Voici les horaires du Grand Prix F1 d’Autriche 2023, neuvième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 30 juin au 02 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.
Attention ! Pour ce neuvième rendez-vous de l’année, le format Sprint Shootout est de retour en Formule 1, ce qui signifie que le programme du week-end à Spielberg est légèrement différent avec une seule séance d’essais libres le vendredi et une séance de qualifications programmée le même jour (cliquez ici pour lire le mode d’emploi de ce week-end un peu particulier).
Ce vendredi 30 juin, les pilotes participeront à la seule séance d’essais libres du week-end [EL1] à 13h30 (heure de Paris), alors que la séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Autriche est programmée le même jour à 17h00 (heure de Paris).
Le samedi 1er juillet, les pilotes participeront à 12h00 (heure de Paris) à la qualification Shootout dont le résultat déterminera la grille de départ de la course Sprint de 100 kilomètres disputée dans l’après-midi à 16h30 (heure de Paris) et dont le résultat n’aura absolument aucun impact sur la grille de départ de la course de dimanche.
Enfin, le dimanche 02 juillet, les pilotes prendront le départ du Grand Prix d’Autriche 2023 à 15h00 (heure de Paris) dans l’ordre établi lors de la séance de qualifications disputée le vendredi à 17h00. Il s’élanceront pour 71 tours.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 30 juin pour les essais libres du GP d’Autriche en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme GP d’Autriche 2023 (heure de Paris)
Vendredi 30 juin : EL1 à 13h30 / Qualifications à 17h00
Samedi 1er juillet : Qualifications Shootout à 12h00 / Course Sprint à 16h30
Dimanche 02 juillet : Départ du GP d’Autriche à 15h00
Le conseiller motorsport chez Red Bull, Helmut Marko, a indiqué que l’équipe AlphaTauri va bien changer de nom pour la saison 2024, l’Autrichien confirmant ainsi les rumeurs qui courraient déjà depuis quelques mois dans le paddock de la Formule 1.
Fondée à la fin 2005, à la suite du rachat de l’écurie Minardi, l’équipe s’est appelée Toro Rosso avant de demander en 2019 un changement de nom pour devenir Scuderia AlphaTauri (une marque de prêt-à-porter appartenant au groupe Red Bull).
Mais l’équipe italienne basée à Faenza a connu au cours des dernières années une baisse de performance significative et a glissé à la neuvième place du championnat des constructeurs la saison dernière, marquant seulement 35 points sur les 22 manches disputées. Cette année, AlphaTauri semble encore plus en difficulté puisqu’elle occupe après les huit premières manches de la saison la dernière place au classement général des constructeurs.
Dans ce contexte, et alors que l’écurie sera dirigée à partir de 2024 par le Français Laurent Mekies et Peter Bayer, Helmut Marko a confirmé qu’un changement d’identité a déjà été acté et que l’équipe sœur de Red Bull sera alignée autant que la réglementation le permet sur Red Bull Racing.
« AlphaTauri aura deux nouveaux dirigeants avec Laurent Mekies et Peter Bayer à partir de 2024. Il y aura aussi deux nouveaux sponsors et un nouveau nom. » confirme Marko au média autrichien Kleine Zeitung.
« L’orientation est claire : elle sera basée sur Red Bull Racing dans la mesure où la réglementation le permet. »
Nyck de Vries sous pression…
Alors que Nyck de Vries a débuté sa carrière en F1 cette année chez AlphaTauri en tant que titulaire, le Néerlandais n’a pas réussi à convaincre ses employeurs jusqu’à présent et son avenir au sein de l’écurie semble de plus en plus compromis si l’on en croit les propos d’Helmut Marko.
« En gros, Yuki [Tsunoda] fait une bonne saison avec des résultats malgré des pénalités malheureusement, mais la performance est correcte. Mais nous ne sommes pas satisfaits de Nyck de Vries. Nous allons nous pencher là-dessus aussi. » explique Marko lorsqu’on lui demande clairement si les deux pilotes actuels seront toujours là en 2024.
Le Français Laurent Rossi, le PDG d’Alpine, admet que son équipe de Formule 1 a été « confrontée à la réalité » cette saison après les progrès réalisés au cours de l’hiver par l’écurie Aston Martin, actuellement troisième du championnat du monde des constructeurs avec seulement 13 points de retard sur Mercedes.
Parmi toutes les équipes de la grille, Aston Martin est celle qui a fait le plus de progrès au cours de l’hiver par rapport à la saison dernière où elle a terminé à la septième place au championnat du monde. Désormais devancée par Mercedes depuis peu, Aston Martin impressionne par sa régularité avec plusieurs podiums à son actif depuis le début de l’année et une monoplace très compétitive sur les différents circuits déjà visités.
« Je pense que ça été une confrontation avec la réalité pour Mercedes, Ferrari et nous-mêmes. » a déclaré Laurent Rossi à propos des progrès d’Aston Martin ce lundi lors d’une conférence de presse organisée par le Groupe Renault à Enstone.
« Nous nous sentions à l’aise en pensant que nous étions sur une courbe ascendante, et tout le monde l’était, et puis soudain, il y a quelqu’un [Aston Martin, ndlr] qui dépasse tout le monde. »
Laurent Rossi estime que ce bon en avant spectaculaire de la part d’Aston Martin s’explique en grande partie par les risques pris par l’équipe basée à Silverstone qui a choisi de recruter des personnes clés dans d’autres équipes et qui n’a pas hésité à bousculer les codes.
« C’est une industrie dans laquelle nous faisons plus ou moins la même chose depuis si longtemps qu’il est finalement devenu normal qu’il faille autant de temps pour y arriver. » a poursuivi le Français.
« C’est vrai pour tout, c’est vrai aussi pour les voitures de route. Mais ils [Aston Martin] ont changé des choses beaucoup plus vite et aussi différemment. Ils ont pris un peu plus de risques et ça a payé. »
Rossi a déclaré que Alpine doit elle aussi essayer d’imiter Aston Martin en étant peut-être un peu moins conservateur et en accélérant les différents processus pour obtenir des pièces améliorées sur la monoplace plus rapidement.
« Les gens commencent à se gratter un peu plus la tête en se disant que nous sommes peut-être un peu trop conservateurs. Peut-être faisons-nous trop de validations, et peut-être que nous pouvons raccourcir certains processus ici et là. »
« En fin de compte, vous vous apercevez qu’au fil du temps vous avez mis beaucoup d’étapes de prudence supplémentaires parce que vous avez eu un problème un jour et vous vous dites « Ok, la prochaine fois nous ferons cela tout le temps ». Mais maintenant, lorsque vous regardez tout ça avec du recul, ce n’est peut-être pas nécéssaire. Nous devons donc revoir beaucoup de choses. »
Un plan de 100 courses qui passe à…120
En 2021, le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, a laissé à son équipe “100 courses” pour être en mesure de se battre pour le titre mondial en Formule 1 et le Français estime désormais qu’il faudrait peut-être prolonger d’un an la date cible pour que Alpine se retrouve tout en haut du peloton avant le changement majeur de réglementation en 2026.
« Que ce soit la troisième année du plan ou une autre, cela pourrait être 120 [courses] parce que l’ère réglementaire a été prolongée d’un an et nous allons jusqu’en 2025. » a ajouté Rossi.
« Mon objectif est que d’ici 2025, l’équipe Alpine dispose des mêmes moyens que les meilleures équipes et fonctionne de manière à pouvoir mettre ces moyens en oeuvre pour devenir un candidat crédible au podium. C’est tout. »
« Nous allons toujours dans cette direction, nous continuons à embaucher, à obtenir de l’équipement et des ressources et cet investissement nous aidera à aller encore plus vite. C’est pourquoi je pense que nous sommes toujours sur la bonne voie. »
Avant le Grand Prix d’Autriche 2023, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec 44 points inscrits depuis le début de la saison, soit 27 points de plus que McLaren.
Renault Group et Alpine ont annoncé ce lundi 26 juin accueillir au capital d’Alpine Racing Ltd, Otro Capital, RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %. Le groupe confirmant ainsi la rumeur qui courrait depuis plusieurs semaines maintenant.
Il s’agit d’un investissement de 200 millions d’euros de la part du groupe investisseurconstitué d’Otro Capital et de ses partenaires RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments dans Alpine Racing Ltd (soit une participation de 24 % au capital).
Alpine Racing Ltd, classée quatrième du championnat du monde 2022, est l’entité basée à Enstone au Royaume-Uni qui représente l’ensemble des activités de l’écurie de Formule 1.
La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite d’un investissement qui permettra « d’accélérer la stratégie de croissance ainsi que les ambitions sportives d’Alpine en Formule 1. »
Ainsi, Alpine F1 Team bénéficiera de l’expertise et de l’expérience du Groupe Investisseurdans l’industrie du sport, notamment dans les domaines des médias, du sponsoring, de la billetterie, du réceptif, des licences et de la stratégie de merchandising pour créer de nouveaux leviers de croissance et générer de la valeur ajoutée.
Le Groupe Investisseur possède une grande expérience en matière de création et de développement d’entreprises, à l’instar de ses activités aux côtés des Dallas Cowboys, de Fenway Sports Group, de la NFL, du Toulouse FC ou encore de Wrexham AFC. L’équipe de Formule 1 bénéficiera également de l’expertise du Groupe Investisseuren matière de données et de technologie, facteurs clés de la performance marketing et commerciale.
A la suite de cette opération, Alec Scheiner, associé co-fondateur d’Otro Capital, rejoindra le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.
Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.
« La Formule 1 et Alpine sont des atouts stratégiques pour Renault Group. » a déclaré Luca de Meo, PDG du Groupe Renault.
« Au cours de ces deux dernières années, nous avons relancé Alpine en capitalisant sur son emblématique coupé sportif A110 et en stimulant la marque grâce à l’arrivée en Formule 1 où nous voulons nous battre pour le titre. Ce partenariat accélérera le développement d’Alpine F1 en diversifiant les sources de revenus et en augmentant la valeur de la marque. »
L’investissement d’Otro et de RedBird comprend également une participation de la famille Huntsman et de Main Street Advisors.
A propos d’Otro Capital…
Otro Capital est une société d’investissement privée spécialisée dans les industries du sport, des médias, des jeux vidéo et du divertissement, qui cible les actifs sous-monétisés et souvent sous-évalués, et travaille en partenariat avec RedBird Capital.
L’équipe d’Otro, dirigée par Alec Scheiner, Brent Stehlik, Niraj Shah et Isaac Halyard, opére et investit dans l’écosystème sportif depuis vingt-cinq ans. Les investissements ciblés par Otro partagent trois points communs : i) un accès différencié via un réseau d’opérateurs et de propriétaires sportifs, ii) une propriété intellectuelle précieuse, et iii) la capacité à apporter une valeur ajoutée grâce à son expérience en matière de création d’entreprise et à son expertise opérationnelle.
A propos de RedBird Capital Partners
RedBird Capital Partners est une société d’investissement privée spécialisée dans les entreprises à fort potentiel de croissance et qui propose des solutions de capital stratégique aux fondateurs et aux entrepreneurs. Fondée en 2014 par Gerry Cardinale, RedBird intègre des investissements privés sophistiqués avec pour mission d’accompagner la construction d’entreprise dans trois écosystèmes principaux – les médias et le divertissement, le sport et la consommation expérientielle, et les services financiers. Tout au long de ses 30 ans de carrière, M. Cardinale s’est associé à des fondateurs et à des entrepreneurs pour créer parmi les plateformes les plus emblématiques de ces industries. La société gère actuellement plus de 8,6 milliards de dollars d’actifs pour le compte d’un groupe d’investisseurs institutionnels international de premier plan et des family offices.
Le portefeuille de RedBird se compose de propriétés intellectuelles de premier ordre dans le domaine des ligues, des équipes, des médias, du divertissement et de la consommation expérientielle – notamment YES Network, Fenway Sports Group, AC Milan, Skydance Media, The Springhill Company et sa toute nouvelle plateforme de diffusion en continu avec la NFL, Everpass Media.
A propos de Maximum Effort Investments
Maximum Effort Investments est un fonds d’investissement axé sur la création de valeur transformationnelle par le story-telling. Cette approche « story first » s’applique à quatre secteurs d’investissement clés : l’immobilier, le sport, les médias et la grande consommation. L’équipe dirigeante met à profit la diversité de ses expériences afin de trouver de nouveaux moyens de créer de la valeur. Dirigé par Ryan Reynolds, la société de promotion immobilière et de capital investissement Harshal Dave Watford Group, ainsi que George Dewey et James Toney.
Franz Tost, le directeur de l’équipe AlphaTauri, reste persuadé que le Néerlandais Nyck de Vries a les capacités de gagner des courses, mais l’Autrichien admet que débuter en Formule 1 de nos jours est devenu extrêmement difficile pour un pilote.
Nyck de Vries s’est vu offrir un baquet de titulaire chez AlphaTauri en 2023 après une superbe performance en 2022 en marquant ses premiers points en F1 au Grand Prix d’Italie lorsqu’il a été appelé à la dernière minute pour remplacer Alex Albon au volant de la Williams, le Thaïlandais ayant été hospitalisé en urgence pour une appendicite.
Mais après ses débuts remarquables en Formule 1 l’an dernier, force est de constater que la situation est plus compliquée pour lui en ce début de saison chez AlphaTauri, le Néerlandais n’ayant pas encore réussi à ouvrir son compteur de points après huit courses disputées (tout comme l’autre débutant de la grille, l’Américain Logan Sargeant).
Interrogé sur les performances de Nyck de Vries, Franz Tost a expliqué pourquoi il était désormais très difficile pour un pilote de débuter en Formule 1 : « C’est vraiment difficile pour les débutants maintenant en F1. J’ai toujours dit qu’il était très difficile pour les nouvelles recrues d’entrer en Formule 1 de nos jours. » a déclaré Franz Tost.
« Pourquoi ? Car en début de saison ils ne connaissent pas tous les circuits. Nyck [De Vries] ne connaissait pas Melbourne, ni l’Arabie Saoudite, ni Miami, et à Bakou [en Azerbaïdjan] nous avons eu une course Sprint, ce qui signifie qu’après les EL1, il y avait déjà les qualifications. Cela rend donc la tâche – pour un jeune pilote qui est nouveau en Formule 1 – vraiment difficile. »
Interrogé pour savoir ce qu’il a dit à Nyck de Vries pour que le Néerlandais garde le moral au cours de cette première année difficile, Tost a expliqué : « Je lui ait dit qu’il devait rester concentré, qu’il devait rester confiant, car nous savons tous qu’il peut faire du bon travail. »
« Il a remporté des courses en Formule 3 et en Formule 2. Il a remporté des championnats, il a remporté le championnat du monde de Formule E. Cela signifie qu’il sait comment gagner des courses et gagner des championnats. »
« Il a juste besoin d’avoir confiance en lui, et de notre côté nous devons faire en sorte de lui donner une bonne voiture. »
Après le Grand Prix du Canada, l’équipe AlphaTauri occupe la dernière place du championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points inscrits depuis le début de l’année.
Alors que les équipes de F1 doivent voter au mois de juillet pour savoir si les couvertures chauffantes seront interdites pour la saison 2024, plusieurs pilotes ont déjà mis en garde sur le fait que les premiers tours de roue seraient extrêmement difficiles, voire dangereux en cas de températures trop basses.
Dans le but d’améliorer son impact écologique sur la planète, Pirelli – le manufacturier unique de la Formule 1 – a développé avec l’aide des équipes de la grille des pneumatiques capables de fonctionner immédiatement sans avoir été préchauffés par des couvertures chauffantes.
Les pneus Pluie sans couverture ont déjà été introduits cette saison au Grand Prix de Monaco, tandis que les pilotes ont testé les pneus Slicks sur le circuit de Barcelone juste après le Grand Prix d’Espagne au mois de juin.
Mais après ces tests, George Russell et Charles Leclerc ont chacun exprimé leurs inquiétudes en matière de sécurité quant à l’utilisation des pneus non chauffés, notamment parce que les essais réalisés à Barcelone n’étaient pas suffisamment représentatifs selon le pilote Mercedes avec une température de l’air supérieur à 20°.
« Avec le recul, je pense que ça n’a pas été testé dans les bonnes conditions sur le bon circuit. » a déclaré George Russell à propos du test Pirelli qui a eu lieu à Barcelone après le Grand Prix d’Espagne.
« Je pense que si vous allez sur un circuit comme Barcelone, qui a un asphalte agressif, la température de la piste était d’environ 40 degrés et entièrement gommée depuis le début du week-end. L’adhérence des pneus était très sommaire en sortant de la voie des stands, mais à partir du cinquième virage nous avions un niveau [d’adhérence] respectable. »
« Mais si je compare cela par rapport au début de l’année, lorsque j’ai roulé à Jerez avec une température de piste de dix degrés, c’était extrêmement difficile lors du tour de sortie des stands. »
« Pour être tout à fait honnête, je ne pense pas que nous soyons en mesure d’introduire ces pneus dans un scénario de course. Je serais très inquiet pour tous les mécaniciens dans la voie des stands lors d’un arrêt, je serais très inquiet pour le tour de sortie dans des conditions froides. Il y aura des crashs, je n’en doute pas. »
« Je pense qu’il y a beaucoup de travail, de dépenses et de développement dans ces pneus, et j’ai l’impression que tout ça pourrait être mis ailleurs. »
Le pilote Ferrari Charles Leclerc – qui a lui aussi participé au test Pirelli à Barcelone – a fait échos aux propos de Russell quant à la performance des pneumatiques sans couverture chauffante.
« Je dois dire que dans les conditions que nous avons pu avoir durant les essais, c’était bien et ça s’est bien passé. » a déclaré le Monégasque.
« Mais oui, à des températures plus basses, je ne sais pas…Je n’ai pas testé ces pneus à des températures plus basses et c’est là que se trouve le gros point d’interrogation. »
« Donc, c’est très difficile de dire si je suis heureux ou pas. J’aimerais peut-être tester ces pneus dans différentes conditions et voir ensuite s’ils sont utilisables dans toutes les conditions. Mais encore une fois, ce fut un test positif avec les conditions de Barcelone. »
« Vous avez quatre ou cinq virages où c’est très délicat, là où les pneus doivent monter en température. Quand vous êtes seul sur la piste, ce n’est pas vraiment un problème. Mais bien sûr, si vous pilotez avec d’autres voitures, cela peut devenir très difficile à gérer. »
« Si cela ne dure que quatre ou cinq virages même dans les conditions avec des températures basses, c’est quelque chose que nous pourrions envisager. Mais évidemment, avec des températures très basses, je m’attends à ce que ce soit beaucoup plus long. La période de chauffe pourrait alors devenir très difficile. »
D’autres tests auront lieu sur le tracé de Silverstone au Royaume-Uni en juillet. Après ce test, la décision sera prise si oui ou non les couvertures chauffantes seront interdites en Formule 1.
Pour rappel : l’interdiction des couvertures chauffantes en Formule 1 a été repoussée de quelques années car l’introduction des nouvelles réglementations en 2022 en parallèle du bannissement des couvertures chauffantes aurait rendu la tâche trop compliquée à Pirelli qui aurait eu alors trop de nouveaux paramètres à prendre en compte.
Depuis son arrivée chez Ferrari en début d’année, le Français Frederic Vasseur – directeur de la Scuderai Ferrari – a dû faire face à un certain nombre de défis, dont le départ de certains employés débauchés par d’autres équipes, notamment le responsable du concept du véhicule, David Sanchez, signé par McLaren, ou encore de Laurent Mekies, actuel directeur sportif, qui partira chez AlphaTauri à la fin de l’année pour y occuper le poste de directeur d’équipe.
Alors que Ferrari continue de recruter pour l’avenir et qu’un grand nom « sera bientôt annoncé », Frederic Vasseur admet que le fait que Ferrari soit basée en Italie peut être un certain handicap par rapport à d’autres équipes de la grille. En effet, sur les dix écuries présentes en Formule 1, trois seulement sont basées en dehors du Royaume-Uni : Ferrari (Italie), Alfa Romeo (Suisse) et AlphaTauri (Italie).
« Ce n’est pas la même situation, parce que vous pouvez très bien passer de Red Bull à Mercedes et garder les mêmes horaires, garder les enfants dans la même école et tout reste parfait. » a déclaré Vasseur au micro de Sky Sports lorsqu’il évoque la différence entre Ferrari et les autres équipes basées au Royaume-Uni.
« Si vous voulez venir en Italie, c’est une approche différente. Vous devez changer l’environnement familial, etc…En revanche, dès que vous êtes en Italie, je pense qu’il est plus difficile de partir, car la nourriture est bien meilleure et la qualité de vie est bonne. »
« Parfois, cela peut jouer dans les discussions parce qu’ils doivent déménager avec leur famille. Cela dépend de la situation des enfants, ce n’est pas toujours facile, mais dès qu’on arrive à attirer quelqu’un ils restent. »
« J’ai vécu la même situation chez Sauber, c’était difficile de leur demander de venir, mais dès qu’ils étaient en Suisse, ils sont restés. »
Vasseur dit qu’il passe une grande partie de son temps à chercher de nouveaux talents pour faire en sorte de rendre de nouveau Ferrari compétitive. Mais le Français admet que la durée du « congés de jardinage » [généralement d’un an, ndlr] en Formule 1 signifie qu’il faudra certainement des années avant que des grands noms puissent rejoindre l’équipe et avoir un impact.
« Je suis arrivé il y a quelques mois, mais vous devez comprendre quelle est la situation avant de commencer à recruter. » a ajouté Vasseur.
« Ce processus est long, ils nous rejoindront dans douze ou 24 mois et même le processus de recrutement ne se fait pas du jour au lendemain. Cela signifie que nous sommes au milieu de tout ça et que cela arrivera bientôt [l’arrivée d’un grand nom]. »
« Le recrutement, c’est là où la Formule 1 manque d’agilité. Cela veut dire que si vous avez un projet, si vous voulez travailler avec des gens, si vous voulez changer la structure d’un département – sans parler de Ferrari, mais de façon générale – cela prend des mois pour comprendre ce que vous vous voulez faire, pour trouver les bonnes personnes, puis des mois ou des années pour les faire venir. »
« Cela signifie que parfois vous parlez plus en années qu’en courses. Parfois cela peut être frustrant parce que vous poussez comme un diable. Je passe peut-être les deux tiers de mon temps à m’occuper du recrutement et nous signons un contrat pour la fin de 2024 dans le meilleur des cas, voire 2025. »
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, a indiqué que son équipe apporterait prochainement plusieurs packages d’améliorations sur la W14, un premier à Silverstone pour le Grand Prix de Grande-Bretagne, et un deuxième avant la pause estivale de la F1 qui débutera juste après le Grand Prix de Belgique fin juillet.
Depuis l’introduction sur la W14 d’un package de mises à jour au Grand Prix de Monaco, l’équipe Mercedes a clairement progressé avec un double podium obtenu au Grand Prix d’Espagne et une troisième place décrochée par Lewis Hamilton le week-end dernier au Grand Prix du Canada.
L’écart entre Lewis Hamilton – troisième – et le vainqueur du Grand Prix du Canada – Max Verstappen – était de « seulement » 15 secondes à l’arrivée de l’épreuve dimanche dernier, preuve s’il en fallait que Mercedes a fait d’importants progrès par rapport au début de l’année.
Mais Toto Wolff a révélé après l’arrivée de la huitième manche que d’autres nouveautés arriveraient prochainement sur la W14 : « Nous allons emmener [un package d’améliorations] plus grand à Silverstone. Ensuite, nous devrions en avoir un autre avant la pause. » a déclaré Toto Wolff le week-end dernier à Montréal.
« C’est juste que les apprentissages se sont beaucoup accélérés depuis que nous avons changé l’architecture de certaines parties. Je pense qu’il devrait y avoir des améliorations décentes à venir dans les quatre prochaines courses. »
Revenant sur la performance de Mercedes au Grand Prix du Canada où Lewis Hamilton a décroché un deuxième podium consécutif pour l’équipe en terminant troisième, Wolff a admis que Mercedes ne s’attendait pas à aussi bien performer sur la piste de Montréal.
« Nous ne nous attendions pas à performer au Canada parce que l’ADN de la voiture en ce moment correspond plus pour les virages à grande vitesse. Donc, c’est encourageant, mais il ne faut pas oublier que Max [Verstappen] est en rythme de croisière à l’avant. »
« Peut-être que croisière n’est pas le bon mot…Max a toujours plus de facilité à l’avant, il n’est pas en croisière, mais je pense quand même qu’il y a de la marge, donc il y a un sacré écart à rattraper. »
Interrogé pour savoir s’il pense que Mercedes peut désormais concourir pour des victoires, Toto Wolff a été catégorique sur ce point : « Non. Je pense que l’écart est encore trop grand pour vraiment penser que Max est sous pression. »
Après le Grand Prix du Canada, Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 167 points inscrits depuis le début de l’année, soit 13 de plus que l’équipe Aston Martin.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, a reconnu pour la première fois de l’année après l’arrivée du Grand Prix du Canada que son équipe pourrait éventuellement remporter toutes les courses cette saison, bien que de nombreux paramètres entrent évidemment en ligne de compte.
L’écurie de Milton Keynes a remporté les huit courses disputées jusqu’à présent cette année (six pour Verstappen et deux pour Perez) et compte même neuf victoires consécutives si l’on remonte un peu plus en arrière avec la finale de la saison 2022 disputée à Abou Dhabi.
La question de savoir si une équipe dominante peut remporter toutes les courses d’une seule saison est souvent posée en Formule 1, mais jusqu’à présent, aucune écurie dans l’histoire du championnat du monde n’a réussi à remporter toutes les courses d’une saison.
L’équipe McLaren est celle qui s’est rapprochée le plus près d’un tel record, c’était en 1988 lorsque le Français Alain Prost et son coéquipier Ayrton Senna ont gagné à eux deux quinze des seize manches cette année-là. Autre équipe ayant eu un très grand succès en F1 mais qui n’a jamais remporté toutes les courses durant la même saison : Mercedes qui, en 2016, a remporté 19 manches sur les 21 inscrites au calendrier.
Avec une telle domination depuis le début de la saison 2023, beaucoup estiment que Red Bull pourrait bien devenir la première équipe en Formule 1 à décrocher toutes les victoires en une seule saison, et lorsqu’on pose la question au directeur de l’écurie, Christian Horner, le Britannique se montre désormais moins catégorique qu’en début d’année et estime lui aussi que Red Bull peut y arriver mais qu’il faudra que toutes les planètes soient alignées.
« Pouvons-nous le faire ? Oui. Allons-nous le faire ? Qui sait, car il y a tellement de variables dans ce sport. » a lâché Christian Horner à Sky Sports après la victoire de son pilote Max Verstappen au Canada dimanche dernier.
Max Verstappen a remporté six des huit courses déjà disputées, dont quatre consécutives. La marge semble se réduire avec la concurrence puisque à l’arrivée du Grand Prix du Canada disputé dimanche dernier à Montréal et remporté par le Néerlandais, l’écart avec l’Aston Martin de Fernando Alonso (deuxième) n’était « que » de neuf secondes, alors qu’en Espagne quinze jours plus tôt Verstappen avait 24 secondes d’avance sur la Mercedes de Lewis Hamilton et 27 secondes à Monaco sur l’Aston Martin d’Alonso.
Mais pour Christian Horner, il était tout à fait normal que les écarts se resserrent au Canada sur un circuit relativement court : « Sur ce tracé, l’écart est plus petit. Nous serions surpris si ce n’était pas le cas. » a déclaré Horner.
Le week-end dernier à Montréal, Red Bull a décroché sa centième victoire en Formule 1 et est devenu le cinquième constructeur à atteindre ce chiffre après Mercedes, Ferrari, Williams et McLaren. L’équipe de Milton Keynes arrivera-t-elle à remporter toutes les courses cette saison ? Réponse à la fin de l’année ou avant si une autre équipe gagne un Grand Prix…
Depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, le poids des Formule 1 n’a eu de cesse d’augmenter ces dix dernières années. Alors qu’elles ne pesaient « que » 642 kg en 2013, les F1 de 2023 sont limitées à 796 kg (à vide). Cette hausse s’explique par la complexité des moteurs hybrides, le poids des batteries, les normes de sécurité avec notamment l’arrivée du halo, et plus récemment l’arrivée des pneus 18 pouces plus grands et donc logiquement plus lourds.
Profitant d’une toute nouvelle réglementation sur les unités de puissance (pourtant plus lourdes), la F1 avait déjà fait savoir qu’elle comptait réduire le poids des monoplaces en 2026 et cet objectif a été confirmé par Stefano Domenicali [PDG de la F1] et Mohammed Ben Sulayem [Président de la FIA], en affirmant que la génération actuelle était trop lourde. Si tout le monde semble d’accord sur ce point, il semble que les choses soient moins évidentes en pratique comme l’ont confirmé différents directeurs techniques le week-end dernier au Canada.
James Allison, actuel directeur technique chez Mercedes, a fait part de son approbation: « Je suis tout à fait d’accord avec Stefano [Domenicali], et il n’est pas le seul à penser que cette sorte de tendance inexorable à la hausse du poids doit être stoppée, puis inversée. Parce que, vous savez, d’une année sur l’autre, elles devenaient plus lourdes. Il n’est pas évident d’inverser la tendance. » confie le Britannique.
« Il est particulièrement délicat d’imaginer des règles techniques qui rendront la voiture beaucoup plus légère. Je pense que le moyen de l’alléger est d’abaisser la limite de poids et d’en faire notre affaire. »
« Si les voitures dépassent la limite, cela nous oblige tous à prendre des décisions assez difficiles sur ce que nous mettons dans nos voitures et ce que nous n’y mettons pas. »
Dan Fallows, qui a rejoint l’équipe Aston Martin l’année dernière, s’accorde avec son homologue mais souligne les obstacles sécuritaires et techniques à venir: « Je pense que je suis probablement d’accord avec James sur ce point. »
« Il y a des choses que nous pouvons probablement faire dans les règles pour aider. Je pense que l’abaissement de la limite de poids est un moyen d’y parvenir. Mais nous devons nous assurer que nous ne cherchons pas à compromettre la sécurité de quelque manière que ce soit en faisant cela. »
« Et il y a peut-être des choses que nous pourrions faire sur le plan architectural qui nous aideraient. Mais ce sera certainement un défi. Et je pense qu’il ne fait aucun doute qu’avec les réglementations sur les groupes motopropulseurs telles qu’elles sont définies, le défi est encore plus grand. »
Des propos soutenus par le Français Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull: » Je suis d’accord avec mes collègues. Je ne suis pas sûr que nous aurons un changement significatif en termes de poids. »
« Et je suis d’accord pour dire que nous devrions le faire avec en tête la sécurité que nous voulons atteindre parce que c’est l’aspect le plus important, la sécurité a beaucoup été améliorée pour le pilote. Et nous n’aimerions pas compromettre cela. »
« De plus, je pense que l’unité de puissance qui est définie maintenant [pour 2026] est déjà massivement plus lourde que ce que nous avons actuellement. Je pense qu’il sera très, très difficile de l’alléger de manière significative. » conclut Waché.
La FIA a détaillé tous les changements à venir concernant les unités de puissance qui seront utilisées en Formule 1 à partir de la saison 2026. Ces changements concernent le carburant, le moteur à combustion interne (ICE), le système de récupération d’énergie (ERS), la disposition générale du moteur, l’utilisation des unités de puissance, les différentes restrictions liées aux essais et le volet concernant la réglementation financière. Vous pouvez retrouver notre dossier complet sur les moteurs F1 2026 à cette adresse.
Voici les résultats définitif et officiels du Grand Prix du Canada 2023, huitième manche de l’année, disputé ce dimanche 18 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix du Canada 2023, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée l’Aston Martin de Fernando Alonso et la Mercedes de Lewis Hamilton.
Derrière, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Sergio Perez, Alexander Albon, Esteban Ocon, Lance Stroll et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette huitième manche de la saison 2023.
Les abandons : il y a eu deux abandons ce dimanche au Grand Prix du Canada. Le pilote Williams Logan Sargeant a dû immobiliser sa monoplace sur le bord de piste très tôt dans la course en raison d’une fuite d’huile, tandis que le pilote Mercedes George Russell a lui aussi abandonné en raison d’une surchauffe de ses freins.
Les pénalités : le pilote McLaren Lando Norris a écopé d’une pénalité de cinq secondes après un « comportement antisportif » pour avoir roulé trop lentement derrière la voiture de sécurité qui était en piste. Les deux pilotes Haas, Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg, ont chacun reçu une réprimande ce dimanche au Grand Prix du Canada en raison de leur retard de quelques minutes pour la traditionnelle parade des pilotes d’avant course.
Pilote du jour : c’est le pilote Williams Alexander Albon qui a été élu « pilote du jour » au Grand Prix du Canada 2023. Le Thaïlandais – qui a franchi la ligne d’arrivée à la septième place – a récolté 28,7% des votes de la part des fans devant Lewis Hamilton (16,4%), Fernando Alonso (16,3%), Max Verstappen (7,4%) et Charles Leclerc (7,3%).
Meilleur tour en course : c’est le pilote Red Bull Sergio Perez qui a décroché le meilleur tour en course ce dimanche au Grand Prix du Canada 2023. Le Mexicain – qui a terminé sixième – a signé un 1,14.481 dans le dernier tour de course, il empoche donc le point bonus attribué au meilleur tour.
Après le Grand Prix du Canada disputé ce dimanche 18 juin à Montréal et remporté par le pilote Red Bull Max Verstappen, la Formule 1 prend désormais la direction de l’Autriche pour y disputer la neuvième manche de l’année sur le Red Bull Ring de Spielberg.
Le Grand Prix d’Autriche 2023 est programmé du 30 juin au 02 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg. Il s’agira de la neuvième manche de la saison et les équipes disputeront ce week-end-là la deuxième course Sprint de l’année.
En 2022, c’est le pilote Ferrari Charles Leclerc qui a remporté le Grand Prix d’Autriche. Le Monégasque devançait au drapeau à damier la Red Bull de Max Verstappen et la Mercedes de Lewis Hamilton. Derrière, George Russell, Esteban Ocon, Mick Schumacher, Lando Norris, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo et Fernando Alonso complétaient le top dix à l’arrivée.
Tout comme les autres Grands Prix tout au long de la saison 2023, vous pourrez suivre l’action en piste en direct sur notre site (essais libres, qualifications et course) en rejoignant le Live Center à cette adresse à partir du vendredi 30 juin.
Voici les classements F1 2023 pilotes et constructeurs après le Grand Prix du Canada, huitième manche du championnat du monde, disputé ce dimanche 18 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix du Canada 2023 ce dimanche à Montréal, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée devant l’Aston Martin de Fernando Alonso et la Mercedes de Lewis Hamilton. Grâce à cette 41e victoire, Max Verstappen égale le nombre de victoires d’Ayrton Senna et offre à son équipe Red Bull la centième victoire en Formule 1.
Derrière, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Sergio Perez, Alexander Albon, Esteban Ocon, Lance Stroll et Valtteri Bottas complètent le top dix à l’arrivée de cette huitième manche de la saison 2023.
Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.
Huitième manche du championnat du monde 2023 de Formule 1, le départ du Grand Prix du Canada était donné ce dimanche 18 juin à 20h00 (heure de Paris) sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui s’élançait depuis la pole position ce dimanche à Montréal, le Néerlandais devançait l’Aston Martin de Fernando Alonso et la Mercedes de Lewis Hamilton sur la grille de départ.
Derrière, George Russell, Nico Hülkenberg, Esteban Ocon, Lando Norris, Oscar Piastri, Alexander Albon et Charles Leclerc complétaient le top dix sur la grille de départ de cette huitième manche de la saison (voir la grille complète ici).
Voici les horaires du Grand Prix F1 du Canada 2023, huitième manche du championnat du monde de Formule 1 qui se dispute ce week-end du 16 au 18 juin sur le circuit Gilles Villeneuve de Montréal.
Ce vendredi 16 juin, la première séance d’essais libres [EL1] du Grand Prix du Canada est programmée à 19h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance d’essais libres du week-end [EL2] est programmée à 23h00 (heure de Paris).
Le samedi 17 juin, la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Montréal [EL3] est programmée à 18h30 (heure de Paris), alors que la très attendue séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix du Canada 2023 est programmée à 22h00 (heure de Paris).
Enfin, le départ du Grand Prix du Canada 2023 sera donné le dimanche 18 juin à 20h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 70 tours sur le tracé Gilles Villeneuve pour cette huitième manche du championnat du monde.
Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2023 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 16 juin pour les premiers essais libres du GP du Canada en direct sur notre Live Center accessible ici.
Programme GP du Canada 2023 de F1 (heure française)
Vendredi 16 juin : EL1 à 19h30 / EL2 à 23h00
Samedi 17 juin : EL3 à 18h30 / Qualifications à 22h00
En 2021, Codemasters avait pris le pari de la campagne scénarisée avec Braking Point, un excellent point d’entrée pour découvrir la discipline et ses enjeux pour les nouveaux venus et qui avait le mérite d’avoir une campagne finalement assez simple mais agréable à suivre. Pour cette version 2023, Codemasters a décidé de poursuivre les aventures d’Aiden Jackson et Devon Butler dans F1 23 via le mode histoire sobrement intitulé « Braking Point 2″.
Un mode histoire ne se suffisant pas à lui-même, on sent sur ce millésime 2023 que les développeurs ont beaucoup travaillé sur l’engagement des joueurs, d’une part via les quelques nouveautés « classiques » mais surtout par le HUB « F1 World » véritable cœur du multijoueur de F1 23.
Conditions de test : le jeu nous a été fourni en trois exemplaires une dizaine de jours avant la sortie officielle. Nous avons pu tester le jeu F1 23 sur PS4 avec un volant Thrustmaster T300 RS muni d’une roue Ferrari SF1000 et sur Xbox Series X à la manette. Cesare sur PS4 s’est concentré sur le test au volant et l’aspect purement technique du pilotage, Hervé sur Xbox Series X a tracé sa route avec Aiden et Devon afin de tester « Braking Point 2 », quant à moi sur la même plateforme, j’ai testé les divers modes de F1 World et le multi avec Hervé.
Bienvenue dans le monde de la F1 :
En ouvrant le menu principal du jeu deux choses m’ont marqué, sa modernité (un vrai plus), mais aussi sa complexité qui s’est avérée bien moins agréable. Dans un premier temps, si la campagne scénarisée saute aux yeux car mise en avant par les développeurs, les autres modes sont beaucoup moins évidents à trouver.
Ainsi, via le menu principal vous ne pourrez pas lancer une course, un chrono, ou une partie multijoueur, ce qui est légèrement déstabilisant. Pour cela il vous faudra aller dans le menu « F1 World » qui sera votre réel HUB principal.
F1 World reprend le concept de F1 Life de 2022 mais va beaucoup plus loin. Là ou F1 Life ne semblait être qu’un outil de personnalisation, F1 World est un mode en lui-même poussant les joueurs à s’engager dans leur expérience en ligne. C’est via ce mode que vous trouverez les modes Grand Prix, chrono, multi en ligne mais surtout les « Séries » et les « Epreuves ».
A bord de votre monoplace dédiée à ce mode vous irez parcourir une série d’événements à votre disposition allant de la course de cinq tours, aux courses scénarisées s’inspirant de vrais Grands Prix avec les monoplaces 2023, aux courses avec contrainte (sous la pluie, pas de ligne indicatrice au sol etc…) ou encore aux chronos avec des supercars et bien d’autres.
Plusieurs épreuves régulièrement renouvelées seront proposées
En remplissant les objectifs de ces événements vous gagnerez diverses récompenses, de l’argent virtuel, des boosts de développement, des membres d’écuries, des pièces pour votre monoplace dédiée à ce mode etc… Ces éléments vous permettront de personnaliser la performance de votre F1. Ainsi, certains éléments plus rares vous permettront par exemple de gagner un bonus sur votre niveau d’appui ou votre consommation de carburant ou d’un arrêt au stand plus optimal si vous avez réalisé un tour propre etc…. Si vous êtes un habitué des RPG (jeu de rôles) vous saisirez vite le principe. En effet, les éléments débloqués fonctionnent par code couleur en fonction de leur rareté, tandis qu’un chiffre vous indiquera si telle ou telle pièce est plus « puissante » qu’une autre.
Il est plaisant au début de faire évoluer sa monoplace, mais on arrive vite à se contenter de supprimer les éléments les moins puissants pour en mettre de meilleurs sans trop se poser de question. Je regrette simplement le fait qu’en changeant certains éléments il n’y ait pas de changement esthétique sur la monoplace (sur les ailerons notamment). Au-delà de l’aspect « évolutions » de notre monoplace c’est surtout l’aspect épreuves renouvelées régulièrement qui m’a beaucoup séduit par sa diversité et qui implique davantage le joueur.
Sachez qu’au début F1 World est assez redondant. En effet, vous ne pourrez pas régler le niveau de difficulté ni les options de simulation (remise en piste auto, dégâts, aide au départ etc…), plus vous avancerez dans ce mode, plus vous ferez évoluer votre licence et donc l’accès à des épreuves plus compliquées et donc plus plaisantes, car au début vous doublerez une dizaine de monoplaces en 5 tours sans aucune difficulté. Enfin, ce système devrait vous catégoriser dans des groupes multijoueur de votre niveau (que nous n’avons pas pu tester convenablement au moment d’écrire ces lignes le jeu n’étant pas encore disponible à la vente)
Pour terminer sur ce mode, sachez qu’il est toujours possible de customiser votre espace de vie exactement comme dans F1 Life (2022) (salon, décoration, collection de supercars, trophées), les collectionneurs pourront s’en donner à cœur joie. Vous ne pourrez en revanche pas transférer votre décor de 2022 sur l’opus de 2023.
Votre garage vous permettant d’améliorer monoplace et staff
Braking Point 2 survive
Le scénario de Braking Point 2 (Point de rupture 2 en français) est la suite directe de Braking Point sorti en 2021. Vous aurez ainsi le plaisir de retrouver les protagonistes déjà connus et en découvrir de nouveaux. En effet vous incarnerez tantôt des pilotes de F1, de F2 et des chefs d’écuries le tout dans une équipe fictive nommée « Konnersport Racing Team ».
Vous serez alors confrontés à des tensions entre pilotes qu’il faudra gérer afin de faire progresser au mieux l’écurie. Bien entendu, cela passe par des courses (la plupart du temps des tronçons de courses) avec des objectifs, comme par exemple, rallier la ligne d’arrivée ou finir à une certaine position en fin de course.
Mais il faudra également faire preuve d’habilité en dehors de la piste où vous serez régulièrement confrontés à des choix qui vous demanderont de faire des compromis. Ainsi, vos décisions pourront très bien satisfaire, par exemple, les médias en desservant l’équipe ou inversement. Cependant, sachez qu’aucune de vos décisions n’affectera réellement l’histoire, une seule fin est disponible le scénario étant entièrement scripté.
Encore un conflit à gérer!
L’aventure se vit en 17 chapitres qu’Hervé a terminé en 7 heures environ. Vous aurez à votre disposition 3 niveaux de difficulté et nous vous conseillons d’emblée de commencer au minimum au niveau intermédiaire, le niveau facile étant…bien trop facile. Le niveau intermédiaire semble plus adapté. Hervé n’a rencontré aucune difficulté mais pratique les jeux de F1 depuis une certain nombre d’années. Le niveau difficile permet quant à lui d’ajouter un peu de piment à l’histoire augmentant ainsi les enjeux des objectifs donnés.
La mise en scène de ce mode histoire n’est pas sans rappeler la série Drive to Survive de Netflix, via les interviews sur fond noir, les issues dramatiques de certaines courses ou même les échanges entre pilotes. Le scénario a un bon rythme et se laisse suivre sans accroc. Sans être forcément attaché aux personnages, nous sommes toujours curieux de connaitre le dénouement de certaines situations.
Nous n’entrerons pas dans le détail pour ne pas vous spoiler. On soulignera le fait que ce mode est destiné aux nouveaux venus comme aux amateurs des jeux de F1, en effet les modes de difficultés sont bien calibrés que cela soit pour les débutants, comme pour les experts ayants plusieurs heures de roulage derrière eux. De plus, sachez qu’il vous est tout a fait possible de modifier les réglages d’aide au pilotage afin de vivre l’expérience comme vous le souhaitez (simulation, arcade, entre les deux).
Les cinématiques en piste sont très bien réalisées
Je passerai rapidement sur les autres modes de jeu très classiques mais incontournables, vous pourrez toujours bien entendu vous adonner à des parties multijoueur en étant dans le même canapé via l’écran splitté (une option toujours bienvenue et si rare dans des jeux de course à notre époque). Les modes Grand Prix, chrono, multijoueurs classique ou classé sont bien entendu toujours disponibles (dans le menu F1 World je vous le rappelle).
Le mode carrière est bien présent dans F1 23, vous pouvez d’ailleurs toujours faire une carrière avec un de vos amis. Sachez qu’il n’y a eu strictement aucun changement par rapport à l’année dernière, que cela soit l’interface, les exercices en essais libres ou les interviews. Tout est similaire au jeu de 2022, si cela peut en surprendre quelques uns, on se rend vite compte que la formule marche et qu’il n’est pas nécessaire d’y toucher.
Le mode carrière est strictement le même qu’en 2022
Pour finir sur le contenu, vous retrouverez bien évidemment toutes les équipes et pilotes de la grille à jour (2023 pour les F1, 2022 pour les F2) et deux nouveaux circuits avec Las Vegas et Losail (Qatar). Les nostalgiques en revanche seront déçus car il sera en effet impossible de piloter sur cet opus des F1 de légende.
Les possesseurs de casques de réalité virtuelle sur PC seront ravis d’apprendre que la fonction est toujours prise en charge dans F1 23 via les casques: Valve Index, Oculus Quest 2 + Link Cable, Oculus Rift S, HTC Vive et HTC Vive Cosmos. Le crossplay est également toujours de la partie dans F1 23 afin de jouer avec vos amis quelque soit leurs plateformes.
Enfin, nouvel ajout de taille qui fera la transition avec le gameplay : les drapeaux rouges. Les courses peuvent enfin être interrompues suite à un incident (accident, panne…). Sur nos sessions en ayant laissé le réglage d’apparition des drapeaux rouges en « normal », nous n’en n’avons encore rencontré aucun, nous ne pourrons donc pas nous prononcer sur la mise en pratique. Sachez tout de même que lorsque la course est interrompue – au delà du nouveau départ (lancé ou arrêté) – vous pourrez changer votre stratégie et vos gommes dans les stands durant l’interruption de course, vous pourrez ainsi être piégé ou au contraire avantagé comme dans les vraies courses.
En piste!
Le point névralgique de ce test et de tout test de jeu de course : le ressenti en piste. Nous allons tout d’abord parler du côté technique, puis des sensations du gameplay pour finir sur l’IA.
Ne tournons pas autour du pot, sur nouvelle génération le jeu est beau, très beau, bien plus fin que l’année dernière, plus fluide aussi. On sent que Codemasters a pris à bras le corps le fait d’exploiter les nouvelles machines de nos salons. Cela passe par des détails et petits ajouts tels que le graining sur les gommes, les imperfections de la piste, les décors du circuit, la modélisation des monoplaces, mais le gros du travail en mon sens réside dans la gestion de la lumière.
Que cela soit les couchers de soleil, les reflets sur les carrosseries, les ombres ou encore le rendu des projecteurs sur les circuits de nuit, un réel effort a été consenti et on sent que la puissance des consoles NextGen actuelles est enfin exploitée.
Sur les anciennes générations de consoles (PS4 de notre côté), vous pourrez noter un beau gap également. Ainsi, au delà des sensations de pilotage vous observerez un réel changement des caractéristiques graphiques sur les circuits, que le ciel soit couvert ou que vous rouliez en plein soleil. Cela peut paraître idiot mais la différence n’était pas si frappante dans l’édition 2022. La modélisation est plus fine et on apprécie que ce travail ait été fourni sur des consoles qui ont maintenant 10 ans et qui montrent leurs limites depuis plusieurs années.
Coté audio, là aussi un réel gap a été franchi. Le son des moteurs a été retravaillé et vous pouvez rouler une heure durant sans être « agacé » par les 1000 chevaux à 40cm de votre tête. Ça pétarade, le souffle de l’air est plus distinct, le plancher des monoplaces tape le sol, le passage des vitesses claque, le son des vibreurs vous rappelle à l’ordre, et vous enchaînez les virages en vous délectant d’un excellent travail audio. Ceux qui jouent avec un casque de bonne qualité le savent, le son est primordial dans ce type de jeu et les développeurs l’ont bien compris.
Depuis l’année dernière, nous avons droit à une vraie playlist sur un jeu de F1, 2023 continue évidemment en ce sens avec pas moins de 35 pistes réalisées au travers de 16 nationalités différentes, nous ne discuterons pas des goûts et couleurs de chacun, mais pour ma part j’ai été séduit par le choix des développeurs. Si vous aimez la musique house / électronique, vous serez conquis. On ne note pas de grande différence sur la radio ingénieur, cette dernière arrive à nous mettre en immersion même si elle tourne souvent en boucle et peut intervenir pour nous indiquer que…la pluie n’est pas attendue en plein désert !
Il s’agit en mon sens d’un des points les plus importants à améliorer pour la suite. Coté voix, vous retrouverez Julien Fébreau accompagné de Jacques Villeneuve pour commenter les débuts et fin des qualifications et Grands Prix, le tout de manière cohérente et convaincante.
Le Gameplay
Abordons maintenant le point fort du jeu, son gameplay. Après plusieurs heures de roulage, à trois, à la manette et au volant, notre verdict est unanime : les sensations sont excellentes, et n’ayons pas peur de le dire nous n’avions jamais eu de tels ressentis quel que soit le périphérique de jeu.
Tout d’abord à la manette : Codemasters a fait un gros travail sur ce point. Manette en main, le constat est sans appel, le jeu nous a paru tout d’abord plus facile avec les mêmes réglages. Nous nous sommes rapidement rendus compte qu’en réalité les sensations de pilotage étaient simplement mieux retransmises.
Ainsi, si certains virages vous paraissaient difficile à passer proprement sur F1 22, le meilleur ressenti permet aujourd’hui de les aborder de manière beaucoup plus naturelle. Que cela soit via le grip, votre appui ou votre freinage, tout semble beaucoup plus inné. Le pilotage n’est pas plus facile mais bien plus naturel.
L’interface est plus claire et les informations plus évidentes
Un très gros travail a été fait sur la direction au joystick, vous donnerez ainsi moins d’à-coup lors de vos changements de direction, idem pour les gâchettes d’accélération et de freinage où vos pressions seront beaucoup mieux dosées. En ressort une conduite beaucoup plus « coulée » et moins brutale, un vrai plaisir!
Nous vous recommandons pour avoir ces sensations d’enlever quasiment toutes les aides au pilotage. En effet, pour sentir votre monoplace glisser, accrocher ou encore être plaquée au sol, vous devez lui permettre de partir à la faute. Quoi de plus grisant que de rattraper une F1 en haut du raidillon de Spa ou d’enchaîner les virages 9 et 10 en Australie en étant à la limite ? Vous savez ce type de virage que vous redoutez tant, que vous détestez même, mais qu’à terme vous passez à fond…ces sensations sont démultipliées quand vous savez que tout peut déraper.
Au volant : C’est Cesare qui a eu l’honneur de tester F1 23. Le matériel utilisé était une base Thrustsmaster T300 RS, tandis que la roue fixée sur cette base est la Thrustmaster Ferrari SF1000.
Lorsque vous avez dépensé une belle somme d’argent pour vous offrir le volant dont vous rêviez, il serait tout simplement fou de ne pas prendre le temps de le régler correctement et c’est justement ce qu’a fait Cesare avant de commencer à jouer à F1 23. Après plusieurs heures de réglages (et oui, c’est long de régler un volant, mais si important), il a enfin pu prendre la piste pour la première fois dans F1 23. La suite est racontée par Cesare.
« Dès les premiers tours de roue dans F1 23, on peut sentir qu’une étape a été franchie par rapport à l’édition 2022. » nous confie Cesare.
« Le ressenti au volant est bien meilleur que lors de l’édition précédente et grâce à une nette amélioration de l’environnement sonore du jeu, on se sent immédiatement à l’aise. »
« J’ai passé beaucoup de temps à régler le volant avant d’y jouer, et je ne le regrette absolument pas car vous pouvez réellement ressentir dans le volant la moindre petite aspérité sur la piste ou bien ce moment où l’une de vos roues est dans l’herbe dans une zone de freinage et que le train arrière ne demande qu’à partir. »
« F1 23 en termes de gameplay au volant est une belle réussite. Malgré le fait que la réglementation technique en Formule 1 n’a que très peu évoluée entre 2022 et 2023, on sent une différence de comportement sur les monoplaces par rapport à l’édition précédente. »
« Pour être tout à fait précis, j’ai roulé dans F1 23 avec la difficulté la plus élevée, absolument aucune aide et aucun affichage à l’écran (toutes les infos s’affichent sur le volant Ferrari SF1000). L’immersion est totale pour moi et, grâce au travail réalisé sur le son des moteurs et de l’environnement, j’ai pris un réel plaisir à rouler durant ces quelques heures. »
« En tant que fan de F1, j’étais déjà conquis par le F1 22 malgré de nombreux bugs. Mais avec F1 23, une étape a été franchie pour notre plus grand plaisir. »
Et l’IA ?
Si vous êtes amateurs de séances en compagnie de l’intelligence artificielle, vous aviez pu remarquer certaines limites quant à la cohérence de certaines manœuvres réalisées par l’IA dans F1 22. Quoi de plus frustrant que de laisser passer un adversaire qui semble sur un tour lancé et qui se met à ralentir à vos cotés, provoquant de surcroît un drapeau jaune pour finalement ré-accélérer puis freiner à nouveau quelques mètres plus loin.
Bonne nouvelle, ce comportement étrange (pour ne pas dire bug) à totalement disparu de nos sessions de test dans F1 23, les séances d’essais libres ou de qualifications sont désormais tout à fait cohérentes.
Même constat lors des Grands Prix, alors que nous trouvions parfois l’IA en mode « bourrin »et semblant suivre « un rail » dont elle ne déviait pas même si nous étions sur le passage, les bagarres sont désormais beaucoup plus subtiles sur cet opus 2023 et nous pouvons avoir de belles explications en piste cohérentes et réalistes, décroiser en sortie de virage, jouer avec l’aspiration, avoir de légers décalages, l’IA « joue le jeu » et l’agressivité ou la passivité sont bien dosées.
Un seul comportement agaçant déjà remarqué auparavant est toujours présent, lorsque l’IA vient « accrocher » votre F1 elle ne va pas chercher à se décaler et va continuer à forcer jusqu’à vous faire partir en tête à queue, ce n’est pas systématique mais suffisamment agaçant pour être signalé, d’autant qu’aucune pénalité ne sera infligée et que le comportement semble « normal » pour la direction de course.
L’IA est beaucoup plus pertinente
Coté bug, nous n’avons rien constaté d’alarmant sur nos sessions de jeu en dehors des bugs signalés par le développeur et normalement corrigés dans le patch day one. Il faudra espérer ne pas en découvrir à long terme comme nous avions pu le constater sur F1 22 avec par exemple des disqualifications complétement aléatoires pour des raisons fausses (ne pas s’être arrêté au stand alors que oui…).
Verdict
S’il est parfois difficile de critiquer un jeu pour ses défauts, nous sommes aujourd’hui face à un dilemme tout aussi compliqué. Comment être objectif quand on parle d’une discipline que l’on aime, tout en tenant compte des attentes des uns et des autres ? Mais il faut bien se lancer…
En termes de gameplay et de sensations de pilotage, nous sommes sur le jeu de F1 le plus abouti auxquels nous ayons joué sur console, c’est bien simple à ce niveau c’est un sans faute, tout simplement.
Le tout porté par des graphismes qui prennent enfin en compte la nouvelle génération, une bande son impeccable et qui nous aide à ressentir chaque courbe, oui F1 23 est un excellent jeu de course sur lequel nous avons pris notre pied en termes de pilotage.
Nous espérons que le tout ne sera pas entaché par des bugs pouvant ruiner une carrière de plusieurs dizaines d’heures. Je reviens également dessus car je trouve regrettable que le seul réel interlocuteur que nous avons durant le jeu – notre ingénieur – ne soit pas plus travaillé, au delà de ne pas avoir eu de réelles évolutions sur cet opus, ses conseils tout de même bienvenus parfois, sont rarement pertinents et assez redondants, à tel point que Cesare le désactive tout simplement.
Soulignons également l’ajout de F1 World qui semble plutôt abouti et fidélisant avec des épreuves renouvelées et une dimension multijoueurs que l’on espère cohérente et équilibrée après plusieurs semaines. Il faudra faire attention de ne pas se mélanger les pinceaux en termes de réglages, alors que certains modes permettent de régler chaque paramètre, d’autres comme la plupart des modes de F1 World verrouillent ces derniers, on se retrouve donc tantôt avec des dégâts, tantôt sans, tantôt avec une IA réglable, tantôt non, cela peut être perturbant quand vous le découvrez en course.
F1 23 est un excellent jeu qu’il serait dommage de rater si vous êtes fan de F1, nous n’avons pas à faire à une simple « mise à jour » de F1 22, on sent que Codemasters cherche améliorer sa production via les retours des joueurs et que les développeurs sont soutenus par Electronic Arts qui a bien saisi l’essor de la F1 de ces dernières années et donc du marché à séduire.
F1 23 sortira le 16 juin 2023 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S, PlayStation 4, Xbox One et PC via EA App, Epic Games Store et Steam.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a démenti les rumeurs selon lesquelles le Mexicain Sergio Perez est en danger après ses performances décevantes, notamment à Monaco ou encore à Barcelone où il n’a pas réussi à passer en Q2 durant les qualifications du Grand Prix d’Espagne.
Depuis le début de la saison 2023, Sergio Perez rencontre plus de difficultés que son coéquipier Max Verstappen au volant d’une Red Bull pourtant très performante, ce qui n’a pas manqué d’alimenter le moulin à rumeurs concernant son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes.
En Australie, Perez a connu un week-end très compliqué avec plusieurs sorties de piste dès le vendredi, obligeant le Mexicain à s’élancer depuis le fond de la grille le dimanche pour finalement remonter à la cinquième place au drapeau à damier en profitant notamment de quelques faits de course.
A Monaco, Sergio Perez a envoyé sa monoplace dans le rail dès la Q1 en qualifications et n’a pas eu d’autre choix que de prendre le départ depuis le fond de la grille sur un tracé où les dépassements sont presque impossibles. Il terminera le Grand Prix de Monaco à la seizième place en dehors des points.
Lors de la dernière manche disputée en Espagne, Perez a de nouveau commis une erreur lors des qualifications en partant dans le bac à gravier. Là encore, le pilote Red Bull a dû s’élancer en dehors du top dix, mais arrivera finalement à franchir la ligne d’arrivée à la quatrième place avec plus de 34 secondes de retard sur son coéquipier Max Verstappen, vainqueur de l’épreuve.
Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles Perez est en danger après ses performances décevantes, Helmut Marko a démenti en insistant sur le fait que le Mexicain est « un élément important » de l’équipe.
« C’est n’importe quoi, la place de Sergio n’a jamais été en danger et ne le sera jamais. C’est un élément important [de l’équipe] pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour cette année. » explique le Dr Helmut Marko à F1Insider.
« Nous souhaitons terminer 1er et 2e du championnat pilotes et devenir champion du monde des constructeurs le plus rapidement possible. »
Helmut Marko est conscient que ses récents commentaires dans la presse au sujet des performances de Perez ont sans doute conduit à toutes ces rumeurs : « Après ses performances plutôt faibles à Miami et à Monaco, j’ai juste rappelé à Sergio qu’il devait se concentrer sur son travail. » a ajouté l’Autrichien.
« Il n’a pas su profiter des possibilités. Dans l’équipe avec Max [Verstappen], il a un adversaire très difficile à battre. Mais il n’y a pas que lui, il y a aussi tous les pilotes présents en ce moment. »
« Il devrait se concentrer sur lui-même et ne pas chercher désespérément à battre Max. Il doit être là quand les choses ne se déroulent pas de manière optimale pour Max. La bonne course de Sergio après son échec en qualifications à Barcelone a été un pas dans la bonne direction. »
Avant le Grand Prix du Canada qui se déroule du 16 au 18 juin, Sergio Perez est deuxième du championnat du monde des pilotes avec 53 points de retard sur Max Verstappen.
Lewis Hamilton reste convaincu que Mercedes va dans la bonne direction après avoir introduit sur la W14 un package de mises à jour au Grand Prix de Monaco et qui a permis à l’équipe du constructeur allemand de décrocher son meilleur résultat de l’année avec un double podium au Grand Prix d’Espagne.
A Barcelone, Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée à la deuxième place à 25 secondes du vainqueur Max Verstappen, tandis que son coéquipier George Russell a terminé troisième.
Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il pense que lui et son équipe seront capables à un moment donné cette saison d’égaler Max Verstappen et Red Bull, le pilote Mercedes a répondu : « Avec la voiture actuelle que nous avons, je ne pense pas que nous atteindrons leurs performances, mais nous travaillons sur l’amélioration de la voiture. » a déclaré le septuple champion du monde de F1.
« Avec la voiture actuelle, nous sommes limités au rythme que nous avions aujourd’hui [à Barcelone], mais je pense qu’il y a encore une énorme quantité de travail, d’études et d’améliorations à venir. »
« Evidemment, ils vont eux aussi progresser tout au long de l’année, et nous devrons donc faire de grands pas à chaque étape que nous ferons. »
« Aujourd’hui [au Grand Prix d’Espagne], je pense qu’ils avaient quelques dixièmes d’avance sur nous, peut-être une demi-seconde d’avance sur nous par tour, et sur l’exercice d’un seul tour, c’est un peu plus gros encore. »
« Mais je pense que nous allons dans la bonne direction, et je sais que nous avons quelque chose en préparation pour aller de l’avant. Donc, j’espère qu’au moins d’ici la fin de l’année, peut-être que nous pourrons…ce serait formidable si nous pouvions les défier. »
Hamilton a également ajouté que, bien qu’il souhaite évidemment que Mercedes se rapproche de Red Bull tout au long de la campagne 2023, lui et son équipe souhaitent aussi déjà penser à la future monoplace de la saison 2024.
« Je suis plus concentré sur le fait de m’assurer que l’année prochaine nous aurons la voiture pour les défier dès le premier jour. » ajoute le Britannique.
« Mais plus nous continuerons à pousser cette voiture cette année, plus cela aura un impact sur l’année prochaine également. Plus nous en apprenons sur cette voiture et plus cela nous place dans la bonne direction. Il faut juste essayer de trouver le bon équilibre [entre cette saison et 2024]. »
Avant le Grand Prix du Canada, l’équipe Mercedes est deuxième du championnat du monde des constructeurs avec 135 points de retard sur Red Bull.
Au cours de sa longue carrière en Formule 1, l’actuel directeur technique de Red Bull, Adrian Newey, a travaillé avec de nombreux pilotes tels que Nigel Mansell, Alain Prost, Damon Hill, Jacques Villeneuve, Mika Hakkinen ou encore Sebastian Vettel et peut donc se permettre de les comparer avec Max Verstappen, même si évidemment les époques et les monoplaces sont différentes.
« Ces pilotes sont tous si différents les uns des autres. Nigel [Mansell] avait une énorme confiance en lui, beaucoup de force dans le haut du corps, ce qui, à l’époque, sans direction assistée et avec beaucoup d’appuis, était important. C’était aussi un concurrent féroce sur la piste. » explique Newey à Sky Sports.
« Alain [Prost] était beaucoup plus méthodique, très articulé et les tests étaient très frustrants car souvent il ne poussait pas. Donc, vous ne saviez jamais vraiment où vous étiez. Mais quand il le voulait, il pouvait envoyer. »
« Mika [Hakkinen] et Kimi [Raikkonen] étaient très différents. Ils ne disaient pas grand-chose mais ce qu’ils disaient, il fallait en tenir compte et interpréter ce qu’ils disaient parce qu’ils avaient des façons différentes de dire les choses. »
« Sebastian [Vettel] était un grand penseur, il y avait de longs débriefings et il a passé énormément de temps à tout parcourir. Max [Verstappen] est plus au milieu. Ce sont des personnages donc très différents mais tous phénoménaux en soi. » insiste Newey.
Lorsqu’on lui demande s’il pense que Max Verstappen est un pilote parfait, Adrian Newey a répondu : « Je pense qu’il est oui. Il a un contrôle incroyable de la voiture et des capacités naturelles. »
« Lorsqu’il est arrivé [en F1], il a fait peut-être quelques erreurs au début parce qu’il attaquait très fort, mais maintenant il est vraiment fluide et roule absolument jusqu’à la limite de la voiture. »
« Mais en même temps, il est très réfléchi. Il a une très bonne sensation avec les pneumatiques, nous l’avons vu lors de plusieurs courses au cours des deux dernières années. »
« Il a vraiment une très bonne idée de la façon comment utiliser les pneus. Le comportement des pneus est un facteur tellement important de nos jours. »
Récemment, Christian Horner, le directeur de Red Bull, a insisté sur le fait que le directeur technique de l’écurie, Adrian Newey, sera avec l’équipe encore pour de « nombreuses années », mettant ainsi un terme aux spéculations entourant l’avenir de l’ingénieur britannique.
L’Allemand Mick Schumacher a livré ses premières impressions au volant de la Mercedes W14 après sa journée de tests ce mercredi sur le circuit de Barcelone en Espagne dans le cadre des essais Pirelli auxquels Mercedes et Ferrari ont participé cette semaine.
En tant que pilote de réserve de l’équipe Mercedes, Mick Schumacher n’avait pas encore eu l’occasion de piloter la W14 autrement que dans un simulateur et ce roulage lui a donc permis d’avoir de vraies sensations sur piste. Au total, Schumacher a bouclé quelques 152 tours de circuit ce mercredi et a pris beaucoup de plaisir.
« C’était génial ! J’ai beaucoup appris et c’était très amusant. » s’est enthousiasmé Mick Schumacher à la fin de sa journée de travail.
« Ce fut une journée très productive ; nous avons fait tout ce que nous voulions et avons essayé tous les pneus d’essai du programme. C’était également bien d’avoir cette première expérience des pneus sans aucune couverture chauffante. Évidemment, n’ayant pas conduit depuis un moment, je l’ai ressenti physiquement, mais c’était bien d’être de retour aux commandes. »
Bien que l’accent de cette journée de travail a été mis sur le développement des pneumatiques Pirelli 2024, ce test a fourni à Schumacher une précieuse opportunité de découvrir pour la première fois la W14 sur piste, ce qui l’aidera en tant que pilote de réserve.
« Cette expérience me sera certainement bénéfique dans mon rôle. J’ai une meilleure compréhension de ce qu’il faut surveiller et sur quoi travailler. » a-t-il ajouté.
« J’ai également une meilleure compréhension de toutes les procédures et de la façon dont l’équipe travaille sur la piste. Ce serait un facteur clé au cas où je devrais un jour sauter dans la voiture et courir. »
Lorsqu’on lui demande s’il a pu constater une différence de comportement entre ses séances dans le simulateur et la « vraie » W14 sur piste, l’Allemand a ajouté : « Il y a évidemment une différence entre le simulateur et la conduite dans le monde réel. »
« Il y aura toujours une différence car la technologie n’est pas à un point où vous pouvez la comparer à 100 %. Cependant, c’est l’expérience la plus proche que j’aie entre un simulateur et la vie réelle. »
« Le simulateur m’a préparé et l’équipe a fait un grand effort pour tout corréler. Cela m’a aidé à savoir à quoi m’attendre en la conduisant. »
— Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team (@MercedesAMGF1) June 7, 2023
En tant que pilote de réserve, Mick Schumacher a joué un rôle important en aidant à développer le dernier package de mises à niveau que l’équipe a apporté sur la piste à partir du Grand Prix de Monaco. Ce mercredi à Barcelone, l’Allemand a enfin pu tester ces nouveautés pour la première fois en réel.
« C’était génial de piloter avec le nouveau package de mises à jour. Bien sûr, je n’avais pas piloté avec le package de lancement, donc je ne pouvais pas faire cette comparaison directe. » a-t-il déclaré.
« D’après toutes les communications que j’ai entendues de la part des pilotes, j’ai pu ressentir et être d’accord avec beaucoup de leurs commentaires lors de la conduite d’aujourd’hui. C’était très simple. »
« Je suis très excité pour le reste de l’année. J’ai passé un bon moment aujourd’hui et j’espère être de retour dans une voiture à un moment donné. J’ai adoré chaque instant ! Je tiens à dire un grand merci à tout le monde pour cette opportunité. »