Marko : Personne d’autre n’aurait donné une deuxième chance à Ricciardo

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, est revenu sur l’éviction de Daniel Ricciardo, estimant que son passage chez Racing Bulls n’était supposé être qu’une “étape”.

Quelques jours après le Grand Prix de Singapour, Racing Bulls a officialisé le remplacement de Daniel Ricciardo au profit du jeune Liam Lawson. Une fin de parcours pour l’Australien qui a notamment laissé la question du timing de l’annonce.

“Le départ de Daniel Ricciardo n’a été annoncé qu’après le week-end de course de Singapour pour des raisons impératives liées à des accords commerciaux”, a indiqué Helmut Marko dans sa chronique pour Speedweek.com.

“Lui-même a été informé à temps et, pour reprendre ses propres termes, il est en paix avec lui-même. Je pense également que le meilleur tour en course qu’il a réalisé était un adieu digne de ce nom.

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Ricciardo pas assez performant pour remplacer Pérez

Helmut Marko a par ailleurs défendu le choix d’écarter Daniel Ricciardo, rappelant que la deuxième chance donnée par le clan Red Bull avait pour but de le relancer et de lui permettre de prendre le baquet de Sergio Pérez si les performances étaient là.

“On lui a donné une deuxième chance que personne d’autre ne lui aurait donnée”, a ajouté Marko. “Et cela s’est fait en partant du principe qu’un retour chez Red Bull Racing était possible si les performances étaient à la hauteur. L’équipe Racing Bulls a donc toujours été considérée comme une étape.”

“Mais la performance nécessaire n’a surgi qu’à deux reprises, une fois avec une quatrième place au sprint de Miami cette année et l’année dernière au Mexique [7e du Grand Prix, ndlr].”

“Mais le reste du temps, cette vitesse n’était pas là, et la constance non plus. Il manquait toute la performance qui aurait justifié une montée chez Red Bull Racing. C’était pourtant le but de toute l’opération.”

Si nous savions pourquoi la performance n’était pas à la hauteur, nous aurions tout fait pour y remédier. Mais il n’y avait tout simplement plus le même instinct de tueur. Il était célèbre pour ses dépassements sans compromis, pour freiner au dernier moment. Mais ce n’était plus le cas non plus.

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Helmut Marko : « Steiner est devenu victime de sa popularité »

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le licenciement de Guenther Steiner par le patron de l’équipe Haas est en lien avec la popularité croissante de l’Italien au cours des dernières années, notamment grâce à la série Drive to Survive de Netflix dans laquelle il occupait un rôle central.

A la veille de la saison 2024 de F1, l’écurie Haas a annoncé le départ avec effet immédiat de son Team Principal historique, Guenther Steiner, à la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en catégorie reine en 2016 (il a débuté en 2014). L’Italien a été remplacé par le Japonais Ayao Komatsu qui fait partie de l’équipe depuis quelques années.

Officiellement, Gene Haas – propriétaire de l’équipe éponyme – a déclaré que Steiner a été licencié pour « des raisons de performances », alors que l’écurie a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.

Mais certains comme Helmut Marko estiment que Steiner – qui était devenu l’un des chefs d’équipe les plus célèbres de la grille grâce à son rôle principal dans la série documentaire Drive to Survive sur Netflix – a exercé des pressions en utilisant sa notoriété pour détenir des participations dans l’équipe, ce qui n’aurait pas plu à Gene Haas.

« Disons les choses de cette façon : quiconque devient trop populaire grâce à un documentaire comme Netflix a tendance à décoller. Mais si vous volez trop haut et trop vite, vous vous écraserez aussi plus vite. » a déclaré Helmut Marko à F1-Insider.

« J’ai seulement entendu dire qu’il voulait convertir sa popularité en actions dans l’équipe, et cela ne séduisait pas le propriétaire Gene Haas. »

« C’est souvent le cas dans notre sport où l’équipe prime toujours sur l’individuel. Steiner est devenu victime de sa popularité. » estime Marko.

Guenther Steiner pour sa part a admis récemment qu’il ne s’attendait pas à devoir quitter l’équipe Haas aussi brutalement, l’Italien ayant appris son licenciement entre Noël et le Nouvel an, ce qui ne lui a pas permis de dire au revoir aux personnes avec lesquelles il a travaillé au cours de son passage chez Haas entre 2014 et 2023.

« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. » a déclaré Steiner le week-end dernier de passage au salon Autosport au Royaume-Uni.

« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »

Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.

« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »

« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »

« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »

Marko admet que Red Bull n’a pas le droit à l’erreur avec son moteur en 2026

Helmut Marko a admis que Red Bull n’aura pas le droit à l’erreur avec le développement de son moteur à partir de la saison 2026 de Formule 1, date à laquelle les nouvelles unités de puissance entreront en vigueur en catégorie reine du sport automobile. 

Actuellement motorisée par Honda, l’équipe Red Bull est la force dominante en Formule 1 depuis la saison 2022 après avoir remporté consécutivement le championnat du monde des constructeurs lors des deux dernières années. Mais à partir de la saison 2026, l’écurie de Milton Keynes utilisera son propre moteur développé et produit par une nouvelle entité – Red Bull Powertrains – dans son campus flambant neuf à côté de son usine au Royaume-Uni.

Interrogé par le média autrichien OE24 pour savoir comment se passe le développement de l’unité de puissance Red Bull Powetrains pour la saison 2026, Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, a indiqué que, pour l’instant, tout se passe comme prévu.

« Même si nous sommes encore loin de pouvoir concourir de façon compétitive, tout se passe comme prévu et la courbe de performance est bonne. » a indiqué Marko.

Lorsqu’on lui demande si Red Bull dispose éventuellement d’un « plan B » avec Honda si jamais sa propre unité de puissance ne fonctionne pas comme prévu en 2026 lorsque la nouvelle règlementation entrera en vigueur, Helmut Marko a admis que l’écurie autrichienne n’a pas le droit à l’erreur.

« Non, il faut que ça marche. A partir de 2026, nous roulerons avec notre propre moteur. » a ajouté l’Autrichien.

« D’ici là, nous voulons le meilleur potentiel de performance possible de la part de Honda, qui a bien fonctionné jusqu’à présent. Je m’occupais du contrat de Honda, et je continuerai à m’en occuper. »

Pour rappel, Red Bull s’est associée au géant américain Ford pour la fabrication de son unité de puissance 2026. Honda pour sa part motorisera l’écurie Aston Martin à partir de la saison 2026 de Formule 1.

Helmut Marko veut voir Liam Lawson en F1 en 2025

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, a une nouvelle fois laissé entendre que le Néo-Zélandais Liam Lawson – qui a remplacé Daniel Ricciardo chez AlphaTauri en 2023 durant cinq Grands Prix – sera titulaire sur la grille de la Formule 1 en 2025.

En 2023, Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull et AlphaTauri – a impressionné beaucoup de monde dans le paddock après sa pige de cinq courses en remplacement de Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais ayant marqué ses premiers points en F1 au Grand Prix de Singapour sur l’un des tracés les plus difficiles du calendrier. Malgré ses bonnes performances, Red Bull a toutefois décidé de ne pas titulariser Lawson en 2024 chez AlphaTauri, mais le jeune homme a été confirmé au poste de pilote de réserve.

A la fin de l’année 2023, Helmut Marko a déclaré à un média autrichien que Liam Lawson avait le potentiel de remporter un Grand Prix de Formule 1 et qu’il serait sur la grille en 2025, sans pour autant donner plus de détails. 

Interrogé par OE24 pour savoir s’il pouvait de nouveau confirmer ses propos au sujet de l’arrivée de Lawson en F1 en 2025, Helmut Marko a une nouvelle fois confirmé que son intention est de titulariser le Néo-Zélandais en 2025 tout en ajoutant qu’il aimerait voir Lawson participer à d’autres courses avant cela.

« Oui [il sera en F1 en 2025, ndlr], et avant cela, il devrait au moins disputer quelques courses supplémentaires afin que nous puissions voir où se situe réellement son potentiel. » a déclaré Helmut Marko.

A l’heure actuelle, on ne sait pas dans quelle équipe Lawson pourrait éventuellement se retrouver s’il est vraiment titularisé pour la saison 2025. Mais une chose est certaine,  Sergio Perez se retrouve une nouvelle fois sous pression car son contrat avec Red Bull arrivera à son terme à la fin de la campagne 2024.

Lorsqu’on demande justement à Helmut Marko si Red Bull doit commencer à chercher un éventuel successeur à Sergio Perez dans l’hypothèse où le Mexicain ne répond pas aux attentes en 2024, l’Autrichien a été très clair : « Il remplira son contrat jusqu’à la fin 2024, ensuite nous verrons. »

Lawson patiente…

Malgré sa frustration de ne pas être sur la grille en 2024, Liam Lawson estime que sa seule chance de pouvoir un jour revenir en Formule 1 en tant que titulaire reste Red Bull : « C’est frustrant de ne pas piloter l’année prochaine, mais je vais continuer à profiter au moins de mon implication en Formule 1. » a insisté Lawson.

« Je suis pilote Red Bull. Si jamais j’ai une chance en F1, ce sera via Red Bull Racing. Je pense que ce serait Red Bull qui me donnerait ma chance. »

En 2023 – en parallèle de ses activités en F1 – Liam Lawson a participé au championnat de Super Formula au Japon. Le Néo-Zélandais a terminé deuxième deriière Ritomo Miyata.

Red Bull : « Une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait » selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, insiste sur le fait que son équipe cherchera à être tout aussi dominante que cette saison en 2023, mais l’Autrichien sait que la fiabilité reste encore à l’heure actuelle l’un des plus gros points faibles.

Bien que Red Bull a largement dominé la saison 2022 avec dix-sept victoires à son actif, le début de campagne a été marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.  Red Bull a toutefois immédiatement réagi et a réussi à régler ces problèmes de fiabilité qui ne se sont plus manifestés par la suite.

Cependant, Helmut Marko sait que Red Bull devra connaître une saison « parfaite » en 2023 si elle souhaite décrocher le titre mondial constructeurs une deuxième année consécutive.

« Nous voulons être tout aussi dominants en 2023, et même si c’est très difficile, il y a toujours place à l’amélioration. » estime Helmut Marko dans les colonnes de Sport Bild.

« Nous avons une marge de progression en termes de fiabilité. Lors des trois premières courses [en 2022], nous avons abandonné trois fois à cause d’un défaut technique. Et au Brésil [seule course remportée par Mercedes], la configuration n’était pas bonne. »

« Nous avons fait une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait. Nous avons encore besoin de connaître une journée parfaite pour battre Mercedes et Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande quel sera le plus grand rival de Red Bull en 2023, l’Autrichien a répondu : « Ferrari est forte, mais Mercedes sera plus forte dans son ensemble, surtout avec un pilote comme Lewis Hamilton, il est toujours un pilote de haut niveau. »

« Bien que Ferrari ait aussi un très bon pilote avec Leclerc, mais il commet toujours des erreurs. » a ajouté Marko.

Helmut Marko estime que Mercedes – qui a terminé troisième au championnat du monde en 2022 – va bénéficier de plus de temps en soufflerie comme le stipule la réglementation, ce qui va inévitablement permettre à l’écurie du constructeur allemand de faire un grand pas en avant en 2023.

« Bien qu’ils ne soient pas encore au top, ils vont avoir plus de temps dans la soufflerie pour développer la voiture. Mais je ne suis pas trop inquiet parce que nous sommes sur la bonne voie pour 2023 et avec Max nous avons le meilleur pilote du plateau. »

Red Bull n’a jamais considéré Mick Schumacher pour son poste de réserviste

Helmut Marko, le conseiller motorsport de Red Bull, assure que l’équipe de Milton Keynes n’a jamais considéré l’Allemand Mick Schumacher comme une option pour occuper le poste de pilote de réserve en 2023.

Le jeune Mick Schumacher ne sera pas sur la grille de la Formule 1 en 2023 car l’équipe Haas – pour laquelle il pilotait en 2021 et 2022 – n’a pas souhaité renouveler son contrat en raison de ses résultats jugés décevants. L’Allemand sera remplacé l’an prochain chez Haas par son compatriote Nico Hülkenberg.

De son côté, Red Bull était à la recherche d’un pilote de réserve, et l’écurie de Milton Keynes a choisi de signer son ancien pilote, l’Australien Daniel Ricciardo, qui participera l’an prochain à des démonstrations et travaillera dans le simulateur à l’usine.

Lorsqu’on lui demande si Mick Schumacher a été une option pour Red Bull à un moment donné pour occuper ce poste de pilote de réserve en 2023, Helmut Marko a répondu : « Non. »

« Non, il ne l’a jamais été car il a toujours fait partie du programme Ferrari, c’est pourquoi il n’était pas intéressant pour nous. » a expliqué l’Autrichien à Sport Bild.

« D’autant plus que notre pilote de réserve doit participer à de nombreux événements sponsorisés aux Etats-Unis. Ricciardo [Daniel] est donc la bonne personne avec son profil et son image. »

L’an prochain, Mick Schumacher pourrait trouver refuge chez Mercedes en tant que réserviste, c’est en tout cas ce qu’a laissé entendre le directeur de l’équipe du constructeur allemand, Toto Wolff : « Mick est quelqu’un qui a toujours été proche de notre cœur à cause de Michael et de toute sa famille. »

« Ralf était en DTM depuis longtemps pour nous, son fils [David] pilote pour Mercedes en GT, et c’est un jeune homme [Mick Schumacher] intelligent et bien élevé, il a eu beaucoup de succès dans les catégories inférieurs. »

« Nous pensons que nous pouvons nous occuper de lui si la situation devait se produire, mais nous n’avons pas vraiment posé la plume sur le papier, nous ne nous sommes pas vraiment rapprochés des conditions. »

« Je le dis ouvertement parce que je pense qu’il conviendrait, mais nous devons arriver [à un accord], voir si Sabine [Kehm, manager de Mick] le veut, et ensuite nous verrons. » a conclu Wolff.

Marko dément les rumeurs d’une nouvelle suspension sur la RB16B pour Imola

Il se murmure depuis quelques jours dans le paddock de la F1 que l’équipe Red Bull s’apprête à introduire pour la seconde manche de la saison 2021 qui se disputera sur le tracé d’Imola le 18 avril une suspension arrière inédite sur sa RB16B.

Selon les dernières rumeurs, l’équipe de Milton Keynes aurait développé une suspension arrière innovante permettant de modifier l’angle des roues arrière (un peu à l’image du système DAS de Mercedes).

En principe, un tel système est totalement interdit par la réglementation en Formule 1, mais la flexibilité de certaines pièces et des réglages électroniques du différentiel, du moteur et du système de freinage pourraient permettre à une équipe d’obtenir l’effet désiré sur sa monoplace.

Cependant, le Dr Helmut Marko, responsable Motorsport chez Red Bull, a nié catégoriquement l’introduction d’une telle suspension arrière sur la RB16B pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne.

« C’est complétement absurde, nous avons déjà roulé avec une nouvelle suspension à Bahreïn. » a déclaré l’Autrichien à F1 Insider.

« Il n’y a rien de spécial, nous avons dû la concevoir parce que nous avions besoin d’une suspension qui s’adapterait à l’arrière extrêmement étroit que nous avons construit autour du nouveau moteur Honda qui est plus petit et plus compact cette saison. »

Pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne, Helmut Marko espère juste que les deux pilotes, Sergio Perez et Max Verstappen, pourront exploiter tout le potentiel du package de la RB16B à Imola.

« Je ne sais pas ce que Mercedes développe. Mais nous comptons sur le package que nous avions à Bahreïn et que nous n’avons tout simplement pas utilisé au maximum. »

Un problème de différentiel a coûté trois dixièmes par tour à Verstappen à Bahreïn

Le Dr Helmut Marko a révélé que les problèmes de différentiel dont ont été victimes les deux pilotes Red Bull au Grand Prix de Bahreïn ont couté environ trois dixièmes de seconde par tour en début de course.

En pole position au départ du Grand Prix de Bahreïn, le Néerlandais Max Verstappen s’est très rapidement plaint à la radio d’un problème de traction à la sortie du virage 2 du tracé de Sakhir.

Un problème de différentiel sur sa monoplace l’empêchait d’accélérer à la sortie du virage 2, ce qui lui a fait perdre beaucoup de temps par rapport à la Mercedes de Lewis Hamilton dans le premier relais de course, facilitant ainsi l’exécution d’un undercut par l’équipe Mercedes.

« Dans le secteur 1, nous avons perdu jusqu’à trois dixièmes par tour. C’était d’ailleurs la même chose pour Perez d’ailleurs. » a révélé Helmut Marko lors d’un entretien accordé au site Formel1.de.

« Au premier tour, nous n’avons pas pu obtenir l’écart nécessaire pour empêcher un undercut. Au contraire, l’écart est passé de 2,5 seconde et notre problème avec le différentiel a réduit l’écart à 1,7 seconde. »

« C’était le moment décisif du premier relais, et nous étions clairement handicapés. Ensuite, nous avons eu un autre problème. »

« En raison d’une surchauffe moteur, nous avons dû revenir à une puissance plus faible, mais Max a quand même réussi à refaire son retard. »

Finalement, Max Verstappen réussira par la suite à rattraper son retard, mais un dépassement en dehors des limites de la piste au virage 4 à trois tours de la fin l’obligera à rendre sa position à Lewis Hamilton, qui a donc remporté la première manche de l’année avec seulement sept dixièmes d’avance sur la Red Bull de Max Verstappen.

Helmut Marko assure que Red Bull n’a « rien de mystérieux » sur sa RB16B

Le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, assure qu’il n’y a rien à cacher sur la monoplace de la saison 2021: la RB16B.

La semaine dernière, l’équipe Red Bull a dévoilé sa nouvelle monoplace pour la saison 2021 en publiant seulement deux images de cette dernière prises en studio et dans des angles ne laissant apparaitre finalement que très peu de détails de la RB16B.

Le lendemain de cette « présentation », les deux pilotes Sergio Perez et Max Verstappen étaient déjà en piste sur le tracé de Silverstone avec la RB16B, mais là encore, l’équipe de Milton Keynes n’a publié aucune image de sa nouvelle F1.

Interrogé pour savoir si Red Bull cherchait à cacher volontairement certaines solutions techniques inédites, Helmut Marko assure que la RB16B n’a rien de mystérieux à cacher.

« Le timing était un peu serré pour faire des séances photos, le roulage était bien plus important. » confie Helmut Marko à nos confrères de F1-insider.

« Nous n’avons rien de mystérieux sur la voiture, nous n’avons pas six roues et nous n’avons pas de ventilateur à l’arrière non-plus [comme sur la Brabham-Alfa Romeo BT46B de 1978] » plaisante l’Autrichien.

« La voiture est une évolution du modèle de l’année dernière et l’objectif est de pouvoir concourir pour des victoires dès le départ. »

« Lors des premiers tests à Bahreïn (du 12 au 14 mars), nous utiliserons sur la voiture toutes les pièces qui seront également utilisées au début de la saison. »

Marko tient également à souligner qu’il ne faudra pas tirer de conclusions sur les performances des monoplaces lors des essais hivernaux à Bahreïn, puisque personne ne connaîtra les cartographies moteur utilisées par chaque équipe ou bien encore quel niveau de carburant il y aura dans le réservoir des F1.

« Nous savons bien que la quantité de carburant et les réglages moteur sont tronqués pendant les tests. Par conséquent, le vrai potentiel ne sera perçu que lors de la première course. »

Red Bull très optimiste quant au gel du développement des moteurs

Du côté de chez Red Bull Racing, le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport pour la marque, se veut assez optimiste quant à l’arrêt du développement des moteurs à partir de la saison 2022, ce qui permettrait alors à Red Bull d’utiliser le moteur Honda pour encore quelques années.

Alors que le motoriste japonais Honda s’apprête à stopper son programme en Formule 1 à la fin de cette saison 2021, l’équipe Red Bull Racing va en théorie se retrouver sans moteur à la même date.

La réglementation impose aux fabricants d’unité de puissance ayant le moins de clients en F1 d’équiper une écurie si cette dernière se retrouve du jour au lendemain sans moteur.

Dans ce contexte, et alors que Alpine n’a aucune écurie cliente à ce jour, l’équipe du constructeur français serait donc obligée de proposer son moteur à Red Bull à la fin de la saison 2021.

Mais Red Bull de son côté souhaite plutôt racheter la propriété intellectuelle de Honda pour continuer à utiliser l’unité de puissance du motoriste japonais une fois que ce dernier aura stoppé son programme.

Le problème pour Red Bull est que l’équipe va devoir dépenser des sommes folles au cours des prochaines saisons pour mettre à niveau le moteur Honda et essayer de rattraper le retard sur les grands constructeurs que sont Mercedes, Renault et Ferrari.

Pour ne pas avoir à dépenser justement autant d’argent et d’énergie, Red Bull a proposé à la fin de l’année dernière un gel des moteurs à partir de la saison 2022, ce qui lui permettrait de continuer à utiliser le bloc V6 Honda sans se soucier du développement coûteux de ces moteurs très complexes.

Un vote doit avoir lieu lors du prochain conseil mondial du sport automobile (mi février), et selon Helmut Marko, cela ne devrait être qu’une simple formalité.

« Nous avons besoin de six des dix votes des équipes, ce qui signifie seulement une majorité simple. » explique l’Autrichien à nos confrères de F1insider.

« Je suppose qu’en plus de Red Bull et AlphaTauri, les trois équipes Ferrari, Ferrari, Alfa Romeo et Haas, ainsi que Renault, seront également d’accord. »

Selon Marko, la raison pour laquelle les quatre équipes mentionnées (hors Red Bull et AlphaTauri) ci-dessus ont hésité à donner un vote favorable lors du dernier conseil était due à des formulations juridiques qui ont désormais été ajustées.

Si Helmut Marko voit juste, cela signifierait que Mercedes et ses trois équipes clientes (Aston Martin, Williams et McLaren) ne pourraient plus bloquer ce changement de règle.