Kimi Antonelli lors de ce point presse qui s’est déroulé à Monza, George Russell a également apporté son soutien à son futur coéquipier, le Britannique étant convaincu qu’Antonelli apprendra vite de ses erreurs.

« Quand je repense à mes 18 ans, je me rends compte qu’il y a encore beaucoup à apprendre. » a déclaré George Russell.

« Mais je pense qu’en tant que pilote, on a la vitesse ou on ne l’a pas, et je suis convaincu que Kimi a la vitesse. Je pense que tout le monde fait des erreurs au cours de son parcours, et cela fait partie de la vie et de ce sport. »

« Je suis convaincu que Kimi va apprendre [de son erreur lors des EL1 à Monza]. Il a définitivement la vitesse nécéssaire pour aider Mercedes à revenir en tête de la grille pour l’année prochaine, et c’est exactement pourquoi il sera dans la voiture à mes côtés l’année prochaine. »

Binotto a vécu 18 mois « très longs et très difficiles » loin de la F1

Absent du paddock de la Formule 1 depuis plus d’un an, Mattia Binotto a fait sa toute première apparition en public à Monza au sein de l’équipe Sauber, future écurie d’usine d’Audi, et l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari ne cachait pas son immense joie de retrouver des visages familiers.

Depuis qu’il a quitté la Scuderia Ferrari fin 2022, Mattia Binotto n’était plus revenu dans le paddock de la Formule 1 où il avait pourtant passé une grande partie de sa vie avant d’être remercié par l’équipe de Maranello.  Désormais de retour en tant que chef du projet Audi, le Suisse – âgé de 54 ans – ne cachait pas sa joie de retrouver un univers familier.

« C’est très étrange, je dois le dire, de porter un maillot différent. » a déclaré Mattia Binotto dans un entretien accordé au site du championnat le week-end dernier à Monza.

« Cela faisait très longtemps que je n’étais plus ici. Etre de retour est une bonne chose pour moi. Je suis très heureux de ce nouveau défi. Toute ma vie passée s’est déroulée chez Ferrari – 28 ans, c’est long. J’ai commencé là-bas en tant que diplômé et c’est devenu ma famille, mais maintenant c’est du passé. »

« Je reviens dans le paddock avec un nouveau maillot et j’envisage ce nouveau défi avec beaucoup d’enthousiasme, de motivation et d’énergie. C’est génial de retrouver des visages, des amis. C’est un moment agréable. On n’est pas là en tant que spectateur, on est là pour diriger une équipe, pour mener un projet. C’est passionnant pour moi, c’est un grand moment. »

Loin des paddocks de la Formule 1 depuis la fin de la saison 2022, Mattia Binotto a dû s’adapter un style de vie bien différent avec un rythme moins intense. Le Suisse reconnaît que sa « nouvelle vie » n’as pas été simple à accepter.

« Les 18 mois ont été très longs et très difficiles. Les premiers jours, les premières semaines, les premiers mois ont été particulièrement difficiles parce qu’on est habitué à travailler très dur, à 120%. On savait à quelle heure on partait le matin, mais pas à quelle heure on finissait le soir. » a expliqué Binotto.

« Le travail, c’est ta vie. Arrêter brusquement n’est pas facile. Tu peux tondre la pelouse le premier jour, faire quelques courses le deuxième et le troisième, mais après tu ne sais plus quoi faire. Tu dois trouver un moyen d’occuper ta vie. »

« J’ai une passion pour le vin, donc j’ai pu au moins m’en occuper un peu plus et passer plus de temps avec la famille et faire ce que je ne pouvais pas faire par le passé parce que j’étais occupé par la F1. Il y a certainement eu des moments importants au cours des 18 mois. »

« Mais quand on aime ce métier, qu’on le porte dans la passion et dans le sang, on a hâte d’y retourner car il faut vivre avec. Cela fait partie de ma vie. »

Concernant son retour en Formule 1, Mattia Binotto a insisté sur le fait que Audi a été la seule équipe avec laquelle il souhaitait travailler : « Après Ferrari, je ne voulais accepter qu’un véritable défi. » a ajouté Binotto.

« Honnêtement, Audi était la seule équipe que j’espérais rejoindre, en raison du défi, de l’ambition, car c’est la toute première fois pour Audi en F1. J’ai eu de la chance qu’ils m’appellent. C’est arrivé soudainement. En quelques jours, nous avons pris une décision. »

« C’était simple. L’opportunité était d’être autonome pour l’ensemble du projet, de disposer de toutes les ressources nécessaires, et c’est ce que je recherchais. Je suis très reconnaissant pour cette offre, mais je suis également très conscient de tout ce qu’il y a à faire. »

« Nous savons combien il est difficile de transformer une équipe normale en équipe gagnante et combien cela prendra de temps. il s’agit d’une transformation de l’entreprise, il s’agit de personnes, de processus, de méthodologies, de compétences, d’état d’esprit, d’installations – il s’agit d’un tout. »

« Si vous regardez le temps qu’il faut à une équipe pour devenir gagnante, c’est une question de saisons, pas d’une seule saison. Cela peut prendre plusieurs années. Nous savons à quel point le défi est grand, mais nous sommes très ambitieux. »

« L’équipe à l’usine est fascinée et déborde d’énergie. Nous voulons tous y arriver. Nous devons être conscients de la difficulté de la tâche et de l’ampleur du défi. L’écart est très grand pour une équipe gagnante, mais nous avons les ressources, nous avons le soutien d’Audi et je pense que nous avons tout ce qu’il faut pour y parvenir. »

Face à l’ampleur de la tâche – alors que l’équipe Sauber est actuellement dernière du championnat du monde des constructeurs 2024 et n’a toujours pas marqué le moindre point – Mattia Binotto ne se cache pas et veut être tout à fait honnête.

« Nous devons être honnêtes et ne pas nous cacher. Si vous regardez à Zandvoort, nous étions avant-derniers et derniers. C’est de là que nous partons. Nous savons que les derniers dixièmes sont les plus difficiles à obtenir. Donc oui, nous pouvons nous améliorer d’une manière ou d’une autre dans les prochains mois et les prochaines saisons pour devenir compétitifs, mais il s’agit d’être les meilleurs. »

« Il n’y a pas grand-chose à faire. Il y a plus à faire. Mais ce n’est pas seulement parce qu’ils n’ont pas été assez bons, c’est simplement parce qu’ils ont fait ce qui leur était possible de faire en termes de budget et de capacité globale. Les gars là-bas sont formidables et peuvent faire plus. C’est une question de ressources, nous les avons maintenant. Il faut juste les mettre en place. »

Mattia Binotto a officiellement pris ses nouvelles fonctions le 1er août dernier et sa priorité absolue au cours des prochaines semaines sera de trouver le futur coéquipier de Nico Hülkenberg. 

La F1 et Lenovo renforcent leur partenariat

La Formule 1 et Lenovo ont annoncé l’extension de leur partenariat qui verra le géant de la technologie élevé au rang de partenaire mondial dans le cadre d’un renouvellement pluriannuel à partir du début de 2025. Dans le cadre de cet accord, Motorola, une filiale du groupe Lenovo, deviendra le partenaire mondial de la F1 pour les smartphones.

Depuis 2022, la technologie Lenovo est au cœur des opérations de la F1 en tant que partenaire officiel. L’entreprise chinoise aide la Formule 1 à déployer la diffusion des Grands Prix auprès des fans grâce à des solutions de calcul haute performance, des serveurs dédiés et des périphériques fournis à la F1.

En tant que partenaire mondial de la Formule 1, Lenovo continuera de fournir à la F1 des appareils, des solutions et des services technologiques de pointe pour appuyer la tenue des Grands Prix sur la piste et à distance. Dans le cadre de ce partenariat, Lenovo sera le sponsor titre de deux courses par saison, de plus, Lenovo et Motorola bénéficieront d’une plus grande visibilité en piste lors des week-ends de Grand prix.

« Je suis ravi que Lenovo devienne un partenaire mondial de la Formule 1. Depuis son arrivée dans le sport, la créativité et la passion de Lenovo pour la technologie et l’innovation ont soutenu les ambitions de la F1 de créer plus de moments uniques pour les fans. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Aujourd’hui marque un nouveau chapitre dans un partenariat qui ne cessera de se renforcer. Je suis impatient de poursuivre notre travail avec Lenovo et de mettre à profit notre engagement commun en faveur de la précision, de l’innovation et de la durabilité pour faire en sorte que la F1 reste le sport le plus avancé au monde sur le plan technologique pour les années à venir. »

Yang Yuanqing, président-directeur général de Lenovo, a déclaré : « Nous sommes ravis d’élever notre partenariat à un niveau supérieur en devenant un partenaire mondial de la Formule 1. La vision de Lenovo est d’exploiter la puissance de l’IA pour créer un monde plus intelligent, plus inclusif et plus durable, accessible à tous. »

« Grâce à nos partenariats novateurs, comme celui avec la Formule 1, nous repoussons les limites de l’innovation et de la performance. Ensemble, nous ne façonnons pas seulement l’avenir de la technologie et du sport automobile, mais nous veillons également à ce que les avancées technologiques de pointe profitent à tous, en créant des expériences inoubliables, où que l’on se trouve dans le monde. »

Il y a quelques jours, la Formule 1 a également annoncé avoir signé un accord de partenariat avec la banque Santander qui devient partenaire officiel de la catégorie reine du sport automobile. 

Lando Norris ne se soucie guère des critiques

Deuxième du championnat du monde, Lando Norris est sous le feu des projecteurs cette année, mais le Britannique – qui en est à sa sixième année en catégorie reine – a appris à gérer la pression et l’image qu’il peut renvoyer de lui sans pour autant se soucier de ce que peuvent penser les autres.

Le Britannique âgé de 24 ans a décroché deux victoires cette année (ses premières) et bénéficie actuellement de la voiture à battre en ce milieu de saison. Ses bons résultats ont placé Norris en tant que challenger pour le titre mondial (il est à 62 points de Max Verstappen au classement pilotes), mais sa position le place inévitablement au devant de la scène et ses performances sont scrutées à la loupe par bon nombre d’observateurs.

Avec plusieurs départs ratés depuis la pole position et une compétition naissante en interne avec son coéquipier Oscar Piastri (qui est à 44 points de Norris au classement pilotes), Norris doit faire face à certaines critiques, mais le pilote McLaren assure qu’il arrive désormais à faire abstraction en comparaison avec ses débuts en F1 en 2019.

« Je pense qu’il est évident, et je le ressens en moi-même, que j’ai beaucoup changé depuis que je suis arrivé en Formule 1″ a reconnu Norris lors du week-end du Grand Prix d’Italie.

« Je pense qu’en fin de compte, l’essentiel est que je reste moi-même. Je suis heureux de décevoir les gens et de donner mon propre avis, qu’il soit bon ou mauvais parfois. » 

« Je m’en suis presque trop préoccupé, lorsque je suis arrivé en Formule 1, et ce n’est pas une mauvaise chose, mais je me suis plus préoccupé de l’opinion et des pensées des autres que de faire mes propres affaires et d’être moi-même. »

« J’ai juste l’impression qu’avec le temps et la pression, en me concentrant sur le travail que j’ai à faire, j’ai trouvé de meilleurs équilibres de vie et j’apprécie probablement plus mon temps en dehors de la piste maintenant. »

« Je suis ici pour travailler et je me concentre sur ce que je veux faire, c’est-à-dire gagner et faire le meilleur travail possible pour mon équipe. Et de retour à la maison, j’ai la possibilité de me déconnecter et de profiter de ma vie personnelle et des jours à la maison où je peux me détendre et faire quelque chose d’autre. »

Si vous suivez Lando Norris sur les réseaux sociaux, vous avez sans doute constaté que le pilote McLaren est relativement actif en dehors de la piste, notamment avec sa marque de vêtement « LN » et ses activités « gaming », une façon pour le Britannique de se « détacher » de son rôle de pilote de Formule 1 une fois de retour chez lui et loin des circuits.

« J’aime toujours ce que je fais, sinon je ne serais pas là, et je profite toujours de mon temps, mais je pense que c’est d’une autre manière. » a-t-il ajouté.

« Je partage davantage avec mon équipe, et j’ai juste appris à considérer la Formule 1 et mon travail comme une priorité, mais j’ai aussi appris à mieux me détacher quand je rentre chez moi. »

Le Britannique a commencé la F1 en 2019 chez McLaren, il totalise depuis le début de sa carrière deux victoires, vingt-trois podiums et cinq pole positions.

Steiner : Mattia Binotto est « la personne idéale » pour Audi F1

L’ancien Team Principal de l’écurie Haas Guenther Steiner – désormais consultant de luxe pour la TV dans le paddock de la F1 – estime que Mattia Binotto a suffisamment d’expérience en Formule 1 pour faire progresser la future équipe Audi.

Remercié par la Scuderia Ferrari fin 2022, Mattia Binotto a signé son grand retour dans le paddock de la Formule 1 le week-end dernier au Grand Prix d’Italie dans le garage de l’équipe Sauber/Audi où il occupe désormais depuis le 1er août le poste de Chief Operating Officer et Chief Technical Officer (COO et CTO) au sein de l’équipe de direction de Sauber Motorsport AG, avec la responsabilité de la gestion opérationnelle et du succès sportif de l’équipe de course Audi.

Steiner – qui est un très ami de Mattia Binotto – estime que la marque aux anneaux a fait le bon choix : « Je le connais depuis longtemps. Il a beaucoup de travail devant lui mais c’est normal pour un nouveau venu et il est prêt à relever le défi. Il voulait le vélo, maintenant il faut qu’il pédale ! » a déclaré Steiner à propos de Binotto dans sa chronique pour le site de la F1.

« C’est entre les mains de Mattia. Il l’a dit lui-même, Audi ne peut pas être là [dernier de la grille], mais il a l’expérience de ses 28 ans de travail chez Ferrari. »

« Il connaît toutes les structures et tous les processus d’une grande équipe comme Ferrari. Le défi consiste désormais à mettre cela en œuvre chez Sauber/Audi et je suis convaincu qu’il est la personne idéale pour les faire progresser. »

La priorité pour Mattia Binotto depuis qu’il a débuté dans son nouveau rôle est de trouver le futur coéquipier de Nico Hülkenberg chez Audi (à lire ici).

Leclerc revient sur l’impact de la méthode Vasseur chez Ferrari

Charles Leclerc a offert un aperçu de la façon dont Frederic Vasseur a fait la différence chez Ferrari en changeant certains aspects de la culture de l’équipe depuis son arrivée à Maranello en 2023.

Après le départ de l’ancien directeur de l’équipe, Mattia Binotto, à la fin de la campagne 2022, Frederic Vasseur a repris le rôle quelques semaines avant le début de la saison 2023. Le Français avait auparavant occupé un poste similaire chez Renault F1 et Sauber, ainsi que des postes de direction dans les catégories inférieures quelques années auparavant.

Alors que la Scuderia Ferrari a connu des fortunes diverses au cours de la dernière décennie et qu’elle court toujours derrière un titre mondial [le dernier remontant à 2008], Vasseur s’est concentré sur la progression de l’équipe et, selon Charles Leclerc, son approche pour y parvenir s’avère bénéfique.

En réfléchissant sur la façon dont la culture de l’équipe a changé depuis l’arrivée de Vasseur, Leclerc a déclaré au podcast Beyond the Grid de la F1 : « C’est très différent. Ferrari est une équipe tellement énorme avec tellement d’histoire que ce n’est pas la tâche la plus facile de faire quelque chose comme ça. »

« Je pense qu’il y a certaines valeurs fondamentales qui ne changeront jamais et je pense qu’elles ne doivent jamais changer non plus, car la valeur de la passion est quelque chose que, dans une certaine mesure, vous ne trouverez que chez Ferrari et c’est quelque chose d’absolument incroyable. »

« En même temps, cela peut-être douloureux dans certains moments difficiles, car la passion signifie aussi l’émotion, et parfois, quand ça va très mal, cela peut affecter davantage les gens au sein de l’équipe, plus que dans n’importe quelle autre équipe. Mais cela amènera aussi les gens à se donner à 200% pour tout faire pour sortir de ces moments difficiles pour l’équipe. »

Frederic Vasseur Ferrari
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur

En ce qui concerne les domaines dans lesquels Vasseur a particulièrement apporté des changements, Leclerc a souligné sa capacité à comprendre comment tirer le meilleur parti de chaque individu impliqué, ainsi qu’à fournir une perspective équilibrée dans les bons comme dans les mauvais moments.

« Je pense que Fred a changé pas mal de choses, ce qui a fait une grosse différence. D’abord, il a essayé de comprendre chaque individu au sein de l’équipe, il a essayé de comprendre la situation et de les mettre dans les meilleures conditions possibles pour tirer le maximum de chacun. »

« C’est sans aucun doute l’une des plus grandes forces de Fred. L’autre chose est que j’ai l’impression qu’il agit toujours un peu comme un élément d’équilibre dans l’équipe. » a ajouté le Monégasque.

« Chaque fois que vous faites une très bonne course avec Ferrari, tout le monde se sent très bien, très heureux, et Fred est toujours là pour dire : « oui, c’est super, mais maintenant recentrons nous un peu parce que ce n’est qu’une course et nous avons beaucoup d’autres », et c’est exactement la même chose dans les mauvais moments où tout le monde se sent déprimé, Fred est toujours là pour nous donner du positif dans une situation difficile pour remotiver tout le monde. »

« Il est très calme émotionnellement et c’est une très bonne chose pour une équipe comme Ferrari. C’est ce dont Ferrari a besoin, donc je suis totalement confiant et j’ai entièrement confiance en ce que Fred fait. »

Après le Grand Prix d’Italie où Leclerc a décroché sa deuxième victoire de la saison – la troisième de l’équipe Ferrari – l’écurie italienne est troisième au championnat du monde des constructeurs avec 39 points de retard sur le leader Red Bull, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison. 

Le Marathon Jules Bianchi débute ce vendredi au Paul Ricard

C’est ce vendredi 6 septembre que le départ du Marathon Karting Jules Bianchi sera donné à 19h41 sur le circuit Paul Ricard au Castellet dans le sud de la France.

Plus de 90 % des participants sont des entreprises, accompagnées de célébrités, de médias et de pilotes professionnels, créant un contexte unique et particulier sur une aussi longue durée.

Inspirée par une idée originale de Philippe Bianchi [le père du regretté Jules Bianchi], cette neuvième édition du Marathon a été organisée pour la première fois sur le circuit de Brignoles il y a plus de dix ans, et c’est la seconde fois qu’elle se déroule sur le circuit du Castellet.

Cette course unique qui se dispute sur 42 heures 19 minutes et 50 secondes débutera ce vendredi 6 septembre pour se terminer le dimanche 08 septembre à 14h00. C’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui fera office de stater ce vendredi.

Des VIP tels que Benjamin Biolay, Tomer Sisley, Claudio Capeo, Paul et Victor Belmondo ou encore le pilote de F2 Isack Hadjar et l’ancien cycliste Richard Virenque sont attendus durant le week-end sur le circuit Paul Ricard. 

Notez qu’une chaîne YouTube retransmet tout au long du week-end des images de la course. Ci-dessous, retrouvez les horaires de diffusion ainsi que le lien vers la chaîne YouTube de l’événement.

Le 06/09/2024 de 15h à Minuit

Le 07/09/2024 de 9h à 13h et de 16h30 à 20h30

Le 08/09/2024 de 9h à 15h

McLaren a besoin de voir Norris et Piastri travailler en équipe

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, a souligné la nécessité de voir Lando Norris et Oscar Piastri continuer à travailler en équipe afin d’avoir les plus grandes chances de remporter les deux championnats du monde pilotes et constructeurs cette saison.

Depuis quelques courses, McLaren est devenue une véritable menace pour Red Bull dans la bataille des constructeurs cette saison en F1, l’avance des champions du monde en titre étant réduite à seulement huit points après le Grand Prix d’Italie.

En parallèle, Lando Norris est le plus proche rival de Max Verstappen au championnat pilotes, le Britannique ayant réduit l’écart avec le Néerlandais à 62 points, alors qu’il reste encore huit Grands Prix à disputer cette saison.

Si Lando Norris est le mieux placé pour tenter d’aller chercher le titre pilotes, son coéquipier Oscar Piastri – quatrième au classement – peut lui aussi prétendre au titre mondial avec 106 points de retard sur le leader Max Verstappen et 44 points de retard sur Lando Norris.

La situation est donc compliquée pour McLaren qui ne peut toujours pas définir un pilote numéro un tant que ses deux pilotes sont mathématiquement dans la course au titre comme le souligne Andrea Stella.

« Les deux pilotes sont mathématiquement en position [de remporter le titre], mais Lando est évidemment dans la meilleure position du point de vue des chiffres, et nous nous battons contre Max Verstappen, donc si nous devons apporter notre soutien à un pilote, nous devons choisir le pilote qui est dans la meilleure position. » a reconnu Stella après le Grand Prix d’Italie.

« Déjà dans notre conversation avant même la course ici [à Monza], nous avons reconnu que Lando est dans la meilleure position du point de vue du championnat des pilotes. »

« Nous avons des conversations avec Oscar, avec Lando, et ensemble, nous définissons nos règles d’engagement. Nous devons regarder le premier tour [du GP d’Italie, lorsque Piastri a dépassé Norris], mais cela doit être fait de façon compétente, détaillée, spécifique, en tenant compte des vidéos, des attentes des pilotes…. »

« Ensuite, nous verrons ce que nous pouvons apprendre de cette situation pour ajuster les situations futures, sauf que nous voulons tenter notre chance avec le championnat avec Lando dès maintenant. »

Interrogé sur le fait de savoir si cela signifie que McLaren a déjà choisi son pilote numéro un, Stella a ajouté : « Eh bien, le numéro un fonctionne comme le titre, je ne suis pas sûr que cela fonctionne dans le monde réel. »

« Par exemple, disons que nous arrivons à prouver que Lando a freiné trop tôt dans le virage 4 [au premier tour du GP d’Italie] et que Oscar a naturellement eu la possibilité de prendre la tête. Que faire si vous êtes numéro un ? Echanger les positions le tour d’après ? C’est très difficile à mettre en œuvre de manière conditionnelle dans le monde réel. »

« Je pense qu’il est préférable de continuer à travailler en équipe, d’avoir l’avis des deux pilotes et de travailler ensemble pour, comme je le dis, essayer de poursuivre cet objectif dans les deux championnats, car il semble maintenant que les deux championnats soient possibles. »

« Nous étions un peu prudents avant Monza, mais nous voyons que McLaren peut désormais rivaliser sur des circuits où nous n’étions pas compétitifs l’an dernier. Nous avons donc un package très compétitif dans l’ensemble, et cela pourrait être très important pour Lando en particulier dans sa quête du championnat. »

Pour rappel, l’équipe McLaren n’a plus remporté le championnat du monde des constructeurs en Formule 1 depuis 1998, lorsque Mika Hakkinen et David Coulthard roulaient pour l’écurie britannique. Le dernier championnat pilotes pour McLaren a été remporté en 2008 par le Britannique Lewis Hamilton.

Horner salue « la grande maturité » de Verstappen dans un moment difficile

Christian Horner a félicité Max Verstappen pour la façon dont il a régi à la récente baisse de forme de Red Bull, le Britannique saluant son pilote pour avoir fait preuve d’une « grande maturité » dans son approche de la situation.

Après un début de saison dominant, l’équipe Red Bull a vu son avance au championnat du monde des constructeurs fondre comme neige au soleil en raison de difficultés pour ses pilotes à exploiter le plein potentiel d’une RB20 mal équilibrée.

Les dernières courses se sont révélées particulièrement difficiles pour l’équipe de Milton Keynes, alors que Max Verstappen n’a plus gagné de course depuis sa dernière victoire au Grand Prix d’Espagne en juin dernier. Lors de la dernière manche disputée à Monza, le triple champion du monde a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place et a déclaré après l’épreuve qu’il y avait « presque tout à changer » sur sa monoplace tant elle manque de rythme.

Malgré ses frustrations, Max Verstappen a reconnu que la situation fait partie de la course et, s’exprimant juste après le Grand Prix d’Italie, Christian Horner a salué la maturité dont fait preuve son pilote dans ce moment difficile.

« Ce qui m’a vraiment impressionné chez Max, c’est la façon dont il s’implique vraiment dans le processus. Il ne panique pas, il travaille avec les ingénieurs, il explique clairement où se trouvent les problèmes, il y a consacre du temps et des efforts. » a expliqué Horner.

« Il était là tôt ce matin [le dimanche de la course à Monza], il a participé à des appels Zoom la semaine dernière, il sera dans le simulateur avant la prochaine course, et il travaille dur là-dessus. Je pense qu’il a montré une grande maturité en tant que champion du monde, dans la façon dont il travaille avec le groupe d’ingénieurs. »

« Personne n’aime la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, personne n’est content et nous devons travailler très dur pour renverser la situation. Mais ce que cette équipe a, c’est de la force et de la profondeur dans le talent, et nous reviendrons. »

Max Verstappen a vu son avance au championnat du monde des pilotes se réduire à 62 points sur son plus proche rival Lando Norris, tandis que Red Bull n’a plus que huit points d’avance sur McLaren au championnat des constructeurs.

Christian Horner a admis après le week-end de course à Monza que son équipe devra travailler dur pour retrouver le niveau de performance d’antan de la RB20 afin de remporter les deux championnats cette année.

« Au vu des performances d’aujourd’hui, on peut dire que les deux championnats sont sous pression. Nous étions la quatrième voiture la plus rapide aujourd’hui et c’est la réalité. Nous devons inverser la tendance, si nous voulons être sûrs de remporter les deux titres, nous devons améliorer la performance de la voiture. » a-t-il ajouté.

La prochaine course du championnat du monde se déroule sur le circuit urbain de Bakou où le pilote Red Bull Sergio Perez a remporté l’édition 2023 du Grand Prix d’Azerbaïdjan. 

Officiel : Bearman remplace Magnussen au Grand Prix d’Azerbaïdjan

En toute logique, l’équipe Haas a confirmé que son pilote de réserve Oliver Bearman remplacera le Danois Kevin Magnussen lors de la prochaine manche du championnat du monde de Formule 1 qui se déroulera sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan du 13 au 15 septembre.

Après avoir reçu une pénalité et deux points sur sa Superlicence pour avoir provoqué un contact avec l’Alpine de Pierre Gasly au Grand Prix d’Italie, le pilote Haas Kevin Magnussen a atteint le nombre maximum de douze points, ce qui signifie que le Danois écopé d’une suspension d’une course comme le stipule la réglementation en F1.

Dans ce contexte, l’équipe Haas n’avait pas d’autre choix que de trouver un remplaçant à Magnussen, et c’est en toute logique que l’écurie américaine a choisi son pilote de réserve – et futur titulaire à partir de 2025 – le Britannique Oliver Bearman.

Actuellement engagé dans le championnat de F2, Oliver Bearman manquera donc les courses Sprint et Feature de la F2 à Bakou afin d’assumer son rôle au volant de la Haas VF-24 de Kevin Magnussen durant tout le week-end du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« C’est certainement plus un défi de courir en tant que pilote de réserve, avec un temps de préparation limité, mais j’ai la chance de l’avoir fait plus tôt dans l’année avec la Scuderia Ferrari, donc je peux au moins m’appuyer sur cette expérience. » a déclaré Bearman qui a effectivement roulé pour Ferrari en remplacement de Carlos Sainz en Arabie Saoudite.

« J’ai déjà effectué quatre séances d’EL1 avec Haas sur la VF-24 cette saison, donc cela s’avérera sans aucun doute utile pour aborder le week-end de course complet à Bakou. »

« L’équipe est en bonne forme en ce moment et je ferai de mon mieux pour être prêt avec le temps dont nous disposons. L’objectif est de partir sur le circuit et de faire un bon week-end en Azerbaïdjan. »

Kevin Magnussen pour sa part devrait retrouver son baquet lors de la manche suivante à Singapour, il ne restera alors que sept Grands Prix à disputer pour le Danois avant de quitter définitivement l’équipe.

Kimi Antonelli a choisi son numéro permanent en Formule 1

Le futur coéquipier de George Russell chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli, a choisi le numéro permanent qu’il utilisera en Formule 1 tout au long de sa carrière, sous réserve d’approbation de la FIA bien entendu.

Lors du Grand Prix d’Italie, Mercedes a confirmé la titularisation du jeune Andrea Kimi Antonelli à partir de la saison 2025, ce qui signifie que l’Italien deviendra le coéquipier de George Russell au sein de l’écurie du constructeur allemand. 

Répondant à une multitude de questions des médias lors d’un point presse organisé par Mercedes à Monza, Antonelli a indiqué avec quel numéro permanent il souhaite faire carrière en Formule 1 à partir de l’année prochaine, l’Italien ayant choisi de conserver le numéro 12 qu’il utilise depuis ses débuts en sport automobile.

« J’ai beaucoup de numéros que j’aime, mais le 12 est un numéro spécial. Je l’utilise depuis la F4 et ça s’est toujours bien passé, donc il n’y aucune raison de le changer pour l’année prochaine. » a déclaré Antonelli.

Antonelli deviendra officiellement pilote titulaire pour Mercedes à la fin de l’année (probablement lors des tests privés d’Abou Dhabi). Mais d’ici là, le jeune Italien devrait pouvoir participer à d’autre séances d’essais libres du vendredi au volant de la W15, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ayant déjà annoncé qu’il roulerait « probablement » à Mexico lors des EL1.

Trouver un deuxième pilote Audi est une priorité pour Binotto

Mattia Binotto, le nouveau patron de la future équipe Audi en F1, a déclaré que choisir le futur coéquipier de Nico Hülkenberg était pour lui « une priorité » mais que l’équipe prendra son temps.

L’écurie Sauber qui deviendra Audi a très rapidement sécurisé un premier baquet cette année en nommant l’Allemand Nico Hülkenberg qui rejoindra l’équipe dès la fin de cette campagne 2024. Mais alors que le marché des pilotes a été très mouvementé cette saison, l’écurie basée en Suisse n’a toujours pas choisi le futur coéquipier d’Hülkenberg.

Sauber/Audi dispose d’une liste de nombreux candidats potentiels pour occuper le deuxième baquet, mais comme l’a rappelé Mattia Binotto, il n’y a aucune urgence même si trouver un deuxième pilote reste une priorité absolue.

« C’est certainement une priorité absolue car nous devons décider le plus tôt possible, mais nous devons également faire le bon choix. » a déclaré Mattia Binotto au site de la F1.

« C’est une priorité. Pourquoi est-ce que je dis qu’il n’y a pas d’urgence ? Nous avons maintenant une liste de pilotes disponibles et nous pouvons certainement prendre notre temps pour discuter avec chacun d’eux, pour les écouter et pour faire le meilleur pour Sauber et Audi. »

« Notre voyage se tourne vers les années à venir, pas seulement vers 2025. par conséquent, lorsque nous évaluerons le choix, nous devons examiner ce qui est le mieux en sachant ce que nous devons accomplir à l’avenir. »

« Valtteri [Bottas] se porte bien, j’ai déjà eu quelques discussions avec lui. C’est une bonne première impression mais, cela dit, il y a beaucoup de pilotes sur la liste et nous devons, en tant qu’Audi, prendre notre temps pour évaluer ce qui est le mieux. J’espère que nous parviendrons bientôt à une décision. »

L’équipe pourrait choisir de placer un autre pilote expérimenté aux côtés de Nico Hülkenberg ou bien choisir un jeune débutant avec plusieurs pilotes disponibles comme Gabriel Bortoleto, Robert Shwartzman, Zane Maloney ou encore Theo Pourchaire.

« L’idéal serait d’avoir un débutant très talentueux et expérimenté, mais cela ne fonctionne pas. » a ajouté Binotto.

« Il faut donc prendre une décision qui soit un compromis entre les exigences et les nécessités. Mais je ne pense pas que ce soit une décision si difficile à prendre au final. Nous devons simplement nous assurer que nous sommes pleinement convaincus de ce que nous faisons. Vous devez soutenir votre choix. »

« S’entendre avec le pilote est également très important car il s’agit de piloter, certes, mais il s’agit d’être ensemble, de diriger et de soutenir le projet. Ce n’est pas seulement que lorsqu’un pilote est sur une piste de course, il est simplement dans sa monoplace et pilote, il s’agit également de ce qui est exigé à l’usine et de soutenir l’équipe. »

Vous l’aurez compris, cela pourrait prendre un certain temps avant que Sauber/Audi ne choisisse son deuxième pilote, alors que les options sont nombreuses.