Alpine confirme des évolutions pour une seule A524 en Chine

L’information rapportée ce matin par La Chaine Renault selon laquelle Alpine s’apprête à introduire une mise à jour sur sa monoplace ce week-end au Grand Prix de Chine a été confirmée par l’équipe du constructeur français.

Ce week-end au Grand Prix de Chine, Alpine introduira sur l’une de ses monoplaces (une seule) quelques nouvelles pièces normalement prévues pour le Grand Prix de Miami. L’écurie du A fléché a en effet réussi à produire ces nouveautés à temps pour la cinquième manche de la saison qui se dispute à Shanghai du 19 au 21 avril.

« L’équipe a travaillé extrêmement dur et nous serons en mesure d’apporter une évolution sur une voiture ce week-end, soit une course plus tôt que prévu. » a confirmé Bruno Famin, Team Principal d’Alpine.

Déjà lors de la dernière manche disputée au Japon, Alpine avait introduit quelques nouveautés sur l’A524, notamment un nouveau Beam Wing, de nouvelles écopes de frein avant et un nouvel aileron avant. Ces améliorations n’avaient cependant pas permis à l’équipe de faire des progrès significatifs puisque aucun des deux pilotes n’a terminé dans les points à Suzuka après un accrochage survenu entre les deux Alpine lors du redémarrage de la course et qui a causé des dégâts. 

« Même s’il était bien d’apporter nos premières évolutions à Suzuka, nous devons faire plus. » a poursuivi Bruno Famin.

« La dernière course au Japon a souligné l’ampleur du défi qui nous attend pour améliorer notre niveau de performance. »

« Nous ne sommes pas là où nous le voulons et nous devons développer les performances de la voiture afin de nous battre pour des positions plus hautes. Le niveau doit être relevé dans tous les domaines pour que nous puissions nous sortir de ce moment difficile. »

Ce week-end à Shanghai, Alpine se retrouvera presque au même niveau que les autres écuries de la grille puisque personne n’a plus roulé sur le tracé chinois depuis cinq ans maintenant (la dernière édition du GP de Chine a eu lieu en 2019). 

Dans ce contexte si particulier, la préparation de l’équipe a été légèrement différente par rapport à d’habitude et les deux pilotes, Esteban Ocon et Pierre Gasly, étaient tous les deux à Enstone la semaine dernière pour travailler dans le simulateur.

« Cela fait cinq ans que la Formule 1 n’a plus couru en Chine, soit très longtemps en F1, d’où des défis uniques pour toutes les équipes et tous les pilotes ce week-end. » a ajouté Famin.

 » Les voitures sont complètement différentes de celles de 2019, donc la préparation a différé par rapport à d’habitude. C’est un bon tracé avec de longues lignes droites et de très longs virages, ayant entraîné dans le passé une forte dégradation des pneumatiques. »

« Compte tenu du format Sprint, nous aurons moins de préparation et il sera crucial d’être dans le coup dès les premiers tours de roues. Nos deux pilotes étaient au simulateur d’Enstone la semaine dernière pour prendre le temps d’être prêts à relever le défi. »

Avant le Grand Prix de Chine, Alpine fait partie des trois équipes de la grille avec Williams et Stake à ne pas avoir marqué le moindre point au championnat du monde des constructeurs. 

Toto Wolff : la Chine est un marché clé pour la F1

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne cache pas son enthousiasme de voir la Formule 1 revenir en Chine après cinq années d’absence au cœur d’un « marché clé » pour la croissance du sport selon l’Autrichien.

La Formule 1 ne s’est plus rendue à Shanghai depuis 2019 avant que la crise sanitaire du Covid 19 ne limite les déplacements à travers le monde. En 2024, cela fait donc cinq ans qu’il n’y a pas eu de Grand Prix de Chine dans le pays le plus peuplé de la planète avec près de 1,5 milliard d’habitants environ selon les derniers chiffres mis à jour.

Le marché en Chine pour les constructeurs automobiles tels que Ferrari, Mercedes ou encore Aston Martin est colossal, alors que la Formule 1 – qui est devenu le sport à la croissance la plus rapide au monde – compte bien poursuivre sa progression en Chine, ce qui laisse penser à Toto Wolff que le retour de la catégorie reine à Shanghai cette année est un moment « important » pour la Formule 1.

« Le retour en Chine est un moment important pour le sport. En tant que plus grand marché automobile au monde et deuxième économie mondiale, la Chine joue un rôle crucial dans l’empreinte mondiale de ce sport. » a déclaré Wolff à la veille du Grand Prix de Chine.

« La croissance de la F1 ces dernières années a été positive et la Chine est un marché clé pour poursuivre cette progression. »

« Nous sommes impatients de courir à Shanghai pour la première fois en cinq ans et de ramener la F1 aux fans chinois. Avec des tribunes combles, je suis sûr que ce sera un événement fantastique. » a ajouté le patron de l’équipe Mercedes dont la fortune personnelle a été estimée à 1,6 milliard de dollars par Forbes.

D’un point de vue simplement sportif (et oui, nous sommes quand même là pour ça), Toto Wolff s’attend à quelques défis en Chine ce week-end, notamment parce que la F1 a programmé à Shanghai sa première course Sprint de la saison (voir ici le mode d’emploi du nouveau format Sprint) sur un tracé où les équipes n’ont pas roulé depuis cinq ans, et alors que le revêtement a été entièrement refait avant l’arrivée du grand cirque.

« Ce sera un week-end intéressant en piste. Avec les nouvelles voitures, les nouveaux pneus et les changements apportés au revêtement de la piste depuis notre dernière course en Chine, il y aura beaucoup d’inconnues. » a ajouté Wolff.

« Nous avons également le premier week-end Sprint de l’année et cela apporte ses propres défis. Les changements de format, y compris un deuxième parc fermé, amélioreront le rythme du week-end – et la seule heure d’essais [les EL1 le vendredi] met toujours la pression pour prendre des décisions correctes avec des informations imparfaites. Nous attendons cependant ce test avec impatience. »

Avant le Grand Prix de Chine, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point de retard sur Aston Martin, mais contrairement à ce que laissent penser les résultats, l’écurie Mercedes a fait de grands progrès lors de la dernière course disputée au Japon insiste Toto Wolff.

« Les résultats ne le montrent pas nécessairement, mais nous avons fait de solides progrès avec notre voiture au Japon. Nous sommes impatients de bâtir là-dessus ce week-end. » a conclu l’Autrichien.

Mercato : Alpine F1 étudie le marché des pilotes « au cas où »

Le Team Principal d’Alpine en Formule 1, Bruno Famin, a insisté sur le fait que son équipe n’est pas « pressée » de prendre une décision concernant ses futurs pilotes pour la saison 2025, mais qu’elle se prépare tout de même à toute éventualité « au cas où » Pierre Gasly et Esteban Ocon décidaient de partir.

A la fin de cette saison 2024, les deux pilotes Alpine, Esteban Ocon et Pierre Gasly, verront leur contrat arriver à son terme avec l’équipe du constructeur français. Alpine étant dans une situation difficile avec une monoplace mal née, l’écurie basée à Enstone pourrait avoir le plus grand mal à conserver ses pilotes pour l’an prochain et même à en attirer d’autres. 

Alors que le marché des pilotes s’est déjà emballé depuis l’annonce surprise de Lewis Hamilton qui quittera Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari, Bruno Famin lui a une nouvelle fois insisté sur le fait que Alpine est « satisfait » de son duo de pilotes actuel.

« Nous sommes satisfaits de nos pilotes, et nos pilotes sont satisfaits de nous. » a déclaré Bruno Famin dans un entretien exclusif accordé au site du championnat.

« Nous leur parlons régulièrement. Nous verrons ce que nous pourrons faire à l’avenir. Il y a des hauts et des bas, nous sommes dans une période difficile, mais nous avons un projet avec une vision à long terme. »

« Nous avons un bon point fort pour le projet 2026 – nous sommes constructeur et nous développons l’unité de puissance – qui est en bonne voie, nous pouvons tout optimiser. Nous avons un projet qui n’a pas besoin de les convaincre [de rester]. »

« Je voudrais profiter de cette occasion pour les remercier, car nous sommes dans une situation difficile. Ce n’est pas le début de saison que nous souhaitions et j’apprécie à quel point ils sont constructifs avec l’équipe, non seulement dans la communication avec les journaliste, mais aussi en interne. Lorsque nous essayons de trouver des solutions avec la voiture, les deux nous sont très utiles. »

Un œil sur le marché

Malgré tout, Alpine étudie évidemment le marché des pilotes « au cas où » et l’équipe du constructeur français peut s’appuyer sur plusieurs talents comme le pilote de réserve Jack Doohan ou encore le pilote de F2 Victor Martins.

« Nous regardons également le marché et nous avons notre académie où nous développons les talents de demain ou du futur. Nous avons Jack Doohan qui est notre réserviste, Victor Martins en F2. » a ajouté Famin. 

« Nous avons un large champ de possibilités. Nous sommes heureux avec Esteban, heureux avec Pierre – mais nous sommes prêts à réagir au cas où quelque chose arriverait. »

Concernant une annonce sur l’identité des deux pilotes pour la saison 2025, Bruno Famin a insisté sur le fait que Alpine prendra son temps : « Nous ne sommes pas pressés pour le moment pour être franc. »

« Nous avons d’autres problèmes à résoudre, d’autres choses à améliorer, et nous ne sommes pas pressés. Nous sommes prêts, nous sommes préparés, mais nous ne sommes pas pressés. »

Chez Haas, Komatsu veut améliorer la communication entre les usines

Ayao Komatsu – récemment nommé Team Principal de Haas en remplacement de Guenther Steiner – a expliqué à quel point l’équipe américaine était perdante en raison de « gros problèmes de communication » au cours des dernières années.

L’écurie américaine Haas a débuté en Formule 1 en 2016 et son siège social est situé aux Etats-Unis. Cependant, l’équipe dispose également d’un bureau d’études en Italie au sein de l’usine Ferrari à Maranello – son partenaire technique – ainsi qu’une usine au Royaume-Uni. De plus, Haas dispose également d’une seconde base en Italie chez Dallara qui fabrique le châssis.

Pour Ayao Komatsu – qui est à la tête de l’équipe depuis le début d’année – cette configuration avec plusieurs installations dispersées un peu partout dans le monde reste un domaine à améliorer en urgence, notamment parce que la communication au sein de l’écurie est l’un des plus gros problèmes depuis quelques années selon lui.

« Pour le moment, nous apportons des améliorations à la voiture. » a déclaré Ayao Komatsu dans le podcast Beyond The Grid à propos des priorités de son équipe en ce début d’année.

« Mais au début, avec une usine au Royaume-Uni, une usine en Italie, nous ne fonctionnions pas correctement en équipe, il y avait de gros problèmes de communication. »

« En Italie, vous avez un bureau d’études et un département aérodynamique, donc ce sont ceux qui conçoivent essentiellement la voiture. Les installations britanniques regroupent l’équipe de course, l’ingénierie de course et toutes les fonctionnalités nécessaires pour analyser les performances de la voiture. Ces deux groupes doivent travailler ensemble, mais cela n’a pas été le cas. »

« C’est désormais mon objectif principal : faire travailler ensemble ces deux installations. Il est clair pour moi que nous avons des gens talentueux dispersés un peu partout, mais nous n’avons pas vraiment disposé d’un cadre approprié pour travailler ensemble. »

« Même si ce n’est pas idéal en termes d’installations en Italie et au Royaume-Uni, je vois encore beaucoup de choses que nous pouvons améliorer pour que cela fonctionne. Jusqu’à présent, ce qui s’est passé au cours des derniers mois prouve que nous pouvons faire beaucoup mieux. »

« Nous devons avoir cette base de relation, de respect mutuel, de compréhension mutuelle, que nous construisons. Je sens que cette année, nous travaillons beaucoup, beaucoup mieux. »

Un soutien sans faille

De façon générale, Komatsu a été ravi de la façon dont le personnel de l’équipe a réagi à sa nomination en début d’année au poste de directeur, le Japonais affirmant le soutien reçu par les membres de l’équipe a dépassé toutes ses attentes.

« Je suis simplement très heureux de la réaction de tous les membres de l’équipe. Lorsque cette nouvelle a été annoncée, je suis allé parler avec nos managers et avec tout le monde dans l’équipe, j’ai fait autant de tête-à-tête que possible. J’ai commencé à essayer de m’asseoir et parler avec eux honnêtement et de manière transparente. »

« 90% des gens voient cela comme une opportunité de s’améliorer et nous sommes tous alignés sur la manière dont nous voulons améliorer cette équipe, sur la manière dont nous voulons y parvenir. Je suis tout simplement submergé par le soutien positif que je reçois. J’en suis très, très reconnaissant. »

Avant le Grand Prix de Chine – cinquième manche du championnat du monde 2024 – l’équipe Haas occupe la septième place au championnat du monde des constructeurs avec trois points de retard sur Visa Cash App RB.

Kabir Anurag rejoint l’Alpine Academy

Alpine a annoncé à la veille du Grand Prix de Chine l’arrivée de Kabir Anurag, pilote de Formule 4, au sein du programme de l’Alpine Academy.

En 2024, Kabir disputera le championnat d’Italie de Formule 4 et le Championnat Euro 4 avec US Racing après sa campagne en Formula Winter Series en début d’année.

Originaire de la Cité Etat de Singapour, le pilote âgé de seize ans devient le neuvième membre du programme de développement mis en place par Alpine F1 Team.

Kabir Anurag aura accès aux installations ultramodernes de l’écurie au siège des activités F1 d’Enstone (Royaume-Uni) tout en bénéficiant des conseils et du soutien du personnel de l’Academy et de l’équipe de F1 au sens large.

« Je suis ravi de rejoindre l’Alpine Academy pour la saison 2024. C’est un honneur de bénéficier du soutien et de la confiance d’Alpine F1 Team et d’avoir l’opportunité de travailler avec le programme de développement de l’écurie pour progresser dans ma carrière sur la piste et en dehors. » a déclaré Kabir Anurag.

« Je vais commencer ma première saison en F4 Italie et en Euro 4, et j’ai hâte de montrer ce dont je suis capable sous les couleurs d’Alpine. »

McLaren s’attend à souffrir à Shanghai, mais voit des opportunités

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, pense que le tracé de Shanghai n’est certainement pas le plus adapté à la MCL38 cette année et s’attend donc à voir son équipe en difficulté ce week-end au Grand Prix de Chine.

Alors que la Formule 1 revient ce week-end à Shanghai pour la première fois depuis 2019, toutes les équipes de la grille seront logées à la même enseigne avec très peu – voire aucune – de données pertinentes pour cette cinquième manche de la saison 2024.

Du côté de chez McLaren, Andrea Stella estime pour sa part que la configuration du tracé de Shanghai n’est certainement pas la plus adaptée à la MCL38, cependant, l’Italien pense que le manque de données pour toutes les équipes pourrait tout de même présenter des opportunités.

« De tous les circuits sur lesquels nous avons couru jusqu’à présent cette année, il semblerait que le circuit international de Shanghai ne soit peut-être pas le mieux adapté à notre voiture. » confie Stella à la veille du Grand Prix de Chine.

« Mais nous pourrions être confrontés à une météo imprévisible. Le manque de données pour toutes les équipes pourrait également présenter des opportunités et des défis. »

« Ce week-end aura lieu aussi notre premier événement Sprint pour 2024 et bien que cela puisse offrir plus de chances de marquer des points, cela ajoute également le défi de devoir maximiser nos efforts lors de la première séance d’essais pour collecter autant de données que possible avant la course, en particulier sur un circuit sur lequel nous n’avons pas couru depuis cinq ans. »

« Nous travaillerons dur pour nous assurer que nous sommes bien préparés et en mesure de capitaliser là où les opportunités se présentent. »

Avant le Grand Prix de Chine, l’équipe McLaren occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec 69 points inscrits depuis le début de l’année, soit 51 de moins que la Scuderia Ferrari. 

Comme une première fois pour Pirelli au Grand Prix de Chine

Après cinq ans d’absence, la Formule 1 revient en Chine ce week-end pour y disputer sa cinquième manche de la saison 2024 sur le tracé de Shanghai et Pirelli – comme les dix équipes de la grille – ne dispose finalement que de très peu de données pertinentes.

En effet, la dernière course disputée en Chine remonte à 2019 lorsque les monoplaces d’ancienne génération roulaient encore avec des pneumatiques treize pouces (contre 18 pouces actuellement) et alors que ces F1 étaient caractérisées par un fond plat et avec une aérodynamique complètement différente de l’actuelle génération.

Dans ce contexte, c’est un peu comme si tout le monde repartait de zéro ce week-end à Shanghai, et bien que la sélection de pneus soit la même qu’en 2019 avec les C2 (Durs), C3 (Mediums) et C4 (Tendres), vous aurez compris qu’il est bien difficile pour les écuries de savoir à quoi s’attendre tant que les monoplaces n’auront pas pris la piste. 

La situation sera également compliquée par le fait que le Grand Prix de Chine sera le premier des six événements prévus pour la saison à adopter le format Sprint et qui a également été légèrement modifié par rapport à l’année dernière.  Les équipes n’auront alors qu’une seule heure (60 minutes) vendredi pour trouver les meilleurs réglages des monoplaces et, surtout, tester les pneus sur une longue distance sur une piste qui sera forcément loin d’être dans les conditions optimales.

« Il est prévisible que l’évolution du niveau d’adhérence offert par l’asphalte resté inchangé depuis 2019, et la piste n’ayant été utilisée que dans très peu d’épreuves depuis, elle devrait être importante [l’évolution] au fur et à mesure que les voitures y mettront de la gomme. » explique Pirelli à la veille du Grand Prix de Chine.

« Pour les équipes et les pilotes, le travail effectué sur simulateur sera donc encore plus important que d’habitude, tant en préparation de l’épreuve que pendant celle-ci. »

Avec le format Sprint, une répartition différente des pneus secs est également adoptée, qui passe de 13 à 12 trains (deux Durs, quatre Mediums et six Tendres) tandis que celle des pneus pluie reste inchangée (cinq Intermédiaires et deux Full Wet).

Autre point à prendre en compte en Chine, la météo. Les premières prévisions annoncent de la pluie pour les journées de vendredi et de samedi à Shanghai, alors que les températures pourraient fluctuer de façon importantes : « Le mois d’avril à Shanghai est traditionnellement marqué par des changements de température importants, avec des fluctuations de plus de 10°C, ajoutant une inconnue supplémentaire au puzzle auquel seront confrontés les équipes et les pilotes. » souligne Pirelli.

Enfin, si l’on se fie aux précédentes éditions du Grand Prix de Chine, le tracé de Shanghai est considéré comme un circuit sévère pour les pneumatiques, notamment le pneu avant gauche qui souffre terriblement dans le premier virage que l’on nomme affectueusement « la coquille d’escargot » avec plusieurs points de corde ou encore le virage 13 légèrement surélevé et qui précède la longue ligne droite arrière.

Données Pirelli pour le GP de Chine

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Le Grand Prix de Chine n’est pas qu’une course pour Zhou

Très plébiscité depuis son arrivée en Chine il y a quelques jours, le seul pilote chinois de la grille en Formule 1, Guanyu Zhou, s’attend à vivre un Grand Prix de Chine intense devant son public ce week-end à Shanghai.

Guanyu Zhou est devenu en 2022 à l’âge de 22 ans le premier représentant de la Chine à courir en Formule 1 en tant que titulaire pour l’équipe Alfa Romeo Racing (désormais Stake F1). Zhou a remplacé directement Antonio Giovinazzi qui n’avait pas hésité à l’époque à critiquer publiquement le chois d’Alfa Romeo, l’Italien dénonçant une F1 devenue « impitoyable » où  « l’argent dicte les règles ».

En 2024, Zhou a entamé sa troisième saison en Formule 1, mais jusqu’à présent, le Chinois n’a jamais pu rouler devant son public à domicile car le Grand Prix de Chine ne faisait plus partie du calendrier de la Formule 1 depuis 2019 – date de la dernière édition – en raison de la crise sanitaire du Covid 19 et des restrictions de voyage qui en ont résulté.

Ce week-end donc, le pilote Stake va enfin pouvoir courir devant ses fans et lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit il se trouve à la veille de son premier Grand Prix de Chine, Zhou a répondu : « Je ne peux pas être plus excité que maintenant, alors que je m’apprête à courir chez moi à Shanghai. »

« Être le premier pilote chinois à courir en Formule 1 en Chine signifie beaucoup pour moi – cela me remplit d’une immense joie, fierté et responsabilité. »

« Ce n’est pas qu’une course pour moi : après quatre ans d’absence au calendrier, le championnat revient enfin, et avec un pilote chinois sur la grille, nous allons écrire l’histoire. » a-t-il poursuivi.

« C’est l’occasion d’inspirer et d’ouvrir la voie aux générations futures intéressées par ce sport : nous avons pu voir leur passion lorsque les billets ont été mis en vente, car ils ont été entièrement vendus en quelques heures – mon pays adore les courses et il l’attendait ce moment depuis des années. »

« Pour moi, cependant, l’accent reste mis sur la performance : une fois sur la piste, je traiterai ce week-end comme n’importe quel autre week-end et je travaillerai dur pour tirer le meilleur parti de la voiture. »

« J’ai hâte de tout donner, de partager la passion avec toute notre équipe sur la piste et à la maison, et de commencer un nouveau chapitre du sport automobile chinois avec le public. Mais surtout, j’ai hâte de faire une bonne course et de recommencer à marquer des points. »

Pour sa première course à domicile, Guanyu Zhou portera un casque spécial ce week-end à Shanghai, un casque inspiré du métro et des monuments de Shanghai.

Mode d’emploi du nouveau format de course Sprint en F1

Ce week-end au Grand Prix de Chine – cinquième manche du championnat du monde 2024 – la Formule 1 inaugure sur le tracé de Shanghai son tout nouveau format de course Sprint validé en début d’année par la Commission F1.

Jusqu’à la saison dernière, les équipes de F1 participaient à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer à la séance de qualifications qui déterminait la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Le lendemain [le samedi], la journée était entièrement réservée à la course Sprint avec une séance qualificative [anciennement appelée Shootout] programmée le matin et qui déterminait la grille de départ du Sprint programmé un peu plus tard. 

Mais lors de sa première réunion de l’année, la Commission F1 a validé une option concernant les formats de week-end Sprint, ce qui veut dire qu’en 2024 la séance de qualifications  « classique » pour la course principale se déroulera de nouveau le samedi.


A partir de 2024, les équipes participent toujours à une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi, avant de participer aux qualifications Sprint dont le résultat détermine la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain matin [le samedi]. Le samedi après-midi, les équipes participent à la séance de qualifications qui détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix].

Pour résumer : la séance de qualifications classique qui détermine la grille de départ du Grand Prix [la course principale] a retrouvé sa place le samedi après-midi, alors que la séance qualificative qui détermine la grille de départ du Sprint a été avancée au vendredi après-midi.

Vendredi : Essais libres (60 minutes) et Qualifications Sprint

Samedi : Course Sprint et Qualifications pour le Grand Prix 

Dimanche : Le Grand Prix (course principale) 


Calendrier courses Sprint 2024

Après le Grand Prix de Chine, cinq autres événements du calendrier accueilleront un format Sprint en 2024 : Miami, Autriche, Austin, Sao Paulo et le Qatar. 

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Alpine, le développement du moteur Renault 2026 est « sur la bonne voie »

Bruno Famin, le Team Principal d’Alpine en Formule 1, assure que les ingénieurs de Viry-Châtillon travaillent sans relâche pour faire en sorte de développer une unité de puissance 2026 plus performante que l’actuelle qui est montée à l’arrière de l’A524 et qui souffre d’un déficit de puissance par rapport aux autres moteurs de la grille.

Depuis le 1er mars 2022, les motoristes ne sont plus autorisés à apporter des améliorations sur leurs unités de puissance afin de maitriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026.

Ce gel concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’est autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard. 

Le gel s’applique également aux fournisseurs de carburant et d’huile, mais les équipes sont autorisées à changer de fournisseur pendant la période d’homologation – à condition que le changement soit pour des raisons commerciales et non techniques.

Du côté de chez Alpine, le moteur Renault est en retrait depuis quelques années déjà et le gel du développement n’a certainement pas aidé le constructeur français qui doit « patienter » jusqu’au prochain changement de règlementation en 2026 avant d’avoir une unité de puissance digne de ce nom.

Certains experts estiment que le moteur Renault accuse un déficit d’environ 15 kw par rapport à ses concurrents et que cela pourrait coûter jusqu’à cinq dixièmes par tour sur certaines pistes. 

Interrogé pour savoir si ses équipes avancent bien sur le développement de la future unité de puissance 2026, Bruno Famin a indiqué qu’il était « assez satisfait » du travail de ses ingénieurs et que Alpine est « sur la bonne voie » : « Viry [l’usine moteur d’Alpine en France] travaille depuis assez longtemps sur la nouvelle règlementation moteur. » a déclaré Bruno Famin lors d’un entretien accordé au site du championnat du monde.

« La bonne nouvelle, c’est que nous sommes sur la bonne voie. Nous sommes assez satisfaits de ce que nous faisons. Le niveau est assez ambitieux. Pour l’instant, nous sommes sur la bonne voie, mais on ne sait jamais ce que font les concurrents. » a-t-il ajouté.

Bien que Alpine apportera plusieurs améliorations à sa monoplace 2024 (la première mise à jour est programmée à Miami), Bruno Famin semble déjà faire passer le message aux fans de la marque qui devront prendre leur mal en patience au moins jusqu’en 2026, date à laquelle le changement de règlementation offrira à Alpine le plus d’opportunités pour grimper dans la hiérarchie.

« Nous voulons certainement revenir sur la première partie de la grille, améliorer significativement notre position. Nous savons que le changement majeur dans la règlementation [en 2026] est une opportunité de changer la donne. Nous voulons saisir cette opportunité. C’est le but. » a poursuivi Famin.

« Nous voulons faire un pas significatif et trouver de la cohérence, ne pas être une année cinquième, une autre année septième et une année sixième. Nous devons nous rapprocher beaucoup plus des plus grandes équipes. »

Avant le Grand Prix de Chine, cinquième manche du championnat du monde 2024, l’équipe Alpine n’a toujours pas marqué le moindre point au classement constructeurs, tout comme Williams et Stake F1.

Pluie, Sprint et beaucoup d’inconnues pour le retour de la F1 en Chine

Ce week-end, la Formule 1 fait son grand retour à Shanghai pour y disputer le Grand Prix de Chine après cinq années d’absence en raison de la crise sanitaire du Covid 19. Au programme de ce cinquième rendez-vous de la saison 2024 : de la pluie, une course Sprint et beaucoup d’inconnues pour les dix équipes de la grille.

Sur le papier, tous les ingrédients sont réunis pour nous offrir un Grand Prix de Chine excitant puisque les équipes n’ont plus roulé sur le tracé de Shanghai depuis 2019, soit trois ans avant que l’actuelle règlementation technique soit introduite en Formule 1, ce qui signifie que les données à disposition des écuries sont plus qu’obsolètes à la veille de ce cinquième Grand Prix de la saison 2024. 

Pour ne rien arranger, la Formule 1 a décidé d’organiser à Shanghai la première de ses six courses Sprint de la saison sur un tracé où les possibilités de dépassement sont nombreuses. Cependant, aucune équipe de la grille n’a roulé à Shanghai depuis 2019 et, compte tenu du fait qu’elles n’auront qu’une seule séance d’essais libres d’une heure le vendredi avant de participer à la séance de qualifications Shootout, il faudra s’attendre à quelques surprises.

Autre point important à prendre en compte : les premières prévisions météo annoncent de la pluie à Shanghai tout au long du week-end, notamment le samedi à l’heure de la séance de qualifications du Grand Prix de Chine programmée à 15h00 en heure locale.

Le dimanche pour la course, le ciel devrait rester dégagé au dessus du tracé chinois. Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi 18 avril sur notre site grâce à notre partenaire Celinium. 

Que s’est-il passé en 2019 au GP de Chine ?

En 2019, date de la dernière édition du Grand Prix de Chine, la Formule 1 célébrait sur le tracé de Shanghai la 1000e course de l’histoire du championnat du monde. C’est le pilote Mercedes Lewis Hamilton qui a remporté le Grand Prix de Chine 2019. Le Britannique devançait alors son ancien coéquipier Valtteri Bottas et l’ancien pilote Ferrari Sebastian Vettel.

Derrière, Max Verstappen, Charles Leclerc, Pierre Gasly, Daniel Ricciardo, Sergio Perez, Kimi Raikkonen et Alexander Albon complétaient le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès le vendredi 19 avril pour suivre les premiers essais libres du Grand Prix de Chine en direct sur notre Live Center accessible ici.

Alpine : « L’équipe n’est absolument pas à vendre » martèle Bruno Famin

Le Team Principal de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a une nouvelle fois indiqué à qui veut bien l’entendre que Renault ne compte absolument pas vendre son équipe de Formule 1 malgré de nouvelles rumeurs qui ont émergé ces dernières semaines.

Alpine a débuté la saison 2024 de la pire des manières, puisqu’après les quatre premières manches disputées, l’écurie du constructeur français n’a toujours pas ouvert son compteur de points au championnat du monde. la faute à une monoplace mal née et avec laquelle il faudra pourtant continuer à travailler tout au long de l’année.

Dans ce contexte, les rumeurs sur une éventuelle vente de l’équipe Alpine par Renault (le propriétaire) ont de nouveau été lancées par certains médias, mais une nouvelle fois, Bruno Famin a tenu à rétablir la vérité.

« Nous avons un vrai projet avec Alpine. Nous avons le projet de développer la notoriété de la marque Alpine à l’échelle mondiale à travers le sport automobile et la Formule 1 en particulier. » a déclaré Bruno Famin dans un entretien exclusif pour le site de la F1.

« Nous avons le plein soutien de la haute direction. L’équipe n’est absolument pas à vendre. Nous continuerons à faire pression pour atteindre nos objectifs. » a ajouté le Français.

« Ce n’est pas une période amusante. » a poursuivi Famin. « Nous ne sommes pas là où nous voulons être en termes de performances, nous ne faisons pas le projet pour être P15 ou P16. Nous voulons être à l’avant, nous voulons développer les performances de la voiture – et nous voulons nous battre pour les podiums et pour les victoires le plus tôt possible. »

« Tout le monde [au sein du conseil d’administration] comprend que ce n’est pas un défi facile. C’est un défi très difficile – nous devons beaucoup de respect à nos concurrents. Pour avancer, nous devons placer la barre plus haut, élever notre niveau, nous devons nous améliorer. »

« Dans l’histoire, notre équipe, auparavant sous la marque Renault – au début du projet dans les années 1970, tout le monde se moquait de nous – et nous étions forts dans ces moments-là. »

« Nous voulons profiter de ces moments difficiles maintenant. Nous savons que tout le monde a des hauts et des bas. Nous sommes en mauvaise posture, mais nous profiterons de l’occasion pour être plus forts très bientôt et apporterons certainement les changements nécessaires au sein de l’équipe pour atteindre nos objectifs. »

« La voiture que nous avons maintenant est le résultat d’une gestion précédente. » a-t-il ajouté.

« Mais ce qui est important, c’est ce que nous faisons maintenant. Et je suis content de ce que nous faisons. Bien sûr, le chemin est très long et nous avons beaucoup à améliorer. »

Comme il l’avait annoncé au Grand Prix du Japon, Alpine apportera des améliorations à sa monoplace avec un nouveau package qui est attendu pour la sixième course à Miami. D’autres mises à jour sont attendues par la suite.

A court terme, l’objectif d’Alpine est de revenir « dans les points », car même si les cinq meilleures équipes bloquent le plus souvent les opportunités de marquer des points, la 6e place du championnat des constructeurs reste un objectif réaliste pour Alpine avec encore 20 courses restantes.

La F1 ne veut pas d’un calendrier avec plus de 25 courses

Alors que la Formule 1 a dévoilé cette semaine (avec beaucoup d’avance) son calendrier officiel pour la saison 2025 composé de 24 Grands Prix, le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, estime pour sa part qu’il s’agit d’un « bon nombre » et ne voit pas l’utilité d’ajouter plus de courses.

Depuis le rachat de la Formule 1 en 2016 par les Américains de Liberty Media, le nombre de courses par saison n’a cessé d’augmenter pour arriver à un record en 2024 avec pas moins de 24 Grands Prix – dont six courses Sprint – à disputer entre mars et décembre.

De nombreuses voix s’élèvent dans le paddock depuis quelques temps déjà pour souligner à quel point le rythme imposé par la Formule 1 est insupportable, mais les détenteurs des droits commerciaux ne semblent pas décidés à baisser le nombre de courses dans un avenir plus ou moins proche.

Lorsque le consultant de Canal+, Jean Alesi, demande au PDG de la Formule 1 s’il pense que 24 Grands Prix au calendrier est le maximum que puisse faire la F1, Stefano Domenicali a répondu : « Quand on pense que certaines années on a eu des problèmes pour faire dix-sept Grands Prix, aujourd’hui on en fait 24 ! »

« Je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre, par rapport à l’intérêt que la Formule 1 a au niveau mondial. Mais techniquement, on peut en faire vingt-cinq. Mais je pense que vingt-quatre c’est le bon nombre. »

24 Grands Prix en 2025

En 2025, le calendrier comprendra également 24 courses et débutera en Australie le 16 mars et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre : « 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré l’Italien lors de la présentation du calendrier officiel 2025.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

Officiellement donc, la Formule 1 semble vouloir s’arrêter à 25 courses par saison au maximum, ce qui reste tout de même un sacré défi logistique pour toutes les équipes, personnel qui travaille dans le paddock et évidemment les journalistes qui font eux aussi partie du grand cirque de la F1 tout au long de l’année.

Massa sur l’arrivée de Hamilton chez Ferrari: « C’est vraiment bien »

En début d’année, l’annonce du départ de Lewis Hamilton chez Ferrari a fait l’effet d’une bombe dans le monde de la F1, puisqu’après onze années de partenariat avec l’équipe Mercedes – avec laquelle il a remporté six de ses sept titres mondiaux (son 1er titre avait été décroché en 2008 avec McLaren Mercedes) –  le Britannique a décidé de rejoindre Maranello à partir de la saison 2025 où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc.

Voilà maintenant presque trois ans que Lewis Hamilton lutte au volant d’une Mercedes capricieuse alors que le Britannique n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite 2021. Des résultats qui ont poussé Lewis Hamilton à activer une clause libératoire dans son contrat actuel afin de rejoindre la Scuderia Ferrari où il retrouvera l’un de ses mentors, le Français Fred Vasseur, qui est à la tête de l’équipe depuis 2023.

Une décision dont se réjouit l’ancien pilote Ferrari Felipe Massa qui y voit également une excellente nouvelle pour les Tifosi: « Je pense que c’est vraiment bien, c’est vraiment intéressant. »

« Même pour le marketing. Tout le monde en parle. Il sera certainement agréable de voir Lewis avec la combinaison rouge dans la voiture rouge. Je pense que les fans en raffolent. » a déclaré Massa au micro de TalkSPORT.

« J’espère qu’il aura une voiture compétitive parce que Ferrari n’a pas eu la bonne voiture pour lutter contre Red Bull. Nous verrons s’ils y parviendront. Et voyons aussi comment cela va se passer avec Lewis au volant d’une Ferrari, ce sera intéressant de le voir avec Charles [Leclerc, ndlr]. Ce sera une belle bataille entre eux. »

Le Brésilien connait bien la Scuderia Ferrari pour y avoir piloter entre 2006 et 2013, il avait d’ailleurs raté le titre de champion du monde d’un point en 2008 face à Lewis Hamilton, qui remportait là son 1er titre mondial avec McLaren.

Une défaite qui n’est toujours pas digérée par Massa d’ailleurs puisque le Brésilien et ses avocats ont récemment lancé une procédure à l’encontre de la Formule 1, de l’ancien chef commercial Bernie Ecclestone et de la FIA suite au scandale du Crashgate de Singapour en 2008.

Lewis Hamilton se concentrera sur le cinéma et la mode après la F1

Lewis Hamilton a offert un aperçu de ce que son avenir pourrait lui réserver au-delà du monde de la Formule 1, le septuple champion du monde admettant qu’il se concentrera probablement sur les industries du cinéma et de la mode après avoir pris sa retraite du sport.

Dans une récente interview accordée au magazine GQ, Lewis Hamilton a expliqué pourquoi d’autres intérêts sont devenus importants pour lui parallèlement à sa carrière de pilote de Formule 1 et comment cela l’a aidé à mieux performer en piste.

« Quand je suis arrivé en Formule 1, c’était le réveil, l’entrainement, la course-course-course, rien d’autre. » a déclaré Lewis Hamilton.

« Il n’y avait pas de place pour autre chose. Mais ce que j’ai réalisé, c’est que tout le temps travailler n’apporte pas le bonheur et qu’il faut trouver un équilibre dans la vie. Et j’ai découvert que j’étais en fait assez malheureux. »

« Il me manquait tellement de choses, il y avait tellement plus pour moi. C’était fou, parce que je me disais : je suis en Formule 1, j’ai réalisé mon rêve, et je suis là où j’ai toujours voulu être, je suis au top, je me bats pour le championnat. Mais ce n’était pas le cas – ce n’était pas agréable. »

« C’est presque comme être dans une boule à neige, c’est ça le monde de la course automobile. Il y a tellement plus à l’extérieur que vous n’avez tout simplement pas le temps d’explorer. Je pense que si vous allez au bureau tous les jours et faites la même chose chaque jour, vous finirez par vous éloigner. Vous devez trouver autre chose qui puisse vous apaiser, qui puisse garder votre esprit actif. »

En 2025, Lewis Hamilton rejoindra la Scuderia Ferrari et sera alors âgé de 40 ans. Le Britannique sera le deuxième pilote quadragénaire de la grille après Fernando Alonso, et bien qu’il soit encore en pleine forme, viendra bien un moment où il faudra penser à la retraite.

Au cours de sa carrière, Hamilton a eu l’occasion de côtoyer les plus grands sportifs du monde et a évidemment discuter avec eux de la façon dont il devrait aborder cette question de l’après F1 : « J’ai parlé à tellement d’athlètes extraordinaires, de Boris Becker à Serena Williams, en passant par Michael Jordan. » a-t-il ajouté.

« J’ai parlé aux grands que j’ai pu rencontrer en cours de route – qu’ils soient à la retraite ou certains qui sont encore en compétition – de la peur de la suite, du manque de préparation pour la suite. Beaucoup d’entre eux m’ont dit : ‘J’ai arrêté trop tôt’ ou ‘Je suis resté trop longtemps’ ou ‘Quand ça s’est terminé, je n’avais rien de prévu’ ou encore ‘Mon monde entier s’est effondré parce que toute ma vie a été consacrée à ce sport’. »

« Certains d’entre eux disaient aussi : ‘Je n’avais rien prévu et c’était un peu la galère parce que j’étais vraiment perdu après. Il y avait un tel trou, un tel vide. je ne savais pas comment j’allais le combler, et j’étais tellement pressé de au début d’essayer de le combler que vous le comblez avec la mauvaise chose. Vous faites alors quelques erreurs, et puis finalement, vous trouvez votre voie.’. »

« Certaines personnes ont mis plus de temps, d’autres moins. Mais cela m’a fait réfléchir : ‘Ok, quand j’arrête, comment puis-je éviter cela ?’ Donc, j’ai commencé sérieusement à trouver d’autres choses qui me passionnaient. »

Quant à ses domaines d’intérêt qui prendront le dessus lorsqu’il stoppera sa carrière en Formule 1, Hamilton a souligné que le cinéma et la mode sont ses domaines préférés, le Britannique ayant récemment créé sa propre société de production, Dawn Apollo Films, et a déjà commencé à travailler le célèbre designer Tommy Hilfiger.

Lorsqu’on lui demande clairement ce qui va remplacer la Formule 1 une fois qu’il aura décidé de se retirer, le Britannique a répondu : « Eh bien, je pense que ce sera le cinéma et la mode. »

En outre, Lewis Hamilton et sa société de production travaillent avec la F1 et Apple Originals Films sur un prochain long métrage encore sans nom sur la catégorie reine du sport automobile, avec Brad Pitt dans l’un des rôles principaux.

Hülkenberg estime ses chances « très minces » d’obtenir un baquet compétitif

Alors que le marché des pilotes en F1 est en pleine effervescence depuis le mois de janvier et que certains des baquets les plus compétitifs sont à pourvoir pour l’an prochain, l’Allemand Nico Hülkenberg estime pour sa part que ses chances d’obtenir une place dans l’une des meilleures équipes de la grille sont très minces.

Nico Hülkenberg a débuté sa carrière en Formule 1 en 2010 avec l’équipe Williams avant de rejoindre Force India, puis Sauber et Renault en tant que titulaire. Après avoir été remercié par Renault, l’Allemand a fait une pause dans sa carrière, mais la pandémie de Covid 19 lui a offert l’opportunité de revenir au volant d’une F1 avec Racing Point et Aston Martin dans le cadre d’une pige de quelques courses. En 2023, l’équipe américaine Haas lui offre la chance de pouvoir revenir en tant que titulaire sur la grille.

Désormais âgé de 36 ans, Nico Hülkenberg – dont le contrat avec Haas arrive à son terme fin 2024 – ne se fait guère d’illusion quant à ses chances de décrocher un baquet dans une équipe compétitive pour 2025, et alors que cette semaine Aston Martin a confirmé le renouvellement de contrat de Fernando Alonso pour deux saisons supplémentaires.

« L’espoir est très mince. Peut-être dans une prochaine vie. » a déclaré Nico Hülkenberg à Speedweek à propos de ses chances de signer pour une équipe de haut niveau avant la fin de sa carrière.

Malgré ce que pense Hülkenberg, le marché des pilotes est encore très ouvert cette année et pourrait s’accélérer au cours des prochaines semaines et l’Allemand – qui a déjà vécu plusieurs fois dans sa carrière cette période très stressante – veut rester concentré sur son travail en piste avec son actuelle équipe Haas.

« J’ai souvent vécu cela, et si cela vous distrait, alors c’est mauvais pour vous en tant que pilote et aussi pour l’équipe. Il faut arriver à séparer les discussions sur l’avenir et le travail sur la piste. » a-t-il ajouté.

Depuis le début de la saison 2024, Nico Hülkenberg a marqué trois points au championnat du monde sur les quatre unités inscrites par son équipe.

Alonso rappelle qu’il ne sera pas le seul quadragénaire en F1 en 2025

Le double champion du monde Fernando Alonso vient de s’engager pour deux saisons supplémentaires avec son équipe Aston Martin, ce qui signifie que l’Espagnol sera encore en Formule 1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

Actuellement âgé de 42 ans, Fernando Alonso soufflera 43 bougies en juillet prochain et ne semble pas particulièrement inquiet à l’idée de rouler en Formule 1 lorsqu’il aura atteint les 45 ans, et alors que certains estiment que l’Espagnol devrait laisser sa place à la jeune génération qui patiente dans les catégories juniors.

Le pilote Aston Martin pour sa part estime être toujours au top de sa forme et insiste sur le fait qu’il prendra la décision d’arrêter la Formule 1 le jour où il constatera qu’il n’a plus le niveau physique pour rouler avec une monoplace : « C’est vrai, j’aurai 45 ans et je courrai toujours. »

« Mais si un jour je sens que je ne suis pas motivé, ou si je sens pendant une course que je ne suis pas en forme, ou que je ne suis plus rapide, je serai le premier à lever la main et à dire que j’ai peut-être perdu ici et là et que nous devons trouver des solutions, mais je ne vois pas cela arriver dans les prochaines années. » a déclaré Alonso.

« Au Japon, j’ai fait l’une de mes meilleures courses de tous les temps et elle a eu lieu il y a seulement cinq jours. Je me sens bien, je me sens fort, donc je ne vois aucun problème [à continuer après 40 ans]. »

Pour faire taire les critiques, Fernando Alonso a souligné le fait que le futur pilote Ferrari, Lewis Hamilton, sera âgé de 40 ans en 2025, ce qui veut dire qu’il y a aura deux quadragénaires sur la grille de la Formule 1 l’an prochain. 

« Lewis [Hamilton] aura 40 ans l’année prochaine en janvier, donc au moins je ne serai pas le seul à avoir 40 ans et vous n’en parlerez plus. » a ajouté Alonso.

Pour la petite anecdote, le Monégasque Louis Chiron reste à ce jour le pilote le plus âgé à avoir pris le départ d’un Grand Prix de Formule 1 à 55 ans, 9 mois et 19 jours. Fernando Alonso a donc encore un peu de marge…

Stella estime que McLaren peut penser à gagner des courses en 2024

Le Team Principal de McLaren, Andrea Stella, estime que son équipe peut envisager de gagner des courses lors de la saison 2024, à condition bien sûr de poursuivre le développement de la MCL38 tout au long de l’année.

Après le Grand Prix du Japon, McLaren a confirmé sa position de troisième écurie de la grille puisque qu’elle a réussi à marquer jusqu’à présent 69 points au championnat du monde des constructeurs, soit 35 points de plus que Mercedes et 36 de plus que Aston Martin et 51 points de moins que la Scuderia Ferrari, deuxième du classement.

Comparé à la même époque l’année dernière, McLaren connaît un bien meilleur début de saison et Andrea Stella a insisté sur le fait que son équipe n’est « pas si loin  » derrière Ferrari et que tout se jouera cette année dans la bataille du développement selon lui.

« Aujourd’hui, il semble que nous ayons perdu cette bataille [celle du développement], mais nous travaillons dur pour être plus compétitifs dans un avenir proche. » a déclaré l’Italien dans le podcast F1 Nation après l’arrivée du Grand Prix du Japon où Lando Norris a terminé cinquième et Oscar Piastri huitième.

« Je dirais que Ferrari, définitivement, ils ne sont pas loin devant. Je pense donc que ce sera une bataille de développement cette année car ces voitures offrent beaucoup de performances grâce au développement. Je dirais que c’est l’objectif principal pour nous. »

« C’est bien de voir qu’ils [Ferrari] ne sont que quelques dixièmes meilleurs que nous. Sur une piste comme celle-ci [à Suzuka au Japon], où il y a une forte dégradation et des dépassements faciles dans une certaine mesure, il est difficile de garder des voitures plus rapides derrière, même si nous avons réalisé de très bonnes qualifications. Cela signifie que les voitures ont quasiment terminé dans l’ordre hiérarchique. »

« Nous nous attendions certainement à pouvoir terminer sur le podium. » a-t-il insisté. « Nous avons essayé de terminer sur le podium, mais nous nous sommes arrêtés trop tôt avec Lando [Norris] pour être sûrs de conserver la position en piste. »

« Finalement, nous n’avions pas assez de rythme pour conserver la position en piste – surtout contre Carlos [Sainz] car il a pu rester en piste et gagner quelques tours sur ses pneus. Ensuite, il a pu dépasser Lando sans problème. »

« Nous espérions ce podium, mais nous avons découvert en course que ce n’était pas possible. Mais comme je l’ai dit, nous ne sommes pas loin. Espérons que nous aurons bientôt des développements qui rendront cela possible. »

Des améliorations à Miami

Concernant les prochaines améliorations prévues pour la MCL38, McLaren a programmé une mise à jour pour le Grand Prix de Miami [sixième manche du championnat après la Chine], puis une ou deux autres plus tard dans la saison.

« Nous devrions avoir une bonne série de développements à Miami. » a ajouté Stella. « Même s’il s’agit d’un évènement Sprint, nous tenterons certainement de les déployer. Nous devrions alors avoir au moins un, voire deux cycles de développement supplémentaires au cours de cette saison. »

Consolider la P3

Bien que l’objectif de McLaren est de décrocher des victoires et de se battre pour le championnat du monde, Stella tient toutefois à rappeler aux fans de l’écurie britannique que dans l’immédiat l’objectif est de consolider la troisième place au classement constructeurs.

« La première partie du message que nous délivrons en interne est que c’est un résultat important pour nous de consolider McLaren en tant que troisième meilleure équipe à ce stade de la saison, car cela confirme la trajectoire que nous avons entamée il y a douze mois. »

« Mais nous regardons évidemment vers l’avenir et nous considérons que Ferrari n’est pas loin, ils sont définitivement à la portée de nos capacités de développement. Nous sommes donc pleinement déterminés à fournir suffisamment de performances à la voiture pour pouvoir attaquer Ferrari pour la deuxième place. »

« Si nous livrons le même type de développements que nous avons réalisé lors de la dernière course, alors pourquoi ne pas penser à gagner des courses cette année ? Je ne veux pas avoir l’air arrogant, mais je pense que cela se situe dans les chiffres, dans les faits, et c’est certainement l’état d’esprit que tout le monde a chez McLaren. Nous travaillons dur pour y parvenir. »

Aston Martin n’est pas dans un ‘no man’s land’ assure Krack

Le Team Principal d’Aston Martin, Mike Krack, ne considère pas que son équipe se trouve actuellement dans un « no man’s land » alors que les performances de l’écurie basée à Silverstone sont un peu moins bonnes que l’an dernier à pareille époque.

En 2023, Aston Martin avait frappé fort dès le début de saison avec plusieurs podiums successifs pour Fernando Alonso, avant que les performances de l’équipe ne chutent radicalement après l’introduction d’une mise à jour ratée au Grand Prix du Canada. En fin de saison, Aston Martin réussira tout de même à retrouver un peu de performance, mais terminera finalement à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 22 points de retard sur McLaren.

En 2024 après les quatre premières courses, Aston Martin n’a pas encore décroché le moindre podium et occupe avant le Grand Prix de Chine la cinquième place au championnat du monde des constructeurs, un point à peine derrière Mercedes.

Lorsqu’on a demandé à Mike Krack quelles conclusions il pouvait tirer de ces quatre premiers Grands Prix de l’année, le Luxembourgeois a répondu : « Nous ne sommes pas dans un no man’s land. Nous avons battu Mercedes [à Suzuka] haut la main et nous ne sommes pas loin de McLaren. C’est encourageant. »

« Mais vous savez, chaque week-end de course n’est qu’un instantané. Nous devrons confirmer où nous en sommes lors des prochaines courses en Chine, à Miami et Imola. »

Au Japon lors de la dernière course, Aston Martin a introduit quelques nouveautés sur sa monoplace, dont un nouveau plancher. Lorsqu’on lui a demandé si les améliorations avaient permis à son équipe de s’améliorer, Krack a répondu : « Ces voitures sont si incroyablement compliquées qu’il faut parfois un certain temps avant de pouvoir utiliser de nouvelles pièces de façon optimale. »

« A Suzuka, nous avons perdu la deuxième séance d’essais libres à cause de la pluie, nous devons donc encore en apprendre davantage sur ce package. »

« Notre impression est la suivante : nous nous sommes un peu rapprochés du sommet et pouvons tenir notre place parmi les poursuivants de Red Bull. Nous devons continuer comme ça. »

Ce jeudi 11 avril, l’équipe Aston Martin a confirmé le reconduction de contrat pour deux saisons de son pilote vedette Fernando Alonso, qui pilotera donc une Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026.

Les pilotes de F1 pas fans du Sprint en Chine

Le week-end du 19 au 21 avril, la Formule 1 va débarquer pour la première fois depuis 2019 à Shanghai pour y disputer le Grand Prix de Chine, cinquième manche du championnat du monde 2024. Le retour de la catégorie reine en Chine coïncidera également avec le retour du format Sprint, le premier de la saison.

Toujours aussi loin de faire l’unanimité auprès des pilotes, équipes et fans, le format Sprint est de retour cette saison durant six week-ends de Grand Prix à commencer par le Grand Prix de Chine où les équipes n’ont plus roulé depuis 2019, date de la dernière édition de la course à Shanghai.

Dans ce contexte – et alors que personne ne dispose de données avec des monoplaces nouvelle génération sur le tracé chinois – l’organisation d’une course Sprint a du mal à passer, notamment parce que les pilotes n’auront qu’une heure le vendredi pour apprendre la piste, récolter des données, régler les monoplaces et se préparer pour la séance de qualifications de la course Sprint programmée le même jour.

« C’est très intelligent de faire ça. » a ainsi déclaré d’un ton ironique le triple champion du monde Max Verstappen lorsqu’on lui a demandé ce qu’il pensait du fait d’organiser un Sprint à Shanghai.

« Quand on est loin d’un circuit pendant des années, on ne sait jamais vraiment ce que l’on va vivre. Je pense qu’il aurait mieux valu organiser un week-end de course normal. »

« C’est probablement destiné à faire bouger un peu les choses, parce que c’est ce qu’ils [la FOM] veulent voir. Mais du point de vue du pilote et des performances, ce n’est pas la meilleure chose à faire. »

« Ce sera bien pour le spectacle, mais en termes de préparation, ce sera difficile. » a ajouté le coéquipier de Verstappen, le Mexicain Sergio Perez.

Le pilote Ferrari, Carlos Sainz, estime pour sa part qu’il est « logique » d’organiser un Sprint à Shanghai sur une piste où les dépassements sont assez faciles, mais l’Espagnol insiste lui aussi sur le fait qu’après tant d’années d’absence la F1 prend un gros risque en planifiant un Sprint en Chine.

« Il y a de nombreuses opportunités de dépassements, donc de ce point de vue, il est logique qu’il y est une course Sprint. » a déclaré Sainz.

« Mais avec les voitures et les règles actuelles, la moindre bosse sur la piste peut être dangereuse [Shanghai est réputé pour être un circuit bosselé]. Il n’est alors pas judicieux de planifier une course Sprint après des années d’absence. »

« J’ai aussi compris qu’un nouvel asphalte est en cours de pose, donc il y a beaucoup d’incertitude. Cela pourrait être un spectacle pour les gens à la maison, mais pour les ingénieurs et les pilotes, à mon avis, il ne faut pas prendre ce risque. »

Le vainqueur du dernier Grand Prix de Chine disputé en 2019 est Lewis Hamilton au volant d’une Mercedes. Le septuple champion du monde devançait son ancien coéquipier Valtteri Bottas et l’ancien pilote Ferrari Sebastian Vettel.