Hamilton prédit une deuxième moitié de saison passionnante en F1

Lewis Hamilton pense que les fans de F1 vont pouvoir assister à une deuxième moitié de saison passionnante après la trêve estivale, alors que quatre équipes ont les capacités de remporter des courses actuellement sur la grille.

Jusqu’à présent, pas moins de sept pilotes différents ont remporté un Grand Prix en 2024, ce qui prouve à quel point le sport est devenu très compétitif. Cela rappelle également la saison 2012, lorsque les sept premières courses de l’année avaient donné lieu à sept vainqueurs différents.

Faisant lui-même partie des sept pilotes ayant remporté une course cette saison, le septuple champion du monde Lewis Hamilton estime pour sa part qu’il y aura encore plus à venir lors de la deuxième partie de saison 2024 : « C’est vraiment fantastique, je pense, pour le sport, d’avoir des équipes et des pilotes aussi proches. » a déclaré Hamilton.

« Nous ne nous attendions pas à être en compétition avec les McLaren ou les Red Bull à ce stade de la saison, vu la façon dont nous avons commencé. Donc, le fait que nous soyons maintenant en position de nous rapprocher…je pense que ce sera une sacrée deuxième moitié de saison, c’est certain. »

Cependant, bien que Mercedes ait fait de grands progrès et peut se targuer d’avoir remporté deux poles position avec George Russell [Silverstone et Canada] et trois victoires [Autriche, Silverstone et Belgique, bien qu’à Spa George Russell a été disqualifié], Hamilton ne pense pas réaliste le fait d’aller se battre pour le titre mondial.

« Non, ce serait de grands espoirs. Mais, si nous pouvons continuer ce genre de performance comme nous l’avons fait lors des dernières courses, ce serait fantastique. » a ajouté le Britannique qui quittera Mercedes à la fin de la saison pour rejoindre Ferrari.

Avant la reprise de la campagne 2024 programmée le dernier week-end d’août à Zandvoort, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place avec 79 points de retard sur Ferrari.

Mercedes F1 se fixe un objectif ambitieux pour la fin de saison

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, estime qu’il serait réaliste pour son équipe de se fixer comme objectif le top trois dans les deux championnats cette saison, compte tenu du fait que les performances de la W15 ont sensiblement évolué au cours des derniers mois.

Mercedes a débuté la saison 2024 en retrait avec une monoplace mal née et en manque flagrant de performance comparé à la concurrence. Mais au fil des courses, l’écurie du constructeur allemand a réussi à améliorer les performances de sa monoplace, ce qui lui a permis de décrocher deux poles position avec George Russell [Silverstone et Canada] et trois victoires [Autriche, Silverstone et Belgique, bien qu’à Spa George Russell a été disqualifié].

Dans ce contexte, Mercedes – qui occupe la quatrième place au championnat du monde au moment de la trêve estivale – peut désormais aborder la deuxième partie de saison avec un peu plus d’optimisme : « La différence avec le début de saison, c’est que nous avons une voiture qui peut marquer des points chaque semaine. Nous avons également deux pilotes de haut niveau qui sont capables de le faire. » a expliqué Toto Wolff, cité par Motorsportweek.

« Nous avons encore du travail à faire pour être dans la lutte pour la victoire chaque week-end. Nous avons fait de grands progrès et nous avons une voiture qui peut être performante aux avant-postes. »

L’Autrichien a admis qu’il serait prématuré de faire des prédictions sur les manches à venir, mais Wolff estime qu’un top trois dans les deux championnats [pilotes et constructeurs] peut être un objectif réaliste compte tenu des performances de son équipe au cours des dernières semaines.

« Il est difficile de dire ce qui se passera lors des dix dernières courses. L’ordre hiérarchique entre les quatre premiers est serré. » a-t-il ajouté.

« C’est une bonne chose car cela rend le sport incroyablement passionnant. Nous allons tout donner pour remporter plus de victoires et viser une place dans le top 3 dans les deux championnats. » a-t-il conclu.

Avant le Grand Prix des Pays-Bas programmé le dernier week-end d’août, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec 79 points de retard sur Ferrari.

George Russell s’inspire de Novak Djokovic pour rester en forme

Le pilote Mercedes George Russell a révélé qu’il partage de nombreuses idées avec le tennisman Novak Djokovic afin de l’aider à rester toujours aussi performant en Formule 1 en termes de santé physique et mentale.

George Russell – désormais âgé de 26 ans – a rencontré Djokovic à Monaco il y a de cela quelques années et les deux hommes sont depuis restés en contact, alors que le joueur de tennis serbe – âgé de 37 ans – donne quelques conseils au pilote Mercedes pour lui assurer d’être toujours en forme.

« Je l’ai croisé par hasard à la salle de sport et nous sommes rentrés à la maison ensemble. » a expliqué George Russell à l’agence de presse Reuters à propos de sa rencontre avec Novak Djokovic.

« Nous avons partagé des idées ensemble et il a été très ouvert avec moi sur les choses qu’il essaie et ce qui fonctionne pour lui. Nous avons simplement parlé de beaucoup d’idées différentes, physiques et mentales. »

« Je ne veux pas trop en dire car ce sont des conversations privées, mais j’aime vraiment la façon dont il veut constamment en savoir plus et cela m’inspire à en apprendre davantage sur moi-même, sur ce qui fonctionne pour moi, sur ce qui fonctionne pour lui et sur le fait de repousser les limites. »

« Il y a beaucoup de choses qu’il sait et que je ne sais pas et vice versa, et vous devez prendre toutes ces idées des meilleurs dans chaque profession et voir ce que vous pouvez en tirer pour vous-même. » a ajouté le Britannique.

« Je me sens en forme, en bonne santé et dans une excellente situation en ce moment à l’âge de 26 ans, mais je dois m’assurer que je serai en forme, en bonne santé et aussi motivé dans dix ans, quinze ans, qui sait dans vingt ans. J’essaie de travailler dur maintenant. »

Le pilote Mercedes a ajouté que le tennis était son sport préféré après la Formule 1 et qu’il respectait énormément ces joueurs : « J’adore le tennis, c’est probablement mon sport préféré à regarder. » a-t-il ajouté.

« Je ne joue pas au tennis mais j’ai un immense respect pour les joueurs. Pour ces joueurs de tennis, leur corps est ce que la voiture est pour nous. »

« Nous avons l’homme et la machine [en F1], pour eux, ils sont seuls, donc la physiothérapie, l’entrainement, le refroidissement, l’hydratation, la nutrition – tout cela est le carburant que nous mettons dans notre voiture, comme l’aérodynamisme. »

George Russell a débuté sa carrière en Formule 1 en 2019 avec l’équipe Williams, il a ensuite rejoint l’écurie Mercedes en 2022 et a déjà disputé 120 Grands Prix de Formule 1.

La Formule 2 veut devenir aussi attrayante que la F1

Bruno Michel, PDG de la Formule 2, se félicite du travail accompli au cours des dernières années pour tenter de rendre le championnat aussi proche que possible de la Formule 1 avec des moyens bien plus modestes que la catégorie reine du sport automobile.

Dernière marche à gravir avant d’espérer atterrir en Formule 1, la Formule 2 [ancien GP2] a permis à la F1 de recruter de nombreux pilotes, le dernier en date étant Oliver Bearman qui fera ses débuts en Formule 1 en 2025 avec l’écurie Haas.

Au fil des années, un travail considérable a été consacré à la construction d’un championnat qui prépare au mieux les jeunes pilotes à ce qui peut les attendre par la suite en Formule 1. Bien que rouler sur les mêmes circuits lors des week-ends de Grands Prix soit déjà un bon début, ce sont en fait de petits détails – qui sont devenus plus importants à mesure que le championnat a évolué – qui ont fait que la Formule 2 est désormais devenue un championnat tout aussi attrayant que la F1.

Dans le monde des paris sportifs, tout comme en Formule 2, il est essentiel de choisir un casino en ligne fiable pour garantir une expérience sécurisée et agréable. « Nous devons le rendre [le championnat] aussi simple que possible, mais également aussi performant que possible. C’est l’équilibre que nous devons trouver. Nous devons trouver des moyens peu coûteux pour réaliser des choses compliquées. » explique Bruno Michel dans le podcast Beyond the Grid.

« Nous devons le rendre [le championnat] aussi simple que possible, mais également aussi performant que possible. C’est l’équilibre que nous devons trouver. Nous devons trouver des moyens peu coûteux pour réaliser des choses compliquées. » explique Bruno Michel dans le podcast Beyond the Grid.

« Nous avons un DRS qui est extrêmement efficace en Formule 2, mais qui fonctionne très différemment du DRS de la Formule 1. »

« C’est un système très simple, et c’est le genre de chose que nous essayons toujours de faire : avoir une voiture aussi proche que possible d’une Formule 1, non seulement en termes de performances, mais aussi en termes de systèmes, de fonctionnement avec l’électronique et les systèmes de contrôle de course. »

« Nous utilisons les mêmes systèmes qu’en Formule 1, mais nous essayons de les rendre moins chers, car nous avons un vrai problème : sinon, les pilotes ne seront pas en mesure de supporter les coûts d’une saison. C’est donc quelque chose sur lequel nous devons toujours être extrêmement prudents. »

« Nous devons avoir une voiture capable de dépasser autant que possible. Je dois dire que jusqu’à présent, la F2 a été absolument incroyable cette saison. »

« À Bahreïn, nous avons eu des courses fantastiques, à Melbourne, nous avons eu des courses fantastiques et à Monaco – lors de notre course principale à Monaco, nous avons eu 26 dépassements, ce qui est quelque chose d’assez incroyable pour Monaco, la course était incroyable. »

« C’est vraiment ce que nous essayons de faire et d’atteindre, et c’est un équilibre fragile. Mais nous y travaillons, et nous le faisons depuis un certain temps, donc nous avons un peu d’expérience. » conclut Michel.

Alors que la saison 2024 de la F2 reprendra à Monza fin août/début septembre, c’est le franco-algérien Isack Hadjar qui est actuellement en tête au classement des pilotes avec 36 points d’avance sur Bortoleto.

Comment Wolff est devenu plus pragmatique face aux difficultés de Mercedes

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a détaillé la façon dont il a modifié sa méthode de management depuis la saison 2022 lorsque l’équipe Mercedes a vu son niveau de compétitivité s’effondrer lors de l’introduction des nouvelles règles en F1.

Depuis 2022, de nouvelles règles techniques ont été introduites afin de rendre le sport plus spectaculaire pour les fans, notamment en permettant aux monoplaces de se suivre de plus près grâce à une aérodynamique retravaillée. Si certaines écuries comme Red Bull ont réussi à s’adapter très rapidement à cette nouvelle règlementation, d’autres comme Mercedes ont eu plus de mal en partant d’emblé dans la mauvaise direction.

Avant l’arrivée de ces nouvelles règles, Mercedes dominait largement la catégorie reine du sport automobile et le directeur de l’écurie du constructeur allemand, Toto Wolff, avait pris pour habitude de placer ses employés sous pression permanente pour tirer le meilleur de chaque personne dans un monde ultra compétitif qu’est la Formule 1.

Mais à partir de 2022, l’Autrichien a dû changer radicalement son approche face aux difficultés rencontrées par son équipe : « Quand j’ai rejoint cette équipe, je l’ai fait d’une certaine manière. J’étais très émotif et implacable. J’ai maintenu tout notre système sous pression constante, je voulais bousculer l’organisation et j’ai seulement essayé de faire de nous une équipe gagnante du championnat du monde. » a expliqué Toto Wolff à nos confrères de Formula.hu.

« Ensuite, nous avons mûri, toute l’organisation est devenue mature, ce qui a fourni des performances excellentes et équilibrées pendant des années, mais j’étais toujours le même qu’avant. »

« Puis est arrivé 2022 et les émotions incroyables, quand je me suis dit « on ne peut pas être si loin derrière, on va bientôt se remettre sur pied ». Puis j’ai réalisé que cela n’allait pas arriver rapidement. »

« Il y avait des jours où notre rythme semblait bon, mais c’était comme un faux signal parce qu’alors nos ingénieurs – les meilleurs ingénieurs du monde – disaient « nous ne savons pas, nous ne savons vraiment pas, nous ne savons pas ». »

« Je ne comprenais pas ce qui se passait. Cela m’a mis dans une situation où j’ai dû réaliser que la façon dont je gérais cette organisation ne fonctionnait plus. »

Selon Toto Wolff, la mise sous pression permanente de toute son équipe n’aurait fait qu’empirer la situation et l’Autrichien a donc immédiatement modifié sa façon de manager : « Toute l’équipe risquait de s’effondrer sous la pression. » a-t-il insisté.

« J’ai changé ça. Je suis devenu plus pragmatique, j’ai analysé les choses plus en profondeur et j’ai donné une chance aux gens au lieu d’être trop brutal et direct. »

« J’ai aussi compris que l’impatience ne rend pas la voiture plus rapide. Je devais devenir une personne différente, avec plus de patience et moins d’émotions impulsives, plutôt avec une orientation à long terme. » a ajouté Wolff, qui possède un tiers de l’équipe Mercedes.

Le déclic en 2023

En 2023, Wolff a eu comme un déclic lorsqu’il a failli perdre une personne clé de son équipe – dont l’Autrichien taira le nom : « Il y a eu un moment fin 2023 où j’ai failli perdre une personne très importante dans mon équipe à cause de la pression, quelqu’un que je respecte et que j’apprécie personnellement beaucoup. » a indiqué Wolff.

« Il m’a alors dit : « écoute, tu peux continuer comme tu le fais, mais je ne peux plus supporter cette pression ». J’ai pensé qu’il fallait s’arrêter un instant. Je ne voulais pas perdre cette personne, alors je me suis demandé si je devais continuer comme j’ai fait toute ma vie en tant que manager et entrepreneur, ou si je devais changer. »

« Cela a été un véritable choc et a changé beaucoup de choses en moi. Heureusement, j’ai reçu des retours très positifs de la part des membres de l’équipe : après les premières courses qui se sont mal déroulées, je n’ai pas augmenté la pression sur eux comme je pensais que c’était juste avant. »

« Niki [Lauda] et moi étions très semblables à cet égard. Nous pensions que c’était de la pression, de la pression et encore de la pression, mais cela n’a tout simplement pas fonctionné ici. Alors j’ai fait le contraire, j’ai commencé à agir de manière beaucoup plus solidaire. »

Un peu comme dans l’univers du casino en ligne france, où la stratégie et le sang-froid sont essentiels pour maximiser ses chances, Wolff a compris que la précipitation et la tension permanente nuisent à la performance sur le long terme.

En 2024, l’équipe Mercedes connaît une bien meilleure campagne que les deux précédentes avec déjà deux victoires à son actif et d’importants progrès réalisés. Mercedes occupe actuellement (à la trêve estivale) la quatrième place au championnat du monde des constructeurs.

Avec « la bonne voiture », Hülkenberg peut décrocher des victoires chez Audi F1

Le Team Principal de l’équipe Haas, Ayao Komatsu, estime que Nico Hülkenberg a les capacités de remporter des courses en Formule 1 si jamais Audi – prochaine destination de l’Allemand – lui fournit « la bonne voiture ».

Nico Hülkenberg a fait le choix de quitter Haas à la fin de la saison 2024 pour rejoindre la future écurie Audi qui entrera en catégorie reine officiellement en 2026. Chez Audi, l’Allemand a signé un contrat pluriannuel et fera donc partie du projet sur du long terme.

Avec plus de 200 Grands Prix disputés en Formule 1 depuis le début de sa carrière, Hülkenberg est considéré comme un pilote très expérimenté, mais l’Allemand – désormais âgé de 36 ans – n’a jamais remporté de course en catégorie reine jusqu’à présent.

Mais pour Ayao Komatsu – son actuel patron chez Haas –  Nico Hülkenberg a largement les capacités de remporter des courses, et bien qu’il estime qu’il serait prématuré de penser déjà à un éventuel titre mondial pour lui avec Audi, le Japonais pense que le pilote allemand pourrait très bien décrocher ses premiers podiums et même des victoires avec une équipe telle que Audi.

« Nico est un grand pilote. Mais je ne parlerais pas du titre de champion du monde. Il n’a même pas encore de podium à son actif. » a déclaré Komatsu à AMUS.

« Il faut que cela se fasse étape par étape. Après ses premiers podiums et ses premières victoires, un pilote doit d’abord prouver qu’il est capable de fournir ces performances de manière constante. »

Dans l’univers du sport comme dans celui des jeux d’argent, rien n’est jamais garanti, mais avec les bons atouts, les résultats peuvent surprendre. Un peu comme sur un site casino en ligne, où la combinaison entre stratégie, chance et plateforme fiable peut tout changer.

« Je ne veux pas dénigrer Nico, mais je ne peux pas me tenir ici et prétendre qu’il a les qualités d’un champion du monde alors qu’il n’est même pas encore monté sur un podium. Est-il l’un des meilleurs pilotes de Formule 1 ? Absolument ! S’il a la bonne voiture, il peut certainement se battre pour des podiums et des victoires. »

L’an prochain, l’équipe Haas aura un tout nouveau duo de pilotes avec le jeune Oliver Bearman et le Français Esteban Ocon, et Komatsu a admis que Nico Hülkenberg lui manquera certainement, notamment parce que l’Allemand pousse l’équipe dans la bonne direction en permanence.

« J’adore travailler avec lui. Il dit toujours ce qu’il pense honnêtement et clairement, il pousse l’équipe dans la bonne direction. Nico va vraiment me manquer. » a ajouté Komatsu.

Helmut Marko comprend le choix de Sainz de rejoindre Williams F1

Le Dr Helmut Marko comprend parfaitement le choix de Carlos Sainz de rejoindre l’équipe Williams à partir de la saison 2025, l’Autrichien estimant que l’actuel pilote Ferrari n’avait aucune autre alternative.

Avant le début de la saison 2024 de F1, la Scuderia Ferrari a annoncé l’arrivée dès 2025 du septuple champion du monde Lewis Hamilton à Maranello où le Britannique remplacera directement l’Espagnol Carlos Sainz dont le contrat n’a pas été renouvelé. 

L’annonce a fait l’effet d’une bombe dans le paddock de la Formule 1 et a surtout placé Carlos Sainz en porte-à-faux dans un marché des pilotes extrêmement dynamique cette année. En effet, face à la décision surprise de Ferrari, Sainz – qui pensait pourtant pouvoir renouveler son contrat – a dû entamer assez tardivement des discussions avec plusieurs équipes de la grille.

Finalement, après plusieurs mois de spéculations concernant son avenir, Carlos Sainz a choisi de signer un contrat avec l’équipe Williams où il travaillera aux côtés d’Alex Albon dès 2025 dans le cadre d’un contrat pluriannuel. 

Certains estiment que Sainz a fait le mauvais choix de rejoindre une équipe de bas de classement, tandis que d’autres comme Helmut Marko pensent que Williams est la meilleure alternative pour l’Espagnol : « Il est compréhensible que Carlos Sainz ait décidé de partir chez Williams, car quelles seraient ses alternatives ? » a commenté Marko dans les colonnes de Speedweek.

« Audi n’en sera certainement pas une pour l’année prochaine, et chez Alpine, ils ne savent pas s’ils obtiendront le moteur Mercedes en 2025 ou du moins avant 2026. »

Selon Helmut Marko, Carlos Sainz dispose – comme tous les pilotes – d’une clause dans son contrat qui lui permettra de toute façon de saisir une opportunité dans une meilleure équipe. 

« Je dirais que c’est la meilleure solution pour lui dans cette situation. Il est bien sûr tragique de constater qu’il réalise sa meilleure saison chez Ferrari et qu’il n’obtienne pas de poste dans une équipe de haut niveau, mais il peut faire quelque chose chez Williams, il aura aussi un moteur puissant. »

« En même temps, il a une clause dans son contrat qui lui permet de partir si une offre vient d’une équipe nettement mieux placée. » a ajouté Marko.

Expérience ou jeunesse ? Mercedes veut les deux meilleurs pilotes

Andrew Shovlin, le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, a insisté sur le fait que la place occupée par Mercedes au championnat du monde des constructeurs cette saison n’aurait aucune influence sur le choix du pilote qui courra dès l’an prochain aux côtés de George Russell.

Après l’annonce du transfert surprise de Lewis Hamilton en partance pour Ferrari, l’équipe Mercedes est toujours à la recherche du successeur du septuple champion du monde. Plusieurs candidats potentiels sont sur la liste de l’équipe du constructeur allemand, mais un nom en particulier ressort très souvent : Andrea Kimi Antonelli.

Antonelli – actuellement pilote de F2 – fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes et a déjà pu tester une monoplace de F1 moderne dans le cadre de tests privés organisés cette année, notamment en Autriche et à Imola.

Certains estiment que les difficultés rencontrées par Mercedes depuis 2022 avec l’introduction des nouvelles règles techniques en Formule 1 vont forcer l’écurie du constructeur allemand à se rabattre sur un pilote d’expérience en 2025, tandis que d’autres estiment que la firme à l’étoile pourrait choisir de faire confiance à la jeunesse avec un Andrea Kimi Antonelli très bien placé.

Mais selon Andrew Shovlin, le niveau de compétitivité actuel de Mercedes – qui est quatrième au championnat du monde – n’aura aucun impact sur le choix du futur pilote : « Pour être honnête, l’endroit où nous nous trouvons n’a pas vraiment d’impact sur cela [sur le choix du pilote]. » a expliqué Andrew Shovlin.

« Nous voulons les deux meilleurs pilotes et nous devons fabriquer la meilleure voiture, et l’équipe va se concentrer là-dessus. »

« Je pense que si nous réunissons tous ces ingrédients, nous réussirons. Mais notre position dans l’ordre hiérarchique n’a aucune influence sur le choix entre un pilote expérimenté ou un jeune pilote. » a-t-il insisté.

Concernant Antonelli, Andrew Shovlin a ajouté: « Il a CV impressionnant pour quelqu’un de si jeune, et il a sans doute un brillant avenir devant lui. Il ressemble à l’un de ces talents naturels que tout le monde essaie de trouver. »

« Sa vitesse est son point fort. Il a traversé les différentes catégories très, très rapidement. Il n’y a pas si longtemps, il pilotait des karts, il est maintenant en F2, et il teste une monoplace de F1 avec nous. »

Récemment, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a indiqué qu’aucune décision ne serait prise avant la fin de l’été concernant l’identité du prochain coéquipier de George Russell en 2025.

Pour Steiner, Audi F1 a fait le bon choix avec Mattia Binotto

L’ancien Team Principal de l’équipe Haas, Guenther Steiner, pense que Audi a fait « le bon choix » en confiant les rênes de sa future équipe de F1 à Mattia Binotto.

Juste avant le Grand Prix de Belgique, il a été annoncé que l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, rejoindrait également Audi en tant que directeur d’exploitation et directeur technique, ce qui marque le retour du Suisse en Formule 1 après deux années passées en marge de la catégorie reine.

Chez Audi, Mattia Binotto occupe depuis le 1er août le poste de Chief Operating Officer et Chief Technical Officer (COO et CTO) au sein de l’équipe de direction de Sauber Motorsport AG, avec la responsabilité de la gestion opérationnelle et du succès sportif de l’équipe de course. Mattia Binotto est directement rattaché au conseil d’administration de Sauber Motorsport AG et travaillera avec le futur chef d’équipe récemment annoncé Jonathan Wheatley.

Oliver Hoffmann, ancien président du conseil d’administration de toutes les sociétés Sauber, et Andreas Seidl, ancien PDG de Sauber Motorsport AG et Sauber Technologies AG, ont pour leur part quitté le projet dans le cadre de cette réorganisation.

Interrogé sur le choix de Audi de faire appel à Mattia Binotto pour diriger son équipe de F1, Guenther Steiner – un très bon ami de Binotto – estime que la marque aux anneaux a fait le bon choix.

« Je pense que Mattia est un bon choix, j’ai travaillé avec lui chez Ferrari pendant longtemps et nous étions amis, donc je le connais assez bien. » a expliqué Steiner à SRF.

« Il vient d’une entreprise qui n’est pas aussi grande que Audi. Mais il comprend le langage de l’entreprise et sait comment construire la bonne structure et créer des processus appropriés. »

« Je ne veux pas dire que c’est facile pour lui car rien n’est facile en Formule 1, mais au moins, il sait comment aborder le tout. »

Steiner a poursuivi en expliquant que Binotto a déjà subi la pression en tant que chez d’équipe chez Ferrari et qu’il a donc désormais une certaine expérience qui pourra lui servir chez Audi : « Nous faisons tous des erreurs et lorsqu’il a été placé au poste de chef d’équipe [chez Ferrari], il a dû apprendre à ses dépens lors des premières années. Et on apprend des erreurs que l’on ne répète pas. »

« [chez Audi] Il devra juste se concentrer sur ce qui s’en vient pour 2026. Il devra construire une structure pour que Audi ne se retrouve pas dans la même situation en 2026 que celle de Sauber actuellement. »

Candidature rejetée d’Andretti : Liberty Media confirme l’ouverture d’une enquête

Liberty Media – propriétaire des droits commerciaux de la F1 – a confirmé faire l’objet d’une enquête du ministère américain de la justice en raison de son rejet de l’offre faite par Andretti qui souhaite rejoindre la catégorie reine en tant que onzième équipe.

Pour rappel, la Formule 1 a annoncé le 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et ont donc rejeté sa candidature.

Suite à ce rejet, un groupe de six sénateurs dirigé par Amy Klobuchar et Mike Lee a demandé l’ouverture d’une enquête en mai dernier dans une lettre adressée à Jonathan Kanter, procureur général adjoint de la division antitrust du ministère de la justice, et à Lina Khan, présidente de la Commission fédérale du commerce.

Récemment, Greg Maffei – PDG de Liberty Media – a confirmé l’ouverture d’une enquête concernant la conduite de la Formule 1 suite à la demande d’Andretti pour participer au championnat du monde de F1.

« Nous avons l’intention de coopérer pleinement avec cette enquête, y compris toute demande d’informations connexe. » a confirmé Maffei lors d’une conférence téléphonique sur les résultats financiers de la F1 au premier trimestre 2024.

« Nous pensons que notre décision ou celle de la F1 était conforme à toutes les lois antitrust américaines applicables. Nous avons détaillé les raisons de cette décision vis-à-vis d’Andretti dans des déclarations précédentes. »

« Nous ne sommes certainement pas contre l’idée que toute expansion soit mauvaise. Il existe une méthodologie pour l’expansion [de la grille] qui nécessite l’approbation de la FIA et de la F1, et les deux groupes doivent se rencontrer et remplir les critères. »

« Nous sommes ouverts aux nouveaux entrants qui font des demandes et qui pourraient être approuvées si ces exigences sont remplies. »

Outre le refus de la F1, Andretti doit également faire face à l’hostilité des autres écuries de la grille qui considèrent que leurs revenus seraient alors dilués avec l’arrivée d’une onzième équipe.

Les comptes de la F1 dans le vert au deuxième trimestre 2024

La Formule 1 a enregistré une augmentation significative de ses revenus à hauteur de 20% au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres publiés par Liberty Media, propriétaire des droits commerciaux de la catégorie reine.

Par rapport au deuxième trimestre de 2023, la Formule 1 a enregistré une augmentation de ses revenus de 20% au cours des mois d’avril, mai et juin 2024 (739 millions de dollars de chiffres d’affaires contre 618 en 2023). Plusieurs raisons sont attribuées à cette augmentation, notamment la hausse de 11% des abonnements à son service F1 TV, avec une croissance de 16% du nombre d’abonnés aux Etats-Unis.

En outre, la Formule 1 a disputé plus de courses au cours de cette période par rapport à l’an dernier, avec huit Grands Prix au total contre six en 2023, ce qui a eu un impact significatif sur le montant des revenus perçus. Le sport a également augmenté les coûts liés à l’organisation d’un Grand Prix dans le cadre des accords avec les circuits qui accueillent les courses.

Enfin, le niveau de compétitivité en piste a également joué un grand rôle au cours de cette période avec pas moins de sept vainqueurs différents au cours des quatorze premières manches de l’année, alors qu’il reste encore dix Grands Prix et trois courses Sprint à disputer.

« La saison de F1 est une saison phénoménale, avec sept vainqueurs différents en quatorze courses et des écarts de plus en plus serrés sur la grille. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la F1.

« Le nombre de followers sur les réseaux sociaux a augmenté de plus de 30 % sur les plateformes de la F1 et nous avons accueilli 3,7 millions de spectateurs au cours de la première moitié de la saison, avec dix courses à guichets fermés. »

« La F1 Academy connaît un bon début de saison pour sa première saison, avec tous les événements organisés en plus des week-ends de course de F1. Avec le Sprint et la F2 et la F3, elle ajoute à l’action passionnante sur la piste et apporte une valeur ajoutée à nos fans, promoteurs et sponsors. »

Il est bon de rappeler que les revenus primaires de la F1 représentent la majorité des revenus de la Formule 1 et proviennent des revenus de promotion des courses, des droits médias et des frais de parrainage.

Chiffres de la F1 au 2T 2024

Les chiffres de la F1 au 2T 2024 @Liberty Media

Hamilton apportera une « mentalité de gagnant » chez Ferrari selon Bearman

Oliver Bearman espère en apprendre beaucoup de Lewis Hamilton lorsque le septuple champion du monde rejoindra la Scuderia Ferrari en 2025, alors que le jeune britannique – qui fera ses débuts en F1 avec Haas – sera toujours lié à l’équipe de Maranello via la Ferrari Driver Academy.

Bearman fait partie depuis un certain temps maintenant de la Ferrari Driver Academy et a déjà fait une apparition remarquée au volant de la Ferrari SF-24 cette saison lorsqu’il a dû remplacer à la hâte l’Espagnol Carlos Sainz au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Le Britannique a beaucoup impressionné lors de cette pige en inscrivant ses premiers points en F1 grâce à sa septième place à l’arrivée de l’épreuve.

Bien qu’il courra pour l’équipe américaine Haas en 2025, Bearman restera très probablement proche de Ferrari et espère que Lewis Hamilton débarquera à Maranello avec une mentalité de gagnant qui pourrait être bénéfique à toute l’équipe : « Je pense qu’il apportera beaucoup d’expérience à l’équipe. » a déclaré Bearman à propos d’Hamilton au micro de Sky Sports.

« Il a remporté sept championnats du monde, c’est quelque chose que peu de gens peuvent dire. Il apportera une bonne mentalité à l’équipe, une mentalité de gagnant, et son talent est indéniable. Il est l’un des meilleurs à avoir jamais fait ça. »

« C’est formidable qu’il puisse partager son expérience avec moi. J’espère que j’apprendrais beaucoup de lui et j’espère que Ferrari en fera autant, car je pense qu’il sera un atout précieux pour l’équipe. »

Bien qu’il débutera sa carrière en Formule 1 avec Haas l’an prochain, le rêve ultime de Bearman est évidemment de rouler un jour pour la Scuderia Ferrari en tant que titulaire après avoir déjà eu la chance de piloter pour cette écurie mythique en début d’année en Arabie Saoudite : « Bien sûr, je veux gagner des championnats du monde, et y parvenir avec Ferrari est mon rêve. »

« Ils me soutiennent depuis 2021. Ils ont vu quelque chose en moi très tôt. Ils ont décidé de me faire confiance, et même le simple fait de me mettre au volant à Djeddah [lorsqu’il a remplacé Sainz] était un gros risque de la part de Ferrari. »

« Cela montre qu’ils croient en moi, qu’ils ont confiance en mes capacités, et bien sûr, un jour, j’aimerais gagner un championnat, surtout avec Ferrari. » conclut Bearman.

Les fans de F1 ont voté pour le meilleur Grand Prix 2024 (avant la trêve)

Le Grand Prix de Grande-Bretagne qui s’est disputé sur le circuit de Silverstone au mois de juillet dernier a été élu « meilleure course » de la première moitié de saison par les fans de Formule 1 dans le cadre d’un sondage réalisé par le site du championnat du monde.

Disputé à guichet fermé, le Grand Prix de Grande-Bretagne a été remporté par le septuple champion du monde Lewis Hamilton qui a signé ce jour-là sa première victoire depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Le Britannique devançait sur la ligne d’arrivée la Red Bull de Max Verstappen et la McLaren de Lando Norris.

Les fans de Formule 1 ont visiblement apprécié le spectacle offert par les pilotes à Silverstone puisque la course arrive largement en tête du sondage réalisé par la Formule 1 avec 47% des votes, devant celui de Miami (13%) et celui du Canada (8%).

Le Grand Prix de Belgique a lui aussi récolté 8% des votes et occupe donc la quatrième place du classement, tandis que celui de Monaco remporté par le local de l’étape, Charles Leclerc, ferme le top 5 de ce classement à la mi-saison.

Après la traditionnelle pause estivale de quelques jours, la Formule 1 reprendra ses droits fin août avec le Grand Prix des Pays-Bas organisé sur le circuit de Zandvoort. Après cette quinzième manche de l’année, il restera encore neuf Grands Prix au calendrier et trois courses Sprint.

Oscar Piastri toujours surpris d’être reconnu en dehors de la F1

Oscar Piastri a admis que la seule chose à laquelle il ne s’attendait pas en devenant titulaire en Formule 1 était la célébrité qui l’accompagnerait tout au long de sa carrière, l’Australien étant surpris au quotidien d’être reconnu dans la vie de tous les jours.

Piastri a débuté sa carrière en Formule 1 avec l’équipe McLaren en 2023 après une longue bataille juridique très médiatisée entre l’écurie de Woking et l’équipe Alpine. Depuis lors, le jeune australien a impressionné beaucoup de monde par ses performances en piste ainsi que par sa nature très discrète dans le paddock de la Formule 1.

Le pilote McLaren semble s’être rapidement adapté à sa vie en F1, mais il a récemment admis dans une interview accordée à Forbes qu’il lui avait fallu un certain temps avant de s’habituer à être sous les feux des projecteurs : « Vous savez, vous pouvez obtenir des conseils sur la façon de traiter avec les médias et de travailler avec des sponsors, mais la célébrité est vraiment quelque chose qu’on ne peut pas vous apprendre. » a-t-il expliqué.

« Il n’y a pas de guide. C’est une chose d’être reconnu sur la piste, c’est normal. Ce qui m’a le plus surpris, c’est le nombre de personnes qui ont commencé à me reconnaître en dehors de la piste, dans la vie de tous les jours. »

Sur un plan purement sportif, Oscar Piastri connaît à ce jour sa meilleure saison en F1 avec 167 points inscrits depuis le début de l’année et une quatrième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière le Monégasque Charles Leclerc. 

Mike Krack admet que Aston Martin s’attendait à plus en 2024

Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, a reconnu que son équipe s’attendait à plus cette saison, l’écurie basée à Silverstone se trouvant à une certaine distance des quatre meilleures équipes de la grille après les quatorze premières manches de l’année.

L’an passé, l’équipe Aston Martin a débuté 2023 de manière mémorable avec pas moins de six podiums lors des huit premières manches. Cependant, leur progression a faibli au cours de la saison et l’équipe du constructeur britannique a finalement terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs.

Cette saison, les performances d’Aston Martin sont alignées sur la fin de campagne 2023 avec une cinquième place pour Fernando Alonso au Grand Prix d’Arabie Saoudite comme meilleur résultat jusqu’à présent et une cinquième place au championnat du monde au moment où la Formule 1 a entamé sa trêve estivale.

Avec presque 200 points (193) de retard sur Mercedes au classement par équipe après les quatorze premières manches, Mike Krack a admis que son équipe ne peut se satisfaire d’un tel bilan et vise donc un rapprochement avec les meilleures équipes lors de la deuxième partie de saison : « Si je suis honnête avec moi-même – et je pense que nous devrions tous l’être : nous nous attendions à mieux. » a déclaré le Luxembourgeois.

« Nous savions que nous avions un peu de retard sur les voitures de devant et combien il serait difficile de combler cet écart. Nous n’y sommes pas encore parvenus et tant que nous s’y serons pas parvenus, nous ne pourrons pas être satisfaits. »

Dans le but de réduire cet écart, l’équipe a introduit sur l’AMR24 un package de mise à jour important au Grand Prix de Hongrie. Mike Krack a expliqué que ces améliorations techniques ont fonctionné et que les ingénieurs et les pilotes ont désormais une meilleure direction dans laquelle aller pour la deuxième partie de saison.

« Les mises à jour que nous avons installées en Hongrie fonctionnent. Il ne s’agit pas seulement de rendre la voiture plus rapide pour le reste de la saison, mais il s’agit également de savoir que nous comprenons notre plateforme et que nous savons la développer. » a insisté Krack.

Lorsqu’on lui demande si son équipe n’est pas un peu « perdue » après un début de saison plus compliqué que prévu, Krack a répondu : « Cela nous préoccupe certainement, car notre mise à jour avant la Hongrie n’a pas donné autant que nous l’espérions, mais comme ces dernières mises à jour fonctionnent, j’ai la confiance nécéssaire pour dire que nous allons dans la bonne direction. Nous avons adopté une nouvelle approche avec la voiture et nous progressons maintenant. »

« Du point de vue de l’ingénierie, je vois la lumière. J’ai confiance en notre ingénierie, en notre développement de performance, en notre développement aérodynamique. Nous sommes sur la bonne voie et nous connaîtrons une meilleure deuxième moitié de saison. Je ne suis généralement pas audacieux dans mes déclarations, mais nous savons ce que nous avons. »

Mike Krack a d’ailleurs confirmé que d’autres améliorations techniques sont dans les tuyaux pour la deuxième partie de saison : « D’autres mises à jour sont prévues sur l’AMR24 dans la seconde moitié de saison avant que tout ne bascule sur notre voiture 2025. »

« Il faut être réaliste, en considérant les écarts devant et les écarts derrière. On ne renonce pas à 2024, mais 2025 va bientôt se profiler. » a-t-il insisté.

« Le travail sur la voiture de cette année est très important car c’est ce qui nous donne la direction pour l’année prochaine. Il y a beaucoup de choses à retenir avec la réglementation stable, et tout ce que nous apprenons maintenant, nous le prendrons en compte pour 2025. »

Bottas : l’arrivée de Binotto va relancer les discussions sur son avenir

Valtteri Bottas a concédé que le retour de Mattia Binotto en Formule 1 à la tête de la future écurie Audi relancerait très certainement les discussions sur son avenir dans la catégorie chez Kick Sauber.

Le pilote finlandais est confronté à un avenir incertain en Formule 1, son contrat avec l’équipe Stake devant expirer à la fin de cette campagne 2024, tandis que Nico Hülkenberg a déjà été titularisé à partir de la saison 2025 au sein de ce qui sera la future écurie Audi.

Avant le Grand Prix de Belgique, il a été annoncé que l’ancien directeur de Ferrari, Mattia Binotto, rejoindrait également Audi en tant que directeur d’exploitation et directeur technique, ce qui marquera le retour du Suisse en Formule 1 après deux années passées en marge de la catégorie reine.

Sous pression pour s’assurer un avenir en Formule 1 avec seulement quatre baquets disponibles – chez Mercedes, Alpine, Visa Cash App RB et Kick/Sauber/Audi – Bottas a admis que le changement de direction au sein de son actuelle écurie devrait avoir un impact sur les discussions concernant son propre avenir.

« Cela va relancer un peu les discussions, car nous avons déjà été en contact avec Andreas [Seidl, ancien PDG de la future équipe Audi], et maintenant c’est Mattia [Binotto]. » a déclaré Valtteri Bottas.

« C’est sûr que cela va changer certaines choses, nous devons donc en parler. C’est une situation un peu compliquée, mais on verra bien. »

Chez Audi, Mattia Binotto sera rejoint par Jonathan Wheatley – qui quitte son poste de directeur sportif chez Red Bull pour devenir directeur de l’équipe Audi – et avec trois changements majeurs de direction au cours des trois dernières années, Bottas pense que l’équipe a encore beaucoup de travail à faire avant l’arrivée officielle d’Audi.

« Mattia [Binotto] doit savoir quelles sont nos faiblesses, quelles sont nos forces, quelles sont nos priorités pour les améliorations à court terme et à long terme, et cela va prendre un peu de temps. » a ajouté Bottas.

« Evidemment, certaines choses sont internes, mais nous savons que par rapport aux grandes équipes, par exemple, nous manquons encore un peu de ressources humaines. Il y a certains domaines dans lesquels nous devons absolument nous concentrer à l’usine, mais aussi au niveau des performances de la voiture. »

« Nous ne sommes pas encore là où nous devrions être et, en fait, nous avons besoin de nouvelles améliorations afin d’aller dans la bonne direction. »

Dans un tout autre registre, pendant que les amateurs de sports mécaniques suivent avec attention l’évolution de Bottas, d’autres préfèrent tester leur chance sur un site casino en ligne, profitant de l’adrénaline des jeux tout aussi intense que celle des circuits.

Alors que la Formule 1 observe actuellement sa traditionnelle pause estivale, l’équipe Kick Sauber occupe le bas du classement et n’a toujours pas marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs après les quatorze premières manches de l’année.

Affaire Christian Horner : l’appel de la plaignante rejeté

L’actuel directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a été une nouvelle fois totalement blanchi des accusations de comportement inapproprié dont il a été accusé depuis le début de l’année.

Pour rappel, le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, a fait l’objet d’une enquête interne en début de saison au sujet d’un comportement « inapproprié » auprès d’une employée selon un communiqué de presse publié par Red Bull. Difficile d’avoir plus de détails concernant cette affaire, mais le principal intéressé a toujours nié catégoriquement les accusations qui étaient portées contre lui.

Après une première enquête « rigoureuse et impartiale », Christian Horner a été confirmé dans ses fonctions par Red Bull, mais la plaignante a fait appel de la décision et un autre avocat indépendant a donc été mandaté. Cependant, l’appel a également été rejeté, ce qui signifie que Horner a une nouvelle fois été blanchi dans cette affaire.

« Plus tôt cette année, une plainte déposée contre Christian Horner a fait l’objet d’une enquête. Cette plainte a été traitée dans le cadre de la procédure de règlement des griefs de l’entreprise par la nomination d’un KC indépendant [cabinet d’avocat] qui a rejeté les accusations. » peut-on lire dans un communiqué de Red Bull.

« La plaignante a exercé son droit de recours et l’appel a été mené par un autre KC indépendant. Toutes les étapes de la procédure d’appel sont désormais terminées, le résultat final étant que l’appel n’a pas été retenu. »

« L’entreprise respecte la vie privée de tous ses employés et ne fera pas d’autres commentaires publics sur cette question pour le moment. Red Bull s’engage à continuer de respecter les normes les plus élevées en matière de conditions de travail. »

Alpine F1 : les élus locaux dénoncent le « plan de casse sociale » engagé par Renault

Les élus locaux de la ville de Viry-Chatillon se sont entretenus avec des représentants du personnel de Renault au sujet de la situation sociale des salariés du site de Viry-Chatillon, alors que le groupe Renault a l’intention de mettre fin au développement et à la production de blocs moteurs pour l’écurie de F1 Alpine.

Il y a quelques semaines, le désormais ancien Team Principal d’Alpine F1 – Bruno Famin – a confirmé que l’équipe du constructeur français a comme projet de stopper le développement de son moteur Renault en Formule 1 et de s’équiper via un autre fabricant à l’avenir.

Cette décision – s’il elle tendait à se confirmer d’ici le 30 septembre prochain – mettrait au ban la centaine de salariés du site qui occupent des postes qualifiés, tandis que la fin d’une telle activité mettrait en péril celle de plus de 150 prestataires et fournisseurs qui travaillent étroitement avec la firme.

Dans ce contexte, les élus locaux sont donc mobilisés et dénoncent le plan de casse sociale que semble engager le groupe Renault avec une telle décision : « Nous apportons notre soutien plein et entier aux salarié-e-s et œuvrerons à leurs côtés pour le maintien des emplois et de l’activité du site Alpine Racing de Viry-Chatillon. » peut-on lire dans un communiqué de presse envoyé par Aurélien Peroumal et Patricia Jollant Stella, conseillers municipaux de Viriy-Chatillon.

« Nous sommes enfin signataires de l’Appel du maire et des élus de Viry-Chatillon à la mobilisation pour le maintien du développement des moteurs de Formule 1 par le groupe Renault. »

L’appel du maire de Viry-Chatillon

En effet, il y a quelques jours le maire de Viry-Chatillon a lancé un appel à la mobilisation pour le maintien du développement des moteurs de Formule 1 par le groupe Renault sur le site. 

« L’écurie française Alpine vient d’annoncer la fin du développement des moteurs de Formule 1 sur son site de Viry-Chatillon et pourrait se tourner vers le motoriste allemand Mercedes, mettant dans l’incertitude les 334 salariés du site, très attachés à cette école de l’excellence française, quant à l’avenir de leur emploi. » peut-on lire dans un communiqué publié par la ville de Viry-chatillon.

« Préoccupés également par la défense de ce fleuron technologique qui fait la fierté de Viry-Chatillon et de notre pays, le maire Jean-Marie Vilain et son conseil municipal demande instamment aux dirigeants du groupe Renault ainsi qu’à l’Etat qui en est l’un des principaux actionnaires de reconsidérer leur position afin de pouvoir continuer de développer ces moteurs à Viry-Chatillon. »
 
« Ils invitent tous les élus de France, qu’ils soient conseillers municipaux, conseillers d’agglomération, conseillers métropolitains, conseillers départementaux ou régionaux, ainsi que leurs exécutifs, à signer le présent appel à la mobilisation en cliquant sur [ce lien] qui leur permettra de s’identifier. »
 
« Cet appel sera ensuite remis aux dirigeants de Renault ainsi qu’à l’Etat actionnaire, avec la liste de tous ces soutiens d’élus, pour leur demander de reconsidérer cette décision néfaste tant pour l’image de cette prestigieuse entreprise nationale que pour celle de l’Etat, avec les risques induits de perte de compétences et d’emplois extrêmement qualifiés. »
 

Marko sur Hadjar : « Il a clairement du potentiel pour la Formule 1 »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a laissé entendre que Isack Hadjar pourrait bien devenir pilote d’essai et de simulation pour Red Bull en attendant peut-être une titularisation en Formule 1 dans un avenir plus ou moins proche.

Isack Hadjar – qui fait partie de la filière des jeunes pilotes Red Bull – évolue actuellement dans le championnat de Formule 2 et occupe la première place avec 36 points d’avance sur Bortoleto. 

Alors qu’il en est à sa deuxième campagne dans l’antichambre de la F1, Isack Hadjar a déjà remporté quatre courses et deux autres podiums jusqu’à présent – y compris une victoire lors de la course principale à Silverstone au cours d’un week-end où il a pu piloter la Red Bull RB20 de Sergio Perez durant la première séance d’essais libres en F1.

Concernant une éventuelle arrivée en F1 à partir de la saison 2025, Red Bull dispose encore d’un baquet libre au sein de l’écurie Visa Cash App RB, puisque seul le Japonais Yuki Tsunoda a vu son contrat être reconduit jusqu’à présent, ce qui n’est pas le cas de son actuel coéquipier Daniel Ricciardo.

Cependant, Helmut Marko a laissé entendre que Hadjar pourrait devenir pilote d’essai et de simulation l’an prochain, histoire qu’il puisse conserver un pied en catégorie reine en vue d’une éventuelle titularisation.

« Notre pilote de Formule 2 Isack Hadjar a remporté sa quatrième victoire à Spa. Il a clairement du potentiel pour la Formule 1. » a déclaré Helmut Marko à Speedweek à propos du pilote franco-algérien.

« Nous verrons comment tout évoluera, mais il aura certainement un rôle à jouer. Il se pourrait que, comme Lawson [Liam], il passe un an en tant que pilote d’essai et de simulation. »

Concernant Liam Lawson, Marko a révélé que l’avenir de l’actuel pilote de réserve de Red Bull et Visa Cash App RB sera étudié après la pause estivale.

« Nous annoncerons la suite des événements avec Liam Lawson en septembre. Il était prévu depuis un certain temps qu’il pourrait acquérir davantage d’expérience en Formule 1 à Imola [lors d’un test]. Même si la concurrence souhaiterait le prendre, il n’est pas disponible pour cela. »

Zak Brown surpris de voir McLaren aussi compétitive en 2024

Zak Brown a admis sa surprise de voir son équipe McLaren être de retour aux avant-postes cette saison, l’écurie de Woking occupant à la trêve estivale la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec « seulement » 42 points de retard sur Red Bull Racing.

Depuis 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement impressionnant en devenant le plus proche challenger de Red Bull dès la fin de la campagne précédente, une position qu’elle a d’ailleurs conservée en 2024 après les quatorze premières manches de l’année.

S’adressant à la BBC, Zak Brown – PDG de McLaren – a admis sa surprise de constater le niveau de performance de son équipe qui a déjà remporté deux Grands Prix cette saison et décroché dix podiums consécutifs avant la pause estivale.

« Si je devais dire que je ne suis pas surpris, ce serait malhonnête de ma part. » a déclaré l’Américain.

« J’avais l’impression que nous allions continuer [en 2024] à réduire l’écart. Mais est-ce que je pensais que nous en serions ici à la pause estivale, à une course de prendre la tête [du championnat] ? Pour cela, il faudrait être premier, deuxième et prendre le meilleur tour en course. Est-ce que je pense que cela va se passer comme ça ? Non. »

« Mais si nous gardons la même trajectoire que lors des six ou sept dernières courses, nous serons là où nous devons être d’ici la fin de l’année. »

« Je pensais que nous pourrions arriver là où nous en sommes aujourd’hui d’ici 2025. Je ne pensais pas que nous serions là où nous en sommes en 2024. Mais je ne dois pas me plaindre. »

Mais bien que McLaren peut visiblement compter sur ses deux pilotes [qui sont régulièrement dans le top 3], Zak Brown sait que Red Bull ne se laissera pas dépasser aussi facilement, notamment parce que Sergio Perez – qui a connu une première partie de saison très compliquée – va très certainement réagir après la pause estivale.

« Cela va être difficile. Tout se jouera lors de la dernière course, parce qu’il n’y a pas grand chose entre les voitures. » a-t-il insisté.

« Tout se jouera sur la performance de Sergio Perez. S’il peut performer comme il est capable de le faire, ce sera un combat difficile. Mais s’il continue à performer comme il l’a fait cette année, alors nous avons de bonnes chances. »

Un autre paramètre à prendre en compte selon Zak Brown : les erreurs. Bien que McLaren connait sa meilleure campagne depuis bien longtemps, les erreurs commises par les pilotes et l’équipe pourront s’avérer cruciales en fin de saison et pourraient bien faire la différence au championnat.

« Nous avons tous commis des erreurs diverses et variées, qui sont pour moi des expériences enrichissantes. Je pense que le fait que nous soyons arrivés là où nous sommes plus rapidement que prévu montre aussi que nous avons encore beaucoup à apprendre. »

« Nous aurions dû finir premier et deuxième à Silverstone. Lando [Norris] essaie de se battre pour un titre mondial. Il apprend, tout comme nous. »