Le Mexicain Sergio Perez ne tarit pas d’éloge sur son nouveau coéquipier Lance Stroll, qui a rejoint l’équipe Racing Point cette année.

Titulaire chez Racing Point depuis maintenant six ans, Sergio Perez a eu deux coéquipiers différents au cours des dernières années avec Nico Hulkenberg et Esteban Ocon.

Pour sa sixième saison avec l’écurie basée à Silverstone, Sergio Perez doit cohabiter avec le fils du patron, le Canadien Lance Stroll, qui remplace directement Esteban Ocon.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de son nouveau coéquipier, Sergio Perez a admis que Lance Stroll était celui qui allait sans doute lui poser le plus de problèmes en course, tant son rythme est bon.

« D’une certaine manière, Esteban [Ocon] et Nico [Hulkenberg] avaient une approche similaire et semblaient toujours souffrir de leur rythme en course. » explique Sergio Perez.

« Mais Lance [Stroll] est celui qui se rapproche le plus du mien. J’étais assez surpris, parce sur les longues courses j’ai toujours trouvé le rythme plus facilement que mes coéquipiers, mais là ce n’est plus le cas. »

« Il a une très bonne compréhension de la course le dimanche, et c’est très bien parce que c’est ce qu’il faut pour aller marquer des points, surtout avec le peloton si serré. »

« Il a la vitesse, le talent, il travaille dur. Je pense qu’il va être constamment dans les points et c’est génial pour l’équipe. Pour terminer à la quatrième place du championnat constructeurs, il vous faut deux voitures capables d’être dans les points chaque week-end. »

« Il a su extraire le maximum de sa voiture, ainsi que de la stratégie en Australie, et c’est ce dont nous avons besoin ici à Bahreïn. »

Ce vendredi à Bahreïn, la FIA va se pencher sur le problème de visibilité des feux sur la grille de départ, après que plusieurs pilotes aient rencontré des problèmes lors de la première course en Australie.

Pierre Gasly, Robert Kubica, Carlos Sainz ou encore George Russell ont tous rencontré des difficultés à Melbourne lors du départ de la course pour voir les feux de départ.

La raison est simple, les pilotes ne peuvent plus rien voir en raison des ailerons arrière plus grands des monoplaces placées devant eux sur la grille de départ.

La F1 a en effet introduit cette année une nouvelle réglementation aéro avec des ailerons avant et arrière largement plus grands que les précédentes générations, mais personne n’avait pensé que cela pourrait gêner les pilotes sur la grille de départ des Grands Prix.

Le pilote Williams, George Russell, est revenu ce jeudi sur ce moment de solitude qu’il a connu sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie il y a quinze jours.

« Je suis arrivé sur la grille, j’ai levé les yeux et je me suis rendu compte que je ne voyais rien. » a expliqué le Britannique.

« J’ai failli me faire dessus ! J’ai regardé partout, et j’ai finalement fini par voir les feux dans le reflet des vitres du Paddock Club. »

« J’étais là, avec la tête tournée à 45° et j’ai pris un départ horrible, parce que après avoir regardé partout pendant quelques secondes, je me suis rendu compte que le cinquième feu était allumé et que ma main n’était pas au bon endroit. »

D’autres pilotes comme Robert Kubica ou Carlos Sainz ont dû carrément se décaler sur leur place pour tenter d’apercevoir les feux au fond de la grille.

La FIA va donc tenter de trouver une solution avant le départ de la seconde course de l’année à Bahreïn, l’une des idées proposées serait de décaler sur le côté de quelques centimètres chaque emplacement sur la grille.

Charles Leclerc assure que Ferrari a réglé les problèmes qui ont affecté la performance de la SF90 lors de la première course de la saison en Australie.

Le Monégasque Charles Leclerc a terminé sa première course avec Ferrari à la cinquième place à Melbourne, mais la performance globale de la monoplace de Maranello a été largement inférieur à celle de la Mercedes W10.

Sept dixièmes séparaient la Mercedes de Lewis Hamilton et la Ferrari de Sebastian Vettel en qualifications, alors que l’écart a grimpé jusqu’à presque une minute à l’arrivée de la course.

La Scuderia Ferrari a annoncé avoir introduit des correctifs avant le Grand Prix de Bahreïn, ce qui laisse penser à Charles Leclerc qu’il pourra avoir une monoplace compétitive ce week-end dans le désert de Manama.

« La course à Melbourne n’était pas représentative de la performance de Ferrari, nous n’avons pas été aussi forts que prévu, mais je suis convaincu que l’équipe a fait le travail nécessaire pour exprimer notre potentiel ici à Bahreïn. » a déclaré Charles Leclerc ce jeudi à Bahreïn.

« Nous nous attendons à être plus compétitifs, nous avons un ensemble solide, et je pense que nous avons trouvé quelques solutions à nos problèmes rencontrés en Australie. »

« Il y a une approche positive et optimiste dans l’équipe, nous faisons tout pour exprimer au mieux nos qualités et nous sommes confiants de bien faire. »

Ne pas commettre d’erreur

Le jeune pilote Ferrari a également déclaré qu’il souhaitait améliorer ses performances, affirmant avoir commis des erreurs en Australie, à la fois en qualifications et en course.

« ‘J’ai fait une erreur en Q3, n’ayant pas réussi à faire le tour que je voulais. alors qu’en course, j’ai failli sortir de la piste dans un virage. »

Valtteri Bottas, qui est actuellement leader du championnat du monde, admet que quelque chose a changé en lui cette année, et ce n’est pas que la barbe selon le Finlandais.

Le pilote Mercedes affichait une certaine confiance en conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Bahreïn, alors que le tracé de Sakhir est l’une de ses pistes préférées.

Après sa victoire au Grand Prix d’Australie, Valtteri Bottas compte bien réitérer la performance ce week-end à Bahreïn.

« Si quelque chose a changé en moi ? La préparation hivernale, mais aussi l’approche mentale. » a répondu Valtteri Bottas ce jeudi en conférence de presse à Bahreïn.

« Oui, il y a quelque chose de différent des deux années précédentes c’est certain. Et maintenant j’ai même la barbe… »

« C’est un sentiment génial d’être leader du championnat, mais je vais avoir besoin de réitérer la performance ici. À Bahreïn, j’ai toujours été assez fort. C’est un de mes circuits préférés, mais l’approche sera importante, comme dans toutes les courses. »

« Les qualifications sont toujours importantes même s’il devrait être plus facile de doubler avec la nouvelle zone DRS pendant la course. »

Lewis Hamilton n’a pas caché qu’il souhaitait que la F1 se débarrasse du système DRS le plus rapidement possible, même si le Britannique est conscient que cela peut aider à rendre les courses plus intéressantes.

Pour le quintuple champion du monde Lewis Hamilton, le DRS n’est qu’un pansement face à la mauvaise qualité des courses offerte par la catégorie reine du sport automobile ces dernières années.

Ces dernières années, les pilotes doivent faire preuve de beaucoup de patience pour pouvoir doubler un adversaire en piste à la régulière, notamment parce que le sillage des monoplaces perturbe énormément les monoplaces qui suivent.

La F1 a introduit cette année une série de mesures pour contrer ce problème en course, et les pilotes peuvent aussi utiliser le DRS depuis quelques années, mais ce système n’a pas que des fans.

« Au final, le DRS n’est qu’un pansement face à la mauvaise qualité des courses que nous avons avec les voitures que nous avons conçues. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Bahreïn.

« Mais c’est ce que c’est, vous ne pouvez pas changer la structure fondamentale de la façon dont ces voitures sont et le sillage qu’elles créent, ils doivent donc trouver un moyen de rendre les courses plus faciles. »

Le pilote Mercedes pense cependant que l’ajout de la troisième zone de DRS à Bahreîn pourrait rendre la course plus excitante ce week-end.

« Ça va être plus tactique, ça va être plus serré. Ici, il y a toujours un delta à avoir sur la voiture de devant avant de pouvoir la doubler, Le DRS va réduire ce delta à chaque tour, donc, selon moi c’est positif. »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc comprend parfaitement la décision de son équipe de figer les positions lors du Grand d’Australie il y a quinze jours.

Le pilote monégasque Charles Leclerc était plus rapide que son coéquipier Sebastian Vettel en fin de course, mais malgré le fait que Leclerc soit arrivé très vite au contact de la monoplace de Vettel, Ferrari a décidé de figer les positions des deux pilotes.

La Scuderia a expliqué par la suite qu’elle ne voulait prendre aucun risque entre ses deux pilotes, alors que les trois hommes de tête étaient tout simplement trop rapides.

Charles Leclerc, tout comme son coéquipier, comprend parfaitement cette décision de la part de Ferrari.

« Ce n’était évidemment que la première course de la saison, mais du côté de l’équipe, je ne pense pas qu’il y ait quelque chose à gagner que je sois quatrième et Seb cinquième ou moi cinquième et Seb quatrième, c’était exactement le même nombre de points pour l’équipe. » a déclaré Leclerc.

« C’est donc compréhensible qu’ils ne souhaitent pas prendre le risque de se battre et de perdre encore plus de points. Je comprends parfaitement la décision. »

Après la première course de la saison, Ferrari accuse déjà un retard de 22 points sur Mercedes, qui a marqué le double de points de la Scuderia [44 points].

Le pilote Haas, Kevin Magnussen ne pense pas que la FIA avait besoin d’ajouter une troisième zone de DRS à Bahreïn.

La FIA a décidé cette année d’ajouter une troisième zone de DRS sur le circuit de Sakhir juste après le virage numéro 3 dans la ligne droite précédant le virage 4.

Les deux autres zones de DRS n’ont pas changé et se situent toujours après le virage 10 et dans la ligne droite de départ/arrivée.

Pour Magnussen, qui apprécie le tracé de Sakhir, l’ajout de cette troisième zone de DRS n’était pas nécéssaire.

« Je pense que c’est déjà une piste où il est relativement facile de doubler, donc, pour moi ce n’est pas nécéssaire. Je pense que d’autres tracés en ont plus besoin. » a déclaré Magnussen ce jeudi à Bahreïn.

« Après, si cela profite à mon avantage pendant la course, je dirais que c’est parfait. Si ce n’est pas le cas, je dirais le contraire. »

« Espérons juste que cela améliorera la course et le spectacle pour les gens. Je pense que d’une façon générale c’est une bonne piste ici, il y a un peu de tout. »

« Il y a des virages rapides, des possibilités de dépassement dans les zones de freinage, on peut faire une belle course, c’est un bel endroit pour courir. »

Voici la galerie d’images de cette première journée à Bahreïn, une journée traditionnellement réservée aux médias comme chaque week-end.

Les Formule 1 seront en piste dés demain vendredi à Bahreïn pour les deux premières séances d’essais libres.

Les EL1 sont programmés à 12h00 [heure française], tandis que les EL2 se dérouleront à 16h00 [heure française].

La séance d’essais libres 2 sera d’ailleurs la session la plus représentative des conditions de course puisqu’elle se déroulera de nuit, tout comme le Grand Prix de Bahreïn dimanche.

Les photos de ce jeudi à Bahreïn

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Comme nous vous le rapportions un peu plus tôt dans la journée, Fernando Alonso sera au volant de la MCL34 la semaine prochaine lors des tests privés à Bahreïn.

L’équipe McLaren vient de confirmer la participation de l’Espagnol à ces tests, le double champion du monde de F1 sera derrière le volant de la MCL34 spécialement mise à disposition de Pirelli.

Le pilote espagnol sera en piste le mardi 2 avril toute la journée, tandis qu’il partagera le baquet de la MCL34 Pirelli le lendemain avec Carlos Sainz.

En parallèle, les deux pilotes officiels, Carlos Sainz et Lando Norris, seront en piste au volant de la MCL34 de l’équipe durant les deux journées.

La liste des pilotes en piste pour les tests privés de Bahreïn

Lewis Hamilton a démenti les propos tenus par Sebastian Vettel peu après le Grand Prix d’Australie et dans lesquels le pilote Ferrari suggérait que Lewis Hamilton l’avait bloqué de façon intentionnelle lors du second relais.

Sebastian Vettel avait déclaré que Lewis Hamilton avait ralenti au cours du second relais  parce que le pilote Mercedes était « ennuyé et pas content » d’avoir loupé son départ.

Cependant, Lewis Hamilton, qui subi des dégâts sur sa monoplace dés le départ de la course, a déclaré qu’il se contentait juste de gérer ses pneus.

« Je n’ai jamais essayé de retenir qui que ce soit. » a déclaré Hamilton ce jeudi à Bahreîn. « Il est très facile de blâmer des personnes dans des moments où les choses ne se passent pas bien. »

« Donc, je suis sûr qu’il doit avoir une opinion différente maintenant, même si cela ne fait pas vraiment la différence pour moi, je reste concentré sur mon travail. »

« Je ne pensais pas du tout à sa course, naturellement [je voulais] le garder derrière moi, mais je savais que j’avais une longue course à faire et il s’est arrêté un tour avant moi, donc je savais que nous serions dans une situation similaire. »

« J’ai plus pensé au long terme, de façon à pouvoir me défendre en fin de course. Je ne suis pas sûr qu’il y ait vraiment pensé, parce que ses pneus ont subitement chuté en performance à la fin. »

« J’économisais les pneus, le carburant, afin d’avoir de quoi attaquer à la fin de la course. C’est tout ce dont j’avais besoin pour finir là où j’étais. »

Hamilton a révélé que son équipe ne savait pas trop pourquoi son rythme avait également chuté pendant la course.

« Mes ingénieurs ne savaient pas que j’économisais les pneus. » a ajouté Hamilton. « Ils pensaient que je n’étais pas dans le rythme, et je suis sûr que les spectateurs l’on cru aussi. »

Sebastian Vettel est revenu sur les consignes d’équipe imposées par Ferrari lors de la première manche de la saison à Melbourne.

Au Grand Prix d’Australie, Charles Leclerc, le coéquipier de Sebastian Vettel chez Ferrari, a reçu l’ordre de ne pas doubler la monoplace de l’Allemand en piste, alors qu’il était bien plus rapide que lui.

La Scuderia a expliqué qu’elle ne souhaitait prendre aucun risque, car les trois hommes de tête étaient bien trop rapides. C’est donc pour cette raison que l’équipe italienne a figé les positions entre ses deux pilotes, qui ont terminé la course quatrième et cinquième.

Interrogé ce jeudi en conférence de presse à Bahreïn, Sebastian Vettel a soutenu la décision de son équipe.

« Je pense que du point de vue de l’équipe, il était clair que les quatrième et cinquième places étaient le meilleur résultat que nous puissions obtenir. » a déclaré Vettel ce jeudi en conférence de presse à Bahreïn.

« Évidemment, on ne voit jamais complètement ce qui se passe à ce stade de la course. Nous avons tous les deux beaucoup à faire pour arriver au drapeau à damier. Nous avions encore du carburant à économiser. »

« Je pense que ce n’est pas la première fois. Cela dépend évidemment si vous êtes devant ou derrière. Mais ce n’est pas la première fois que le muret des stands fige les positions afin de ramener la voiture à la maison. »

« Je pense que vous pouvez comprendre, je ne pense pas que c’était une consigne d’équipe.  Je peux voir que pour vous [les médias] et les gens, ce genre de choses suscite beaucoup d’enthousiasme, peut-être que de votre point de vue il y a une histoire, mais de l’intérieur, c’était assez simple. »

Le pilote McLaren Carlos Sainz estime que l’équipe Haas a déjà une sacrée longueur d’avance sur le reste du peloton après la première course de l’année.

D’après ses propres calculs, Carlos Sainz estime que la Haas pilotée par Romain Grosjean et Kevin magnussen affiche déjà une demi-seconde d’avance sur McLaren.

Selon le pilote espagnol, cet écart important ne pourra pas être rattrapé au cours de la saison, parce que l’écurie américaine continuera elle aussi le développement de sa monoplace.

« La seule qui puisse s’échapper, c’est Haas, car ils sont un peu trop en avance sur le milieu de peloton. » admet Carlos Sainz ce jeudi dans le paddock de Bahreïn.

« C’est la seule chose négative par rapport à l’année dernière, à savoir que Haas est un peu trop éloignée par rapport à l’année dernière. »

« Ils ont à peu près une demi-seconde d’avance, et ce serait une tâche trop difficile de combler un tel écart, même avec un taux de développement élevé.

« De leur côté eux, ils ne resteront pas immobiles et vont continuer à se développer, et je pense donc qu’il sera très difficile de terminer l’année devant eux en qualifications. Je ne dirais pas la même chose en course, mais sur un rythme pur sur un tour, ce sera très difficile. »

« Je ne regarde pas les chiffres autant que les ingénieurs, je fais juste mes propres suppositions en regardant leurs temps au tour et en les comparant aux miens ou à ceux de mon coéquipier. »

« J’ai fait un calcul approximatif, ce n’est pas un nombre exact. Une demi-seconde, c’est beaucoup, mais nous allons essayer. »

Par précaution, après avoir endommagé sa monoplace lors de la première course de la saison à Melbourne, Renault a décidé de changer le châssis de la RS19 de Daniel Ricciardo pour cette seconde manche de l’année à Bahreïn.

Lors du départ du Grand Prix d’Australie, Daniel Ricciardo a commis une erreur de pilotage en allant poser ses roues dans l’herbe dans la ligne droite de départ/arrivée du tracé de l’Albert Park.

Malheureusement pour le pilote Renault, sa monoplace a décollé sur une jonction de la piste cachée par la pelouse, endommageant au passage l’aileron avant de sa RS19.

L’Australien n’a pas eu d’autre choix que de rentrer au stand pour effectuer un changement d’aileron, et quelques tours plus tard, Renault lui a demandé d’abandonner par mesure de précaution.

Pour la seconde manche de la saison, qui se déroule ce week-end au Bahreïn,  et par simple mesure de précaution, l’équipe du constructeur français a décidé de changer le châssis q’utilisait Daniel Ricciardo en Australie par un neuf.

Daniel Ricciardo, qui a rejoint l’écurie du constructeur français cette année, débutera donc sa deuxième course avec Renault au volant d’une monoplace totalement neuve.

Lors de son premier week-end de course avec l’équipe Williams il y a quinze jours à Melbourne, Robert Kubica a beaucoup souffert tout au long du week-end.

Le pilote polonais a dû rouler durant les trois jours du Grand Prix d’Australie avec une monoplace endommagée et sans jamais pouvoir la réparer faute de pièces de rechange.

Une situation compliquée à gérer pour les pilotes, qui doivent impérativement faire attention où ils posent leurs roues sur la piste, tout en veillant à ne pas endommager leur monoplace.

« La situation n’est pas facile pour les pilotes, parce que nous sommes limités en pièces de rechange. » a déclaré Kubica ce jeudi dans le paddock de Bahreïn.

« Si on regarde ce qui m’est arrivé le vendredi en Australie lors de la première séance d’essais en passant sur un vibreur, mon fond plat s’est endommagé et nous n’avons pas pu le remplacer. »

« Cela a probablement affecté tout le week-end. C’est quelque chose qui nécessite une approche plus sûre. L’équipe tente de nous trouver la meilleure voiture possible, mais d’un autre côté, dans un monde parfait il faudrait débuter le week-end avec des pièces neuves et avoir des pièces de rechange en bon état. »

« Le problème c’est que c’est déjà une voiture difficile à piloter, nous manquons d’adhérence et si tout n’est pas à 100%, nous sommes également limités. »

« La situation n’est pas parfaite, mais les gars et tout le monde essaient de faire de leur mieux. Nous devons faire de notre mieux avec ce que nous avons. »

L’équipe McLaren pourrait décider de monter une unité de puissance neuve sur la monoplace de Carlos Sainz pour la seconde manche de la saison 2019 au Bahreïn.

Lors de la première course de la saison à Melbourne, le pilote espagnol a dû abandonner sur panne mécanique en raison d’un problème constaté sur la MGU-K qui équipe le moteur Renault.

Après de multiples analyses, le MGU-K monté sur la voiture de Sainz en Australie ne pourra pas être ré-utilisé ici au Bahreïn en raison de l’incendie qui s’est déclaré sous le capot moteur en Australie et devra donc être changé.

Dans ce contexte, et par mesure de précaution, l’équipe britannique pourrait également décider de monter un moteur neuf sur la MCL34 du pilote espagnol pour la seconde course de la saison, mais cette information n’a pas encore été confirmée.

En parallèle, Carlos Sainz a confirmé ce jeudi que quelques nouveautés ont été apportées sur la MCL34 ce week-end afin d’améliorer la fiabilité de la monoplace de Woking.

Si jamais McLaren décidait de changer l’unité de puissance sur la monoplace de carlos Sainz ce week-end, le pilote espagnol ne prendrait pas de pénalité de grille, puisqu’il resterait dans le quota autorisé par la FIA.

La Formule 1 ne compte se séparer du système DRS dans un avenir proche si l’on en croit les propos du manager sportif de la F1, Ross Brawn.

Le système de réduction de la traînée, également appelé DRS, est beaucoup critiqué depuis son introduction en F1, notamment parce qu’il permet des dépassements artificiels en piste et ne permet pas forcément à un pilote attaqué de se défendre, comme cela avait promis initialement.

Mais le manager sportif de la F1 estime que la catégorie reine du sport automobile ne pourra pas se passer de ce dispositif à l’avenir, alors que cette semaine, la F1, la FIA et différents chefs d’équipes ont discuté des futures règles qui seront introduites en F1 en 2021.

Bien que Brawn espère que la Formule 1 pourra se passer de ce dispositif artificiel un jour, il assure que pour l’instant le DRS doit être maintenu.

« Je pense que nous devons maintenir le DRS, j’espère que les voitures se développeront au point que nous n’en ayons plus l’utilité, mais dans un avenir proche, cela ne se produira pas. » explique Ross Brawn.

Pour la seconde manche de l’année au Bahreïn, la FIA a décidé d’ajouter une troisième zone de DRS sur le circuit de Sakhir.