Officiel : la F1 dévoile le calendrier de la saison 2025

La Formule 1 a dévoilé le calendrier complet de la saison 2025 qui est composé de 24 Grands Prix et qui marquera le 75e anniversaire du championnat du monde.

Le calendrier comprend 24 courses et débutera en Australie le 16 mars 2025 et se terminera à Abou Dhabi le 7 décembre 2025. L’an prochain, le Ramadan se déroulera tout au long du mois de mars 2025 et les Grands Prix de Bahreïn et d’Arabie Saoudite ont donc été décalés par rapport à cette année et auront  lieu en avril.

Les modifications apportées au calendrier en 2024 pour créer une meilleure fluidité géographique des courses ont été reconduites en 2025. Le Grand Prix du Japon se disputera donc en avril suivant l’Australie et la Chine, suivi majoritairement des courses européennes au cours de l’été et des Amériques à l’automne, avant que le Qatar et Abou Dhabi terminent la saison consécutivement.

« 2025 sera une année spéciale alors que nous célébrerons le 75e anniversaire du championnat du Monde de Formule 1 de la FIA, et c’est cet héritage et cette expérience qui nous permettent de proposer un calendrier aussi solide. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Une fois de plus, nous visiterons 24 sites incroyables à travers le monde, offrant des courses, une hospitalité et des divertissements de premier ordre, qui seront appréciés par des millions de fans dans le monde entier. »

« Nous sommes reconnaissants envers la FIA, nos promoteurs, les villes hôtes partenaires et toutes les ASN concernées pour leur engagement et leur soutien dans la réalisation de ce calendrier et dans la garantie de ce qui promet d’être une autre année fantastique pour la Formule 1. »

« Je voudrais également rendre hommage à nos équipes et pilotes de F1, aux héros de notre sport et à nos fans du monde entier pour continuer à suivre la Formule 1 avec un enthousiasme incroyable. »

Contrairement à la saison 2024, il n’y aura qu’une seule course qui se disputera un samedi lors de la saison 2025 ; celle du Grand Prix de Las Vegas.

Calendrier F1 2025

Fernando Alonso : « La retraite n’était pas une option »

Fernando Alonso est revenu un peu plus en détail sur sa décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin après la saison 2024, le double champion du monde ayant renouvelé son contrat pour deux saisons supplémentaires, ce qui veut dire que l’Espagnol sera toujours en F1 en 2026 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

L’annonce officielle confirmant Fernando Alonso chez Aston Martin jusqu’en 2026 est tombée ce jeudi soir quelques jours après le Grand Prix du Japon où l’Espagnol a terminé sixième au volant de son Aston Martin au terme d’un « des meilleurs week-ends de sa carrière » selon ses propres paroles. 

Interrogé pour savoir si la décision de poursuivre sa carrière en Formule 1 avec Aston Martin a été difficile à prendre, Alonso a répondu : « C’était une décision assez facile. »

« J’avais besoin de quelques courses, ou de quelques semaines, pour vraiment réfléchir, savoir si j’étais prêt à m’engager plus d’année en F1, parce que les calendriers sont plus intenses maintenant, il y a plus d’engagement, avec les voitures aussi. »

« Mon amour pour la F1 et mon amour pour Aston Martin n’ont pas changé, mais je voulais juste parler avec moi-même et prendre la décision et cet engagement. Evidemment, la F1 prend tout votre temps, toute votre énergie, vous devez pratiquement tout abandonner dans la vie pour continuer à courir, et je voulais juste me parler pour voir si j’étais prêt à le faire. »

« Une fois que j’ai pris la décision, je pense que c’était après l’Australie ou quelque chose comme ça, je me suis assis avec Aston, ce qui est encore une fois exactement la même chose que j’ai pu dire en février, que ce serait ma priorité. Ce n’était pas trop difficile. Je pense que nous voulions tous les deux le même chose ; je voulais continuer à courir avec Aston Martin et Aston Martin voulait garder mon baquet. »

« Quand deux parties veulent quelque chose, à un moment donné, vous parvenez à un accord. Donc, je suis extrêmement excité de continuer à courir avec cette équipe, avec laquelle je me sens chez moi. C’était un sentiment de fidélité que je souhaitais exprimer à mon équipe. J’ai senti que ce n’était que le début du voyage pour moi et Aston Martin. »

La retraite n’était pas une option

Agé de 42 ans (43 ans en juillet), Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et son engagement avec Aston Martin pour deux années de plus signifie qu’il sera encore pilote de F1 à l’âge de 45 ans en 2026. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait réellement envisagé de prendre sa retraite avant de signer un nouveau contrat, le double champion du monde a répondu : « Pas vraiment, je pense que la retraite ne m’est jamais venue à l’esprit. »

« J’étais convaincu à 99% que je continuerai à courir l’année prochaine, donc la retraite n’était pas une option. » a-t-il ajouté.

Avant de prendre la décision de s’engager de nouveau avec Aston Martin, Alonso a évidemment eu des discussions avec d’autres équipes de la grille, mais selon l’Espagnol, aucune équipe n’était aussi motivée que Aston Martin pour travailler avec lui : « J’ai parlé avec d’autres personnes, oui. Je pense que c’est normal lorsque vous entamez des négociations. »

« Vous devez un peu équilibrer les choses, c’est le marché, vous devez écouter tout le monde. C’est une procédure normale et je pense qu’il est également juste d’écouter toutes les propositions et de voir comment évolue le marché. »

« Mais dans ma tête, Aston Martin était la chose la plus logique que je puisse faire. Je me sentais aussi plus désiré chez Aston Martin. Toutes les autres conversations étaient simplement légères et n’aboutissaient à aucune conclusion ou quelque chose comme ça. Chez Aston, il y avait cette volonté claire de travailler ensemble, ce qui était la même chose pour moi. »

Un projet attrayant !

Fernando Alonso a poursuivi en insistant sur le fait que le projet Aston Martin – qui comprend un nouveau campus à Silverstone, une nouvelle soufflerie et un futur partenariat avec le motoriste Honda à partir de 2026 – a été un facteur déterminant dans sa prise de décision de rester au sein de son équipe.

« S’engager dans un projet d’un an n’avait aucun sens pour moi. Ce n’est pas que j’ai eu une proposition d’un an ailleurs ou quelque chose comme ça, mais c’est juste que j’ai été très clair avec Aston Martin dès les premières discussions que la partie la plus attrayante de ce projet était tout ce que nous construisons. »

« C’est le nouveau campus, la soufflerie cette année, la nouvelle règlementation en 2026 et Honda qui viendra en tant que partenaire. Je pense que c’était pour moi un must d’entrer dans la nouvelle règlementation avec ce nouveau projet, une nouvelle soufflerie et Honda en tant que partenaire. C’est quelque chose qui, pour moi, a été très important. »

Alonso croit en Honda 

La dernière fois que Fernando Alonso a travaillé avec Honda c’était lorsqu’il pilotait pour McLaren au milieu des années 2010. A cette époque, Honda venait de signer son retour en F1, mais le constructeur japonais avait complétement raté l’introduction de son unité de puissance hybride, ce qui a valu à McLaren quelques années de souffrance.

Cette période difficile a conduit Fernando Alonso à critiquer publiquement Honda et on se souvient tous de son message radio « GP2 Engine » lors du Grand Prix du Japon à Suzuka sur les terres de Honda.

A partir de 2026, Alonso travaillera donc de nouveau avec Honda, mais l’Espagnol a insisté sur le fait que le constructeur japonais a désormais résolu tous ses problèmes de jeunesse et est devenu au fil des ans l’un des meilleurs motoristes en F1.

« Honda est un constructeur qui a tellement de succès en F1, et pas seulement en F1 mais aussi dans le monde du sport automobile, c’est une entreprise que j’ai toujours respectée. » a poursuivi Alonso.

« Cela n’a pas fonctionné pour nous chez McLaren, dans les années où ils sont revenus dans le sport, mais juste après cela, ils ont résolu tous les problèmes. Ils dominent actuellement le sport et ils ont été champions ces dernières années avec Red Bull. Je pense qu’ils auront une base de référence pour 2026 qui est déjà très solide. »

« Ils ont aussi la capacité à Sakura [l’usine au Japon] de construire quelque chose de vraiment sympa. Il y a aura aussi les carburants durables en 2026, c’est quelque chose que j’aimerais aussi expérimenter. Je vois une situation gagnant-gagnant et je respecte beaucoup la culture japonaise, comme vous le savez probablement tous. »

« Nous venons tout juste d’arriver du Japon et j’ai toujours un casque spécial que je cours au Japon et un samouraï tatoué sur le dos. Nous avons désormais l’opportunité de travailler de nouveau ensemble et c’est pour moi un vrai plaisir. »

Krack : « Fernando a montré qu’il croyait en nous et nous croyons en lui »

Mike Krack, le Team Principal de l’équipe Aston Martin, se félicite d’avoir réussi à convaincre Fernando Alonso de rester avec son équipe pour deux saisons supplémentaires, ce qui signifie que l’Espagnol sera en Formule 1 lorsqu’il sera âgé de 45 ans.

Ce jeudi, l’écurie Aston Martin a confirmé la reconduction de contrat de Fernando Alonso pour deux saisons supplémentaires, soit jusqu’à la fin de la campagne 2026 lorsque les nouvelles règles seront introduites en catégorie reine et que Honda deviendra motoriste de l’équipe.

S’exprimant juste après l’annonce, Mike Krack a déclaré : « Assurer l’avenir à long terme de Fernando avec Aston Martin est une nouvelle fantastique. Nous avons construit une relation de travail solide au cours des 18 derniers mois et nous partageons la même détermination à voir ce projet aboutir. »

« Nous avons été en dialogue constant ces derniers mois et Fernando a été fidèle à sa parole lorsqu’il a décidé qu’il voulait continuer à courir, il nous en a parlé en premier. Fernando a montré qu’il croyait en nous et nous croyons en lui. »

« Cet accord pluriannuel avec Fernando nous emmène jusqu’en 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat en matière de groupes motopropulseurs avec Honda. »

« Nous sommes impatients de créer d’autres souvenirs incroyables et de remporter de nouveaux succès ensemble. »

Aston Martin n’a pas confirmé si le coéquipier de Fernando Alonso, le Canadien Lance Stroll, serait toujours titulaire aux côtés de l’Espagnol à partir de l’an prochain.

Officiel : Fernando Alonso reste en F1 avec Aston Martin

Le double champion du monde Fernando Alonso a confirmé vouloir rester au sein de l’équipe Aston Martin au delà de la saison 2024 de Formule 1, ce qui veut dire que l’Espagnol – qui fêtera ses 43 ans en 2024 – ne prend pas encore sa retraite du sport.

L’équipe Aston Martin a confirmé via un communiqué de presse que le pilote espagnol poursuivrait l’aventure au sein de l’équipe du constructeur britannique en 2025 pour une durée de deux ans, soit jusqu’à la fin de la saison 2026.

« Je suis ici pour rester. » a déclaré Alonso dans le communiqué de presse officiel envoyé aux médias par son équipe ce jeudi.

L’écurie Aston Martin met ainsi un terme à toutes les rumeurs qui envoyaient Fernando Alonso chez Mercedes ou chez Red Bull pour la saison 2025.

Cette annonce signifie également que le pilote espagnol travaillera de nouveau avec le motoriste Honda qui deviendra fournisseur de moteurs pour Aston Martin à partir de la saison 2026.

En 2026, la Formule 1 introduira de nouvelles règles moteur, ce qui pourrait rebattre les cartes, alors que Fernando Alonso sera âgé de 45 ans. 

Pour Alonso, le baquet Mercedes n’est pas si « attirant »

Mise à jour de cet article le 11/04/2024 à 18h20 : Fernando Alonso a signé un nouveau contrat pluriannuel avec Aston Martin. L’Espagnol reste en Formule 1 jusqu’à la fin de la saison 2026 au moins (c’est à lire ici).

Fernando Alonso a fait le point sur ses futurs projets en F1 alors que le double champion du monde se demande toujours s’il doit continuer à courir et, si oui, avec quelle équipe.

Désormais âgé de 42 ans, Fernando Alonso est le doyen de la grille en Formule 1 et a entamé en 2024 sa dernière année de contrat avec son actuelle équipe Aston Martin qu’il a rejoint en 2023.

Au cours des prochaines semaines, l’Espagnol devra prendre une décision concernant son avenir, alors que plusieurs baquets compétitifs sont éventuellement à pourvoir l’an prochain comme chez Mercedes suite au départ de Lewis Hamilton chez Ferrari en 2025 ou encore chez Red Bull où Sergio Perez arrive lui aussi en fin de contrat en 2024.

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Japon le week-end dernier à Suzuka, Alonso a été interrogé pour savoir si sa performance au volant de son Aston Martin l’a aidé à prendre une décision concernant son avenir et l’espagnol a répondu : « Cela va un peu dans les deux sens. » a-t-il déclaré à Sky Sports.

« Je prends beaucoup de plaisir [à continuer à courir], ce qui est génial. J’ai même vécu l’un des meilleurs week-ends de ma vie, je pense, en terme de pilotage, mais je suis à 44 secondes du leader, donc cela ne semble pas très attrayant en même temps. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il serait pour lui « plus attrayant » de rejoindre une équipe de haut niveau comme Mercedes ou Red Bull, le double champion du monde a répondu : « C’est une bonne question, mais Mercedes est derrière nous [durant la course à Suzuka], donc cela ne semble pas si attirant. »

Il y a quelques semaines, Fernando Alonso a déclaré qu’il se laissait encore « quelques semaines » avant de prendre une décision concernant son avenir en Formule 1, le pilote Aston Martin n’ayant pas écarté l’idée de prendre sa retraite : « Je dois décider si je veux continuer à concourir ou non. C’est quelque chose que je devrai décider dans quelques semaines ou quelques courses. » a-t-il déclaré à Bahreïn lors de la première manche de l’année.

« Je me sens bien, mais c’est un calendrier exigeant et, en 2026, il y aura de nouvelles règlementations qui pourraient être tentantes ou peut-être pas. Donc, je dois voir, il me faudra encore quelques courses pour décider. »

Après le Grand Prix du Japon, Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un point d’avance sur Aston Martin. 

Newey minimise l’impact des évolutions Red Bull à Suzuka

Le directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a suggéré que même sans les améliorations introduites sur la RB20 à Suzuka, où s’est disputé le Grand Prix du Japon le week-end dernier, l’équipe de Milton Keynes aurait très certainement dominé la concurrence.

Au Grand Prix du Japon, Red Bull a introduit sur sa RB20 quelques améliorations techniques qui comprenaient de nouvelles écopes de frein avant, des modifications sur le plancher et une nouvelle conception à l’entrée des pontons pour mieux canaliser le flux d’air.

En course le dimanche, Red Bull a décroché un doublé avec la victoire de Max Verstappen qui a franchi la ligne d’arrivée avec presque treize secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez, et alors que le triple champion du monde s’est même offert le meilleur tour en course en fin de Grand Prix avec des pneus usés.

Lorsqu’on a demandé après la course à Adrian Newey s’il pensait que Red Bull aurait pu décrocher un doublé à Suzuka sans l’introduction de ces nouvelles pièces, le Britannique a répondu : « Nous savons quelle performance les mises à niveau ont théoriquement apportée. » a-t-il indiqué au micro de Sky Sports.

« D’après ce que nous pouvons voir à partir des capteurs, elles [les nouvelles pièces] ont livré ce qui était prévu depuis la soufflerie. C’était donc un petit pas en avant. »

« Mais je pense que ce week-end, tout se serait probablement bien passé de toute façon [sans les améliorations]. Mais nous savons tous que cela va se resserrer, donc nous devons continuer à pousser. »

Depuis le début de la saison 2024, Red Bull domine la concurrence avec déjà trois victoires après quatre courses disputées et il aura fallu un problème mécanique sur la monoplace de Max Verstappen en Australie pour permettre au pilote Ferrari Carlos Sainz de décrocher une première victoire cette saison.

Adrian Newey – à qui on attribue bien souvent la domination de l’équipe Red Bull – a toutefois tenu à rendre hommage à ses collègues : « C’est évidemment tout à l’honneur de tous les gars de l’usine. » a-t-il ajouté.

« Nous disposons d’une formidable équipe d’ingénieurs, et cela se propage ensuite à toute l’organisation. Leur enthousiasme, leur dynamisme et leur créativité sont ce que vous voyez ici devant vous [une voiture gagnante, ndlr]. »

Avant le Grand Prix de Chine programmé du 19 au 21 avril sur le circuit de Shanghai, l’équipe Red Bull Racing est leader du championnat du monde de Formule 1 avec 21 points d’avance sur la Scuderia Ferrari. 

Antonelli au volant d’une F1 2021 de Mercedes lors d’un prochain test

Toto Wolff a confirmé que le pilote junior de Mercedes, Andrea Kimi Antonelli, prendra le volant d’une Formule 1 très prochainement lors d’un test privé organisé en Autriche sur le Red Bull Ring.

Andrea Kimi Antonelli – membre du programme junior de Mercedes – s’est fait remarquer ces dernières années en remportant plus d’une douzaine de titres en Karting avant de remporter les championnats italien et allemand de Formule 4 en 2022, ainsi que le titre en Formule régionale du Moyen-Orient et d’Europe en 2023.

Seulement âgé de 17 ans, Antonelli s’est dirigé directement vers la Formule 2 en 2024 au sein de l’écurie Prema Racing aux côtés d’Oliver Bearman – accessoirement pilote de réserve de la Scuderia Ferrari en F1.

S’exprimant le week-end dernier au Grand Prix du Japon de F1, Toto Wolff a confirmé que le jeune Antonelli participera bientôt à un test au volant d’une monoplace Mercedes sur le circuit du Red Bull Ring en Autriche.

L’Autrichien a insisté sur le fait que ce roulage est programmé avec une monoplace d’ancienne génération, celle de la saison 2021, afin de montrer au jeune pilote à quoi ressemble « une bonne voiture ».

« Le test aura lieu sur une monoplace de 2021. Nous voulons lui donner une idée de ce à quoi ressemble une très bonne voiture, puis nous le mettrons dans la voiture de 2022 pour voir quelle est la différence. » a déclaré le patron de l’équipe Mercedes.

Depuis plusieurs années, Wolff entretient une relation particulière avec Antonelli et sa famille, puisque l’Autrichien passe beaucoup de temps avec lui les week-ends off, alors que Kimi Antonelli apprend à son fils Jack Wolff les bases du pilotage en karting.

« Je suis vraiment enthousiaste et heureux de le voir dans une voiture de Formule 1. Il est avec nous depuis l’âge de onze ans. »

« J’ai même une photo de lui debout à côté de moi sur la console centrale alors qu’il était un petit garçon en karting, et maintenant, être témoin de son évolution vers un pilote de Formule 1 est quelque chose dont je suis vraiment fier. »

Quant à savoir quel pilote pourrait remplacer Lewis Hamilton la saison prochaine chez Mercedes, Toto Wolff a une nouvelle fois répondu qu’aucune décision ne serait prise avant l’été.

Le PDG de la F1 réagit au décès de Ted Toleman

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, s’est dit attristé d’apprendre le décès de Ted Toleman, disparu ce mercredi 10 avril à l’âge de 86 ans. 

Ted Toleman  a fondé avec son frère Bob dans les années 70 l’équipe Toleman Motorsport engagée notamment en Formule Ford 2000 puis en Formule 2 où il rencontrera un succès qui le poussera à se lancer dans l’aventure de la Formule 1. 

Après des débuts laborieux en catégorie reine du sport automobile, l’équipe Toleman inscrira ses premiers points en Formule 1 au Grand Prix des Pays-Bas en 1983 grâce à la quatrième place de Derek Warwick. Cette année-là, Toleman terminera le championnat à la neuvième place au classement des constructeurs.

Mais la véritable percée de l’équipe a lieu une année plus tard en 1984 lorsqu’elle décide d’engager un certain Ayrton Senna qui offrira à Toleman son premier podium lors du Grand Prix de Monaco 1984.

L’année suivante, Senna rejoint finalement Lotus et l’avenir de l’équipe Toleman est quasiment scellé après des résultats décevants. Le sponsor principal de l’écurie, Benetton, rachète alors les parts de l’équipe, qui devient Benetton Formula en 1986.

Après la F1, Ted Toleman a dirigé une plantation de bananes en Afrique du Sud, il terminera sa vie dans une maison de retraite aux Philippines où il est décédé ce 10 avril 2024 à l’âge de 86 ans.

« Je suis attristé d’apprendre le décès de Ted Toleman. Il a tant donné à la Formule 1 et ses réalisations et son héritage feront toujours partie de notre histoire. »

« Nos pensées vont à sa famille et à ses amis en ce triste moment. » a déclaré le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali.

Andretti : la F1 ne pourra plus dire non à un moment donné

Michael Andretti reste convaincu que sa future équipe finira par rejoindre la grille de la Formule 1 au moment où le sport atteindra un point où « ils ne pourront plus dire non » tant le projet est solide selon l’Américain.

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la deuxième écurie américaine sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025. Dans un communiqué, la F1 a justifié son refus en indiquant que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ».

L’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manque de crédibilité et a donc rejeté sa candidature.

La FOM a cependant laissé une porte ouverte à Andretti pour 2028 en affirmant qu’une candidature pourrait être de nouveau étudiée si elle incluait un accord complet de fourniture moteur avec General Motors, qui s’est déjà enregistré l’an dernier auprès de la FIA pour devenir fabricant de groupes motopropulseurs à partir de cette saison 2028.

Malgré le refus de la FOM, le clan Andretti poursuit son projet et a ouvert cette semaine au Royaume-Uni sa nouvelle base satellite britannique à Silverstone où travaillent actuellement environ 120 personnes.

S’exprimant lors de l’inauguration de cette nouvelle base européenne, Michael Andretti a déclaré que lui et ses collaborateurs restaient en dialogue avec la FOM : « Nous travaillons toujours avec la FOM et nous montrerons que nous pouvons apporter beaucoup à la fête. » a déclaré Michael Andretti à Sky Sports.

« General Motors fait partie de la fête. Ils ne viennent pas seulement pour être ici, ils viennent pour être une partie importante de notre équipe, et je pense que l’on n’a pas encore compris à quel point c’est important. »

« Je pense qu’une fois que tout le monde comprendra ce que nous mettons réellement en place, ils [la FOM] ne pourront plus dire non. » a-t-il insisté.

Bien qu’une éventuelle arrivée sur la grille avant la saison 2028 a été totalement exclue par la FOM, Andretti insiste sur le fait qu’ils seraient prêts à courir à partir de la saison 2026, l’Américain faisant valoir qu’il serait plus logique que son équipe débute avant 2028 : « C’est ce que nous réclamons en ce moment. »

« Ils [General Motors] construisent un moteur et ils sont déjà enregistrés [sur la liste des fabricants à partir de 2028] pour le faire. Nous aurons donc un moteur en 2028, mais nous devons évidemment construire [l’équipe] pour y arriver. Nous ne pouvons pas arriver d’un coup en 2028 avec un nouveau moteur et sans équipe, il nous faut deux ans pour construire cela. »

Au cours des derniers mois, les dix équipes déjà présentes en Formule 1 ont toutes exprimé leur avis concernant l’arrivée d’une éventuelle onzième écurie sur la grille, notamment parce qu’un nouvel entrant signifie qu’elles devront inévitablement partager les gains avec une équipe supplémentaire.

Un certain nombre des dix équipes se sont prononcées contre l’expansion de la grille pour des raisons financières, mais Michael Andretti a une nouvelle fois déclaré que l’arrivée d’Andretti apporterait inévitablement une belle plus value à la F1.

« Nous pensons que nous n’allons pas diluer les revenus. Nous avons le sentiment que nous pouvons aider à les faire augmenter, et quand le pot grandira, tout le monde pourra partager davantage. » a ajouté Andretti.

« L’un des choses, c’est que General Motors n’est pas quelque chose de petit. General Motors n’a jamais été en Formule 1, donc les faire venir avec nous en dit long parce qu’ils n’y étaient pas. »

« Je pense que la manière dont nous procédons est quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant et qui va être énorme pour la Formule 1, en particulier aux Etats-Unis avec une voiture entièrement américaine construite en Amérique avec des propriétaires américains, un moteur américain et un pilote américain. »

« Cela n’a jamais été fait auparavant, et je pense qu’avec le marché américain qui est encore très inexploité, cela ne fera que l’aider à exploser. Donc, pour nous c’est une évidence, alors que tous ceux à qui vous parlez c’est un non. »

« C’est une évidence, donc nous devons encore parler à la FOM et lui faire comprendre que ça va être mieux pour tout le monde. » a conclu Andretti.

Yuki Tsunoda espère inspirer de jeunes Japonais

Le week-end dernier à Suzuka, Yuki Tsunoda a terminé une deuxième course consécutive dans les points en arrivant 10ème au Grand prix du Japon après sa 7ème place en Australie. Un résultat qui n’est pas pour déplaire au public Japonais qui attendait depuis 2012 qu’un compatriote marque des points à la maison.

Yuki Tsunoda en est à sa quatrième année en Formule 1 et le jeune Japonais – seul représentant du Japon parmi les pilotes titulaires depuis Kamui Kobayashi en 2014 – reçoit à chaque Grand Prix du Japon un soutien incroyable de la part des fans et cette édition 2024 n’a pas dérogé à la règle.

Mais lorsqu’on lui demande pourquoi si peu de pilotes Japonais réussissent en Formule 1, Yuki Tsunoda y voit plusieurs raisons: « Tout d’abord, le Japon est très éloigné de l’Europe. » a expliqué le pilote Visa Cash App RB.

« Et je pense que vous voulez surtout courir en Europe dans les catégories juniors pour obtenir une Super Licence [la licence qui permet de piloter une F1]. Et pour être aussi proche que possible des équipes de Formule 1, pour attirer l’attention, je dirais, pour susciter l’intérêt. »

« Je dirais aussi que la réglementation est un peu différente. […] en Europe et au Japon, il y a une différence de réglementation en ce qui concerne l’âge auquel on peut commencer à piloter une monoplace. »

« Au Japon, on peut débuter à partir de 16 ans. Et je pense qu’en Europe, les pilotes peuvent commencer à partir de 14 ans. Il y a donc deux ans de différence, et cela peut créer, vous savez, une sorte de départ tardif. C’est pour cela qu’il faut aller en Europe pour courir et se mesurer aux pilotes européens, ce qui rend les choses un peu plus difficiles. »

Le pilote Visa Cash App RB est également revenu sur la barrière de la langue que les pilotes européens ne rencontrent pas ou peu: « Et bien sûr, il y a aussi la langue. » a-t-il ajouté.

« Les Japonais ne parlent pas aussi bien l’anglais que moi. Il est donc difficile de bien communiquer et de dire ce que l’on attend spécifiquement des réglages de la voiture, par exemple. »

« Ces choses là prendront un peu de temps. Et vous savez, en F3, il faut avoir tout de suite une bonne confiance en soi, car il n’y a qu’un seul entraînement libre et la qualification commence tout de suite. Cela rend les choses difficiles, je pense, oui. »

Néanmoins, quand on lui demande s’il espère inspirer la prochaine génération de pilotes Japonais, Tsunoda répond: « Je l’espère. Nous avons déjà vu beaucoup de pilotes Japonais conduire en Formule 2. Il y a aussi d’autres pilotes Japonais de différents constructeurs, comme Toyota. »

« Mais oui, je pense qu’il est bon de voir beaucoup de pilotes commencer à se battre dans les courses européennes et d’obtenir les meilleures opportunités possibles. J’espère que nous verrons un autre pilote [Japonais]. » conclut Tsunoda qui fêtera ses 24 ans le 11 mai prochain.

Il est bon de rappeler que le Japon possède une importante culture des sports mécaniques, Honda motorise plusieurs équipes de F1 et participe à plusieurs autres compétitions sous le nom de Honda Racing (HRC) (MotoGP, SUPER GT…), alors que Toyota est présent en WRC, NASCAR…

Sans oublier le championnat de Super Formula qui est LE championnat de monoplaces au Japon dont vous avez sans doute entendu parler. De nombreux pilotes européens ont d’ailleurs fait leurs preuves dans cette compétition et de nombreux pilotes de réserve y concourent ou ont concouru en attendant une place en F1 (Théo Pourchaire, Liam Lawson).

Andretti inaugure ses installations à Silverstone

Bien que sa candidature pour devenir la onzième équipe de Formule 1 a été récemment rejetée par la FOM, Andretti poursuit ses préparatifs comme si de rien n’était et a inauguré ce 10 avril une nouvelle installation à Silverstone au Royaume-Uni.

Ce nouveau bâtiment constitue une étape importante pour Andretti Global. Il s’agit d’une propriété indépendante en nom propre avec possibilité d’augmenter ses activités au fur et à mesure de l’évolution de la situation. L’espace flexible abritera des installations de fabrication, notamment des ateliers de modélisation et d’usinage, ADM, électronique, R&D ainsi que des bureaux et des salles de réunion supplémentaires.

Ce nouvel espace continuera de travailler main dans la main avec le site principal Andretti dans l’Indiana et l’usine de Formule E à Banbury et constituera un site collaboratif pour tout le groupe Andretti. À ce jour, le projet F1 d’Andretti a été réparti entre les opérations à Silverstone, dans l’Indiana, et au GM Tech Center en Caroline du Nord aux Etats-Unis.

Les préparatifs ont commencé il y a quelque temps en mettant l’accent sur les activités critiques telles que la constitution du personnel clé et sur les activités à long délai d’exécution, notamment la conception aérodynamique, la conception mécanique et la dynamique des véhicules. La nouvelle installation sera achevée par phases en fonction des besoins commerciaux et sportifs et des besoins en main-d’œuvre.

« Nous avons déclaré que notre travail se poursuivait à un rythme soutenu – cette nouvelle installation incarne ce travail. » indique Andretti Gobal. 

« Alors que nous construisons une équipe d’usine américaine, avoir une base européenne est un excellent moyen d’attirer les meilleurs talents de la F1 et d’installer des machines de pointe. »

Pour rappel, l’engagement d’Andretti avait pourtant été approuvé par la FIA à la fin de l’année dernière, mais les détenteurs des droits commerciaux de la F1 ont estimé que le projet présenté par Andretti manquait de crédibilité et ont donc rejeté sa candidature. 

Russell veut un système automatisé pour neutraliser un GP de F1

George Russell aimerait voir en Formule 1 l’introduction d’un système automatisé qui déclencherait presque immédiatement, après un gros crash, une interruption de séance dans le cas où une monoplace se retrouve en pleine trajectoire sur la piste comme ce fut le cas pour lui au Grand Prix d’Australie.

A Melbourne, George Russell s’est crashé dans le dernier tour de course lorsqu’il a perdu le contrôle de sa Mercedes à l’entrée du virage 6 après avoir été surpris du coup de frein donné par le pilote Aston Martin, Fernando Alonso, juste devant lui. 

La monoplace de Russell a tiré tout droit dans le bac à gravier du virage 6, avant de frapper le mur et de revenir sur la piste en pleine trajectoire. Prisonnier de son épave durant quelques secondes, Russell s’est empressé de crier à la radio « drapeau rouge, drapeau rouge, drapeau rouge… » afin de prévenir la direction de course que la situation était extrêmement dangereuse, alors que des monoplaces arrivaient à pleine vitesse derrière lui.

Fort heureusement, la course a été interrompue et George Russell a pu sortir indemne de la carcasse de sa Mercedes, mais le Britannique estime que la F1 doit impérativement trouver une solution pour automatiser le système de contrôle de la course afin qu’une monoplace accidentée qui se trouve dans une zone dangereuse envoie d’elle-même un signal pour interrompre immédiatement la course.

« C’est une position incroyablement inconfortable que d’être là, vous savez…dans un virage à l’aveugle, qui se prend à 250 km/h, et vous êtes juste dans la trajectoire de course avec la voiture à moitié à l’envers en attendant que le désastre arrive. » a déclaré Russell.

« Heureusement, j’avais dix secondes d’écart derrière moi et je pense qu’il s’est écoulée dix ou douze secondes avant que la voiture de sécurité n’arrive. Mais en l’espace de dix secondes, vous pouvez avoir cinq, six, sept voitures si nous sommes au premier tour de course et j’aurais probablement été heurté à plusieurs reprises, même avec un drapeau jaune.

« Nous avons déjà vus des accidents où une voiture revient [sur la piste], Carlos [Sainz] en 2022 au Japon. Je pense que nous devons trouver un moyen qui, si une voiture se trouve dans une zone dangereuse, est automatisé. Cela appellerait la VSC immédiatement, dans un délai d’une demi-seconde, car ces secondes comptent. »

« Des vies sont en danger […]. Je pense qu’il est temps avec la technologie de faire un pas en avant dans ce domaine. » a ajouté le pilote Mercedes.

Pirelli boucle plus de 3000 kilomètres à Suzuka

Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – en a terminé avec ses deux journées de tests sur le circuit de Suzuka au Japon où la firme milanaise a bouclé plus de 3000 kilomètres en deux jours avec l’aide de Stake F1 et Visa Cash App RB.

Après avoir débuté ces tests sur une piste humide ce mardi, Pirelli a profité d’un grand soleil lors de cette deuxième et dernière journée d’essais pour se concentrer principalement sur le développement de nouveaux composés et constructions pour temps sec pour la saison prochaine, dans la continuité du travail commencé au cours de l’hiver, avec pour objectif principal de réduire la surchauffe.

Le test lors de cette dernière journée a été réalisé avec Visa Cash App RB et Stake F1, qui alignaient leurs pilotes de course respectifs, Valtteri Bottas et Yuki Tsunoda, ce dernier succédant à Daniel Ricciardo qui conduisait hier. La présence d’un pilote japonais sur la piste a d’ailleurs incité quelques centaines de fans à se rendre dans les tribunes ce mercredi, prouvant à quel point la Formule 1 est toujours aussi populaire au Japon.

La pluie avait affecté les premières heures de la séance d’hier, mais les conditions de piste étaient parfaites ce mercredi, avec une température de l’air atteignant 20 °C et une température de piste de 37 °C. Les deux pilotes ont bouclé beaucoup de tours : Bottas a bouclé 149 tours, le plus rapide en 1’33 »983, et la charge de travail de Tsunoda a également été impressionnante : 115 tours avec un meilleur temps en 1’34 »337.

« Tout d’abord, je dois remercier Racing Bulls et Sauber ainsi que les trois pilotes pour le soutien qu’ils nous ont apporté lors de ces tests. » a commenté Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport. 

« Rester sur la même piste pendant deux jours supplémentaires en ce début de saison, alors que la Formule 1 travaille à plein régime, n’est pas une mince affaire. »

Valtteri Bottas avec les ingénieurs Pirelli à Suzuka

« Comme toujours dans ce type d’essais, on peut dire que les pilotes travaillent dans le noir, c’est-à-dire sans savoir quel type de prototype ils testent, en alternance avec les pneumatiques actuels, de sorte que leur feedback est totalement impartial. »

« Avec plus de 3000 kilomètres parcourus à Suzuka, nous avons acquis une énorme quantité de données sur les slicks, ainsi que quelques informations relatives aux pneus intermédiaires. »

« Au cours des prochains mois, le programme d’essais de cette année continuera à se concentrer sur la finalisation d’une construction offrant une plus grande durabilité et sur un renouvellement complet de la gamme de composés, dans le but de réduire la surchauffe. De plus, à partir de septembre, le développement des pneus 2026 débutera également. »

Les prochaines séances d’essais de développement de Pirelli auront lieu les 28 et 29 mai au Castellet en France et les 14 et 15 juin au Mugello en Italie.

Mekies : Tsunoda n’a pas fait « un seul faux pas » à Suzuka

Le Team Principal de Visa Cash App RB, Laurent Mekies, s’est félicité du travail réalisé par toute son équipe le week-end dernier au Grand Prix du Japon où elle a marqué un point grâce à la dixième place d’un Yuki Tsunoda n’ayant fait « aucun faux pas » à Suzuka. 

Alors que Daniel Ricciardo n’aura finalement parcouru que quelques mètres avant de se crasher au virage numéro trois juste après le départ, son coéquipier Yuki Tsunoda a pour sa part réalisé une belle performance en tenant tête à ses adversaires tout au long des 53 tours du Grand Prix du Japon pour franchir la ligne d’arrivée dans les points.

S’exprimant après la course, Laurent Mekies ne tarissait pas d’éloges sur le pilote japonais qui n’a fait « aucun faux pas » de tout le week-end à Suzuka malgré la pression de courir à domicile devant ses fans : « C’est un excellent résultat pour l’équipe. » a déclaré le Français dimanche soir à Suzuka.

« Yuki a réalisé une course fantastique et bien contrôlée devant son public, il a géré ses pneus et il a poussé fort quand cela comptait. Il a aussi fait de superbes dépassements et n’a pas fait un seul faux pas de tout le week-end. Il mérite le résultat d’aujourd’hui. »

« L’équipe a aussi très bien performé en extrayant tout ce que nous pouvions de notre package ce week-end, y compris un arrêt au stand décisif [Tsunoda a pu doubler plusieurs monoplaces dans les stands] sous haute pression en course avec de nombreuses décisions difficiles à prendre. »

« Ce n’est qu’un point pour le championnat, mais c’est un point très important, surtout un jour où les cinq meilleures équipes ont vu leurs deux voitures terminer la course. » a-t-il ajouté.

« Un grand bravo à tout le monde à Faenza, à Bicester et aussi à notre partenaire Honda. Nous savons que nous devons continuer à attaquer très fort dans tous les domaines pour pouvoir rester en tête du milieu de peloton, et ce sera un autre défi complètement nouveau pour la course Sprint en Chine dans deux semaines. »

Après le Grand Prix du Japon, l’équipe Visa Cash App RB occupe la sixième place au championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur l’écurie américaine Haas.

Famin est satisfait de Ocon et Gasly, mais se prépare à tous les scénarios

Le Team Principal de l’équipe Alpine, Bruno Famin, a laissé entendre qu’il aimerait continuer avec ses deux pilotes actuels, Esteban Ocon et Pierre Gasly, la saison prochaine mais le Français est bien conscient que le marché des pilotes cette année sera « très dynamique » et se prépare donc à tous les scénarios possibles.

Esteban Ocon et Pierre Gasly font partie des nombreux pilotes de la grille dont le contrat expire à la fin de la saison 2024 et, après un début de campagne difficile pour l’équipe du constructeur français qui n’a toujours pas marqué le moindre point après quatre Grands Prix, il semblerait logique que les deux Français souhaitent trouver un baquet plus compétitif à partir de l’an prochain.

Dans ce contexte, Bruno Famin dit que son équipe est prête à tous les scénarios, mais a insisté sur le fait qu’il est très satisfait de ses deux pilotes actuels : « Le marché des pilotes va être aussi très dynamique. Pour l’instant, je peux dire que nous sommes bien sûr satisfaits des pilotes dont nous disposons. Mais nous sommes prêts à tout scénario. » a déclaré Famin le week-end dernier à Suzuka.

Lorsqu’on lui a demandé si l’actuel pilote de réserve de l’équipe Alpine, l’Australien Jack Doohan, avait ses chances de devenir titulaire à partir de l’an prochain, le Français a répondu : « Je pense que Jack doit faire des tests pour continuer à grandir et à s’améliorer. Nous verrons ensuite quel sera son avenir avec nous. Mais il est un peu trop tôt pour répondre à cette question. »

« Nous sommes heureux et fiers d’avoir Jack dans l’Académie. Je pense qu’il a été bien entrainé et il aura cette année un programme de tests assez long. »

Officiellement donc, Alpine aimerait conserver son actuel duo de pilotes l’an prochain, mais comme l’a dit Bruno Famin, le marché des pilotes devrait être très dynamique cette année après l’annonce surprise de Lewis Hamilton en début de saison qui a décidé de quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari. 

Le marché des pilotes en Formule 1 est souvent aussi imprévisible qu’une partie de poker dans un casino en ligne france. Les équipes doivent être prêtes à s’adapter à des changements soudains, tout comme les joueurs doivent ajuster leurs stratégies en fonction des cartes qu’ils reçoivent. Bruno Famin, le Team Principal de l’équipe Alpine, est conscient de cette dynamique et se prépare à tous les scénarios possibles pour l’avenir de ses pilotes.

1200 kilomètres bouclés par Bottas et Ricciardo ce mardi à Suzuka

Dans le cadre de la première des deux journées de tests organisés sur le circuit de Suzuka cette semaine, Pirelli – avec l’aide de Stake F1 et Visa Cash App RB – a pu tester ce mardi douze types de pneus différents, parcourant un total de 1200 kilomètres. 

Après le Grand Prix du Japon disputé le week-end dernier, les équipes Stake et Visa Cash App RB sont restées à Suzuka pour aider Pirelli à développer ses gommes qui seront introduites lors de la saison 2025 de Formule 1.

Le programme de cette première journée s’est concentré sur la comparaison de différents composés et constructions, en particulier sur la finalisation d’une décision sur une nouvelle construction et une famille de composés visant à réduire considérablement la surchauffe.

Une voiture de chacune des deux équipes était en piste aujourd’hui, l’une pilotée par Valtteri Bottas et l’autre par l’Australien Daniel Ricciardo.

La pluie matinale a permis d’évaluer de nouvelles solutions de pneus pluie, tant pour les intermédiaires que pour les conditions extrêmes. C’était une bonne opportunité pour Pirelli, car les conditions n’étaient pas optimales pour les essayer lors des essais privés ayant eu lieu cet hiver à Barcelone et à Jerez.

La Visa Cash App RB pilotée par Daniel Ricciardo à Suzuka lors des tests Pirelli

L’objectif principal du test par temps pluvieux était d’identifier des solutions visant à faire fonctionner les intermédiaires sans couvertures chauffantes, ce qui a déjà été appliqué pour le pneu Extreme au Grand Prix de Monaco 2023, tout en cherchant également à réduire la surchauffe en cas de pluie extrême.

Ce dernier point est également au programme de développement des slicks pour l’année prochaine et, à Suzuka, circuit particulièrement exigeant pour les pneumatiques, un travail a été mené pour identifier les meilleures solutions avec les gommes les plus dures.

La pluie matinale sur la piste japonaise a donc obligé à utiliser des pneus pluie pendant la première heure de la séance. Valtteri Bottas sur la C44 et Daniel Ricciardo sur la VCARB01 ont effectué leurs premiers essais sur les nouvelles versions du pneu Intermédiaire et le Full Wet lorsque la température de l’air et de la piste avoisinait les 14 °C. Puis, dès 10h, le temps était suffisamment sec pour chausser les slicks. Au cours de la journée, les températures sont montées jusqu’à 17 °C ambiant et 29 °C en piste.

Bottas et Ricciardo ont bouclé respectivement 133 et 106 tours (17 et 16 sur sol mouillé). Le meilleur temps du Finlandais a été en 1’34 »002 et l’Australien a arrêté le chrono en 1’34 »815. Les temps au tour ne sont pas significatifs car les programmes de développement des pneus étaient différents sur les deux voitures.

« La première journée s’est bien déroulée de mon côté – nous avons parcouru tout le plan de la journée et rassemblé de nombreuses données utiles sur les pneus de l’année prochaine pour Pirelli. » a déclaré Valtteri Bottas à la fin de sa journée de travail.

« La météo était un peu compliquée le matin après les fortes pluies, mais cela s’est finalement bien passé car cela nous a permis de tester les pneus intermédiaires. »

« Ensuite, une fois la piste suffisamment sèche, nous avons poursuivi notre programme en effectuant plusieurs tours et en testant différents composés de pneus. »

« Chaque fois que nous sommes en piste, c’est aussi une nouvelle opportunité pour toute notre équipe de s’améliorer. Dans l’ensemble, ce fut une bonne journée productive, avec d’autres choses à venir demain. »

Daniel Ricciardo à Suzuka lors des tests Pirelli

Du côté de l’équipe Visa Cash App RB, Daniel Ricciardo – qui a abandonné dès le premier tour de course au Grand Prix du Japon dimanche dernier – a lui aussi connu une journée productive : « C’était une journée productive avec Pirelli en testant quelques composés 2025. »

« Malheureusement, nous avons eu peu de roulage ce matin en raison des conditions météorologiques, mais sur une note positive, cela nous a permis d’explorer à la fois les pneus Full Wet et les pneus Intermédiaires que nous n’utilisons pas souvent. »

« Le programme de l’après-midi s’est bien déroulé ; nous avons complété notre plan de course et avons pu fournir des données constructives à Pirelli – personnellement, c’était agréable de faire quelques tours de Suzuka après notre week-end de course. »

Les tests se poursuivent toute la journée de demain (mercredi) et les prévisions météo à Suzuka annoncent un temps ensoleillé. Valtteri Bottas sera de retour dans la Stake, tandis que Yuki Tsunoda sera au volant de la Visa Cash App RB.

Lance Stroll à l’arrêt dans les lignes droites à Suzuka

Lance Stroll a connu un Grand Prix du Japon compliqué au volant d’une Aston Martin en manque de vitesse de pointe dans les lignes droites, la faute selon le Canadien à l’aileron arrière monté sur sa monoplace.

Seizième sur la grille de départ du Grand Prix du Japon après des qualifications ratées, Lance Stroll a pu profiter de l’abandon de trois concurrents (Ricciardo, Albon et Zhou) pour gagner trois positions, avant d’arriver à dépasser la Haas de Kevin Magnussen pour franchir la ligne d’arrivée à la douzième place entre les deux pilotes Haas.

Durant la course, le pilote Aston Martin a laissé éclater sa frustration à la radio lorsqu’il a déclaré : « C’est incroyable de voir à quel point nous n’avons pas de vitesse dans la ligne droite. C’est comme être dans une catégorie différente. » Un message qui n’est pas sans rappeler celui de son coéquipier Fernando Alonso qui avait tenu un discours similaire sur le même circuit il y a quelques années lorsqu’il pilotait encore pour McLaren (le fameux GP2 Engine).

S’exprimant après l’arrivée du Grand Prix du Japon, Stroll a estimé que l’aileron arrière de sa monoplace était en grande partie le fautif pour ce manque de vitesse de pointe en ligne droite à Suzuka : « Nous manquions de beaucoup de vitesse en ligne droite. » a déclaré le pilote canadien aux médias dimanche soir à Suzuka.

« J’ai dû effectuer mes dépassements au virage 6. Je ne pouvais pas les faire dans la ligne droite principale avec le DRS. Nous avions tout simplement le mauvais aileron arrière sur la voiture. Donc oui, c’était une course difficile, un week-end difficile. » a-t-il ajouté, alors que son coéquipier a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place.

« En fin de course, j’espérais pouvoir rattraper Tsunoda [qui a terminé dixième], mais les pneus Tendres n’avaient plus du tout d’adhérence. C’est décevant de na pas terminer dans les points. Nous appliquerons ces enseignements en Chine dans quelques semaines. »

Après le Grand Prix du Japon, Lance Stroll occupe la dixième place au championnat du monde des pilotes avec neuf points inscrits depuis le début de l’année, soit quinze points de moins que son coéquipier Fernando Alonso.

Marché des pilotes : Vettel n’est pas une option pour Red Bull

Le conseiller Motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a indiqué que le quadruple champion du monde de F1, Sebastian Vettel, n’était pas une option pour son équipe, alors que Red Bull s’apprête à prendre une décision concernant l’identité du futur coéquipier de Max Verstappen pour la saison 2025.

Chez Red Bull, le triple champion du monde, Max Verstappen, est sous contrat avec l’équipe de Milton Keynes jusqu’en 2028 et, sauf surprise de dernière minute, le Néerlandais devrait honorer son contrat jusqu’à son terme. 

Mais de l’autre côté du garage, le Mexicain Sergio Perez voit son contrat arriver à son terme à la fin de cette saison 2024 et des discussions sont déjà en cours entre les deux parties pour une éventuelle reconduction. Cependant, le marché des pilotes cette année est très ouvert avec plusieurs pilotes disponibles dès la fin de l’année dont le double champion du monde Fernando Alonso ou encore l’actuel pilote Ferrari Carlos Sainz qui devra laisser sa place à Lewis Hamilton en 2025.

Red Bull pourrait également choisir de promouvoir l’un de ses pilotes internes avec Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda ou bien le jeune Liam Lawson qui a beaucoup impressionné l’an dernier lorsqu’il a remplacé à la hâte Ricciardo pour cinq Grands Prix au volant de l’AlphaTauri (désormais Visa Cash App RB).

Mais récemment, l’ancien pilote Red Bull Sebastian Vettel a laissé entendre qu’il pourrait sortir de sa retraite et revenir en Formule 1 à partir de la saison prochaine à la seule condition qu’il puisse avoir entre les mains une monoplace compétitive. Les déclarations de l’Allemand ne sont évidemment pas passées inaperçues du côté de chez Red Bull, mais lorsqu’on a demandé à Helmut Marko si Vettel pourrait intéresser son équipe, l’Autrichien s’est montré catégorique : « Non, ce n’est pas une option ». a-t-il déclaré à OE24.

Un contrat d’un an pour Perez ? 

Concernant les discussions avec Sergio Perez, Marko a révélé que dans le cas d’une reconduction de contrat, ce dernier serait établi sur une seule saison, l’Autrichien estimant que le Mexicain se relâcherait peut-être un peu trop avec un contrat plus long : « Notre équipe fonctionne actuellement très bien. S’il [Sergio Perez] a un contrat sûr de deux ans, il risquerait de se relâcher. »

Marko a également indiqué que la future arrivée du constructeur Audi en Formule 1 à partir de 2026 a déjà un certain impact sur le marché des pilotes, mais que Red Bull prendra tout de même son temps pour choisir quel pilote sera aux côtés de Max Verstappen à partir de la saison 2025.

« Nous n’allons pas nous laisser influencer. Audi veut apparemment une décision. Mais nous regardons tout en paix, et lorsque nous aurons une vue d’ensemble suffisante, nous déciderons de nos pilotes. » a ajouté Helmut Marko.

Le week-end dernier au Japon, Sergio Perez a indiqué aux médias qu’il s’attendait à avoir des nouvelles concernant son avenir d’ici le mois de mai. 

Marko répond à Toto Wolff : il ne faut pas radier Ferrari

Le Dr Helmut Marko a indirectement répondu au patron de Mercedes, Toto Wolff, qui a déclaré le week-end dernier au Japon que Max Verstappen avait déjà plié le championnat du monde 2024 et que personne n’irait le battre cette année encore.

Depuis le début de la saison 2024, Max Verstappen a remporté trois des quatre Grands Prix disputés, le Néerlandais ayant laissé échapper une probable victoire en Australie en abandonnant dès les premiers tours en raison d’un rare problème mécanique sur sa Red Bull RB20 puisqu’il s’agissait en effet du premier abandon de Max Verstappen depuis deux ans (le dernier remontait au GP d’Australie 2022).

Dimanche dernier à Suzuka, Max Verstappen a remporté le Grand Prix du Japon avec treize secondes d’avance sur son coéquipier Sergio Perez et plus de 20 secondes sur le pilote Ferrari Carlos Sainz, le Néerlandais ayant d’ailleurs marqué le maximum de points au Japon avec les 25 points de la victoire et le point bonus du meilleur tour réalisés en fin de course avec des pneus usés.

La domination de Red Bull et de Max Verstappen est telle que le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déclaré après l’arrivée du Grand Prix du Japon que personne n’arriverait à rattraper le pilote Red Bull cette saison et que le championnat était déjà plié : « Personne ne va rattraper Max cette année. Son pilotage et sa voiture sont impressionnants. » a déclaré Wolff.

« Vous pouvez voir comment il parvient à gérer ses pneus…Pour résumer, le reste de la saison va désormais consister en une bagarre pour être le meilleur des autres. » a-t-il ajouté un brin fataliste.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense des propos de Toto Wolff, Helmut Marko pour sa part estime que la saison est encore longue et qu’il ne faut surtout pas enterrer une Scuderia Ferrari qui semble avoir retrouvé des couleurs cette saison avec déjà une victoire à son actif et à chaque fois un pilote Ferrari présent sur le podium lors des quatre premières courses.

« Nous avons une bonne voiture, mais Max fait toute la différence. » a déclaré Helmut Marko en entretien avec le média autrichien OE24.

« Tout était clair à Suzuka, mais Max a réalisé cet incroyable tour le plus rapide avec des pneus usés. Ce n’était pas pour s’amuser, mais pour faire passer son message : Bonjour, vous autres n’êtes là que pour passer en second ! »

« Mais nous n’avons fait que quatre courses, il en reste encore vingt à venir. A Melbourne, nous avons vu à quelle vitesse tout peut changer. Ferrari est solide et fiable, donc nous ne pouvons pas encore les radier. »

Avant le Grand Prix de Chine programmé du 19 au 21 avril à Shanghai, Red Bull est leader du championnat du monde des constructeurs avec 21 points d’avance sur Ferrari. Au classement des pilotes, Max Verstappen est leader avec treize points d’avance sur son coéquipier Sergio Perez.

Toto Wolff : Mercedes fait des tests « en direct » avec la W15

Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a admis que son équipe fait désormais « des tests en direct » sur sa W15 lors des week-ends de course, alors que l’écurie du constructeur allemand continue d’essayer de trouver une solution pour rendre sa monoplace plus stable.

Lors des trois premières courses de la saison, les deux pilotes Mercedes n’ont pas caché qu’ils n’étaient pas du tout à l’aise au volant de la W15 toujours aussi instable du train arrière. Dans ce contexte, les ingénieurs de Brackley ont travaillé sans relâche depuis le Grand Prix d’Australie pour tenter de rendre la W15 plus stable au Grand Prix du Japon sur un tracé très sélectif.

En début de week-end à Suzuka, George Russell et Lewis Hamilton se sont montrés particulièrement satisfaits du comportement de la W15 après les EL1 mais la pluie est ensuite venue perturber la deuxième séance d’essais libres, ce qui n’a pas permis à Mercedes de récolter autant de données que souhaité.

En course le dimanche, George Russell a terminé septième et Lewis Hamilton neuvième au terme d’un Grand Prix du Japon particulièrement difficile pour Mercedes qui voulait tenter une stratégie à un seul arrêt avant de changer d’avis au dernier moment en raison de l’usure des pneus.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve, Toto Wolff a tout de même noté du positif pour son équipe, alors que l’Autrichien a insisté sur le fait que même si le résultat n’est pas à la hauteur des attentes, Mercedes profite de chaque séance de roulage pour réaliser des tests en direct.

« Nous avons fait un premier relais atroce, et nous devons analyser pourquoi. Ensuite, nous avons fait de très bons deuxième et troisième relais, et c’est le positif que nous retirons de cette course. » a déclaré Toto Wolff ce dimanche soir à Suzuka.

« Ce sont des tests en direct pour nous. » a-t-il ajouté. « Nous sommes en retrait mais c’est au-delà de nos problèmes que nous avons eu depuis deux saisons. Maintenant nous avons pris une direction différente et je pense que cela est en train de se produire [les progrès]. »

Lorsqu’on lui a demandé si son équipe avait désormais une bien meilleure compréhension de la W15, l’Autrichien a répondu : « Oui, c’est bien mieux. »

« C’est certainement mieux, nous avons beaucoup plus de données pour nous orienter dans la bonne direction, même si cela ne reflète pas forcément dans les résultats. »

Ayant initialement décidé de rester en Europe et de ne pas voyager jusqu’au Japon, Toto Wolff a finalement modifié ses plans à la dernière minute afin d’être aux côtés de son équipe au cours d’un week-end important, alors que Mercedes a lancé des expérimentations avec sa monoplace à Suzuka.

« Les expériences ont fonctionné. Je pense que nous avons une direction claire même si les résultats des qualifications et de la course ne reflètent pas cela. »

« J’ai juste hâte de courir à Shanghai maintenant [la prochaine manche] où j’espère que nous aurons un meilleur début de week-end. Une partie du concept amélioré que nous avons eu ici [au Japon] sera sur la voiture, ensuite nous verrons ce que nous pouvons faire à Shanghai. »

Avant le Grand Prix de Chine programmé du 19 au 21 avril, l’équipe Mercedes occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec un seul point de retard sur Aston Martin.