Alonso tire un trait sur 2024 et vise une campagne 2025 « plus normale »

Fernando Alonso a expliqué qu’en raison des difficultés rencontrées par son équipe depuis le début de la saison, et compte tenu de l’écart avec les quatre meilleures équipes de la grille, l’accent est désormais mis sur le développement de la monoplace en vue de la saison 2025.

Depuis le début de la campagne 2024, l’équipe Aston Martin n’a inscrit que 68 points au championnat du monde des constructeurs et occupe avant le Grand Prix de Hongrie la cinquième place au classement général avec 153 points de retard sur Mercedes, quatrième, et plus de 300 points de retard sur le leader Red Bull.

Comparé à la saison 2023, Aston Martin est clairement en difficulté et lorsqu’on demande à Fernando Alonso quel est le problème concernant la voiture, le pilote espagnol a expliqué : « Plusieurs choses, pas une seule. Comme je l’ai dit avant, je pense que la voiture n’est pas facile à conduire et qu’elle est un peu imprévisible par moments. » a déclaré le double champion du monde ce jeudi à Budapest où se dispute le Grand Prix de Hongrie. 

« Donc, cela enlève évidemment de la confiance au pilote, quand on n’est pas capable d’attaquer et de faire confiance à la voiture qui fera la même chose dans chaque virage, à chaque tour. »

« Donc, disons que cette incohérence est quelque chose qui n’est pas génial quand on est au volant, et j’ai plus de difficultés cette année que les précédentes. Et puis évidemment, quand les marges sont si serrées et que vous êtes dans une bataille serrée pour un ou deux points, vous prenez parfois des décisions plus risquées. »

« Parfois, vous pariez sur une stratégie. Parfois, vous risquez plus que ce que vous devriez au départ ou sur un choix de réglages que nous avons choisi. »

« Au lieu de changer quelque chose de minime avant les qualifications, nous changeons toute la voiture avant les qualifications parce que nous savons qu’avec une voiture telle qu’elle est en EL3, nous ne pourrons pas marquer plus d’un ou deux points, donc vous prenez plus de risques. »

« Il y a donc toujours des conséquences avec les choses que vous faites lorsque vous êtes habitué à vous battre pour des positions plus élevées et que vous vous retrouvez à ne viser qu’un ou deux points, parfois vous risquez tout pour avoir un top 5 ou être hors des points n’est pas une grosse perte. »

« Nous en apprenons beaucoup au cours de cette saison et cela a probablement été ma plus grande difficulté personnelle. » a ajouté le pilote espagnol.

Cap sur 2025

Lorsqu’on lui demande s’il pense que la situation va changer pour Aston Martin au cours de la seconde moitié de saison, Fernando Alonso a répondu : « Je pense que notre objectif, et mon souhait personnel, est de trouver la direction et de trouver un chemin confortable vers le développement afin que nous puissions aborder la période hivernale avec un peu plus de confiance dans ce que nous faisons et ensuite avoir une campagne 2025 plus normale. »

« Donc 2024, comme je l’ai dit, les quatre meilleures équipes sont un peu hors de portée, donc nous devons juste nous concentrer sur notre propre développement, notre propre confiance dans la voiture, et nous améliorer pour l’année prochaine. »

Gasly a fait le job pour tenter de convaincre Sainz de rejoindre Alpine

Pierre Gasly n’a jamais caché qu’il souhaitait avoir à ses côtés l’Espagnol Carlos Sainz l’an prochain chez Alpine, et assure avoir déjà fait « sa part du travail » pour tenter de convaincre le Madrilène d’adhérer au projet du constructeur français.

Carlos Sainz est devenu la pièce maîtresse sur le marché des pilotes cette année après que Ferrari ait pris la décision de ne pas renouveler son contrat pour le remplacer par le septuple champion du monde Lewis Hamilton à partir de la saison 2025.

Dans ce contexte, Carlos Sainz discute évidemment avec de nombreuses équipes de la grille, y compris Alpine, pour qui l’Espagnol a déjà roulé dans le passé lorsque l’écurie s’appelait encore Renault. 

Après avoir décidé de se séparer d’Esteban Ocon à la fin de cette saison 2024, Alpine dispose d’un baquet pour 2025 et de plusieurs options, mais Pierre Gasly – qui a signé un nouveau contrat pluriannuel – pousse fort pour que son employeur choisisse Carlos Sainz.

Lorsqu’on lui demande ce jeudi à Budapest quel coéquipier il souhaiterait avoir à ses côtés l’an prochain chez Alpine, Pierre Gasly a une nouvelle fois répondu : « Je l’ai déjà dit. Je pense que Alpine et l’équipe ont de bonnes options sur la table. »

« Au final, ce n’est pas à moi de décider. J’accueille le gars le plus rapide. Nous savons tous qui c’est. Mais bon, oui, je veux dire, pour le moment, nous devons attendre. Mais oui, l’équipe a trois bonnes options. »

Lorsqu’on lui demande précisément s’il a déjà parlé à Carlos Sainz pour tenter de le convaincre de rejoindre Alpine, le Français a ajouté : « J’ai fait ma part du travail, mais au final, je crois aux projets que nous construisons avec Alpine et je soutiens toujours l’équipe. Maintenant, c’est à lui de prendre sa propre décision. »

Carlos Sainz est conscient que d’autres pilotes attendent sa décision

Carlos Sainz est bien conscient que plusieurs pilotes de la grille attendent qu’il prenne une décision concernant son avenir en F1, l’Espagnol étant devenu par la force des choses la pièce maîtresse dans le marché des transferts cette année.

Depuis que Ferrari a annoncé à Sainz en début d’année qu’elle ne comptait pas renouveler son contrat à la fin de cette campagne 2024, le pilote espagnol s’est retrouvé disponible sur un marché des pilotes très dynamique. Mais alors que le Madrilène semblait être proche d’un accord avec Williams, d’autres options se sont présentées à lui comme par exemple Alpine qui a annoncé se séparer d’Esteban Ocon à la fin de l’année.

Mais alors qu’il a admis le mois dernier à Barcelone qu’il était impatient de finaliser ses plans, Sainz a une nouvelle fois indiqué qu’il n’avait toujours pas pris de décision : « C’est sûr que chaque semaine ou chaque jour qui passe me rapproche de la décision, mais j’ai été occupé à regarder l’Euro [de Football] et je n’ai pas pris de décision. » a expliqué en souriant Sainz ce jeudi à Budapest devant les médias.

« Je suis conscient [que les autres pilotes attendent sa décision], mais en même temps,  je ne pense pas que cela va changer quoi que ce soit car c’est seulement le timing que je change. »

« Je ne vais probablement pas changer le résultat ou la décision de qui que ce soit, car toutes les équipes ont probablement désormais leurs priorités et leur prise de décision en fonction du scénario. »

« En même temps, ce sport et ce monde m’ont appris à être un peu plus égoïste, à prendre soin de moi et à prendre les décisions que je dois prendre quand j’en ai besoin. »

« Quand j’aurai toutes les options sur la table, je serai prêt à prendre une décision, sans précipiter les choses si ce n’est pas nécéssaire. »

Concrètement, il reste encore plusieurs options à Carlos Sainz avec des baquets disponibles dans plusieurs écuries de la grille : Williams, Haas, Visa Cash App RB, Alpine, Mercedes ou encore Stake qui deviendra Audi en 2026.

GP F1 de Hongrie : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 19 juillet, les pilotes de F1 sont en piste à Budapest pour participer aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix de Hongrie, treizième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Budapest (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Ce vendredi 19 juillet, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Budapest [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 20 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 21 juillet, le départ du Grand Prix de Hongrie 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Budapest.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 19 juillet pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Perez répond à Horner : « Les choses peuvent changer rapidement »

Sergio Perez a lui-même reconnu être le premier à ne pas être satisfait de ses performances au cours des dernières courses, mais qu’il sait pertinemment que les choses peuvent changer très rapidement. 

Après un très bon début de saison, les performances de Sergio Perez ont chuté de façon spectaculaire à partir du Grand Prix de Miami au mois de mai, le Mexicain ayant inscrit seulement quinze points au cours des six dernières courses disputées et accuse avant le Grand Prix de Hongrie plus de 100 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen, leader du championnat.

 Ces dernières semaines, le patron de Red Bull, Christian Horner, a reconnu que la situation était devenue « intenable » pour Sergio Perez et qu’il devrait rapidement se ressaisir s’il souhaite pouvoir conserver son baquet, alors que Red Bull a besoin d’avoir ses deux pilotes régulièrement dans les points pour tenter de décrocher le titre constructeurs.

Interrogé sur les remarques de son patron, Sergio Perez ne peut qu’être en accord avec Horner : « Je pense que c’est évident. Je suis le premier à ne pas être satisfait des courses passées, et je suis celui qui veut revenir à son meilleur niveau. C’est mon objectif ce week-end. » a déclaré le Mexicain ce jeudi à Budapest.

Lorsqu’on lui demande s’il pense devoir faire une sorte de reset pour pouvoir retrouver son niveau de performance d’auparavant, Perez a ajouté : « Oui, je pense que l’équipe est pleinement concentrée, avec la préparation que j’ai avec mes ingénieurs, avec tout le monde à l’usine. »

« Nous sommes tous concentrés sur la piste et, au final, nous savons que la saison est longue et qu’il y a beaucoup de courses à venir. Les choses peuvent changer rapidement, donc je suis pleinement concentré. »

« Je suis dans ce milieu depuis assez longtemps, donc je sais que si je fais un bon week-end lors des prochaines courses, ma saison peut être différente. Donc oui, je me concentre sur les choses que je peux changer et le reste ne dépend pas de moi. »

Il y a quelques jours, le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indiqué que Red bull allait « évaluer » la situation de Perez durant la trêve estivale de la Formule 1 au mois d’août.

Yuki Tsunoda trouverait « bizarre » que Lawson soit promu chez Red Bull

Le Japonais Yuki Tsunoda n’a pas maché ses mots lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait des rumeurs qui circulent depuis quelques temps dans le paddock au sujet d’un éventuel remplacement de Sergio Perez chez Red Bull par le pilote de réserve Liam Lawson.

Liam Lawson a impressionné beaucoup de monde l’an dernier lorsqu’il a remplacé à la hâte Daniel Ricciardo durant cinq Grands Prix au volant de l’AlphaTauri (désormais VCARB). Le jeune homme – pilote de réserve de Red Bull et VCARB – avait fait preuve d’une grande maturité et s’était même offert les premiers points de sa carrière sur l’un des circuits les plus difficiles du calendrier à Singapour. 

La semaine dernière, Lawson a également participé à un test au volant de la Red Bull sur le tracé de Silverstone, mais le Néo-Zélandais n’a pas autant impressionné les dirigeants de Red Bull que lorsque Daniel Ricciardo avait réalisé le même test l’an passé à pareille époque avant d’être titularisé dans la foulée.

Interrogé ce jeudi en Hongrie pour savoir s’il trouverait étrange que Lawson obtienne un volant chez Red Bull dans le futur, Yuki Tsunoda – qui connaît actuellement sa meilleure saison en F1 – a répondu : « S’ils choisissent Liam, ce serait bizarre. »

« Mais pour moi, je ne pense pas que cela va arriver. Liam a fait du très bon travail quand il a piloté pour l’équipe, mais je pense que j’ai fait plus que ça. On verra comment ça se passe, car au final, ils [Red Bull] savent comment gérer les pilotes. »

Interrogé pour savoir s’il estime mériter sa place au sein de l’équipe Red Bull aux côtés de Max Verstappen, le Japonais a répondu : « Ouais. Je me sens prêt par rapport aux trois dernières années, à me battre contre les meilleures équipes, même avec Max ou autre. »

« Mais au final, ce sont eux [Red Bull] qui vont décider et ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler. Je me concentre sur ce ce que je dois faire lors des prochaines courses. »

Concernant l’avenir justement, Tsunoda a expliqué qu’il n’avait eu que des discussions « informelles » avec les dirigeants de Red Bull au cours des derniers mois au sujet d’un éventuel baquet au sein de l’équipe mère : « Ce n’est pas très clair. » a ajouté le Japonais qui a pourtant été reconduit une année supplémentaire chez Visa Cash App RB.

« C’est juste une discussion informelle dans l’hospitalité et ça se passe comme ça. Mais ils ne se précipitent pas vraiment. Checo [Perez], aussi, ils l’ont annoncé deux courses avant, ou une course avant. »

« Checo pourrait être très, très performant, et si le pilote est performant, ils n’ont aucune raison de changer de pilote. Au final, ce qu’ils font est, je pense, une bonne chose pour Checo, car ils ne veulent pas créer de pression, et c’est tout à fait juste – et aussi pour moi, ils veulent que je conduise et que je me concentre sur ce que je fais en ce moment. Nous n’avons donc pas encore eu de discussions sérieuses. »

Norris prend la défense de McLaren après quelques erreurs commises

Lando Norris a tenu à défendre McLaren après que l’équipe ait manqué des opportunités de victoire lors des dernières courses, le Britannique déclarant que beaucoup de personnes semblent oublier les progrès colossaux réalisés par McLaren en seulement douze mois.

Lors du dernier Grand Prix disputé à Silverstone, Lando Norris occupait la tête de la course à un moment donné, mais certaines erreurs – notamment un arrêt au stand raté – lui ont peut-être couté une deuxième  victoire cette saison après sa première décrochée à Miami.

Lorsqu’on lui demande à la veille du Grand Prix de Hongrie s’il pense que son équipe a tiré des leçons de certaines de ses erreurs, Norris a souligné qu’il y avait de nombreux points positifs à retenir dans la façon dont ils ont performé au cours des derniers mois.

« Nous avons beaucoup appris. On apprend toujours plus dans ces situations que lorsqu’on gagne et qu’on ne vit pas ces choses là. » a déclaré le pilote McLaren.

« Je suis toujours heureux que nous les vivions maintenant et que nous continuions à en tirer des leçons – c’est mieux que plus tard, lorsque nous aurons probablement encore plus d’occasions de le faire. Cela fait mal et je pense que ces moments difficiles, vous devez les vivre à certains moments. »

« Je pense que tout le monde en a beaucoup parlé parce que c’est pour une victoire en course – ce n’est pas comme si on se battait pour une septième, une huitième, une neuvième place, comme c’était le cas l’année dernière ou même les cinq dernières années. »

« Nous parlons de victoires en course, donc bien sûr, cela va signifier plus et faire plus mal quand on perd, et on va célébrer davantage quand on gagne. »

« Mais vous vous battez aussi avec les gros chiens, vous vous battez pour atteindre le sommet et vous allez payer le prix plus cher lorsque ces choses ne sont pas parfaites. Mais tout va bien, je suis content de la façon dont nous travaillons en équipe et des choses que nous faisons. »

« J’ai l’impression que beaucoup de gens oublient les bonnes choses que nous avons également faites – nous avons également été l’équipe la plus constante et la plus performante en moyenne au cours des deux derniers mois, donc c’est de cela que nous devrions parler, pas le reste. »

En ce qui concerne ses chances d’obtenir un bon résultat ce week-end en Hongrie où la Formule 1 dispute la treizième manche de l’année, Lando Norris se montre une nouvelle fois assez confiant, d’autant qu’il apprécie particulièrement le tracé de Budapest : « J’ai toujours aimé être ici, pour être honnête, depuis que je suis beaucoup plus jeune. »

« Je viens ici depuis presque 10 ans. J’ai toujours aimé cet endroit, les gens sont sympas et le temps est généralement agréable !  C’est un circuit chaud, mais amusant. Il est rapide avec ces voitures et constitue toujours un bon défi. Je pense que c’est un circuit sur lequel j’ai toujours bien performé. »

« Je suis impatient de voir ce que nous pouvons faire. Je pense que la voiture fonctionne bien, que l’équipe fait du bon travail et que nous avons une nouvelle chance de marquer le plus de points possible. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec sept points de retard sur la Scuderia Ferrari. 

Kevin Magnussen : « Il reste encore beaucoup de places disponibles en F1 »

Kevin Magnussen a indiqué que sa priorité est d’être toujours présent en Formule 1 en 2025, idéalement en tant que titulaire, après avoir été informé par son équipe Haas que son actuel contrat ne serait pas renouvelé une fois arrivé à son terme.

A la veille du Grand Prix de Hongrie, Haas F1 a annoncé que Kevin Magnussen quitterait l’équipe à la fin de la campagne 2024 après sept saisons – réparties sur deux périodes – de travail commun. S’exprimant ce jeudi en Hongrie, Kevin Magnussen a indiqué que sa priorité est évidemment de rester en F1 l’année prochaine.

« Je pense qu’il y a encore beaucoup de places disponibles en Formule 1 l’année prochaine. » a déclaré Magnussen ce jeudi à Budapest.

« Tout est ouvert, donc je pense que la meilleure chose à faire est de simplement faire de bonnes courses et de rester dans la course pour ces places disponibles. »

Dans son communiqué de presse annonçant le futur départ de Kevin Magnussen à la fin de cette saison, l’équipe Haas – par la voix de son Team Principal – a laissé entendre que Magnussen pourrait très bien continuer à travailler avec l’écurie américaine à l’avenir, très certainement en tant que pilote de réserve et de développement.

Mais le principal intéressé a insisté sur le fait qu’il souhaite avant tout être titulaire sur la grille : « Bien sûr, je ne peux pas travailler avec Haas si je travaille avec une autre équipe de Formule 1. » a ajouté Magnussen à propos des commentaires de Ayao Komatsu.

« Mais c’est agréable à entendre, cela montre qu’il est reconnaissant de ma contribution à l’équipe et veut en quelque sorte la conserver, ce à quoi je suis bien sûr ouvert si ma situation le permet. »

« Honnêtement, je pense que ce serait une voie très positive et très naturelle à suivre. Bien sûr, cela ne peut se produire que si je ne cours pas en Formule 1. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense avoir ses chances de décrocher un baquet dans une autre équipe de la grille la saison prochaine, Kevin Magnussen estime que son expérience est un sérieux atout : « Je pense qu’il ne reste que quelques pilotes très expérimentés sur la grille et je pense que tout est très ouvert. »

« Je pense que [les autres équipes] peuvent bien sûr prendre des débutants, mais s’ils veulent des pilotes expérimentés, des pilotes confirmés, je pense qu’il n’y en a que quelques-uns disponibles, alors voyons comment cela se passe. »

« Je vais me concentrer sur la saison et faire preuve d’un peu de patience, car Carlos [Sainz] doit se décider et ensuite, il semble que… qui sait, d’autres équipes s’impatienteront peut-être et feront une offre de toute façon. Mais la meilleure chose à faire est de faire de bonnes courses. »

Concernant le timing et le processus au sujet de sa non reconduction chez Haas, Kevin Magnussen a indiqué que son équipe avait été « très transparente » : « Je pense que la conversation a été très ouverte, très transparente. » a ajouté Magnussen.

« Ayao [Komatsu] est un gars très honnête et je pense que c’est le cas avec cette équipe depuis le tout début. Je pense donc que le processus a été très bon et très sain, si vous voulez, et honnête au moins. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, il reste encore douze courses à Kevin Magnussen pour prouver à une autre équipe de la grille qu’il mérite encore de rester en Formule 1 la saison prochaine. 

Mercedes ne voulait pas terminer le chapitre Hamilton sans victoire en 2024

Le directeur technique de Mercedes, Andrew Shovlin, a expliqué que son équipe avait la ferme intention de faire de la saison 2024 « une saison inoubliable », avant que Lewis Hamilton ne quitte l’écurie avec laquelle il a remporté six de ses sept titres mondiaux en F1.

Il a été annoncé en février dernier que Lewis Hamilton avait signé un contrat pluriannuel avec la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025, ce qui signifie que le Britannique dispute actuellement sa dernière campagne au volant d’une Mercedes.

Après tant d’années de succès, l’équipe Mercedes a rencontré de grandes difficultés à partir de 2022 lorsque la nouvelle réglementation technique a été introduite en Formule 1. L’écurie de Brackley a en effet fait un mauvais choix dans son concept, et il aura fallu attendre deux saisons pour revoir Lewis Hamilton remporter une course (lors du dernier GP de Grande-Bretagne). 

Interrogé pour savoir s’il avait été témoin d’un doute chez Lewis Hamilton au cours des deux dernières années difficiles pour le Britannique et son équipe, Andrew Shovlin a répondu : « Je pense que toute l’équipe a connu une période de ce genre. »

« Lorsque nous avons lancé notre troisième mauvaise voiture d’affilée, nous nous sommes tous demandé : « Pourquoi avons-nous fait cette erreur et comment avons-nous pu la refaire ? »

« Cela vous amène à vous demander ce que vous faites. Je pense que le fait que nous n’ayons pas eu de voiture compétitive a rendu la tâche plus difficile à Lewis, car c’est un pilote né pour gagner des courses. Ces dernières années ont été difficiles pour lui, après avoir obtenu tant de résultats difficiles. »

« Ce n’est pas comme s’il avait fait de mauvaises courses, car il avait George [Russell], qui est un pilote incroyablement rapide et très difficile à battre, et Lewis a eu sa part de courses où il était devant George. C’est juste que nous n’avons pas pu gagner parce que nous n’avions pas la voiture pour gagner. »

Alors que le septuple champion du monde s’apprête à quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari à la fin de cette saison, Andrew Shovlin assure que toute l’équipe a tenu à s’assurer que leur dernière année ensemble soit réussie.

« Quand Lewis a annoncé qu’il allait chez Ferrari, nous nous sommes tous dit : « Bon, faisons de cette année une année inoubliable et partons avec quelque chose à célébrer. » a ajouté Shovlin.

« Toute l’équipe espérait que ce serait une année où nous pourrions à nouveau gagner des courses et obtenir des résultats, car ce serait vraiment dommage que ce chapitre absolument incroyable de la carrière de Lewis, celui chez Mercedes, se termine avec trois saisons sans victoire d’affilée. »

« Nous sommes heureux pour lui [pour sa victoire à Silverstone], nous sommes heureux pour l’équipe. Nous souhaitons avant tout que ce chapitre avec Lewis se termine sur une fin heureuse. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, il reste encore douze possibilités pour Lewis Hamilton d’ajouter plus de victoires à son compteur au volant d’une Mercedes. 

Marko : « La Red Bull n’est toujours pas la voiture la plus rapide »

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, espère que les améliorations techniques introduites sur la RB20 ce week-end au Grand Prix de Hongrie vont permettre à l’équipe de Milton Keynes de reprendre le dessus sur McLaren et Mercedes.

L’équipe Red Bull n’a plus remporté de course depuis le Grand Prix d’Espagne disputé à la fin du mois de juin à Barcelone et a vu Mercedes décrocher deux victoires consécutives en Autriche et en Grande-Bretagne. 

A la veille du Grand Prix de Hongrie, Red Bull est toujours leader des championnats pilotes et constructeurs, mais l’écart se réduit doucement mais sûrement avec ses rivaux, alors que la RB20 n’est plus la meilleure monoplace de la grille désormais selon Helmut Marko.

« Tout doit être parfait pour que nous puissions gagner. Il ne peut y avoir la moindre erreur. Nous étions trop lents avec les pneus Médiums [à Silverstone]. Mais Dieu merci, une mise à jour arrive à Budapest, et nous espérons qu’elle nous fera faire encore un pas en avant. » a déclaré Helmut Marko dans les colonnes de Speedweek, un média appartenant à Red Bull.

« Si vous regardez les courses à venir, vous pouvez dire que Budapest est une piste plutôt lente, et Spa [la course suivante] est l’une des pistes préférées de Max [Verstappen], où il a toujours été exceptionnellement bon. »

« Une chose est sûre : la mise à jour doit fonctionner, car nous sommes actuellement derrière McLaren – et si vous regardez la course en Angleterre – également derrière Mercedes. »

« Le fait que les températures jouent un grand rôle ou qu’une voiture qui est bonne à Barcelone se comportera également bien sur tous les autres circuits du championnat du monde sont des éléments auxquels je ne crois plus pleinement. »

« Tout cela est remis en question par la situation pneumatique. Il est bien sûr crucial d’entrer dans la bonne fenêtre de température, mais la Red Bull n’est toujours pas la voiture la plus rapide pour le moment et nous devons corriger cela avec la mise à jour. »

« Bien sûr, cela nous aide que les adversaires de Red Bull se relaient à l’avant, mais nous ne pouvons pas compter sur cela. Je pense aussi que Ferrari ne joue plus le jeu. Et nous devons être capables de gagner à nouveau par nos propres forces, c’est le but. »

« Il nous reste encore douze week-ends de course et nous ne pouvons pas compter sur le fait qu’il y en aura toujours d’autres derrière nous et maintenant devant nous et que nous en profiterons. »

Helmut Marko en a également profité pour remettre un petit coup de pression sur Sergio Perez qui accuse un retard de plus de 100 points sur son coéquipier après les douze premières manches de l’année.

« Nous avons également besoin de deux pilotes aux avant-postes en vue du championnat des constructeurs et nous espérons toujours que Sergio Perez retrouve sa forme. » a ajouté l’Autrichien.

« Nous évaluerons la situation après les deux prochaines courses pendant les vacances d’été et nous verrons ensuite ce qui se passe. »

Le profil de Bearman « correspond parfaitement » aux ambitions de Haas

Le Team Principal de Haas, Ayao Komatsu, assure que l’excellente performance d’Oliver Berman au volant de la Ferrari de Carlos Sainz en Arabie Saoudite plus tôt cette année n’a pas été le facteur dominant dans la prise de décision de son équipe de signer le Britannique en tant que titulaire à partir de 2025.

En début d’année, Carlos Sainz a dû se faire opérer en urgence de l’appendicite en Arabie Saoudite et ne pouvait donc pas piloter sa monoplace pour le reste du week-end à Djeddah. Ferrari a donc fait appel à son pilote de réserve, Oliver Bearman, qui se trouvait justement sur place dans le cadre de ses activités avec la Formule 2.

Après avoir été jeté dans le grand bain de façon radicale, Bearman s’est est très bien sorti et a franchi la ligne d’arrivée le dimanche à la septième place, marquant ainsi ses tous premiers points en Formule 1. Bien qu’impressionné par la performance du Britannique à Djeddah, Ayao Komatsu assure cependant qu’il ne s’agissait pas du seul facteur que Haas a pris en compte avant d’accélérer ses négociations avec lui.

« Bien sûr, cela a joué [un rôle], mais ce n’était pas le facteur dominant. » a déclaré Komatsu lors d’un entretien accordé au site du championnat du monde.

« J’ai déjà vu au Mexique et à Abou Dhabi l’année dernière [lorsqu’il roulait pour Haas en essais] de quoi il était capable et à quel point c’était incroyable de travailler avec lui. J’ai été encore plus impressionné par cela. »

« En le voyant monter dans une Ferrari en EL3 sur un circuit aussi difficile que Djeddah et en réalisant ce qu’il a fait, ce n’était pas une surprise totale, sachant comment il a travaillé avec nous. Cela nous a donné simplement plus confiance en lui. »

« Nous sommes sur le point de relancer l’équipe. Nous progressons et nous souhaitons être plus compétitifs. Nous avons besoin de quelqu’un de jeune, de dynamique, de talentueux mais qui a la tête sur les épaules. »

« Pour moi, le profil d’Ollie correspond parfaitement à notre situation actuelle en tant qu’équipe et à la direction que nous souhaitons prendre. »

En plus d’avoir beaucoup de talent, le jeune Oliver Bearman est un personnage fort sympathique en dehors de la voiture, un autre point qu’apprécie particulièrement Komatsu : « Pour que cette équipe s’améliore, le pilote est un élément clé. Il a une personnalité naturelle qui est très motivante et positive. » a ajouté le Japonais à propos de  Bearman.

« C’est formidable car c’est un travail difficile. Nous avons 24 courses à disputer, donc cela peut être fatiguant. Avoir quelqu’un comme lui, un gars pétillant, un gars vraiment positif, ça remonte le moral de toute l’équipe. Avec un tel pilote, cela aide l’équipe à élever son niveau de jeu. »

Oliver Bearman rejoindra sa nouvelle équipe à la fin de cette saison 2024 et sera très certainement au volant de la monoplace de l’année en cours durant les essais privés d’Abou Dhabi en décembre.

Officiel : Haas F1 confirme le départ de Kevin Magnussen fin 2024

Haas F1 a confirmé à la veille du Grand Prix de Hongrie le départ du Danois Kevin Magnussen à la conclusion de son actuel contrat à la fin de la saison 2024.

Avec 135 départs à ce jour pour Haas F1 Team, sur un total de 175 départs en carrière en Formule 1, Magnussen, qui a également concouru pour McLaren et Renault, disputera encore 12 courses supplémentaires pour l’équipe jusqu’à la fin de la saison 2024 jusqu’au Grand Prix d’Abou Dhabi en décembre.

« Je voudrais remercier Kevin pour tout ce qu’il nous a apporté en tant qu’équipe – sur et en dehors de la piste. » a déclaré Ayao Komatsu, Team Principal de Haas.

« Il a véritablement été la pierre angulaire de notre équipe de pilotes au fil des années. Personne n’a couru plus de courses pour nous et nous avons vécu des moments forts mémorables ensemble – notamment une remarquable cinquième place au Grand Prix de Bahreïn en 2022 lorsque Kevin est revenu pour entamer son deuxième passage avec l’équipe. »

« Il ne s’attendait pas à piloter une Formule 1 ce week-end, mais il a réalisé une performance remarquable qui a été un formidable élan pour toute l’organisation et a une fois de plus démontré ses propres talents au volant. »

« Il y a encore beaucoup de courses à disputer cette année, donc j’ai hâte de voir ce que nous pouvons réaliser d’autre avec Kevin alors que nous progressons ensemble dans le championnat. »

« Au-delà de cela, et grâce à la relation privilégiée qu’entretient Kevin avec l’équipe, j’espère que nous pourrons trouver un moyen de continuer à travailler ensemble dans une certaine mesure. »

« Nous espérons pouvoir définir cela dans un avenir proche, mais sa vaste expérience en Formule 1 et sa connaissance de nos opérations sont sans aucun doute utiles à notre croissance et à notre développement continus. »

« Je voudrais exprimer mes remerciements à tout le monde chez Haas F1 Team – je suis fier d’avoir couru pour une équipe aussi formidable ces dernières années. » a déclaré Kevin Magnussen.

« Je tiens particulièrement à remercier Gene Haas pour son engagement à mes côtés, notamment en me ramenant une nouvelle fois en 2022 alors que je pensais, à cette époque du moins, que mon passage en Formule 1 était terminé. »

« J’ai vécu de grands moments avec cette équipe, des souvenirs que je n’oublierai jamais. Même si j’attends avec impatience le prochain chapitre de ma carrière de pilote, je reste pleinement concentré sur le fait de donner tout ce que j’ai pour le reste de 2024 avec Haas F1 Team. »

Programme et horaires du Grand Prix F1 de Hongrie 2024

Voici les horaires et le programme du Grand Prix F1 de Hongrie, treizième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1, qui se dispute ce week-end du 19 au 21 juillet sur le tracé du Hungaroring de Budapest.

C’est un week-end au format « classique » qui est programmé à Budapest (pas de course Sprint), ce qui signifie que les pilotes participeront à trois séances d’essais libres, une séance de qualifications et la course le dimanche.

Le vendredi 19 juillet, les pilotes participent à la première séance d’essais libres du week-end à Budapest [EL1] à 13h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris). 

Le samedi 20 juillet, la troisième et dernière séance d’essais libres [EL3] est programmée à 12h30 (heure de Paris), alors que la très importante séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix de Hongrie 2024 est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 21 juillet, le départ du Grand Prix de Hongrie 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours de course à Budapest.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 19 juillet pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Hongrie en direct sur notre Live Center accessible ici.

Programme GP de Hongrie 2024 (heure de Paris)

Vendredi 19 juillet : EL1 à 13h30/ EL2 à 17h00

Samedi 20 juillet : EL3 à 12h30/ Qualifs à 16h00

Dimanche 21 juillet : Départ de la course à 15h00

Météo GP F1 de Hongrie : fournaise sur le tarmac du Hungaroring

La deuxième partie de la saison de Formule 1 débute ce week-end avec le Grand Prix de Hongrie. Alors que les écarts au classement général se resserrent, plusieurs pilotes auront à cœur de briller sur le légendaire circuit du Hungaroring à Budapest, où la moindre erreur peut s’avérer fatale.

Pour cette treizième course de la saison 2024, la météo pourra, une nouvelle fois, jouer un rôle crucial. Voici les prévisions météo détaillées pour ce week-end à Budapest.

Le Hungaroring est fréquemment comparé à un circuit de karting en raison de l’absence de longues lignes droites. Ce tracé sinueux de 4,381 km se caractérise par une succession de virages serrés qui nécessitent une configuration aérodynamique particulière. Les écuries privilégient ainsi des niveaux d’appui élevés, similaires à ceux utilisés à Monaco, avec des ailerons braqués au maximum. Un châssis bien équilibré est essentiel pour performer sur ce circuit, car la puissance pure est moins importante que la capacité à enchaîner les virages avec précision.

Situation générale et évolution

Budapest bénéficie d’un climat continental, ce qui se traduit en juillet par des journées estivales souvent caniculaires, ponctuées d’averses orageuses en après-midi. Le circuit du Hungaroring, niché dans une cuvette naturelle, est particulièrement exposé à ces conditions météorologiques extrêmes. Le vent y est plus faible, et lors des journées ensoleillées, la température de la piste peut dépasser les 50°C. En 2021, lors de la séance de qualifications, 59,7°C a été enregistré sur le tarmac du Hungaroring.

Sous l’influence d’un petit anticyclone (1022 hPa) situé au nord de l’Allemagne et dans l’ouest de la Pologne ce vendredi, une masse d’air saharienne en altitude se dirige vers la mer du Nord, progressant lentement vers l’est. Cette configuration entraîne une hausse de la pression atmosphérique sur les Alpes jusqu’à l’Autriche et la Hongrie, favorisant ainsi des conditions estivales dans la région de Budapest. Un flux de sud-ouest apportera une chaleur croissante jusqu’à dimanche.

Cependant, samedi, un creux barométrique en provenance de l’Islande amènera un afflux d’air polaire sur l’Europe occidentale. Le front froid qui en résultera provoquera un épisode orageux actif sur la France et l’Italie, avant de se déplacer vers les régions plus à l’est dimanche soir et lundi.

Vendredi 19 juillet – EL1 et EL2

La journée de vendredi débutera par un temps bien ensoleillé, mais le ciel se couvrira progressivement au fil de la journée avec l’apparition de cumulus et de nuages d’altitude l’après-midi. Les vents seront légers et souffleront du nord-est entre 10 et 20 km/h.

Lors de la première séance d’essais libres, la température atteindra 31°C, tandis que la deuxième séance se déroulera sous une chaleur de 32°C. La piste sera sèche mais brûlante (> 50°C). Le risque de pluie est inférieur à 20%.

Samedi 20 juillet – EL3 et qualifications 

Pour samedi, le ciel sera majoritairement très nuageux à couvert. Un ballet aérien se jouera entre cumulus cotonneux et cirrus effilés, sans pour autant menacer de précipitations. Une légère brise de nord-est balaiera le circuit (entre 15 et 25 km/h).

Le mercure grimpera progressivement avec 28°C attendus pour la troisième séance d’essais libres, avant d’atteindre 30°C pour les qualifications. La température de la piste sera en baisse par rapport à la veille mais devrait être proche de 40°C.

Dimanche 21 juillet – La course

Les conditions météorologiques s’annoncent favorables pour dimanche. En après-midi, quelques nuages viendront parsemer le ciel de Budapest, mais le temps devrait rester sec pendant les 70 tours du Grand Prix, avec un risque de précipitations ne dépassant pas les 20%.

Au moment du départ de l’épreuve, le thermomètre affichera 31°C. Une légère brise de sud-ouest, soufflant entre 10 et 20 km/h, accompagnera les monoplaces tout au long de l’épreuve. Cependant, le tarmac hongrois devrait une nouvelle fois atteindre des températures élevées, frôlant les 50°C, ce qui promet une course éprouvante pour les pilotes et exigeante pour les pneumatiques. D’autant plus que Pirelli a mis à disposition la gamme la plus tendre (C3, C4 et C5) pour ce week-end de course.

Pour les lecteurs en quête de précision météorologique, F1only.fr offre l’accès à un service de prévisions météo horaires ultra précis et actualisé toutes les 10 minutes. Ces données détaillées sont accessibles en cliquant sur le lien de notre partenaire Celinium : Prévisions horaires.

Ferrari a rectifié son package aux « effets secondaires » indésirables

La Scuderia Ferrari arrive à Budapest avec la ferme intention de revenir aux avant-postes après une triplette de courses difficile, notamment après l’introduction d’un package de mises à jour sur la SF-24 qui n’aura pas entièrement répondu aux attentes.

A Silverstone lors de la première journée d’essais le vendredi, les deux pilotes Ferrari ont roulé avec deux spécifications différentes de la SF-24 afin de permettre aux ingénieurs de l’équipe de Maranello de continuer à acquérir des informations sur le comportement des mises à jour introduites deux courses auparavant en Espagne. Charles Leclerc avait donc rouler avec la voiture en spécification autrichienne (c’est à dire la dernière spec), tandis que Carlos Sainz avait utilisé la spécification du Canada (plus ancienne).

Après avoir analysé les données le vendredi soir, les ingénieurs de Ferrari avaient finalement décidé de repasser les deux monoplaces sur l’ancienne spécification pour le reste du week-end en Grande-Bretagne, notamment parce qu’il y avait plus de rebonds avec la nouvelle spécification.

La courte pause entre le Grand Prix de Grande-Bretagne et celui de Hongrie programmé ce week-end (du 19 au 21 juillet) aura permis à Ferrari d’analyser en profondeur toutes les données récoltées à Silverstone et de mettre en place un correctif pour améliorer le comportement de la SF-24. 

C’est donc avec une nouvelle évolution du plancher que Ferrari se présente ce week-end à Budapest pour la treizième manche de la saison 2024 : « La semaine de pause avant la Hongrie nous a permis d’examiner en profondeur toutes les données des trois dernières courses. » a expliqué Fred Vasseur, le directeur de la Scuderia Ferrari.

« Nous avons constaté que notre dernier package d’évolution apportait effectivement les bénéfices attendus en termes de points aérodynamiques. Cependant, il avait également des effets secondaires qui rendaient la voiture plus difficile à piloter. »

« Nous avons travaillé dur en usine et donc à Budapest, nous apporterons une évolution du fond plat qui, selon nous, donnera aux pilotes une voiture qui leur permettra de piloter au mieux de leurs capacités. »

« Cette saison, nous nous battons au centième de seconde près et Charles et Carlos doivent donc être capables de donner le meilleur d’eux-mêmes et d’avoir confiance en la voiture s’ils veulent obtenir les meilleurs résultats possibles en course, mais plus important encore, en qualifications où ils devront pousser la voiture jusqu’à la limite. »

« Je suis convaincu que le package que nous apporterons au Hungaroring nous permettra d’être aux avant-postes. » a ajouté le Français.

Avant le Grand Prix de Hongrie, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 71 points de retard sur Red Bull et seulement sept points d’avance sur McLaren. 

Famin : « Nous devons résoudre les problèmes récurrents de fiabilité »

Après avoir marqué seulement quatre points lors des trois Grands Prix consécutifs disputés en Espagne, en Autriche et en Grande-Bretagne, l’équipe Alpine a pris le temps d’analyser ses performances médiocres avant d’entamer la dernière ligne droite de la première partie de saison avant les vacances.

Lors des trois rendez-vous consécutifs entre l’Espagne et Silverstone, Alpine a vu ses deux monoplaces entrer dans les points à Barcelone (neuvième et dixième), tandis que seul Pierre Gasly a terminé dans les points en Autriche (dixième). En Grande-Bretagne pour la dernière course de cette triplette, Gasly a dû abandonner avant même le départ (problème de boîte de vitesses), alors que Esteban Ocon a franchi la ligne d’arrivée à une lointaine seizième position.

La moisson a donc été bien maigre pour Alpine lors de cette triplette, et Bruno Famin, Team Principal de l’équipe, est bien conscient qu’il faudra veiller à faire mieux au cours des deux prochaines courses programmées à Budapest et à Spa Francorchamps, avant que la Formule 1 n’entame sa traditionnelle pause estivale.

« Après une semaine de réflexion et de débriefing à l’usine, nous repartons du triple rendez-vous européen de mi-saison avec des points positifs, dont notre performance tout le week-end en Espagne, et des apprentissages abrupts, comme l’intégralité de notre week-end à Silverstone. » a expliqué Bruno Famin à la veille du Grand Prix de Hongrie.

« Nous devons faire mieux. Nous devons résoudre les problèmes récurrents de fiabilité et apporter davantage de performances à la voiture. »

« Nous avons démontré en Espagne que notre niveau global s’améliore, et il continuera sans aucun doute à progresser. Toute l’équipe y travaille sans relâche. » a ajouté le Français. 

« C’est une période très intense dans le calendrier de la Formule 1 puisque nous nous rendons à Budapest, puis à Spa pour un double rendez-vous avant la pause estivale. »

« Ces deux circuits sont très différents. Budapest est parsemé de virages fluides et rapides où nous roulons avec beaucoup d’appuis alors que Spa propose des courbes à hautes vitesses et de longues lignes droites où le compromis sur l’efficacité aérodynamique est l’un des facteurs clés de différenciation des performances. » 

« Budapest s’annonce torride avec des températures élevées à affronter. Nous visons une prestation solide tout au long du week-end pour faire notre retour dans les points. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, l’équipe Alpine occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec 18 points de retard sur l’écurie américaine Haas.

Horner insiste, Isack Hadjar a toujours une chance d’être en F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a admis qu’il y avait « une chance » que le pilote junior de Red Bull, Isack Hadjar, soit promu en F1 l’année prochaine, le Britannique le décrivant comme un talent « exceptionnel ».

Le franco-algérien Isack Hadjar a rejoint le programme de développement de Red Bull il y a un peu plus de deux ans maintenant, après avoir connu une carrière réussie en karting et avoir terminé troisième du championnat de France F4 en 2020. Hadjar a ensuite terminé quatrième du championnat de Formule 3 en 2022, avant de passer en Formule 2 l’année suivante.

Alors qu’il en est à sa deuxième campagne dans l’antichambre de la F1, Isack Hadjar a déjà remporté trois courses et deux autres podiums jusqu’à présent – y compris une victoire lors de la course principale à Silverstone au cours d’un week-end où il a pu piloter la Red Bull RB20 de Sergio Perez durant la première séance d’essais libres en F1.

Concernant une éventuelle arrivée en F1 à partir de la saison 2025, Red Bull dispose encore d’un baquet libre au sein de l’écurie Visa Cash App RB, puisque seul le Japonais Yuki Tsunoda a vu son contrat être reconduit jusqu’à présent, ce qui n’est pas le cas de son actuel coéquipier Daniel Ricciardo.

Interrogé sur le vivier de jeunes talents et sur la position de Isack Hadjar dans la course pour un baquet en tant que titulaire en F1 en 2025, Christian Horner a expliqué que le pilote franco-algérien fait un excellent travail en F2 et que Red Bull observe attentivement ses performances : « Il fait du bon travail. Il a passé un bon week-end [à Silverstone]. »

« C’est bien de voir Isack [en Formule 1] et Arvid Lindblad remporter la course de Formule 3. Ce sont deux talents exceptionnels qui émergent. »

« Encore une fois, il [Hadjar] fait valoir ses arguments pour l’année prochaine, c’est pourquoi nous ne sommes pas pressés de finaliser les places dans l’équipe sœur. »

Poussé pour savoir si cela signifie que Isack Hadjar a une réelle chance de se retrouver sur la grille en Formule 1 la saison prochaine, Horner a ajouté : « Il y a toujours une chance. »

Isack Hadjar est actuellement leader du championnat de Formule 2 avec seize points d’avance sur Aron à la veille de la neuvième manche de la saison qui se dispute à Budapest sur le circuit du Hungaroring. 

Verstappen de retour au simulateur après une course « difficile » à Silverstone

Le triple champion du monde Max Verstappen n’a pas hésité à retourner dans le simulateur de Red Bull après un Grand Prix de Grande-Bretagne plus difficile que prévu où il a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place derrière la Mercedes de Lewis Hamilton.

A Silverstone, Max Verstappen n’a signé « que » le quatrième temps lors de la séance qualificative du samedi disputée dans des conditions piégeuses. Le pilote Red Bull affichait un retard de plus de trois dixièmes sur le pilote Mercedes George Russell – auteur de la pole position – alors qu’en course le dimanche, le Néerlandais a dû cravacher pour réussir à terminer sur le podium.

Après cette douzième manche de la saison, le Néerlandais est donc retourné à l’usine Red Bull à Milton Keynes afin d’aider son équipe à améliorer la RB20 en vue des prochaines manches du calendrier, alors qu’il préfère généralement laisser ce travail fastidieux aux pilotes de développement. 

« Silverstone a été une course difficile pour nous : même si nous avons pris les bonnes décisions, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour nous améliorer afin d’aborder la deuxième moitié de la saison. » a déclaré le Néerlandais.

« Je suis retourné à l’usine avec l’équipe sur le simulateur pour préparer la prochaine course, tout s’est bien passé. »

Concernant ses chances ce week-end au Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen sait que le tracé de Budapest met à rude épreuve la mécanique et les pilotes, notamment parce que les températures y sont généralement élevées à ce stade de l’année. 

« Le circuit est très étroit et sinueux et possède un deuxième secteur très technique. Il fera également beaucoup plus chaud cette semaine. » a ajouté le pilote Red Bull.

« Nous avons fait une course brillante en Hongrie l’année dernière et nous en gardons de bons souvenirs puisque nous avons remporté douze victoires consécutives. J’espère que nous pourrons à nouveau faire une belle course cette année et obtenir un autre bon résultat d’équipe. »

Avant le Grand Prix de Hongrie, Max Verstappen est toujours leader du championnat du monde avec 84 points d’avance sur le pilote McLaren Lando Norris.

Il est devenu « impératif » pour Stake F1 d’améliorer ses performances

Seule écurie de la grille à ne pas avoir encore marqué le moindre point après les douze premières manches disputées cette saison, l’équipe Stake se doit de réagir et compte bien ouvrir son compteur de points au cours des deux prochaines courses.

L’équipe Stake F1 (anciennement Alfa Romeo Sauber) n’a plus inscrit le moindre point en F1 depuis le Grand Prix du Qatar 2023 disputé en octobre de l’année dernière. A Losail, Valtteri Bottas avait terminé huitième, juste devant son coéquipier Guanyu Zhou.

Depuis, l’équipe basée en Suisse se retrouve dans une longue traversée du désert et occupe à la veille du Grand Prix de Hongrie la dernière place au championnat du monde des constructeurs. Dans ce contexte, et alors que la Formule 1 va bientôt débuter sa traditionnelle pause estivale durant laquelle les usines seront à l’arrêt, la future écurie Audi se doit de réagir au cours des deux prochaines manches programmées à Budapest et Spa Francorchamps.

« Il est clair que nos résultats jusqu’à présent n’ont pas répondu à nos attentes et à nos aspirations. » reconnaît Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe Stake F1.

« Notre engagement à travailler dur reste inébranlable alors que nous continuons à remédier à nos faiblesses et à développer les solutions appropriées. »

« Tout le monde, sur la piste comme à l’usine, a fait de son mieux pour faire ressortir le meilleur de notre voiture. »

« Alors que nous abordons ce double programme, où nous affronterons la chaleur étouffante hongroise et la météo imprévisible de Spa, il est impératif que nous améliorions nos performances, surtout avec la pause estivale qui se profile à l’horizon. »

« Ces deux courses ont souvent été riches en action, les opportunités seront donc au rendez-vous. Nous devons être à la hauteur, démontrer notre potentiel et relancer notre élan. »

Classement constructeurs F1 2024 

PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

Aston Martin a déjà commencé à travailler avec Honda

Bien que Honda commencera à motoriser Aston Martin à partir de la saison 2026, l’équipe du constructeur britannique et le motoriste japonais ont déjà débuté des travaux préparatoires depuis un certain temps afin de rendre le passage du moteur Mercedes au Honda aussi fluide que possible.

Lorsque la F1 a dévoilé sa nouvelle réglementation moteur pour 2026, Honda a été séduit par l’exigence d’utiliser des carburants 100 % durables et l’accent mis davantage sur l’énergie électrique, car elle offrait des synergies avec les objectifs de l’entreprise automobile qui vise à développer sa gamme de voitures particulières électriques et hybrides.

Mais avec Red Bull poursuivant sa propre voie avec une division d’unités motrices interne (Red Bull PowerTrains), aidée par son nouveau partenaire, le géant américain de l’automobile Ford, Honda a dû chercher un autre partenaire – et a donc signé un accord avec Aston Martin, qui souhaitait trouver un partenaire d’usine pour développer un moteur sur mesure pour l’équipe.

Ainsi, Aston Martin a signé un accord de fourniture moteur avec Honda qui verra le motoriste nippon fournir son unité de puissance, alors que la boîte de vitesses et la suspension arrière actuellement empruntées à Mercedes, seront développées en interne à partir de 2026.

En plus de l’arrivée de Honda, Aston Martin prendra également livraison de son campus flambant neuf d’ici 2026, incluant une toute nouvelle soufflerie et un nouveau simulateur.

« C’est une période vraiment passionnante en ce moment avec le nouveau campus. Nous avons aménagé dans le bâtiment 1 il y a un an, les bâtiments 2 et 3 sont en route. » a expliqué Tom McCullough, directeur de la performance chez Aston Martin, cité par le site du championnat.

« La soufflerie est en cours de mise en service et le nouveau simulateur permet à chacun d’avoir son propre environnement. C’est un endroit fantastique, je souris encore tous les jours quand j’y entre. »

« Nous sommes très impliqués aussi dans la boîte de vitesses, l’hydraulique, tout ce sur quoi nous devons nous impliquer pour 2026 [avec l’arrivée de Honda]. »

« Comme vous pouvez l’imaginer, nous avons déjà eu beaucoup de réunions avec Honda en préparation de 2026, à la fois en face à face et aussi en ligne. Leur présence est désormais accrue au sein de notre équipe, et oui, nous avons beaucoup de travail à accomplir, beaucoup de changements. »

« L’entreprise et l’équipe se sont développées. Nous attendons avec impatience l’année 2026. Nous pouvons encore nous concentrer sur cette année et l’année prochaine. »

En attendant l’arrivée de Honda en 2026, Mercedes, partenaire de l’équipe basée à Silverstone depuis 2009, continuera à fournir à Aston Martin les moteurs, ainsi que la boîte de vitesses et la suspension arrière, jusqu’à fin 2025.