Honda établit une nouvelle base au Royaume-Uni

Honda Racing Corporation a créé une nouvelle filiale, Honda Racing Corporation UK, qui sera donc basée comme son nom l’indique au Royaume-Uni.

Cette nouvelle société a été fondée pour effectuer principalement des tâches de maintenance et de préparation après la course sur les groupes motopropulseurs de F1 construits par Honda, tout en opérant également comme une opération logistique pour la région européenne.

Selon Honda, la création de HRC UK renforcera encore l’efficacité des opérations moteur de Honda, en soutien au partenariat à venir avec l’équipe Aston Martin, puisque en mai 2023, Honda et Aston Martin ont annoncé conjointement avoir conclu un partenariat de travail afin que Honda fournisse à l’écurie du constructeur britannique ses Unités de Puissance conformes à la nouvelle réglementation F1 qui entrera en vigueur au cours de la saison 2026.

Suite à la création de cette nouvelle société au Royaume-Uni, HRC UK commencera le recrutement d’ingénieurs, de techniciens et de membres du personnel à partir du printemps 2024.

Pour rappel : Honda fournit actuellement un support technique et une coopération marketing en tant que partenaire de l’équipe Red Bull Racing ainsi que de l’écurie VISA Cash App RB en Formule 1.

Dans le cadre de ce support technique, HRC fabrique et fournit des Unités de Puissance ainsi qu’un support pour le fonctionnement des moteurs tout au long de la saison à Red Bull Powertrains (RBPT, l’entité créée par Red Bull). Ce partenariat se poursuivra jusqu’à la saison 2025, avant que le constructeur américain Ford ne prenne la relève. 

Plus de 500 kilomètres pour Vettel au volant de la Porsche 963

Le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, a testé cette semaine la Porsche 963 à Motorland Aragón. L’Allemand a bouclé un total de 118 tours, soit 581 kilomètres en deux doubles relais.

Pour Sebastian Vettel, il s’agissait du premier test sur circuit avec un prototype hybride conforme à la réglementation LMDh, alors que Porsche Penske Motorsport se prépare pour les 24 Heures du Mans les 15 et 16 juin 2024 avec un test d’endurance organisé sur le circuit de 5,345 kilomètres près d’Alcañiz en Espagne.

S’exprimant après sa journée de roulage au volant de la Porsche 963, Sebastian Vettel ne cachait pas sa joie d’avoir découvert les sensations au volant d’une voiture à cockpit fermé : « Conduire la Porsche 963 sur la piste ici à Aragon – c’était vraiment amusant. J’ai d’abord dû m’habituer à tout et trouver mon rythme. » a d’abord expliqué le pilote allemand.

« L’expérience de conduite est différente [par rapport à une Formule 1] simplement à cause du toit au-dessus de la tête, ainsi que du poids plus élevé et des pneus. »

« Les pilotes d’usine Porsche ont été très utiles et m’ont expliqué ce qui était spécial et ce dont j’avais besoin pour m’habituer. Cela m’a facilité la tâche. »

Jonathan Diuguid, directeur général de Porsche Penske Motorsport, a admis après cette journée de test qu’avoir un pilote du calibre de Sebastian Vettel au volant de la 963 a été une opportunité unique pour toute son équipe.

« Avoir Sebastian Vettel ici est une opportunité unique pour l’équipe. Il est quadruple champion du monde de Formule 1. Il possède une vaste expérience des systèmes hybrides et des voitures de course de haute performance. » a déclaré Diuguid.

« Avoir sa nouvelle perspective unique sur l’endroit où se trouve la voiture et donner son avis sur nos systèmes et nos performances sont une opportunité unique. Nous sommes heureux de l’avoir ici. Il est sorti de la voiture avec un sourire, ce qui est très bien. »

Concernant l’avenir, Sebastian Vettel a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait que d’un test avec la Porsche 963 et qu’il n’avait pas encore de plan en tête concernant de futurs projets : « Nous verrons ce qui se passera ensuite – pour le moment, il n’y a pas d’autres projets pour l’avenir. » a déclaré Vettel.

Alonso déplore un « week-end difficile » pour Aston Martin en Australie

Le double champion du monde, Fernando Alonso, a évoqué un week-end « difficile » au Grand Prix d’Australie pour l’équipe Aston Martin, l’Espagnol admettant que lui et son coéquipier Lance Stroll ont eu le plus grand mal à trouver du rythme sur le tracé de l’Albert Park malgré une double entrée dans les points dimanche.

Dixième sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso a réussi à remonter jusqu’à la sixième place en course et a franchi la ligne d’arrivée à cette position, avant de recevoir une pénalité de 20 secondes pour une « conduite dangereuse » dans le dernier tour, ce qui l’a fait redescendre à la huitième place au classement final.

S’exprimant juste avant que sa pénalité ne soit appliquée, Fernando Alonso a reconnu que le week-end en Australie ne s’est pas déroulé sans heurts pour son équipe : « C’était un week-end difficile pour nous en termes de rythme. » a admis le pilote Aston Martin.

« Lors de la course, nous avons eu de la chance avec la voiture de sécurité [viruelle] au début avec Lewis [Hamilton a abandonné au 17e tour]. Ensuite, les arrêts au stand ont été excellents, donc grâce à la stratégie et un peu de chance, nous avons pu maximiser les points. Mais il ne faut pas oublier que le rythme a été difficile tout le week-end. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que ce manque de rythme était dû à la piste ou à un problème avec la voiture, Alonso a répondu : « Je ne sais pas, nous devons essayer d’en comprendre davantage. »

« L’année dernière en Australie, nous avons aussi été un peu en retrait par rapport à d’autres courses. Nous devons donc chercher à nous améliorer. »

Malgré le problème de rythme mentionné par Fernando Alonso, l’équipe Aston Martin a tout de même marqué des points avec ses deux monoplaces, même une fois la pénalité d’Alonso appliquée, ce qui a évidemment enchanté le Team Principal de l’équipe, Mike Krack, qui estime pour sa part que ce fut un dimanche très positif.

« Ce fut une course solide à l’Albert Park et nous avons marqué douze points au championnat. » a déclaré le Luxembourgeois dimanche soir à Melbourne.

« Tout le mérite revient à nos deux pilotes qui ont converti nos positions sur la grille en points, et en utilisant des stratégies pneumatiques très différentes. »

« Lance [Stroll] a bien piloté tout le week-end et réussi à garder sa forme jusqu’au drapeau à damier. La course de Fernando [Alonso] a bénéficié de la voiture de sécurité virtuelle – bien que ce fut surprenant de le voir chuter à la huitième place avec la pénalité d’après courses, mais nous devons accepter cette décision. »

« Cela ne détournera pas le fait que ce fut une journée positive. Les appels depuis le muret des stands étaient parfaits, et sur le plan opérationnel, toute l’équipe a été excellente. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’écurie Aston Martin occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Mercedes.

Ferrari : Vasseur se réjouit de mettre Red Bull sous pression

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, se réjouit de constater que son équipe est désormais capable de mettre la pression à Red Bull et espère que cette dynamique se poursuivra au cours des prochaines courses.

Dimanche dernier en Australie, Ferrari a décroché son 86e doublé en Formule 1 avec la victoire de Carlos Sainz et la deuxième place de Charles Leclerc sur le tracé de l’Albert Park. Certes, Ferrari a directement profité de l’abandon du leader du championnat, Max Verstappen, mais selon Frederic Vasseur, Ferrari a désormais les capacités de mettre Red Bull plus régulièrement sous pression.

« Ce week-end a été une bonne preuve que lorsque nous mettons tout en place – et je ne suis pas certain que nous serons capables de le faire chaque week-end – nous pouvons les mettre [Red Bull] sous pression. » a déclaré Frederic Vasseur après le doublé signé par Ferrari à Melbourne.

« C’est lorsqu’ils sont sous pression qu’ils commettent aussi plus d’erreurs. Il faut donc continuer dans cette direction. » a insisté le Français.

« Nous avons été rapides tout le week-end dès les premiers essais libres et je pense que nous avons fait un bon pas en avant par rapport à l’année dernière, lorsque nous avions quitté Melbourne sans marquer de points. »

« Nous n’avons pas été déçus de nos résultats à Bahreïn et en Arabie Saoudite, et nous ne nous laissons pas non plus emporter par ce doublé. »

« Nous devons juste continuer avec cette approche lors des courses à venir car c’est la seule manière pour nous d’obtenir les résultats que nous souhaitons. »

Après le Grand Prix d’Australie, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement quatre points de retard sur le leader Red Bull et alors qu’il reste encore 21 manches à disputer cette saison.

Aston Martin soutient « pleinement » Alonso après sa pénalité

Comme nous vous le rapportions dès ce lundi au lendemain du Grand Prix d’Australie, l’écurie Aston Martin ne fera pas appel de la décision des commissaires concernant la pénalité de 20 secondes infligée à Fernando Alonso à Melbourne.


Contexte : En course au Grand Prix d’Australie, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a ralenti très tôt à l’approche du virage 6 alors que la Mercedes de George Russell se trouvait juste derrière lui. Cette manœuvre a surpris George Russell qui a dû se jeter sur ses freins pour éviter un accrochage, ce qui eu pour conséquence d’envoyer sa Mercedes dans le mur au fond du bac à gravier. Le Britannique a donc abandonné, alors qu’il se battait pour des points. 

Pour cette manœuvre, Fernando Alonso a écopé d’une pénalité de 20 secondes sur son temps final et de trois points de pénalité sur sa Superlicence, ce qui signifie que l’Espagnol a perdu deux places au classement du Grand Prix d’Australie et a été classé huitième.

Cette pénalité a permis à Lance Stroll et Yuki Tsunoda de gagner chacun une position au classement et de gagner chacun deux points au championnat du monde des pilotes, tandis que Fernando Alonso a perdu deux points au championnat du monde.

Au championnat du monde des constructeurs, Aston Martin redescend d’un cran et occupe désormais la cinquième place derrière Mercedes, alors que Visa Cash App RB est passée devant Haas. 


Dans une lettre adressée aux fans ce mardi, le directeur de l’équipe Aston Martin, Mike Krack, a une nouvelle fois insisté sur le fait que toute l’équipe soutenait Fernando Alonso, mais qu’un appel de la sa pénalité n’était pas à l’ordre du jour.

« Je veux que vous sachiez que nous soutenons pleinement Fernando Alonso. Il est le pilote le plus expérimenté en Formule 1. » a déclaré le Luxembourgeois.

« Il a participe à plus de Grands Prix que quiconque et a plus de 20 ans d’expérience. Il est multiple champion du monde dans plusieurs catégories. »

« Recevoir une pénalité de 20 secondes alors qu’il n’y a pas eu de contact avec la voiture suivante a été une pilule amère à avaler, mais nous devons accepter la décision. Nous avons fait de notre mieux, mais sans nouvelles preuves, nous ne sommes pas en mesure de demander un droit de révision. »

Mike Krack a ajouté que Fernando Alonso avait simplement utilisé « tous les outils de sa boîte à outils » pour faire en sorte de garder Russell derrière lui et a déclaré que le pilote espagnol « ne mettrait jamais personne en danger ».

En début de semaine, nous avons publié un sondage pour vous demander ce que vous pensiez de cette pénalité et vous avez été nombreux et nombreuses à indiquer que Fernando Alonso ne méritait pas cette sanction (le sondage est accessible ici).

Après le Grand Prix d’Australie et l’application de la pénalité de 20 secondes de Fernando Alonso, l’équipe Aston Martin est cinquième au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Mercedes.

Ricciardo admet son manque de performance en ce début de saison

Daniel Ricciardo admet qu’il ne connaît pas le début de saison qu’il espérait, mais le pilote australien s’attend à inverser la tendance au cours des prochaines courses.

Depuis le début de la saison 2024, Daniel Ricciardo a été surqualifié par son coéquipier Yuki Tsunoda à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie le week-end dernier où le pilote Visa Cash App RB n’a même pas réussi à atteindre le stade de la Q2 en qualifications devant ses fans à domicile.

En course le dimanche, Ricciardo a franchi la ligne d’arrivée à la douzième place avec un tour de retard sur les leaders de l’épreuve, tandis que son coéquipier a terminé septième et a marqué quatre points importants pour son équipe, les premiers de la saison.

Interrogé sur ses difficultés à performer depuis le début de l’année, Daniel Ricciardo a admis qu’il ne se trouvait pas là où il le souhaitait après les trois premières manches, mais l’Australien assure qu’il va continuer à pousser fort pour obtenir rapidement ses premiers résultats.

« Les caractéristiques [de la voiture] sont très similaires [à la voiture de l’an dernier], donc je pense que nous avons une certaine confiance. Ce n’est pas comme si nous avions tout changé d’un coup et que cette voiture convient à Yuki [Tsunoda] et ne me convient pas. » a expliqué Ricciardo après le Grand Prix d’Australie.

« Honnêtement, je ne pense pas que ce soit quelque chose comme ça, je pense que nous allons trouver quelque chose. Je pensais que ce serait ce week-end [en Australie], mais peut-être que ce sera le prochain et si ce n’est pas le prochain, ce sera le suivant. Nous continuerons [à chercher de la performance] jusqu’à ce que cela se produise. »

« Evidemment, j’aurais aimé faire mieux ce week-end [en Australie]. Cela n’a pas été les trois meilleures courses pour commencer la saison, c’est certain. Avec la préparation que j’ai pu faire avant la saison, ce n’est certainement pas là où je m’attendais à être, mais ce n’est pas non plus quelque chose qui va me faire trembler. Je dois simplement garder le cap et je suis sûr que je vais y arriver. »

Coïncidence ou pas, au lendemain du Grand Prix d’Australie, le NZ Herald – premier journal du pays en Nouvelle Zélande – a affirmé détenir des informations selon lesquelles Daniel Ricciardo aurait reçu un ultimatum de la part de Red Bull, plus précisément d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de la firme autrichienne.

Notre confrère Alex Powell du NZ Herald affirme ce lundi 25 mars que si Daniel Ricciardo ne parvient pas à améliorer ses performances au cours des deux prochaines courses du championnat (Japon et Chine), Red Bull effectuera un échange qui verra le Néo-Zélandais Liam Lawson être installé dans le baquet de la Visa Cash App RB à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

Après le Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo fait partie des sept pilotes n’ayant encore marqué aucun point au championnat du monde avec les pilotes Alpine, Stake F1 et Williams.

Playseat lance le siège de simulation officiel de la F1

La Formule 1 a annoncé un nouveau partenariat pluriannuel avec Playseat, une marque leader dans les simulateurs de course, pour produire des produits exclusifs et sur mesure sous licence F1.

Playseat développera des équipements haut de gamme pour les joueurs occasionnels et professionnels, notamment des sièges de simulation de course polyvalents et accessibles et des simulateurs professionnels haut de gamme.

Fruit de cette nouvelle collaboration avec la Formule 1, Playseat a dévoilé un siège de simulation développé en étroite collaboration avec des pilotes de F1 et des pilotes de simulation professionnels pour créer un siège qui ressemble exactement à un véritable cockpit de Formule 1.

« Notre partenariat avec Playseat offrira aux joueurs une expérience de course sur mesure, innovante et réaliste pour rapprocher l’action de chez eux. » a déclaré Emily Prazer, directrice commerciale de la Formule 1, à propos de ce nouveau partenariat avec Playseat.

Premier produit disponible, le siège de simulation baptisé Formula Intelligence F1 [vendu sans volant, ni écran], a la prétention de vous offrir des sensations authentiques « comme si vous étiez dans le cockpit d’une monoplace de Formule 1 ». Ce dernier est disponible à la commande à partir du 16 avril à cette adresse, alors que plusieurs options seront également proposées pour créer un simulateur unique.

Ce Formula Intelligence F1 vous permettra notamment d’installer une grande variété de volants et de pédales compatibles Direct Drive avec des plaques pré percées, alors que les joueurs auront la possibilité d’effectuer des réglages rapides et sans effort du siège, ce qui leur permettra d’affiner leur position.

On va maintenant parler des choses qui fâchent, son prix. Ce siège Playseat Formula Intelligence F1 est affiché à un prix de 2499 euros. En déboursant cette coquette somme, vous aurez toutefois la possibilité de choisir parmi quatre livrées : celle de Red Bull Racing, celle avec le logo de la Formule 1 (en photo), une livrée entièrement rouge et une livrée entièrement noire.

Si vous souhaitez commander ce siège, sachez qu’il est garanti deux ans et que Playseat propose des envois dans le monde entier et un paiement sécurisé. C’est à cette adresse que vous devez faire chauffer la carte bleue. 

Nico Hülkenberg encouragé par les progrès de Haas F1

Pour la deuxième fois de l’année, l’équipe Haas a marqué des points dimanche dernier au Grand Prix d’Australie grâce à la neuvième place de Nico Hülkenberg et la dixième place de Kevin Magnussen à l’arrivée de l’épreuve.

Après une séance de qualifications compliquée la veille où Hülkenberg a raté de peu la Q2 en terminant seizième, tandis que son coéquipier Kevin Magnussen s’est qualifié quatorzième, les deux pilotes Haas ont su profiter des différents abandons en course le dimanche pour finalement terminer cette troisième manche de l’année dans les points.

Nico Hülkenberg pour sa part a admis qu’il a été plutôt chanceux de pouvoir bénéficier d’un arrêt au stand presque gratuit lorsque la VSC a été déployée à la suite de l’abandon de Lewis Hamilton : « Evidemment, la première VSC m’a aidé, donc c’était un arrêt presque gratuit. » a déclaré l’Allemand.

« Ensuite, après les deux arrêts, je suis sorti et je sais que c’est assez gênant pour la voiture qui est en piste lorsqu’un voiture sort de la voie des stands, car la vitesse de rapprochement est très élevée [avant le goulot d’étranglement au virage 1]. »

« La première fois, j’ai dépassé Ricciardo de cette façon et la deuxième fois j’ai eu Alex [Albon] de cette façon, et je suis sûr qu’ils étaient tous les deux mécontents de cela ! Mais c’est en quelque sorte ce qui a fait notre course, et avec la VSC et le travail d’équipe, donc je suis très heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il estime désormais que la Haas est capable de se battre pour les points lorsque les circonstances le permettent, Hülkenberg a répondu : « Evidemment, on fait neuvième et dixième avec une voiture de pointe [celle de George Russell] qui s’est crashée. Il y a aussi Verstappen qui a également été éliminé, il n’en reste pas moins que si les cinq équipes de pointe terminent, il ne reste plus grand chose [pour les autres]. »

« Mais je suis plus encouragé par le fait que la voiture se comportait mieux aujourd’hui en course que sur un tour en qualifications hier, donc c’est évidemment très, très différent par rapport à l’année dernière. Mais il est encore un peu tôt, et nous avons besoin de voir quelques pistes supplémentaires. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Haas est septième du championnat du monde des constructeurs avec quatre points inscrits en trois courses, soit deux de moins que l’écurie visa Cash App RB.

Sergio Perez surpris par la vitesse de Ferrari en Australie

Le pilote Red Bull, Sergio Perez, a admis qu’il ne s’attendait pas à voir des pilotes Ferrari aussi rapides sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne, le Mexicain ayant eu le plus grand mal à suivre le rythme dimanche dernier au Grand Prix d’Australie.

Auteur du troisième temps lors des qualifications du Grand Prix d’Australie, Sergio Perez s’est finalement élancé depuis la sixième place sur la grille de départ après l’application d’une pénalité pour avoir gêné la Haas de Nico Hülkenberg en piste durant la séance qualificative.

Durant la course le dimanche, Perez a eu le plus grand mal à trouver du rythme avec sa Red Bull dont le plancher a été endommagé sur un vibreur dès les premiers tour, mais le Mexicain ne l’a su qu’après l’arrivée de l’épreuve lorsque son équipe lui a indiqué.

S’exprimant après sa course à l’Albert Park de Melbourne, Sergio Perez a déclaré : « J’ai juste eu du mal à mettre la voiture dans la bonne fenêtre. Lors du premier relais, j’étais très limité [avec les pneus], et j’ai essayé de protéger ceux de l’avant, mais j’en ai peut-être trop fait. »

« Ensuite, lors des deuxième et troisième relais, j’ai tué mon pneu avant gauche, donc ce n’était malheureusement pas l’idéal, et je pense qu’il y a un gros travail à faire à cet égard. »

Interrogé sur le rythme des pilotes Ferrari qui ont signé un doublé à Melbourne, Sergio Perez a ajouté : « Oui, j’ai été un peu surpris de voir qu’ils étaient si forts. Ils ont maximisé leur package et ça a bien fonctionné pour eux. »

« Je pense que dès que nous sommes sur une piste comme celle-ci – et on a pu le voir l’année dernière à Las Vegas par exemple – Ferrari est très forte. De mon côté, j’ai beaucoup lutté contre le graining avant, donc je suppose que cela dépend un peu de la piste. J’espère que nous serons de retour à Suzuka [la prochaine manche de l’année ] et que nous serons au sommet. »

Malgré l’abandon de Max Verstappen et la cinquième place de Sergio Perez au Grand Prix d’Australie, l’équipe Red Bull conserve la tête du championnat du monde des constructeurs avec une avance de quatre points sur la Scuderia Ferrari.

Leclerc : « Tout le monde connaît la valeur de Carlos (Sainz) »

Charles Leclerc et Lando Norris ont insisté sur le fait que Carlos Sainz n’est absolument pas sous-estimé dans le paddock de la Formule 1, malgré le fait que l’Espagnol se retrouve sans contrat pour la saison 2025 après que Ferrari ait pris la décision de le remplacer par Lewis Hamilton.

Peu avant le début de la saison 2024, la Scuderia Ferrari a indiqué à Carlos Sainz que son contrat – qui arrive à son terme fin 2024 – ne sera pas renouvelé et qu’il devra donc quitter l’écurie à la fin de l’année. A la place de Sainz, c’est le Britannique Lewis Hamilton qui deviendra le coéquipier de Charles Leclerc dès 2025.

Bien que le marché des pilotes est encore complétement ouvert, Carlos Sainz n’a pas encore signé le moindre contrat avec une autre équipe de la grille, bien que des discussions sont évidemment en cours. 

Paradoxalement, Carlos Sainz est le pilote qui a décroché les meilleurs résultats pour l’équipe Ferrari depuis le début de l’année avec une victoire dimanche dernier en Australie et une troisième place sur le podium à Bahreïn lors de la première manche de la saison. 

Lorsqu’on demande à son actuel coéquipier, Charles Leclerc, s’il pense que Carlos Sainz est sous-estimé, le Monégasque a répondu : « Je pense que tout le monde connaît la valeur de Carlos dans le paddock. Il est l’un des pilotes les mieux notés du paddock. » a déclaré Charles Leclerc après la victoire de Sainz à Melbourne.

« Il a été extrêmement fort à chaque fois qu’il était dans une voiture de Formule 1. Et il l’a montré à plusieurs reprises. Donc je ne pense pas qu’il soit sous-estimé pour ça. Je pense que tout le monde connaît la valeur de Carlos. »

« Et c’est pourquoi j’ai dit à plusieurs reprises que je ne m’inquiétais pas trop pour son avenir, car je suis sûr que de très nombreux chefs d’équipe peuvent le voir… Ils ne le disent pas, mais c’est sûr qu’ils parlent avec lui ! Et je suis sûr qu’il aura de nombreuses opportunités et qu’il devra simplement faire le meilleur choix pour sa carrière. »

Interrogé à son tour, Lando Norris – qui a été coéquipier de Carlos Sainz chez McLaren dans le passé – estime lui aussi qu’il faudrait être complétement « idiot » pour sous-estimer les performances de l’Espagnol qui signe un début de saison remarquable.

« Je pense que pour les gens qui le connaissent, ils savent de quoi il est capable, ils connaissent son niveau d’effort, son approche et son dévouement à vouloir être l’un des meilleurs, exactement comme il l’a prouvé aujourd’hui et au cours des deux dernières semaines. » a ajouté Norris à propos de Sainz.

« Je suis sûr que vous avez beaucoup de pilotes qui n’auraient probablement pas fait autant d’efforts et consacré autant de temps et d’efforts à essayer de récupérer et de revenir dans la voiture [après son opération de l’appendicite]. Et je pense que ce n’est qu’un exemple. Mais pour ceux qui savent de quoi il est capable de faire, on ne dira jamais qu’il est sous-estimé. »

« Et oui, bien sûr, les résultats sont toujours un peu importants à montrer et les gens de l’extérieur jugent facilement les choses à partir de ce qu’ils peuvent voir à la télévision. Mais quand on a travaillé avec lui, quand on sait de quoi il est capable, et quand les choses s’enclenchent, elles s’enclenchent très bien et il réalise des performances comme ce week-end [sa victoire en Australie]. »

« Et je dirais que depuis le début de l’année, il s’est avéré être peut-être un cran au dessus de ce qu’il avait été l’année dernière. Donc oui, il faudrait être idiot pour le sous-estimer. »

Présent aux côtés de Leclerc et Norris lors de la conférence de presse d’après course à Melbourne, Carlos Sainz a immédiatement réagi aux propos de ses deux collègues : « Je ne sais pas trop quoi dire mis à part le fait que je suis d’accord avec mes deux coéquipiers préférés. » a déclaré le pilote Ferrari.

« Il ont des mots gentils et je suis d’accord avec eux. Je pense que les gens qui me connaissent ou qui ont partagé une équipe avec moi ou qui ont travaillé avec moi me connaissent et je ne me sens pas sous-estimé par les gens qui connaissent ce sport. »

« Ensuite, d’autres personnes qui n’ont peut-être pas une idée et qui n’en savent pas beaucoup sur ce sport, s’ils veulent me sous-estimer, ça me va. Honnêtement, je m’en fiche. Je ne me soucie que des gens qui connaissent bien le sport et de mes coéquipiers, des gens qui ont vu mes données, vu comment je travaille, vu ma vitesse, et c’est ce qui m’importe, et je ne me sens pas sous-estimé par eux. »

Après le Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz occupe la quatrième place au championnat du monde des pilotes avec 40 points inscrits, soit sept de moins que son coéquipier Charles Leclerc, mais l’Espagnol a dû faire l’impasse sur la course de Djeddah en raison de son appendicite.

Ricciardo remplacé par Iwasa lors des EL1 du Grand Prix du Japon

Pour les premiers essais libres du Grand Prix du Japon qui se dispute du 05 au 07 avril sur le tracé de Suzuka, l’équipe Visa Cash App alignera un duo de pilotes 100% japonais avec Yuki Tsunoda et Ayumu Iwasa.

Ayumu Iwasa – membre du programme des jeunes pilotes Red Bull – remplacera l’Australien Daniel Ricciardo au volant de la VCARB01 lors des EL1 à Suzuka, il s’agira de sa toute première expérience au volant d’une Formule 1 dans le cadre d’une session d’essais officielle du championnat du monde.

« Je vais piloter lors des EL1 du Grand Prix du Japon. Je suis vraiment excité de pouvoir piloter de nouveau une F1, ce sera ma première séance officielle en F1. » a déclaré Iwasa.

« J’ai vraiment hâte de piloter la monoplace de l’équipe Visa Cash App RB devant de nombreux fans. » a-t-il ajouté.

Ayumu Iwasa a déjà moulé son baquet cette semaine à l’usine de l’équipe Visa Cash App à Faenza en Italie et bien que le Japonais s’apprête à participer pour la première fois de sa carrière à une séance officielle du championnat du monde, il a déjà roulé avec une Formule 1 l’an dernier lors des tests des jeunes pilotes disputés à Abou Dhabi.

« Nous sommes très heureux qu’Ayumu pilotera notre voiture lors des EL1 du Grand Prix du Japon. Il a piloté notre voiture pour la première fois lors des essais à Abou Dhabi à la fin de l’année dernière et a fait un excellent travail. » a ajouté Laurent Mekies, Team Principal de l’équipe Visa Cash App RB.

« Depuis lors, il a assumé le rôle de pilote de simulateur et a apporté beaucoup à l’équipe à chaque course, y compris un soutien en direct à l’usine. Cette expérience en EL1 va l’aider à devenir pilote. »

« Je crois que cela ne mènera pas seulement directement à sa croissance en tant que pilote de simulateur, mais aussi que son travail dans le simulateur sera effectué sur le terrain réel, ce qui renforcera la relation de coopération entre lui et les ingénieurs. »

« En EL1, nous aurons deux pilotes japonais, Yuki et Ayumu, qui courront sur des monoplaces équipées du groupe motopropulseur Honda RBPT, ce sera donc une séance très excitante pour l’équipe. »

Le titulaire Daniel Ricciardo débutera donc son week-end lors des EL2 au Grand Prix du Japon.

Helmut Marko estime que Tsunoda roule à « un très haut niveau »

Le conseiller motorsport de Red Bull, le Dr Helmut Marko, ne tarit pas d’éloges sur le jeune Japonais Yuki Tsunoda qui, selon l’Autrichien, a fait des progrès considérables cette année. 

Yuki Tsunoda en est à sa quatrième saison en Formule 1 en 2024, mais lors de ses trois premières années, le Japonais s’est fait remarquer par ses nombreuses erreurs et son comportement très explosif à la radio. Cependant, Helmut Marko estime que cette saison Tsunoda roule à « un très haut niveau », ce qui est de bon augure pour son avenir.

« La vitesse de Daniel [Ricciardo] s’est améliorée, mais Yuki roule actuellement à un très haut niveau – et ne fait pas d’erreur. Franz Tost [l’ancien Team Principal d’AlphaTauri] et moi avons toujours cru en lui, sa vitesse n’a jamais fait de doute pour nous. » a déclaré Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek qui appartient à Red Bull.

« Ses problèmes étaient son manque de contrôle, l’impulsivité et la propension aux erreurs. Tout cela a disparu cette saison. Yuki est arrivé en Europe très jeune et c’est très, très difficile pour un Japonais. C’est une vie complètement différente pour nous. Mais désormais, les choses fonctionnent et Yuki se fait remarquer sur le marché des pilotes. »

« Sa septième place à Melbourne est importante pour les Racing Bulls [Visa Cash App RB] parce que c’est incroyablement dur pour les cinq dernières équipes de finir dans les points. »

« C’est pourquoi je comprends la décision de Williams de céder la voiture de Sargeant à Albon après son accident (à lire ici). Albon est le pilote le plus fort et un point au championnat peut valoir jusqu’à 10 millions de dollars. De ce point de vue, c’était une chose logique. »

Après le Grand Prix d’Australie, Yuki Tsunoda occupe la onzième place au championnat du monde des pilotes avec six points inscrits depuis le début de l’année. Son coéquipier Daniel Ricciardo n’a pas encore ouvert son compteur de points.

Sainz détaille son plan de récupération express avant l’Australie

Le pilote Ferrari Carlos Sainz est revenu en détails sur son plan de récupération physique qu’il a entrepris juste après son opération de l’appendicite afin d’être apte à disputer le Grand Prix d’Australie qu’il a remporté ce dimanche à Melbourne.

Opéré de l’appendicite quinze jours avant le Grand Prix d’Australie, Carlos Sainz s’est immédiatement demandé comment il pourrait faire pour accélérer le processus de guérison afin de participer au Grand Prix d’Australie. L’espagnol a donc consulté des professionnels et d’autres athlètes qui lui ont donné de précieux conseils.

« Dès que j’ai eu l’opération de l’appendicite, je suis allé sur internet et j’ai commencé à parler avec des professionnels et je leur ait dit : ‘Ok, qu’est-ce qui aide à accélérer la guérison’ ? » a explique Sainz ce dimanche soir à Melbourne après sa victoire.

« Evidemment, à partir de ce moment-là, j’ai commencé à faire toutes sortes de choses que vous pouvez faire pour accélérer la guérison, les blessures, les cicatrices, tout ce que vous pouvez faire pour que ce soit plus rapide, en parlant aussi à d’autres athlètes, à des médecins en Espagne et à l’international. »

« Ensuite, j’ai élaboré un plan avec mon équipe. La raison pour laquelle les athlètes récupèrent plus rapidement est que vous pouvez consacrer 24 heures par jour pendant sept jours à la récupération. C’est exactement ce que j’ai fait. »

« J’ai commencé par aller dans des caissons hyperbares deux fois par jour pendant une heure, avec un appareil Indiba (appareil qui délivre un courant électrique), un appareil électromagnétique pour les plaies. »

« J’ai planifié mon temps au lit, mon temps pour faire une promenade, mon temps pour manger le genre de nourriture dont vous avez besoin pour récupérer. Tout était centré sur la récupération pour être prêt pour l’Australie. »

Malgré tous ses efforts, Carlos Sainz a révélé qu’à une semaine du départ pour Melbourne il ne se sentait toujours pas capable de prendre le volant de sa monoplace, mais l’Espagnol a subitement vu les premiers progrès apparaître à partir du moment où il a atterri en Australie.

« Il y a neufs jours, alors que j’étais sur le point de prendre l’avion pour venir en Australie, j’étais encore au lit. Je ne pouvais pas utiliser mes abdominaux pour bouger. » a poursuivi le pilote Ferrari.

« Je me disais que je n’y arriverai pas. Mais j’ai pris l’avion, et soudain, quand j’ai atterri en Australie, les sensations étaient bien meilleures. Toutes les 24 heures, je faisais beaucoup plus de progrès que lors des sept premiers jours, c’est d’ailleurs ce que me disaient les médecins et tous les professionnels. Ils me disaient de ne pas m’inquiéter, car la deuxième semaine, chaque jour allait s’améliorer beaucoup plus que la première semaine. »

« Même Alex [Albon, le pilote Williams ayant lui aussi été opéré de l’appendicite en 2022], je m’en souviens. Donc, j’ai juste suivi plus ou moins ce que tout le monde me disait et j’ai élaboré mon plan [de récupération]. »

Force est de constater que le plan mis en place par Carlos Sainz a plutôt bien fonctionné puisque l’Espagnol a livré une performance remarquable en Australie avec une deuxième place sur la grille de départ et une victoire le dimanche en course. 

Sondage : Pénalité méritée pour Alonso au GP d’Australie ?

Après l’arrivée du Grand Prix d’Australie, Fernando Alonso a écopé d’une pénalité pour avoir réalisé une manœuvre jugée dangereuse selon les commissaires de course et qui a indirectement provoqué le crash du pilote Mercedes George Russell.


Contexte : Le pilote Aston Martin Fernando Alonso a ralenti très tôt à l’approche du virage 6 alors que la Mercedes de George Russell se trouvait juste derrière lui. Cette manœuvre a surpris George Russell qui a dû se jeter sur ses freins pour éviter un accrochage, ce qui eu pour conséquence d’envoyer sa Mercedes dans le mur au fond du bac à gravier. Le Britannique a donc abandonné, alors qu’il se battait pour des points. 

Pour cette manœuvre, Fernando Alonso a écopé d’une pénalité de 20 secondes sur son temps final et de trois points de pénalité sur sa Superlicence, ce qui signifie que l’Espagnol a perdu deux places au classement du Grand Prix d’Australie et a été classé huitième.

Cette pénalité a permis à Lance Stroll et Yuki Tsunoda de gagner chacun une position au classement et de gagner chacun deux points au championnat du monde des pilotes, tandis que Fernando Alonso a perdu deux points au championnat du monde.

Au championnat du monde des constructeurs, Aston Martin redescend d’un cran et occupe désormais la cinquième place derrière Mercedes, alors que Visa Cash App RB est passée devant Haas. 


S’exprimant peu de temps après l’annonce de sa pénalité, l’Espagnol s’est dit « déçu » de recevoir une sanction, le double champion du monde estimant que n’importe quel autre pilote aurait fait la même chose que lui : « Je savais qu’il [Russell] arrivait, puis il était dans la zone DRS pendant cinq ou six tours, donc je faisais juste des tours de qualification pour rester devant. » a expliqué Alonso ce dimanche soir à Melbourne.

« Je voulais maximiser ma vitesse de sortie du virage six pour me défendre contre lui. C’est ce que ferait n’importe quel pilote de course, et je ne pensais pas que c’était dangereux. »

« C’est décevant d’obtenir une pénalité de la part des commissaires sportifs pour une course difficile mais juste. Pourtant, je suis content que George aille bien. Ce n’était pas agréable de voir sa voiture au milieu de la piste. »

Interrogé juste après son abandon en raison de son crash, le pilote Mercedes George Russell a estimé pour sa part que la manœuvre de Fernando Alonso était « étrange  » et a admis avoir été « surpris » : « Je suis parti et c’est de ma faute. J’étais une demi-seconde derrière Fernando [Alonso] 100 m avant le virage, puis tout d’un coup, je suis revenu sur lui extrêmement vite et j’étais juste sur sa boîte de vitesses. Je ne sais pas s’il avait un problème ou pas. » a déclaré Russell.

« Je n’ai plus rien à dire pour le moment. J’ai besoin de tout voir, je suis juste déçu de terminer la course comme ça. Mais il est clair qu’il a freiné 100 m avant le virage, qu’il a de nouveau appuyé sur l’accélérateur et qu’il a pris le virage normalement. »

« Je ne vais pas l’accuser de quoi que ce soit avant d’avoir vu plus loin. J’étais juste derrière lui pendant de très nombreux tours. J’étais une demi-seconde derrière lui avant le virage. Puis, tout d’un coup, il a ralenti considérablement et a remis les gaz. »

« Je ne m’y attendais pas et il m’a pris par surprise. Cette partie est de ma faute. C’est intéressant qu’il ait été appelé par les commissaires sportifs [après l’arrivée]. Je suis intrigué de savoir ce qui se passera ce qu’ils vont dire. »

Donnez votre avis ! 

Selon vous, le comportement de Fernando Alonso en piste ce dimanche à Melbourne méritait-t-il d’être sanctionné par une pénalité ? La manœuvre de l’Espagnol est-elle antisportive selon vous ? George Russell n’aurait-il pas dû rester maître de son véhicule en étant le chasseur ? Je suis très curieux de connaître votre avis sur le sujet…vous pouvez voter via le module ci-dessous et laisser votre commentaire dans la section plus bas.

Toto Wolff sur les performances de Mercedes : « C’est dur à accepter »

Toto Wolff a admis qu’il serait tout à fait normal de remettre en question sa position de directeur d’équipe après le début de saison décevant de Mercedes en 2024, mais l’Autrichien insiste sur le fait que l’écurie doit rester unie dans la douleur.

Dimanche dernier au Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes est tombée au plus bas avec un double abandon (panne moteur pour Hamilton et crash pour Russell), ce qui signifie que l’écurie du constructeur allemand se retrouve désormais à 71 points du leader Red Bull après la troisième manche de l’année.

Pourtant, Mercedes avait fondé beaucoup d’espoir sur sa monoplace 2024 et a débuté cette campagne avec de l’optimisme, pensant que la W15 leur permettrait de se battre pour des victoires, alors que la dernière en date remonte à 2022 au Grand Prix du Brésil avec George Russell.

A la tête de l’équipe Mercedes dont il est actionnaire à hauteur de 33%, Toto Wolff a admis ce dimanche qu’il serait juste de remettre en cause son avenir au sein de l’équipe en tant que directeur, car les résultats ne sont tout simplement pas au rendez-vous.

« En tant que membre de cette entreprise, je dois m’assurer que ma contribution est positive et créative. » a déclaré Toto Wolff à propos de son propre rôle après le Grand Prix d’Australie.

« Je serai le premier à dire ‘si quelqu’un a une meilleure idée, dites-le-moi’ [en nommant un remplaçant potentiel, ndlr], car je souhaite redresser cette équipe le plus rapidement possible. Je serai heureux de donner mon avis sur le sujet et de voir ce que cela donnerait ou qui cela pourrait être. »

« Nous avons un problème de physique, ce n’est pas un problème philosophique ou organisationnel. » a-t-il poursuivi.

« Nous n’avons pas avalé une pilule [qui nous rend] stupide depuis 2021. C’est juste que nous ne comprenons pas certains comportements de la voiture, alors que dans le passé nous aurions toujours compris. »

Malgré les difficultés, Toto Wolff reste persuadé que Mercedes arrivera tôt ou tard à régler tous ses problèmes bien que la situation actuelle est « difficile » à accepter reconnaît l’Autrichien : « Personne n’apprécie la situation actuelle, mais nous nous efforçons de renverser la situation. »

« C’est dur à accepter mais nous resterons calmes et posés. Nous en avons vu d’autres qui ont montré que lorsque l’on fait les choses correctement, les choses peuvent changer rapidement. C’est ce que nous visons à faire. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Aston Martin. 

Hamilton pense vivre « le pire début de saison » de sa carrière

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a qualifié le début de sa campagne 2024 de « pire début de saison » de sa carrière après avoir abandonné ce dimanche au Grand Prix d’Australie sur panne mécanique.

Depuis le début de la saison 2024, Lewis Hamilton est en difficulté avec une monoplace, certes meilleure que sa devancière la W14, mais pas aussi compétitive que ce que Mercedes espérait. Après les trois premières manches de l’année, Hamilton n’a réussi à inscrire que huit points au championnat et a même abandonné dimanche dernier en Australie après une panne moteur.

Le Britannique – qui quittera Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari – a terminé septième à Bahreïn lors de la première manche et neuvième en Arabie Saoudite une semaine plus tard. Statistiquement donc, Lewis Hamilton connaît le pire début de saison de sa carrière depuis qu’il est en F1.

« C’est le pire début de saison que j’ai jamais connu. C’est pire que 2009. » a déclaré le pilote Mercedes après son abandon en Australie.

« C’est vraiment dur pour l’esprit de tout le monde dans l’équipe quand tant de travail a été fait pendant l’hiver. Vous arrivez excité, motivé et avec un état d’esprit pour vous battre pour des victoires, alors que ce n’est pas le cas. »

« Donc, vous vous dites ‘Ok, on va se battre pour être deuxième ou troisième’, mais ce n’est pas le cas non plus. C’est vraiment un défi. Je continue toutefois d’être inspiré par les gens avec qui je travaille et je continue à faire des efforts et d’être présent. C’est la chose la plus importante. »

Lewis Hamilton – qui n’a plus remporté de course en Formule 1 depuis sa dernière victoire au Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021 – veut cependant garder le moral car le Britannique sait que la saison est encore longue et que tout peut arriver.

« Etonnamment, je me sens plutôt bien. J’essaie de garder les choses en perspective. Cela pourrait être bien pire. » a ajouté le pilote Mercedes.

« J’ai vraiment apprécié mon séjour en Australie, et j’apprécie toujours autant de travailler avec l’équipe. Bien sûr, j’adorerais me battre pour des victoires et terminer des courses, parce que ce n’est pas génial de terminer une course de cette façon. »

« Mais ce que je sais, c’est que nous allons rebondir et éventuellement y arriver, nous devons simplement continuer à attaquer. »

Après le Grand Prix d’Australie, Lewis Hamilton occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec un point de retard sur le pilote Aston Martin Lance Stroll.

La course d’Albon plombée par le graining à Melbourne

Onzième à l’arrivée du Grand Prix d’Australie ce dimanche, le pilote Williams Alex Albon a vu sa course être plombée par des problèmes de graining sur sa monoplace, un phénomène accentué par le fait que le Thaïlandais n’a pas pu réaliser de longs relais en début de week-end à cause de son crash en EL1.

Dès le début du week-end en Australie, Alex Albon a envoyé sa monoplace dans le mur lors des essais libres 1. L’équipe Williams ne disposant pas d’un châssis de rechange, décision a été prise le vendredi soir de « sacrifier » Logan Sargeant pour le reste du week-end afin de permettre à Alex Albon de rouler avec la monoplace de l’Américain.

Avec une seule monoplace en piste donc à partir des EL3, Williams n’a pas pu boucler tout son programme de roulage à Melbourne, notamment le travail de longs relais généralement exécuté lors de la deuxième séance d’essais libres. Dans ce contexte, Albon a débuté le Grand Prix d’Australie ce dimanche avec très peu de données concernant les longs relais, alors que pour ne rien arranger, Pirelli a pris la décision d’augmenter les pressions de pneus dès vendredi soir, ce qui a également joué un rôle sur l’usure des pneumatiques en course.

« N’ayant pas effectué de courses significatives avec beaucoup de carburant jusqu’à aujourd’hui, nous avons commencé la course en retrait. » a expliqué Dave Robson, directeur de la performance, ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix d’Australie.

« Nous savions que le graining serait un problème, surtout après que les pressions des pneus obligatoires ont été augmentées vendredi soir, cependant, nous n’avons pas fait assez pour atténuer le problème et cela a laissé Alex [Albon] coincé entre le graining avant et la dégradation des pneus arrière. »

« La voiture n’était pas assez rapide en configuration de course ce week-end, ce qui a obligé Alex à trouver du temps au tour en poussant les pneus, ce qui a accéléré la dégradation et nous a laissé incapables de nous battre avec les voitures avec lesquelles nous devrions pouvoir courir. »

« Que cela coïncide avec une course avec autant de voitures rapides abandonnant [Verstappen, Hamilton et Russell ont abandonné] est encore plus frustrant car il n’y a aucune raison pour lesquelles nous n’aurions pas pu nous battre contre Yuki [Tsunoda] pour la P8. »

« Ce fut un week-end difficile pour des raisons évidentes et même si l’attitude de toute l’équipe a été très impressionnante, nous quittons Melbourne déçus par le résultat d’aujourd’hui. »

Après le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2024 – l’équipe Williams n’a toujours pas marqué le moindre point. 

Ricciardo remplacé par Lawson dès le Grand Prix de Miami ?

Au lendemain du Grand Prix d’Australie, le NZ Herald – premier journal du pays en Nouvelle Zélande – affirme détenir des informations selon lesquelles l’Australien Daniel Ricciardo aurait reçu un ultimatum de la part de Red Bull, plus précisément d’Helmut Marko, le conseiller motorsport de la firme autrichienne.

Notre confrère Alex Powell du NZ Herald affirme ce lundi 25 mars que si Daniel Ricciardo ne parvient pas à améliorer ses performances au cours des deux prochaines courses du championnat (Japon et Chine), Red Bull effectuera un échange qui verra le Néo-Zélandais Liam Lawson être installé dans le baquet de la Visa Cash App RB à partir du Grand Prix de Miami programmé au mois de mai.

Toujours selon le journal susmentionné, Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo en 2023 durant cinq Grands Prix après la blessure de l’Australien en essais libres aux Pays-Bas – est également largement considéré comme étant la meilleure option en interne pour être associé à Max Verstappen au sein de l’équipe Red Bull à partir de 2025, alors que le contrat de Sergio Perez arrive à son terme fin 2024.

Liam Lawson a beaucoup impressionné en 2023 lors de sa pige de cinq courses au volant de l’AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB), mais le jeune homme n’a pas été retenu pour être titulaire en 2024, l’équipe basée à Faenza en Italie ayant décidé de renouveler sa confiance au même duo de pilotes composé de Yuki Tsunoda (qui a marqué ses premiers points de la saison en Australie) et à l’Australien Daniel Ricciardo.

Lawson pour sa part doit se contenter d’un rôle de pilote de réserve au sein du groupe Red Bull cette année, le jeune homme étant présent dans le paddock de la Formule 1 quasiment chaque week-end.

Daniel Ricciardo sous pression

Liam Lawson en discussion avec Helmut Marko et Peter Bayer à Melbourne

Depuis le début de la saison 2024, Daniel Ricciardo n’a pas encore réussi à marquer le moindre point au championnat du monde et a été surqualifié par son coéquipier Yuki Tsunoda à Bahreïn, en Arabie Saoudite et en Australie le week-end dernier où Ricciardo n’a même pas réussi à atteindre le stade de la Q2 en qualifications.

Nous avons déjà pu le voir dans le passé, Red Bull est impitoyable avec ses pilotes et cette information en provenance de Nouvelle-Zélande est à prendre avec beaucoup de sérieux, notamment parce que dans le paddock de Melbourne le week-end dernier, plusieurs sources fiables ont relayé la même information.

Après la troisième manche du championnat du monde 2024, Daniel Ricciardo fait partie des pilotes n’ayant pas encore marqué le moindre point en trois courses, l’Australien occupe donc la dix-septième place du classement devant les pilotes Alpine, Valtteri Bottas et Logan Sargeant.

Aston Martin accepte la sanction d’Alonso et ne fera pas appel

Le directeur de l’équipe Aston Martin, Mick Krack, a rejeté l’idée de faire appel de la décision des commissaires de course du Grand Prix d’Australie qui ont infligé une pénalité de 20 secondes à Fernando Alonso après l’arrivée de l’épreuve ce dimanche en raison d’une manœuvre jugée « dangereuse » réalisée par l’Espagnol en fin de course.

Ce dimanche à Melbourne, Fernando Alonso se battait avec le pilote Mercedes George Russell pour tenter de conserver sa sixième place, mais dans le dernier tour du Grand Prix, le pilote Aston Martin a levé le pied et mis un coup de frein 100 mètres plus tôt que le point de freinage habituel au virage 6.

Cette manœuvre – qui peut s’apparenter à un « Brake Test » – a surpris George Russell qui a immédiatement mis le pied sur sa pédale de freins, ce qui a eu pour conséquence de déstabiliser sa Mercedes qui a tiré tout droit jusqu’au fond du bac à gravier pour aller frapper le mur, avant que l’épave ne revienne en plein milieu de la piste.

Placé sous enquête immédiatement après la fin de l’épreuve, Fernando Alonso a finalement écopé d’une pénalité de 20 secondes pour cette manœuvre et de trois points de pénalité sur sa Superlicence, ce qui signifie qu’il termine officiellement le Grand Prix d’Australie à la huitième place après avoir perdu deux positions une fois la pénalité appliquée.

S’exprimant peu de temps après l’annonce de sa pénalité, l’Espagnol s’est dit « déçu » de recevoir une telle sanction, le double champion du monde estimant que n’importe quel autre pilote aurait fait la même chose que lui : « Je savais qu’il [Russell] arrivait, puis il était dans la zone DRS pendant cinq ou six tours, donc je faisais juste des tours de qualification pour rester devant. » a expliqué Alonso.

« Je voulais maximiser ma vitesse de sortie du virage six pour me défendre contre lui. C’est ce que ferait n’importe quel pilote de course, et je ne pensais pas que c’était dangereux. » a-t-il insisté.

« C’est décevant d’obtenir une pénalité de la part des commissaires sportifs pour une course difficile mais juste. Pourtant, je suis content que George aille bien. Ce n’était pas agréable de voir sa voiture au milieu de la piste. »

Aston Martin accepte la décision

Du côté du management de l’équipe, Mike Krack a très rapidement indiqué qu’il « acceptait » la décision des commissaires de course, bien que Aston Martin ait perdu une position au championnat constructeurs face à Mercedes après l’application de la pénalité d’Alonso. 

« C’était surprenant de le voir chuter à la huitième place avec la pénalité d’après-course, mais nous devons accepter la décision. Cela ne nous détournera pas d’une journée positive. » a déclaré Krack ce dimanche soir à Melbourne.

En effet malgré cette pénalité, l’équipe Aston Martin a tout de même réussi à marquer des points avec ses deux monoplaces en Australie, Lance Stroll étant classé sixième, deux places devant son coéquipier.

« C’était une course solide, nous avons marqué douze points au championnat. Tout le mérite revient aux deux pilotes, qui ont converti nos positions sur la grille en points, en utilisant deux stratégies pneumatiques très différentes. » a ajouté Mike Krack pour conclure.

Après le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2024 – l’écurie Aston Martin occupe la cinquième place au classement constructeurs avec un point de retard sur Mercedes.

Stake F1 paye un prix « très élevé » pour ses problèmes d’arrêt au stand

L’équipe Stake F1 n’a visiblement pas encore réussi à résoudre ses problèmes d’arrêt au stand et en a une nouvelle fois payé le prix fort – dans tous les sens du terme – ce dimanche à Melbourne où se disputait le Grand Prix d’Australie.

Comme lors des deux premières courses de la saison à Bahreïn et en Arabie Saoudite, l’écurie Stake a fait perdre à l’un de ses pilotes (Valtteri Bottas) un temps précieux ce dimanche dans la voie des stands à Melbourne, notamment parce qu’un écrou de roue a une nouvelle fois rendu la vie dure aux mécaniciens. 

En effet, un écrou de roue s’est complétement désolidarisé de la jante sur la monoplace de Bottas lors de son arrêt et a même traversé la voie rapide de la Pit Lane, ce qui a valu à l’écurie Stake une amende salée de 5000 euros après l’arrivée de l’épreuve. Outre la pénalité, Bottas a également perdu beaucoup de temps lors de cet arrêt, alors que le Finlandais semblait pouvoir terminer dans les points ce dimanche.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Australie où aucun pilote Stake n’a marqué de points, le représentant de l’écurie, Alessandro Alunni Bravi, a tenu à présenter ses excuses à Valtteri Bottas, mais aussi à Guanyu Zhou, qui n’avait pas une monoplace suffisamment fiable à Melbourne.

« Nous devons nous excuser auprès de nos pilotes, en particulier auprès de Valtteri, qui dans la première partie de la course a montré qu’il pouvait rivaliser avec les dix premiers et se battait clairement pour une arrivée dans les points, grâce à un bon départ et un bon rythme. » a déclaré l’Italien.

« Comme nous l’avons dit avant la course, nous avions mis en œuvre des mesures d’atténuation pour notre problème d’arrêt aux stands, ce qui a amélioré la situation mais, comme nous l’avons vu, n’a pas complètement résolu le problème. »

« Ce qui est arrivé à Valtteri est un problème légèrement différent, mais lié comparé à ce qui s’est passé à Bahreïn ou en Arabie Saoudite, mais pour lequel nous avons payé un prix très élevé et qui a complètement ruiné la course de Valtteri. » poursuit Alunni Bravi.

« Nous avons clairement perdu une grosse opportunité de marquer des points, car il aurait été à peu près avec Tsunoda [qui a terminé P7] à la fin de la course. »

« [Guanyu] Zhou, qui partait de la voie des stands, a eu un problème différent car nous avons constaté des problèmes avec sa boîte de vitesses tout au long de la course : lorsqu’il est arrivé aux stands, il n’a pas pu sélectionner le rapport, avant que la voiture ne cale finalement. »

« Ce n’était pas la faute du pilote mais une autre circonstance frustrante qui a nui à notre course. En tant qu’équipe, nous devons prendre nos responsabilités lorsque ces choses arrivent : c’est la seule façon de nous améliorer. »

« C’est vraiment difficile de ne pas marquer de points alors que nous avions le potentiel de le faire, car nous avons vu que nous avions les performances nécessaires pour devancer Haas, Visa Cash App RB et nos autres concurrents directs. »

« Nous devons continuer à travailler dur, encore plus pour résoudre ces problèmes. Nous devons nous regrouper et rester unis avec nos pilotes et notre équipe à Hinwil et en bord de piste, et ensemble nous ferons tout ce que nous pouvons pour revenir plus forts lors de la prochaine course. »

Après le Grand Prix d’Australie, l’équipe Stake fait partie des trois écuries n’ayant pas encore marqué le moindre point cette saison avec Williams et Alpine.