Helmut Marko désigne Sebastian Vettel comme son successeur idéal chez Red Bull

Présent ce week-end à Djeddah à l’occasion du Grand Prix d’Arabie saoudite, Sebastian Vettel a reçu une belle preuve de reconnaissance de la part de Red Bull. Helmut Marko, conseiller sportif de l’écurie autrichienne, a en effet désigné l’ancien quadruple champion du monde comme son successeur idéal lorsqu’il prendra sa retraite.

À 81 ans, l’avenir de Marko dans le paddock fait régulièrement l’objet de spéculations, d’autant plus dans le contexte incertain qui entoure Max Verstappen, dont le départ de Red Bull est évoqué depuis plusieurs mois.

Interrogé par Sky Deutschland, Marko a été clair : « Je pense qu’il [Vettel] serait le candidat idéal pour me succéder. » Une déclaration forte, alors que Vettel s’implique ce week-end dans une initiative visant à soutenir les jeunes pilotes de karting féminines.

Malgré cette prise de position, l’Autrichien n’a pas laissé entendre qu’un départ était imminent. Il semble toujours déterminé à rester actif au sein de l’écurie, tant que les circonstances le permettent.

« Non, ce n’est pas ça. Mais il est clair qu’à un moment donné, on ne peut plus continuer, notamment en raison de l’âge », a expliqué Marko. « Parce que les déplacements ne sont pas une mince affaire. Bien sûr, ce serait formidable si quelqu’un comme Sebastian pouvait prendre la relève. Il y a le programme junior. Il travaille déjà avec des filles ici, dans les karts en Arabie saoudite. Et de l’autre côté, bien sûr, il y a la grande direction stratégique de son équipe de Formule 1. »

Présent au sein de l’organigramme de Red Bull depuis l’entrée de l’équipe en Formule 1 en 2005, Helmut Marko joue un rôle clé dans la gestion du programme junior et l’émergence de nouveaux talents. Un poste stratégique et exigeant, que l’Autrichien imagine pourtant transmis sans difficulté majeure à Sebastian Vettel.

S’il venait à passer le relais, Marko se montre confiant quant à la capacité de l’ancien pilote à s’adapter rapidement. « Je ne pense pas qu’il [Vettel] ait besoin de me suivre longtemps pour comprendre le travail », a-t-il affirmé, soulignant ainsi la connaissance approfondie de la F1 et la maturité de son ancien protégé.

« Je ne pense pas qu’il ait besoin d’un an », a insisté Marko. « Deux courses suffiront pour qu’il maîtrise tout. Mais c’est une nouvelle approche et je pense que Sebastian a trouvé sa voie. Il sait ce qu’il veut faire à l’avenir, et c’est avant tout la course automobile. Il est peut-être propriétaire d’une forêt en Autriche avec son propre terrain de chasse, mais tout cela est compatible. »

Marko tire la sonnette d’alarme après Bahreïn : « Red Bull est la quatrième force du plateau »

Helmut Marko n’a pas mâché ses mots après la contre-performance de Red Bull au Grand Prix de Bahreïn, qu’il a qualifiée de « non acceptable ». Avec Max Verstappen seulement sixième et Yuki Tsunoda neuvième à l’arrivée, le conseiller de l’écurie autrichienne a reconnu que la RB21 ne jouait plus dans la cour des meilleurs.

Selon Marko, Red Bull figure désormais comme la quatrième force du plateau, un net recul par rapport à sa domination de la saison précédente. Outre le manque de rythme affiché sur le circuit international de Sakhir, l’équipe a également été pénalisée par des dysfonctionnements lors des arrêts aux stands. Le système automatisé de feux-stops/go a retardé les deux pilotes, les laissant immobilisés plus longtemps que prévu après le changement de pneus.

Un problème technique coûteux, mais qui ne masque pas, selon Marko, la réalité : « nous étions tout simplement trop lents », a-t-il admis, lucide sur l’ampleur du travail à accomplir pour retrouver les sommets.

« Pour le moment, nous sommes la quatrième équipe », a déclaré l’homme de 81 ans aux médias. « Nous devons retrouver des performances dans la voiture dès que possible. Et aussi des standards. Si la voiture n’est pas la plus rapide et que les arrêts aux stands ne fonctionnent pas, ce n’est pas acceptable. »

Alors que Red Bull prévoit d’introduire une série de mises à jour à l’occasion du Grand Prix d’Émilie-Romagne le mois prochain, l’écurie autrichienne devra, d’ici là, composer avec sa monoplace actuelle.

Interrogé sur les leviers d’action disponibles à court terme, Helmut Marko a insisté sur l’importance d’une meilleure préparation lors des week-ends de Grand Prix. Le conseiller de l’équipe a également souligné la nécessité de fixer un cap clair en vue du début de la tournée européenne, où les évolutions attendues pourraient relancer la dynamique de Red Bull.

« Mieux nous préparer et trouver la configuration avec ce que nous avons », a-t-il expliqué. « Mais bien sûr, il ne peut y avoir de nouvelles pièces à court terme. [C’est] très alarmant », a-t-il ajouté à propos des résultats obtenus par l’équipe à Sakhir. « Nous savons que nous ne sommes pas compétitifs. Des pièces arriveront lors des prochaines courses, et nous espérons qu’elles apporteront des améliorations. Mais nous allons régler le problème, et j’espère que nous serons plus compétitifs lors des courses en Europe. »

Le manager de Verstappen aurait sévèrement recadré Helmut Marko après le GP de Bahreïn

Selon la rumeur, le manager de Max Verstappen aurait passé un savon à Helmut Marko après la dernière contre-performance de la Red Bull du quadruple champion de F1 à Bahreïn.

Max Verstappen a terminé le Grand Prix de Bahreïn à une lointaine sixième place, loin de ses standards, gagnant au moins une place par rapport à sa position de départ, mais terminant à plus de 34 secondes du vainqueur de la course, Oscar Piastri sur McLaren. Le pilote néerlandais se retrouve désormais à huit points de Lando Norris, pilote McLaren, au classement des pilotes.

Verstappen s’est plaint de problèmes continus de freinage et d’équilibre avec sa RB21 sur le circuit international de Bahreïn, et pendant la course, il a été victime d’arrêts au stand manqués en raison d’un problème de faisceau de câbles avec le portique de stand, ce qui a également affecté son coéquipier Yuki Tsunoda.

Après la course, le journaliste de Sky Sports F1 qui était dans la pit-lane a repéré Raymond Vermeulen, le manager de Verstappen, en train de s’énerver contre Helmut Marko, le conseiller de Red Bull.

Kravitz a déclaré : « À la fin de la course, j’attendais des directeurs d’équipe, et Raymond Vermeulen, le manager de Max, est entré dans le garage Red Bull et a dit à Helmut Marko ce qu’on ne peut décrire que comme une bonne réprimande. »

« Il s’est ensuite disputé avec Helmut Marko, et Helmut Marko est resté là à le regarder. Raymond s’est ensuite précipité à l’arrière du garage, en retirant son laissez-passer au passage. De toute évidence, ils ne sont pas contents. »

Helmut Marko exprime sa crainte de voir Max Verstappen quitter Red Bull

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a admis qu’il craignait que Max Verstappen ne choisisse de quitter l’équipe en raison de ses dernières difficultés. Le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée en sixième position au Grand Prix de Bahreïn, mettant ainsi un terme à un week-end difficile.

La course de Verstappen a été marquée par un certain nombre de problèmes, puisqu’il s’est plaint à la radio de l’équipe de l’équilibre de la voiture ainsi que de la surchauffe des pneus. Ses problèmes sont survenus alors que McLaren réalisait une belle course avec Oscar Piastri qui a dominé jusqu’à la victoire tandis que son coéquipier Lando Norris s’emparait de la troisième place malgré quelques soucis.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a appelé Red Bull à procéder rapidement à des améliorations, au risque d’être écarté de la course au titre. « C’est clair : nous devons progresser », a-t-il déclaré. « Pas en points, mais au chronomètre. Et avec une performance comme celle que nous réalisons actuellement, malheureusement, le Championnat du monde ne sera pas gagné. »

Marko a récemment déclaré qu’une clause de sortie dans le contrat de Verstappen pourrait devenir un sujet de conversation pendant la pause estivale. Le quadruple champion a été associé à un départ de l’équipe au cours des 12 derniers mois, Mercedes et Aston Martin étant désignés comme destinations potentielles.

Lorsqu’on lui a demandé à quel point il craignait que Verstappen choisisse de partir, Marko a répondu : « C‘est très probable. Des améliorations doivent être apportées dans un avenir proche afin qu’il ait une voiture avec laquelle il puisse gagner. Cela ne devrait pas être un hasard, comme sous la pluie au Brésil ou au Japon. Là-bas, la piste est venue à lui et il a réalisé un tour magique. Il doit y avoir une base stable. »

Helmut Marko coupe court aux rumeurs liant Franco Colapinto et Red Bull

Helmut Marko semble avoir enfin mis fin aux rumeurs liant Franco Colapinto à Red Bull.
Des rumeurs dans les médias espagnols ont lié Colapinto, qui est le pilote de réserve d’Alpine pour 2025, à Racing Bulls comme une option possible pour l’équipe avant que la décision d’échanger Liam Lawson avec Yuki Tsunoda ne soit annoncée.

Colapinto a attiré l’attention de Red Bull grâce à ses impressionnantes performances en fin de saison l’année dernière, lorsqu’il a remplacé Logan Sargeant chez Williams. Mais une série de graves accidents a refroidi l’intérêt de l’équipe pour l’Argentin de 21 ans. Ayant raté une place à temps plein, Colapinto a signé chez Alpine en tant que pilote de réserve, en attendant de remplacer éventuellement Jack Doohan.

Les rumeurs liant Colapinto à Red Bull sont apparues après qu’Helmut Marko ait été vu dans l’espace d’accueil d’Alpine pendant le week-end du Grand Prix de Chine, alors que les spéculations sur l’avenir de Lawson allaient bon train.

Marko a maintenant révélé la raison de sa visite chez Alpine et a insisté sur le fait que Colapinto n’avait pas été évoqué lors d’une rencontre avec le directeur de l’équipe, Oliver Oakes.

« Oui, j’ai une bonne relation avec Ollie Oakes », a déclaré Marko à Motorsport.com. «Il a régulièrement fait courir certains de nos pilotes dans ses différentes équipes à travers les catégories juniors. L’un de ses pilotes court actuellement en Grande-Bretagne [F4, Fionn McLaughlin], par exemple. C’est la raison pour laquelle je l’ai rencontré. Colapinto n’était pas un sujet. »

Isack Hadjar répond aux critiques d’Helmut Marko

Isack Hadjar a tenu à clarifier la situation avec Helmut Marko après que le conseiller de Red Bull l’a qualifié d’« embarrassant » après que le Français a versé des quelques larmes, suite à son accident dans le tour de formation du Grand Prix d’Australie à Melbourne.

Le jeune pilote français a été filmé en larmes après avoir détruit sa Racing Bulls lors du tour de formation du Grand Prix d’Australie, victime d’un tête-à-queue sur piste mouillée.

Son émotion a suscité un large élan de soutien, aussi bien au sein du paddock qu’en dehors. Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde Lewis Hamilton, a notamment réconforté Hadjar en lui adressant des mots d’encouragement alors qu’il regagnait le paddock.

Toutefois, s’adressant à la chaîne de télévision autrichienne ORF après la course, Helmut Marko a déclaré qu’« Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant. »

En réponse, et à l’approche de la deuxième course de la saison ce week-end en Chine, Hadjar a été invité à donner son avis sur les remarques de Marko.

Après un petit rire, et s’adressant aux médias, Hadjar a déclaré : « J’ai trouvé ça embarrassant moi aussi. Tu sais, Helmut, je l’ai eu au téléphone le lendemain, et tout va bien. Je le connais depuis quelques années maintenant. Je suis habitué à sa façon de travailler. Autre point, je pense qu’il parlait allemand, et que ses mots ont été mal réinterprétés. »

« À part ça [recevoir] tout l’amour des fans et des gens, je ne m’attendais pas du tout à ça après mon accident. C’était donc agréable. »

Helmut Marko juge les larmes d’Isack Hadjar « un peu embarrassantes »

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a jugé « un peu embarrassante » la réaction d’émotion d’Isack Hadjar après son accident lors du Grand Prix d’Australie.

Dans un univers aussi compétitif que la Formule 1, où la pression est constante et les attentes élevées, montrer ses émotions peut parfois surprendre. À l’image d’un joueur qui perd lors d’une session de casino en ligne fiable, il est essentiel de savoir gérer ses frustrations et de se préparer à rebondir.

Pour sa première course en Formule 1, le pilote de Racing Bulls a perdu le contrôle de sa monoplace dès le tour de formation à Melbourne, piégé par une ligne blanche glissante dans le premier enchaînement de virages.

Visiblement bouleversé, le jeune Français de 20 ans a fondu en larmes en rejoignant le paddock, où il a été réconforté par Anthony Hamilton, le père de Lewis Hamilton, venu lui apporter son soutien, puis par Stefano Domenicali, PDG de la F1. Une attitude qui n’a toutefois pas ravi Helmut Marko, responsable du programme des jeunes pilotes de Red Bull. « Isack Hadjar a un peu pleuré après son accident. C’était un peu gênant », a-t-il déclaré à ORF.

Lire aussi : F1 – GP d’Australie : Anthony Hamilton console Isack Hadjar après son accident

Cet abandon d’Isack Hadjar avant même le début de la course, alors qu’il s’élançait depuis la 11e place sur la grille de départ, représente l’éventuelle perte de précieux points, alors que plusieurs écuries concurrentes du milieu de peloton ont déjà débloqué leur compteur.

Alex Albon (Williams) a réalisé une performance solide en décrochant la cinquième place, suivi par Lance Stroll (Aston Martin) et Nico Hülkenberg (Sauber), respectivement sixième et septième. Yuki Tsunoda, en position de marquer des points en début de course, a vu ses espoirs s’envoler après une stratégie mal ajustée face à l’arrivée de la pluie, un scénario qui a également piégé Ferrari.

Le jeune pilote français va rapidement devoir oublier ou se servir de cette déconvenue pour rebondir dès le week-end prochain, à l’occasion du Grand Prix de Chine.

Lire aussi : Les résultats du Grand Prix F1 d’Australie 2025

Helmut Marko compare Pérez et Lawson, “au moins, il [Liam] n’a rien fait de mal”

Helmut Marko, conseiller de l’écurie Red Bull, a insisté sur le fait que Liam Lawson est « beaucoup plus enthousiaste » que ne l’a jamais été Sergio Perez.

Le pilote mexicain et Red Bull se sont séparés à la fin de l’année dernière, ouvrant ainsi la porte à Liam Lawson pour qu’il obtienne un siège à temps plein pour la première fois de sa carrière en F1.

Mercredi, lors de la première journée d’essais de pré-saison, Lawson a réalisé le deuxième meilleur temps de la séance du matin.

Au final, le Néo-Zélandais a terminé la première journée en huitième position, sa seule erreur ayant été un tête-à-queue entre le deuxième et le troisième virage dans la matinée. Lawson a bouclé un modeste total de 58 tours sur le circuit international de Bahreïn, réussissant toutefois à impressionner Helmut Marko avec son rythme.

Red Bull a choisi de laisser Lawson profiter de la totalité de la deuxième journée d’essais, qui sera sa dernière séance en piste avant l’ouverture de la saison en Australie.

D’après ce qu’il a vu jusqu’à présent, Lawson a satisfait Helmut Marko ; cependant, le directeur de l’écurie, âgé de 81 ans, a noté pourquoi le pilote n’avait pas réussi à améliorer son temps. « Il a bien roulé », a déclaré Helmut Marko.

« Il a bien fait », a déclaré Marko à Motorsport.com. « Ce n’est que lorsque nous sommes passés de la gomme dure à la moyenne qu’il ne s’est plus amélioré. »

« Nous avons également changé quelque chose à la voiture à ce moment-là et cela n’a pas fonctionné. Cependant, au sein de l’équipe, cela avait du sens et on savait aussi pourquoi cela ne fonctionnait pas. »

Néanmoins, Lawson s’est bien intégré chez Red Bull, et Marko considère déjà son enthousiasme comme meilleur que celui de Perez.

« Liam est beaucoup plus enthousiaste », insiste Marko. « C’est l’âge qui fait ça, oui. Mais au moins, il n’a rien fait de mal. »

Chez Ferrari, Lewis Hamilton pourrait retrouver sa forme de 2021, selon Helmut Marko

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a averti que Lewis Hamilton pouvait se battre pour le titre de pilote de F1 cette année et retrouver sa forme de 2021, mais insiste sur le fait que Max Verstappen reste le “meilleur pilote”.

Lewis Hamilton a suscité beaucoup d’attention avec son transfert chez Ferrari, beaucoup le considèrent comme un prétendant au titre en 2025.

La saison passée, Ferrari s’est battue jusqu’au bout pour l’obtention du titre mondial des constructeurs, finalement remporté par McLaren. Si la firme de Maranello ne s’est pas égarée dans le développement de sa nouvelle monoplace, elle devrait alors pouvoir se battre aux avant-postes.

La monoplace 2025 de Ferrari, la SF-25, a été officiellement dévoilée mercredi matin sur son circuit d’essai de Fiorano. Marko insiste sur le fait que l’on saura bientôt si Hamilton représente une menace pour Verstappen en 2025.

Lire aussi : Lewis Hamilton au volant de la Ferrari SF-25 à Fiorano

Nous le saurons après les essais, lorsque nous verrons à quel point la Ferrari est performante”, a déclaré Marko à OE24. “Max est sans aucun doute le meilleur pilote.”

Alors que certains ont présenté Hamilton comme un prétendant au titre, d’autres se sont demandé si le passage du pilote chez Ferrari n’était pas trop tardif dans sa carrière.

Marko ne pense pas que ce soit le cas et est convaincu que si le pilote, qui a remporté 105 courses, est motivé et confiant et se qualifie bien avec Ferrari, il pourra retrouver sa forme de 2021.

“Je serais prudent à ce sujet”, a insisté Marko. “Si Hamilton est motivé, il peut continuer là où il s’était arrêté en 2021. Le come-back qu’il a réalisé à l’époque était impressionnant.”

“Il faut toutefois que la Ferrari soit compétitive. Et Hamilton doit réussir les qualifications.”

“S’il perd deux ou trois dixièmes face à Leclerc, il devra alors remonter quelques places en course. Cela met les pneus à rude épreuve”, a conclu l’Autrichien.

Lire aussi : Leclerc doit rapidement s’imposer face à Hamilton chez Ferrari selon Jordan

Helmut Marko : Verstappen est plus rapide qu’Hamilton, même avec une voiture inférieure

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, estime que Max Verstappen reste plus rapide que Lewis Hamilton, même lorsqu’il pilote une monoplace de moindre qualité.

Cette déclaration intervient alors que le Britannique a effectué ses premiers essais avec Ferrari, marquant le début d’un nouveau chapitre de sa carrière.

Le transfert de Lewis Hamilton de Mercedes à Ferrari pourrait relancer sa rivalité avec Max Verstappen pour le titre mondial. Pourtant, Helmut Marko reste convaincu de la supériorité du quadruple champion en titre. “Max n’est pas seulement le plus rapide, mais aussi le meilleur en Formule 1 en termes de package global”, a-t-il affirmé à Motorsport-Total.

Selon lui, Verstappen parvient à extraire “0,1 à 0,2 seconde supplémentaire par tour” de sa voiture, une capacité qu’aucun autre pilote ne posséderait. “Lewis Hamilton a toujours la vitesse, mais sur une saison complète ? J’en doute”, a ajouté Marko.

Tout comme dans le domaine des jeux en ligne, où il est crucial de choisir le meilleur casino en ligne de France pour maximiser ses gains, Marko est persuadé que Verstappen reste l’option la plus fiable pour décrocher le titre, même avec un matériel légèrement inférieur.

Même si Ferrari offre à Hamilton une monoplace performante et que Red Bull venait à produire une voiture moins compétitive, le dirigeant autrichien parie toujours sur Verstappen.

Lire aussi : Lewis Hamilton chez Ferrari : La vidéo de son test à Fiorano

Enfin, Marko a adressé un conseil tranchant à Hamilton, l’Autrichien conseille au Britannique de “faire attention à ne pas retomber dans une spirale négative” comme il l’a fait avec Mercedes.

De son côté, Lewis Hamilton coule des premiers jours heureux à Maranello. Le septuple Champion du monde de F1 a ce lundi découvert sa nouvelle écurie et a pris part à une séance d’essais au volant d’une ancienne monoplace sur la piste de Fiorano.

Le Champion britannique a, malgré le brouillard, pu prendre la température de ses nouveaux fans, les Tifosi. Ces derniers s’étaient massés aux abords de la piste privée de Ferrari afin de prendre les premiers clichés de Lewis Hamilton en rouge.

Helmut Marko : Nyck de Vries, “la plus grosse erreur” de sa carrière

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a qualifié la signature de Nyck de Vries chez AlphaTauri en 2023 de “plus grosse erreur” de sa carrière.

Le champion de Formule 2 2019 avait été recruté après avoir impressionné le paddock lors de son remplacement de dernière minute chez Williams en Italie 2022. Il avait récupéré le baquet laissé libre pas un Alex Albon souffrant. Toutefois, le Néerlandais n’a jamais trouvé le rythme et a été nettement dominé par Yuki Tsunoda.

Face à ses difficultés, Red Bull a finalement décidé de le remplacer en cours de saison par Daniel Ricciardo. Depuis, de Vries est retourné en Formule E, où il avait décroché le titre mondial en 2020-2021.

Lire aussi : Après la F1, Nyck de Vries retourne en Formule E avec Mahindra Racing

Interrogé par Autosprint, Marko, qui joue un rôle clé dans la sélection des pilotes Red Bull, a reconnu qu’avec le recul, il aurait pris une décision différente.

Ma plus grosse erreur ? Sans aucun doute, c’est Nyck de Vries”, a déclaré Marko.

Il s’est très bien débrouillé pour ses débuts chez Williams à Monza. Mais une fois arrivé chez AlphaTauri, il n’a pas progressé.”

“Il avait un palmarès incroyable, champion de F2 de la FIA et champion du monde de Formule E, mais avec nous, le chronomètre a dit que Nyck n’était pas le bon choix. Et en essayant d’aller plus vite, il a commis des erreurs”, a conclu l’Autrichien.

Lire aussi : Nyck de Vries va étudier à Harvard

Helmut Marko alerte sur un calendrier F1 à bout de souffle : “Nous avons atteint nos limites”

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a exprimé ses préoccupations quant à l’expansion continue du calendrier de la Formule 1, estimant que le championnat touche aujourd’hui à ses limites.

Avec une saison comptant 24 manches en 2024, comptant également de six courses sprint, le paddock a fait face à une charge de travail sans précédent, mettant à rude épreuve les pilotes et les machines, mais aussi et surtout les équipes.

Ces dernières années, la F1 a tenté de régionaliser son calendrier afin de limiter les déplacements, mais ces efforts sont jugés insuffisants par Helmut Marko. Selon lui, l’arrivée constante de nouvelles courses ne fait qu’aggraver une situation déjà tendue pour les mécaniciens et le personnel technique. Il ne faut pas oublier que ces derniers endurent des horaires intensifs et de fréquents déplacements internationaux.

Malgré les critiques émanant du paddock, Stefano Domenicali, PDG de la F1, continue de défendre le format actuel. L’Italien considère cette expansion comme essentielle pour renforcer la popularité du sport à l’échelle mondiale. Force est de constater que la F1 renait de ses cendres depuis l’apparition de la série Drive to Survive de Netflix, attention cependant à ne pas vouloir en faire trop et à se bruler les ailes.

À 81 ans, Marko reconnaît que ses propres obligations sont bien moindres que celles imposées aux mécaniciens, souvent en première ligne. Pour répondre à ces défis, il suggère de réfléchir à une réorganisation structurelle au sein des écuries, notamment en mettant en place un roulement au sein des équipes de mécaniciens et autres membres des écuries. Ce modèle, utilisé dans d’autres sports mécaniques, pourrait offrir un répit aux membres les plus sollicités du paddock, mais viendrait probablement se confronter au problème du plafonnement des budgets.

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Une telle organisation poserait également des défis logistiques. Néanmoins, l’Autrichien insiste sur l’urgence d’une réforme. Selon lui, maintenir un tel rythme sans ajustement risque d’entraîner un épuisement généralisé au sein des équipes, menaçant leur efficacité à long terme. Dans un contexte où la F1 cherche à concilier expansion et durabilité, ce débat prend une importance cruciale et devrait être une priorité pour la FIA.

Je pense que l’on est à la limite et je ne fais plus partie que de la direction générale”, a déclaré Marko à la chaîne autrichienne ORF.

“Il faut se pencher sur la mécanique, comme lors du Grand Prix de Las Vegas. Cette course s’est déroulée tard dans la soirée, après 14 à 16 heures de mécanique et de vol, et il a fallu continuer au même rythme.”

“Si nous voulons conserver ces 24 courses au calendrier, l’ordre doit vraiment être amélioré. Les gens prennent l’avion dans le monde entier, c’est comme ça. Mais si vous voulez mon avis, plus [de courses] n’est pas une bonne chose, même si vous considérez la charge de travail. À moins de le faire avec deux équipes.”

“La répartition des courses doit être équilibrée. Il y a des courses européennes traditionnelles, mais aussi de nouvelles courses qui sont bonnes, mais qui manquent d’une certaine culture du sport automobile.”

“Les courses de Spa ou de Monza, par exemple, ont cette culture, mais c’est ainsi que nous devons maintenir l’équilibre. Mais l’augmenter [le nombre de courses] n’est pas une option, si cela dépend de moi”, a conclu le conseiller Red Bull.

Lire aussi : Le calendrier 2025 F1, F2, F3 et F1 Academy 

Verstappen menacé d’un GP de suspension pendant les 11 premiers GP 2025

Helmut Marko estime que Max Verstappen « n’a pas été très diplomatique » lors de ses commentaires dirigés vers les commissaires de course d’Abou Dhabi après avoir été pénalisé.

Il est rare que Helmut Marko se permette le moindre commentaire autre que dithyrambique sur son quadruple Champion du monde Max Verstappen.

Néanmoins, le conseiller spécial de Red Bull a mis en garde son pilote contre la possibilité imminente qu’il reçoive une interdiction de courir sur un GP de F1 en 2025.

Le Néerlandais a effectivement huit points de pénalité sur sa Superlicence FIA après avoir récolté deux points de pénalité pour un accrochage avec Oscar Piastri au départ du Grand Prix d’Abou Dhabi.

Lire aussi : Pierre Gasly, l’homme qui coutait zéro dollar

Verstappen y a reçu une pénalité de temps de 10 secondes de la part des commissaires de course pour l’incident, terminant finalement à la sixième place lors de la dernière course de la saison 2024. Même s’il n’y avait aucun enjeu pour le titre mondial pilotes, ni finalement constructeurs, les conséquences pourraient se ressentir en 2025.

Le règlement des points de pénalité en F1 stipule que tout pilote qui reçoit 12 points sur une période glissante de 12 mois devra renoncer à participer à la prochaine course à laquelle il est censé prendre part. Jusqu’à présent, ce système a uniquement pénalisé un pilote, Kevin Magnusse, au cours de cette saison. Le Danois avait dû laisser le volant de sa Haas au Britannique Oliver Bearman en Azerbaïdjan, qui aura ainsi été vu au volant de deux machines en GP cette année, après avoir remplacé Carlos Sainz lors de sa crise d’appendicite.

Alonso aussi menacé d’une suspension de GP en 2025

Avec Fernando Alonso, qui compte également huit points de pénalité cumulés, Verstappen risque d’être contraint de renoncer à une manche la saison prochaine, alors qu’il tente de conserver son titre.

À seulement quatre points d’une interdiction de courir, Verstappen doit parcourir avec prudence les 11 premières manches de la saison 2025 avant que deux points de pénalité puissent être retirés de son compte le 30 juin 2025, au lendemain du Grand Prix d’Autriche.

S’adressant à Sky Deutschland, Marko a déclaré : “Il a encore pris deux points et en est maintenant à huit, nous devons être prudents. Certains commissaires donnent des punitions plus sévères, mais c’est un problème que tout le monde a et il a été mentionné qu’une plus grande cohérence serait préférable.”

Si Verstappen atteint 12 points avant la fin du mois de juin, il deviendra le premier Champion en titre à être banni d’une course – un record qu’il n’aura pas à cœur d’atteindre cette fois-ci !

À Abou Dhabi, le pilote de 27 ans a annoncé que sa compagne Kelly Piquet et lui attendaient un bébé, et Verstappen a donc réfléchi à un plan astucieux : “Oui, peut-être que je passerai à 12 [points] à la naissance du bébé”, a-t-il plaisanté.

Lire aussi : Verstappen : “C’est très rare d’avoir un coéquipier comme Pérez”

DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Alors que Sergio Pérez a livré une nouvelle prestation indigne d’un pilote Red Bull à Las Vegas, Helmut Marko n’a pas manqué d’affirmer que les performances du Mexicain comparées à celles de son coéquipier sont “inacceptables”.

Après un début de saison correcte au volant d’une Red Bull dominante, Sergio Pérez a totalement perdu pied lorsque les rivaux de l’écurie autrichienne sont rapidement revenus dans le match. Pérez n’a ainsi inscrit que 49 petits points lors des 16 derniers week-ends de course, un total médiocre au volant d’une Red Bull.

Helmut Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas que Sergio Pérez est responsable de la perte du titre constructeurs, et donc des primes pour le personnel de l’écurie qui vont avec.

“Il doit y avoir deux pilotes dans l’équipe qui sont capables de marquer des points”, a indiqué Marko à ORF. “Je ne connais pas la différence exacte, mais je pense que Checo a plus de 200 points de retard sur Max [251 en réalité, ndlr]. C’est inacceptable. S’il était proche de Hamilton ou de Russell, des Ferrari ou des McLaren, nous aurions l’avantage.”

“L’essentiel était de gagner le championnat du monde avec Max, mais pour nos employés, c’est une déception, car leurs primes à la fin de la saison dépendent de notre position au championnat des constructeurs. Et cette année, nous n’avons aucune chance de le gagner”.

Lire aussi : Antonio Pérez : “Je n’ai pas l’argent pour acheter une équipe de Formule 1 à mon fils”

L’avenir de Pérez décidé après Abu Dhabi

Malgré ses performances, Sergio Pérez a encore des chances de conserver sa place chez Red Bull en 2025, lui qui est sous contrat jusqu’à fin 2026 avec l’écurie autrichienne. Son avenir sera décidé après Abu Dhabi, avec la décision finale prise par les actionnaires de Red Bull.

“Le plan est qu’il y aura une réunion après Abu Dhabi, et nous rapporterons les résultats de cette réunion à nos actionnaires qui décideront alors du duo de pilotes des deux équipes pour l’année prochaine”, a ajouté Helmut Marko.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Marko affirme qu’un Hadjar “plus rapide” que Colapinto est prêt pour la F1

Helmut Marko s’est exprimé sur le Français, Isack Hadjar, qu’il estime être prêt pour débuter en Formule 1.

Au sein des deux équipes Red Bull, un seul baquet semble absolument certain de ne pas bouger en 2025 : celui de Max Verstappen. Les trois autres, à commencer par celui de son coéquipier, Sergio Pérez, ne sont pas encore assurés.

Le Mexicain, en grande difficulté dernièrement, semble plus que jamais sur la sellette malgré un contrat courant jusqu’à fin 2026, signé plus tôt cette année.

“Nous évaluons tout en ce moment”, a affirmé Helmut Marko au média autrichien, Kleine Zeitung. “Les décisions ne seront prises qu’après Abu Dhabi”.

Lire aussi : Helmut Marko : “Nous avons perdu le titre des constructeurs”

Un roulage “déterminant” à Abu Dhabi pour Hadjar

Marko, conseiller Red Bull, ne cache pas son envie de s’aligner sur la tendance actuelle en F1, à savoir promouvoir les jeunes pilotes. Liam Lawson est ainsi jugé face à Yuki Tsunoda en cette fin de saison. Le vainqueur de ce duel pourrait bien être le remplaçant de Sergio Pérez.

Si tel était le cas, cela pourrait donc permettre au jeune français, Isack Hadjar, de faire ses débuts en F1 dans l’écurie junior de Red Bull, VCARB. Hadjar, actuellement deuxième de Formule 2, aura l’occasion de monter à nouveau dans une F1 à Abu Dhabi pour un roulage très important pour son futur.

“Cela sera alors déterminant pour son avenir”, indique Marko. “Ensuite, il y a aussi un test mardi après Abu Dhabi, où certains pilotes qui entrent en considération pour l’année prochaine sont alignés.”

Questionné pour savoir si Isack Hadjar est prêt pour entrer en F1, l’Autrichien a répondu positivement, tout en comparant son parcours à celui de Franco Colapinto.

Oui, absolument”, affirme-t-il. “Il a été plus rapide que Franco Colapinto dans toutes les catégories juniors.”

Le Français va donc connaître une fin de saison sous haute pression avec d’un côté l’objectif de remporter le titre F2, où il pointe à 4,5 points de Gabriel Bortoleto leader, mais également de l’autre, l’envie de décrocher un volant de titulaire en F1 pour 2025.

Lire aussi : Le soutien financier de Sergio Pérez pourrait arrêter de sponsoriser Red Bull

Helmut Marko : “Nous avons perdu le titre des constructeurs”

Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull, ne se fait pas d’illusion, le titre constructeurs est perdu.

Red Bull avait débuté la saison 2024 sur le même rythme que la précédente. En effet l’écurie autrichienne, par l’intermédiaire de Max Verstappen, avait remporté sept victoires lors des dix premiers Grands Prix de la saison. À cet instant de la saison, Red Bull comptait 60 points d’avance au Championnat constructeurs sur Ferrari et 93 sur McLaren.

Mais tout s’est inversé à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan. En effet, la victoire d’Oscar Piastri dans les rues de la ville de Bakou a permis à McLaren de prendre la tête du classement. À l’arrivée du Grand Prix du Mexique, Red Bull a même vu Ferrari lui passer devant, reléguant l’écurie autrichienne en troisième place du classement.

À ce jour, Red Bull accuse un retard de 54 points sur McLaren et 29 sur la Scuderia Ferrari. À quatre week-ends de course de la fin de la saison et à la vue des performances de la RB20 et surtout de Sergio Pérez, il parait maintenant certain que Red Bull ne pourra pas conserver son titre d’écurie Championne du monde.

“Nous avons perdu le titre des constructeurs”, a déclaré Marko à OE24. “Ferrari, dans sa forme actuelle, est hors de notre portée et peut même rattraper McLaren.”

Lire aussi : Helmut Marko égratigne Tsunoda et la famille Pérez après les qualifs

Des dépassements à prévoir à Interlagos ? 

L’Autrichien se montre toutefois plus optimiste quant aux chances de Max Verstappen de remporter le titre des pilotes. Le Batave compte à ce jour une avance de 47 unités sur Lando Norris, son premier poursuivant au championnat. Toutefois, cet écart de points pourrait se réduire à l’arrivée du Grand Prix du Brésil puisque Max Verstappen partira de loin sur la grille de départ de dimanche, la faute à une pénalité moteur.

“Je ne suis pas très détendu à ce sujet”, a déclaré Marko. “Nous aurons besoin d’un nouveau moteur et recevrons donc une pénalité moteur [de cinq places pour un nouveau moteur à combustion interne]. La bonne chose est que nous aurons un peu plus de puissance et, je l’espère, plus de vitesse. Il est également possible de faire de bons dépassements au Brésil.”

Lire aussi : Lando Norris est-il trop gentil avec Max Verstappen ?

Pérez sur 2025 : “Je serai encore là et je continuerai à me battre pour la victoire”

Alors que l’avenir de Sergio Pérez chez Red Bull semble plus incertain que jamais, le Mexicain est lui convaincu qu’il conservera sa place pour la saison prochaine. 

Après une saison qu’il a lui même qualifié de “terrible” ce jeudi avant son Grand Prix à domicile, son week-end mexicain n’a rien arrangé. Qualifié 18e, il a terminé la course dernier, en 17e position, pas aidé par des dégâts sur sa Red Bull suite à un contact avec un certain Liam Lawson, qui pourrait bien le remplacer prochainement.

Au championnat, Sergio Pérez huitième, pointe à 212 points de son coéquipier et leader du championnat, Max Verstappen. Il est également le seul pilote des quatre meilleures écuries de la saison à ne pas avoir remporté une course en 2024. 

Il est également bon de rappeler que Red Bull a encore perdu une place au championnat ce week-end, au profit de Ferrari. Championne du monde en titre, l’écurie autrichienne aura du mal à faire mieux que troisième cette saison, quelque chose d’impensable en début de saison.

Lire aussi : Jos Verstappen s’en prend aux commissaires “qui n’aiment pas” son fils

Pérez serein sur son avenir

Malgré ces chiffres pour le moins accablants, le Mexicain est certain de garder sa place en F1 chez Red Bull en 2025. Interrogé pour savoir si le Grand Prix du Mexique 2024 était sa dernière course disputée à domicile, Pérez répond par la négative.

“Non, pas du tout”, assure-t-il à Sky Sport Allemagne. “Je serai encore là l’année prochaine et je continuerai à me battre pour la victoire. Car c’est mon rêve.”

De son côté, Helmut Marko, qui ne cache pas son intention d’aligner un jeune pilote aux côtés de Max Verstappen en 2025, n’a pas apprécié le contact entre le Mexicain et Liam Lawson à Mexico.

“C’était la collision inutile avec Lawson avec l’équipe sœur”, a indiqué Marko à Sky Sport Allemagne. “Il faut se comporter différemment. Les dégâts sur son soubassement étaient massifs. Ce qu’il a montré n’était pas pertinent, car la voiture n’était plus au niveau où elle devait être.”

Ensuite questionné sur l’avenir de Sergio Pérez, Helmut Marko, conseiller Red Bull, est resté évasif : “Ouvert”, a-t-il simplement répondu.

Lire aussi : Pérez ne fera pas “un seul mètre dans la voiture” en 2025 selon Ralf Schumacher

Helmut Marko égratigne Tsunoda et la famille Pérez après les qualifs

Helmut Marko avait à la fois de quoi célébrer, au terme des qualifications du Grand Prix du Mexique, tout autant que de quoi s’inquiéter. Si Max Verstappen n’a certes pas signé la pole position, le leader du championnat du monde est parvenu à classer sa Red Bull sur la seconde position de la grille de départ, juste derrière le poleman carlos Sainz, et, de manière cruciale, devant Lando Norris, son rival direct au championnat. Sergio Pérez, en revanche, est une nouvelle fois aux abonnés absents, et a enregistré devant son public l’une des pires séances de qualifications d’une saison 2024 pourtant guère reluisante dans cet exercice.

Voici comme le conseiller spécial Red Bull a répondu aux questions qui lui ont été posées à chaud au micro de Servus TV, en allemand.

 

Lire aussi : La grille de départ F1 du Grand Prix du Mexique 2024

 

Helmut, avez-vous été surpris comme Max de cette performance ?
Non, nous avions dit que si nous pouvions contrôler le secteur 3, où nous avions perdu 3 ou 4 dixièmes lors des autres séances, les choses se présenteraient plutôt bien. C’est ce qui s’est passé et, bien sûr, Max a de nouveau effectué un tour magique, après l’annulation du premier, et a réussi à faire un tour optimal. Mais pour ce qui est de la voiture, il faut féliciter les ingénieurs. Ils l’ont développée dans la bonne direction et notre voiture n’a qu’une bande très étroite où elle fonctionne et cette fois-ci, tout allait vraiment dans la bonne direction.

Les conditions plus fraîches vous ont-elles favorisé ?
Non, je dirais plutôt que les températures plus élevées, parce qu’elles étaient supérieures de 13°C au début, nous ont aidés.

Comment jaugez-vous le rythme sur les longs relais ?
Nous pensons que ces changements amélioreront l’usure des pneus. Mais bien sûr, si vous regardez les temps de Ferrari, s’ils peuvent maintenir cela pendant toute la durée de la course, alors ce sera très difficile…

Un mot sur Pérez ?
Je respecte l’optimisme de son père, mais… Je l’ai entendu à la radio se plaindre de problèmes de freins. Il faudra voir ce qui se passe. Mais l’embellie que nous attendions tous ne s’est malheureusement pas produite…

Et Tsunoda [accidenté, ndlr] ? Un nouveau plancher cassé ?
Je ne sais pas ; son châssis est plus récent que celui de Lawson et je ne sais même pas s’ils ont encore des pièces de rechange. Cela signifie que s’ils doivent reconstruire, ce sera une relégation en dernière ligne, donc c’était un accident inutile, je dirais.

Le jugez-vous trop instable ?
Eh bien, il a fait un tête-à-queue à Austin et maintenant cet accident en qualifications. Nous pensions qu’il s’était stabilisé, mais apparemment maintenant, lorsque la pression vient de Lawson, cela se remarque…

 

Lire aussi : Pérez explose en vol pour ses qualifications à domicile

Oscar Piastri répond à Marko : “Certainement pas intéressé” par un transfert Red Bull

Oscar Piastri a répondu de manière ferme à Helmut Marko, qui a annoncé à la presse qu’une prise de contact active s’était tenue entre son management et celui de Red Bull en vue d’un volant dans l’équipe de Milton Keynes.

Piastri a fait ses débuts en Formule 1 avec McLaren en 2023 à la suite d’une saga l’ayant vu refuser le volant Alpine dans une affaire qui a fini devant le Comité de reconnaissance des contrats de la F1. L’Australien et a fait tourner les têtes depuis en remportant ses premières victoires en F1 en 2024 lors des GP de Hongrie et d’Azerbaïdjan. Cependant, la rumeur d’un nouveau rebondissement dans sa carrière a récemment émergé.

À la veille du Grand Prix du Mexique, une course que McLaren aborde avec 40 points d’avance sur Red Bull en tête du championnat des constructeurs, le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a lâché une bombe en affirmant que leur ex-pilote Mark Webber, aujourd’hui manager de Piastri, essayait de faire bouger les choses.

“Disons les choses comme elles sont : Mark Webber cherche intensément à discuter”, a déclaré Marko à F1-Insider.com.

Cependant, Piastri a eu l’occasion de répondre avant le GP du Mexique et a clairement fait savoir qu’il ne rejoindrait pas Red Bull, ajoutant une boutade à l’adresse de Marko pour faire bonne mesure dans la dernière bataille verbale entre les camps McLaren et Red Bull.

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 du Mexique 2024

Interrogé par les médias sur l’éventualité d’un transfert chez Red Bull basé sur les envies de discussions de Webber, Piastri a répondu : “Certainement pas. Je suis très heureux là où je suis.”

“Je suis sous contrat pour les deux prochaines années et je ne cherche certainement pas à aller ailleurs. Il ne se passerait donc pas une semaine en F1 sans qu’Helmut ne fasse quelques commentaires !”

L’avenir de Sergio Perez au sein de Red Bull Racing est redevenu un sujet de discussion majeur, surtout après le retour impressionnant de Liam Lawson au sein de l’équipe junior VCARB à Austin, tandis que Red Bull a également un prétendant au titre en F2, Isack Hadjar, et Ayumu Iwasa en Super Formula, qui attendent dans les coulisses.

Lorsqu’il lui a été demandé s’il avait été surpris par l’intérêt de Red Bull à son égard, Piastri a répondu : “Pas vraiment. Je veux dire, c’est un beau compliment, je dirais ! Mais, encore une fois, je suis très heureux de ma situation. Ils ont un grand nombre de pilotes qu’ils peuvent choisir s’ils le souhaitent.”

Piastri occupe la quatrième place du classement du championnat des pilotes de F1 2024 à cinq manches de la fin, à 50 points de son coéquipier de McLaren, Lando Norris, qui aborde un week-end de course crucial au Mexique s’il veut maintenir ses espoirs de titre en vie. Le leader du championnat, Max Verstappen, a porté son avance à 57 points après Austin au volant de sa Red Bull.

Lire aussi : McLaren demande un droit de révision pour la pénalité de Norris à Austin