Un très riche calendrier 2025 pour le circuit du Mans

Fier de son titre de “Monument préféré des Français 2024” décerné par une émission de télévision du service public donnant la part belle aux votes des spectateurs, le circuit du Mans dévoile le calendrier 2025 de ses principaux évènements.

24 Heures du Mans, GP de France MotoGP

Bien entendu, le joyau de la couronne sera l’épreuve des 24 Heures du Mans 2025, qui débutera avec les journées de pesage, les 6 et 7 juin, avant la traditionnelle Journée Test, le 8 juin 2025. La semaine de course débutera le 11 juin, avec l’épreuve des 24 Heures du Mans disputée les samedi 14 et dimanche 15 juin 2025 sous la direction de l’Automobile Club de l’Ouest.

Autre évènement majeur dont nous vous parlions il y a peu avec l’ouverture de la billetterie, le Grand Prix de France MotoGP 2025, qui se tiendra sur le tracé Bugatti du 9 au 11 mai, quelques semaines avant les 24 Heures du Mans.

Avant ces grands rendez-vous, les amoureux des sports mécaniques pourront se rendre dans la Sarthe pour profiter de l’épreuve d’ouverture du Championnat de France Superbike, fin mars. Le Championnat de l’Ouest Karting se déroulera le même week-end sur le Circuit International de Karting (CIK).

Après une épreuve du championnat de France Mini OGP, qui a pour mission de faire monter de jeunes pilotes en compétition moto, le week-end du 17 au 20 avril sera celui de la 48e édition des 24 Heures Motos.

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Les anciennes pour ensoleiller encore plus l’été

Rendez-vous iconique pour tout passionné, le grand rassemblement Le Mans Classic est à marquer d’une croix dans le calendrier pour profiter d’un exceptionnel week-end de passion et de sonorités rétro. Cette année, Le Mans Classic, organisé par le promoteur Peter Auto, se tiendra le week-end du 3 au 6 juillet. L’occasion incroyable de voir des véhicules historiques et de grandes légendes de la piste sur le circuit, tout en profitant de l’atmosphère incroyable des alentours avec les réunions d’autos rarissimes dans les parkings !

Fin août, du 22 au 24, les 24 Heures du Mans Karting offrent également un spectacle passionnant depuis le bord de piste, dans une ambiance de grande camaraderie. Le tracé Bugatti accueillera les 24 Heures Camions les 20 et 21 septembre, et plusieurs autres évènements club et kart viendront encore ravir les plus passionnés.

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Kubica s’attend à un défi « difficile et exigeant » en WEC avec Ferrari

L’ancien pilote de Formule 1, Robert Kubica, s’attend à relever un défi « difficile et exigeant » cette année en championnat du monde d’Endurance dans lequel le Polonais est engagé avec Ferrari.

En 2024, Robert Kubica fera équipe avec Yifei Ye et Robert Shwartzman dans une troisième Hypercar 499P engagée en championnat du monde d’Endurance par Ferrari – la numéro 83 d’AF Corse – aux côtés des deux voitures officielles numéros 50 et 51. Mais pour l’ancien vainqueur en Formule 1 – et accessoirement champion en catégorie LMP2 en 2023 – le défi s’annonce difficile.

« Après avoir remporté la catégorie LMP2 en 2023 en WEC, je suis très heureux de pouvoir piloter la Ferrari 499P AF Corse cette saison. » a déclaré Robert Kubica.

« Je partagerai la voiture avec Robert [Shwartzman] et Yifei [Ye], deux pilotes très rapides, mais ça va être très difficile car le niveau de la grille est élevé. Nous avons tout pour bien faire, mais nous devons aussi récupérer beaucoup de terrain, car nous avons tous peu d’expérience au volant de la 499P. » insiste le Polonais.

« Ce sera un défi difficile et exigeant, mais en même temps, c’est très excitant. Il va falloir essayer de garder les pieds sur terre et faire de notre mieux. Surtout au début de la saison, ce ne sera pas facile, mais nous essaierons de maximiser le temps de piste pour acquérir une expérience cruciale. »

Après le Prologue au Qatar les 24 et 25 février, la première manche du WEC se déroulera sur le même circuit le 2 mars. Viendront ensuite les courses d’Imola (Italie ; 21 avril), Spa-Francorchamps (Belgique ; 11 mai), Le Mans (France ; 15-16 juin), São Paulo (Brésil ; 14 juillet), COTA (États-Unis ; 1er septembre), Fuji (Japon ; 15 septembre) et Bahreïn (2 novembre).

Une Hypercar plus avancée techniquement qu’une F1 selon Button

L’ancien pilote de Formule 1 Jenson Button – qui va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie Hypercar – n’hésite pas à dire que cette catégorie est bien plus avancée techniquement qu’une F1.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

En 2024, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Lorsque le site officiel du WEC lui demande pourquoi il a choisi de revenir en Endurance cette année, le champion du monde de F1 2009 a répondu : « Et bien, j’y ai couru depuis la F1. J’ai couru au Japon en Super GT, j’étais en WEC en 2018. J’ai essayé pleins de choses différentes…les 24 Heures de Daytona aussi, mais on a l’impression de ne pas maximiser ce qu’on peut réaliser avec des courses ponctuelles. »

« Vous ne tirez pas le meilleur parti de vous-même en procédant ainsi. Donc, je voulais faire une saison complète. On ne s’entraine pas beaucoup avant la saison et je voulais faire une saison entière pour voir ce que nous pourrions réaliser en WEC cette année. »

Une Hypercar plus avancée qu’une F1 !

Lorsqu’on demande au Britannique de comparer les voitures Hypercar avec d’autres machines qu’il a pu piloter tout au long de sa carrière, notamment des Formule 1, Button admet que les monoplaces de F1 restent un cran au dessus en termes d’aéro, mais que techniquement une Hypercar est bien plus évoluée.

« Une voiture de F1, par exemple, est dotée d’une technologie qui atteint des sommets et c’est le summum de l’aérodynamique. » estime Jenson Button.

« Mais elles ne sont pas aussi avancées techniquement qu’une Hypercar. Une voiture LMDh comporte 38 pages expliquant exactement comment fonctionne le volant ! Il y a tellement de boutons que vous pouvez régler de nombreuses choses différentes pour le même problème. »

« Evidemment, la conduite reste la même, mais il y a tellement plus de choses que vous pouvez régler dans la voiture pour résoudre un problème que vous rencontrez sur la piste. La quantité de choses est stupéfiante et cela vous époustoufle. Il faut un certain temps pour s’y habituer. » insiste-t-il.

La saison dernière, Button a eu l’opportunité de rouler avec la Porsche 963 lors de la dernière manche du championnat IMSA aux Etats-Unis (photo d’illustration), l’occasion pour lui de commencer à se familiariser avec toutes les procédures et les différents boutons.

« Oui, j’ai fait le Petit Le Mans à Road Atlanta. » poursuit Button. « J’ai eu une journée d’essais avant la course et je me suis habitué assez rapidement à conduire la voiture, mais il faut un certain temps pour s’habituer à tous les aspects techniques. »

« On a l’impression qu’il y a 20 boutons pour une chose, mais ils le font tous légèrement différemment. Ces voitures sont très intelligentes : elles apprennent également au fur et à mesure que vous conduisez. »

« Vous pouvez identifier certaines des données dans des virages que vous souhaitez modifier et cela changera sans rien toucher – c’est très intelligent mais très complexe. Il faut être un autre type de pilote. Il y a des compétences à avoir sur la piste, mais il faut aussi être un expert en ingénierie. »

Le prochain roulage pour Jenson Button est programmé les 1er et 02 mars lors du Qatar 1812 sur le tracé de Losail.