Stoffel Vandoorne veut imiter « le nouveau départ » de Kevin Magnussen

Stoffel Vandoorne pense pouvoir suivre l’exemple de Kevin Magnussen et relancer sa carrière après avoir été abandonné par l’équipe McLaren.

Comme Stoffel Vandoorne, Kevin Magnussen est issu du programme des jeunes pilotes de McLaren, mais après une première saison en tant que titulaire, le Danois a été licencié par la formation britannique en 2015.

Magnussen a réussi à relancer sa carrière par la suite, en allant tout d’abord chez Renault après une année sabbatique, puis chez Haas, où il évolue désormais dans une atmosphère bien moins stressante que ce qu’il a pu vivre chez McLaren.

Pour le pilote belge Stoffel Vandoorne, qui quittera l’équipe McLaren à la fin de la saison après deux années passées aux côtés de Fernando Alonso, le cas de Kevin Magnussen est un bon exemple à prendre.

« Je ressens beaucoup de soutient de la part de personnes haut placées dans le paddock de la Formule 1, et les gens réalisent la situation ici chez McLaren. » explique Vandoorne.

« Demandez à Kevin, il a vécu une sorte de situation similaire et je pense qu’il a vraiment profité d’un nouveau départ. C’est quelque chose que j’attends aussi pour prendre un nouveau départ et voir ce que l’avenir nous réserve. »

Cependant, le pilote belge se refuse à critiquer l’équipe qui lui aura permis de mettre un pied dans la catégorie reine du sport automobile.

« McLaren était là très tôt dans ma carrière, et elle fait donc partie de ma carrière. Ils m’ont aidé à progresser en GP2, puis au Japon, puis ils m’ont également donné l’opportunité de courir en Formule 1. Donc, je serai toujours reconnaissant pour les opportunités que j’ai eus. »

George Russell : « Construire trois châssis ne coûte pas plus cher que deux »

George Russell, le leader du championnat de F2 et pilote de développement pour l’équipe Mercedes, estime qu’il manque au moins deux équipes de F1 sur la grille.

Le pilote britannique se concentre actuellement sur son combat pour le titre en Formule 2, mais l’évolution rapide du marché des transferts en F1 cette année ne lui permettra certainement pas d’être présent dans le baquet d’une Formule 1 en 2019.

En effet, Mercedes peine déjà à trouver une place pour Esteban Ocon l’an prochain, alors que le pilote français signe une superbe saison, battant régulièrement son coéquipier Sergio Perez en qualifications.

Mais le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien, dirigé par Lawrence Stroll (le père du pilote Williams, Lance Stroll), ne permettra pas à Ocon de conserver son poste de titulaire dans l’équipe et sera remplacé par Lance Stroll.

Une situation compliquée donc, et qui ferme beaucoup de portes aux jeunes pilotes évoluant dans des catégories inférieurs comme George Russell, qui estime qu’il manque tout simplement au moins deux équipes sur la grille pour permettre aux jeunes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile.

« Nous n’avons que 20 voitures, donc pour un jeune qui souhaite entrer dans la catégorie, c’est extrêmement difficile. » explique Russell à Autosport.

« Je pense que l’idée d’une troisième voiture, ou quelque chose dans ce genre, est une excellente idée. On voit parfois des pilotes payer en Formule 1, et ils pourraient donc participer à leur course à domicile : Un pilote asiatique viendrait participer aux courses asiatiques, les pilotes américains participeraient aux courses américaines etc… »

« Cela donnerait l’opportunité à Mercedes, Ferrari ou Red Bull la chance de lancer leurs jeunes pilotes sans rencontrer de problèmes majeurs. »

Pour le Britannique, l’introduction d’une troisième monoplace par équipe sur la grille ne coûterait pas beaucoup plus cher.

« La Formule 1 est un sport extrêmement coûteux en raison du développement, pas à cause du coût réel de la construction des ailerons avant ou autre. »

« L’argent est dépensé dans les souffleries, sur les salaires des concepteurs, sur le temps et les efforts pour concevoir les voitures. Faire trois ailerons au lieu de deux ne va pas coûter très cher, ou un troisième châssis par rapport à deux. »

« Evidemment, cela a un certain coût, mais ce n’est rien par rapport au spectacle que cela pourrait offrir à la Formule 1. »

Esteban Ocon : « Si je ne suis pas sur la grille en 2019, je serai de retour en 2020 »

Esteban Ocon ne cache plus que ses chances de pouvoir rester en Formule 1 l’an prochain s’amenuisent de jour en jour, le Français n’ayant toujours pas signé le moindre contrat pour la saison 2019.

Ocon admet que la situation est compliquée, mais l’actuel pilote Racing Point Force India assure qu’il fera tout son possible pour être, quoi qu’il arrive, sur la grille en 2020.

« Ce n’est pas une situation facile que je vis, mais il y a pire dans la vie, l’important est quand même de prendre du plaisir. » déclare Ocon au micro dans un entretien accordé à AutoMoto et diffusé ce dimanche sur TF1.

« De se retrouver dans cette situation, c’est quand même fou, parce que c’était le top il y a quelques mois, on était dans une super situation avec deux choix possibles, dans deux grosses écuries [Renault et McLaren] et c’était la situation rêvée pour un pilote d’avoir un choix comme ça. »

« On trouvera une solution, même si je ne suis pas sur la grille l’année prochaine, je serai de retour en Formule 1 en 2020, ça c’est sûr. »

Concernant la signature de Daniel Ricciardo chez Renault, le Français admet qu’il ne s’y attendait pas lui non plus : « Oui, c’était quand même une grosse surprise, on s’y attendait pas du tout et puis dans les discussions qu’on avait, ce n’était pas du tout dans cette optique là que nous étions partis. »

Lors de l’entretien, notre confrère Pierre Gallaccio montre à Ocon une vidéo de Cyril Abiteboul [directeur général de Renault Sport Racing] qui admet que l’appartenance d’Esteban Ocon au constructeur allemand Mercedes a été un gros frein pour Renault.

Esteban Ocon n’est pas tout à fait d’accord avec l’avis du patron de Renault : « Moi, je ne suis pas d’accord avec Cyril [Abiteboul] forcément sur un point. C’est sûr que je suis pilote Mercedes, mais si je roulais pour Renault, peu importe. »

« Je ferais le maximum dans la voiture, mais c’est sûr que j’aurais aimé rouler pour cette équipe. Bon maintenant ce ne sera pas le cas, on verra par la suite où je finirai. »

Concernant ses opportunités pour la saison prochaine, il ne reste au pilote français que l’équipe Williams, qui est actuellement dernière du championnat du monde.

« Je ne sais pas encore si j’irai chez Williams ou pas, c’est sûr qu’il y a des discussions, espérons que cela tienne. Ce ne serait pas une catastrophe [de ne pas être en F1 en 2019], mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer en F1. En 2019, je peux vous assurer que je ferai tout pour rouler en 2020. »

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Russie 2018

Seizième manche du championnat 2018 de Formule 1, le Grand Prix de Russie est au calendrier de la F1 depuis la saison 2014.

Le tracé de Sotchi a été dessiné par l’architecte officiel de la discipline, Hermann Tilke, ce circuit combine des virages rapides et plus techniques (pour un total de 18 virages) et prend place au milieu du parc olympique.

Le décalage horaire entre la France et Sotchi n’est que d’une heure, mais il vous faudra tout de même faire attention aux horaires de chaque séance, puisque la course démarrera à 13h10 (heure française) au lieu de 14h10 habituellement.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Russie 2018 (heure française)

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Romain Grosjean espère rebondir à Sotchi après un GP de Singapour décevant

Après un Grand Prix de Singapour frustrant où il a terminé à une lointaine quinzième place, Romain Grosjean espère pouvoir rebondir à Sotchi le week-end prochain.

Le pilote Haas a rencontré des problèmes de dégradation rapide avec les gommes Hyper-Tendres à Singapour, le Français souhaite donc adopter la meilleure stratégie possible à Sotchi pour ne pas revivre le même scénario qu’à Singapour.

Qualifié huitième sur la grille de départ, le pilote français a dégringolé au classement pendant la course, jusqu’à se retrouver bloqué derrière des voitures bien moins rapides que sa Haas VF18, mais avec l’impossibilité de doubler sur le circuit urbain de Marina Bay.

« C’était un problème à Singapour de se qualifier dans le top dix avec les pneus Hyper-Tendres. » déclare Grosjean. « Ils n’ont pas duré assez longtemps en course par rapport aux Ultra-Tendres et aux Tendres. »

« Cela a compliqué notre stratégie. A Sotchi, nous devrons voir comment fonctionne l’Hyper-Tendre, c’est un très bon pneu sur un tour, mais quelle est sa durée de vie réelle ? »

« Nous devrons décider si nous devons le passer pour aller en Q3 en qualifications, ou si nous devons faire les choses différemment. »

« Vous n’avez pas envie de vous qualifier dans les dix premiers et n’avoir aucune chance de marquer des points en course. »

Rappelons que l’équipe Haas est à la lutte avec Renault au championnat du monde des constructeurs, la formation américaine est actuellement cinquième avec 15 points de retard sur Renault.

Nico Hulkenberg apprécie le circuit de Sotchi

Après avoir effectué son retour dans les points à Singapour, Nico Hulkenberg s’est rapidement tourné sur la Russie et l’autodrome de Sotchi, théâtre de la seizième manche de la saison.

Le pilote allemand apprécie le tracé de Sotchi, une piste rapide et fluide, mais surtout très rythmée entre un premier secteur rapide, un second plus technique et un troisième plus lent où les réglages de la voiture seront importants pour ne pas dégrader les gommes arrière.

« J’aime voyager en Russie. C’est un pays intéressant où il se passe plein de choses et où l’on ne s’ennuie pas. Sotchi reste un circuit relativement nouveau au calendrier, mais il est plaisant d’y piloter et l’ambiance y est toujours très bonne. » explique Nico Hulkenberg.

« C’est l’un des plus longs de l’année avec beaucoup de virages. Cela augmente le défi, car il faut réussir chaque enchaînement et chaque secteur, notamment en qualifications. C’est une piste très rapide et fluide, ce qui explique pourquoi je l’apprécie. »

« Il y a d’abord une longue ligne droite avant un gros freinage au premier virage et une interminable courbe à gauche. Dès lors, c’est très rythmé avant une dernière portion légèrement plus lente avec ses virages à 90°. Dans cette dernière, on doit surtout veiller à ne pas faire surchauffer les pneumatiques à l’arrière. C’est un circuit amusant dans l’ensemble. »

« J’ai achevé ma mauvaise série à Sotchi en terminant huitième l’an passé. C’était ma deuxième entrée dans les points sous les couleurs de Renault. Avant cela, je n’avais jamais eu beaucoup de chance en Russie avec plusieurs abandons à mon actif… Nous avons toutefois mis cela derrière nous et nous chasserons un autre résultat solide cette saison. »

Les pilotes Toro Rosso attendent des améliorations sur leur monoplace

Les pilotes Toro Rosso affirment que des améliorations supplémentaires sont nécessaires pour que leur monoplace reste compétitive pour la fin du championnat.

L’équipe de Faenza n’a marqué que deux points depuis la trêve estivale et tente de défendre sa huitième position au championnat constructeurs face à l’équipe Sauber.

Brendon Hartley a admis que Toro Rosso n’avait pas été aussi compétitive que prévu au Grand Prix de Singapour, où les deux pilotes ont terminé en dehors du top dix.

« Je ne pense pas que cette course ait été positive du point de vue de la vitesse, je pense que nous étions plus compétitifs lors des courses précédentes. » déclare Hartley.

« Nous ne sommes pas certains de la raison à cela, mais évidemment, ce n’était pas un bon week-end pour nous. « 

« Nous avons certainement besoin d’améliorations. Il y a eu des moments où nous pouvions nous battre plus près du top dix, mais là [à Singapour], nous n’en faisions pas partie. »

Le coéquipier de Brendon Hartley, Pierre Gasly, a déclaré que la dernière amélioration significative avait eu lieu au Grand Prix d’Autriche, mais cela n’avait pas fonctionné comme prévu non plus : « Nous ne l’utilisons plus, et il y a eu quelques courses depuis cette mise à jour. » déclare Gasly.

Le pilote français s’attend à ce que Honda apporte une mise à niveau importante à temps avant le Grand Prix du Japon.

« Il est certain que bien performer là-bas serait génial. Mais je pense que nous ne pouvons pas avoir trop d’attentes, car depuis le début de l’année, à chaque fois que nous pensons que nous allons être compétitifs, nous ne le sommes pas forcément. »

« Nous espérons que des améliorations arriveront sur le moteur, ce qui nous permettra d’être un peu plus haut sur la grille, car nous n’avons pas eu de mise à niveau depuis longtemps. »

La dernière rumeur suggère que Honda va introduire une grande mise à jour à Sotchi, ce qui permettrait au moteur Honda de passer devant le bloc Renault en termes de puissance.

Markelov impatient de prendre le volant de la RS18

Artem Markelov est devenu le pilote d’essais et de développement Renault avant le début de la saison 2018. Également engagé au sein du Championnat FIA de Formule 2, le Russe a pris pour la première fois le volant d’une F1 contemporaine à l’occasion des essais officiels organisés après le Grand Prix de Hongrie en août dernier.

Sur ses terres, il s’apprête dorénavant à connaître sa deuxième sortie avec la Renault R.S.18 puisqu’il se substituera à Carlos Sainz lors de la première séance d’essais libres à Sotchi.

Artem Markelov cumulera ses fonctions avec Renault avec son engagement en F2. Actuellement quatrième du classement général, le Russe de vingt-quatre ans compte déjà trois victoires et trois autres podiums à son actif cette année et il entend bien améliorer ses statistiques devant son public.

Nous l’avons rencontré pour en savoir plus sur son état d’esprit avant ce week-end et la croissance de la F1 en Russie.

Avez-vous hâte d’être à Sotchi ?

« Je suis impatient d’y être, mais il y aura beaucoup de pression pour les fans, les amis et la famille. Beaucoup ne m’ont jamais vu piloter de leurs propres yeux auparavant. Il me tarde d’y être, mais je dois garder les pieds sur terre et me concentrer sur mon travail. »

Connaissez-vous bien l’autodrome de Sotchi ?

« Pas très bien. Je n’y ai couru qu’à deux reprises au début de ma carrière en GP2. Mes résultats n’avaient pas été très bons, donc j’espère briller cette année. »

Êtes-vous excité à l’idée de prendre le volant de la Renault R.S.18 en essais libres ?

« Ce sera un moment très particulier, d’autant qu’il s’agira de ma première séance d’essais libres en F1. J’ai déjà fait ceux réservés aux jeunes pilotes au Hungaroring en août dernier. »

« C’était incroyable, mais cela sera une nouvelle expérience fantastique puisque j’évoluerai pour la première fois en étroite collaboration avec l’équipe dans le cadre d’un Grand Prix. »

« Je vais essayer de tout comprendre, de ne pas brûler d’étapes et d’améliorer la voiture pour la suite du week-end. J’espère vraiment pouvoir y contribuer de manière positive. »

Quels sont vos objectifs pour les deux courses en F2 ?

« Je vise bien évidemment le doublé à domicile. Ce serait formidable pour le public russe. Un podium serait génial, mais être sur la plus haute marche serait d’autant plus spécial. »

Un week-end chargé doit vous attendre en dehors du circuit…

« L’agenda est bien rempli, mais j’y suis prêt. J’aime travailler avec les média et les gens du marketing. C’est un aspect différent du sport automobile et ils sont là pour me donner le plus de visibilité possible. J’ai donc hâte de tous les rencontrer et de faire mon travail. » 

Quel est l’impact de la F1 en Russie ?

« De plus en plus grand, année après année. J’espère que davantage de Russes comprendront cette discipline et ses rouages d’ici cinq ans. Ce serait encore mieux d’avoir des pilotes russes au sommet. Un jour, mon objectif ne sera pas seulement d’être en F1, mais de jouer les titres. »

Aucun problème de conscience pour Budkowski en rejoignant Renault

Marcin Budkowski estime que la controverse au sujet de son arrivée au sein de l’équipe Renault en début d’année a été largement exagérée par les équipes rivales du constructeur français.

La signature du Polonais, ex directeur technique de la FIA, par Renault a provoqué un véritable tollé parmi les équipes rivales du constructeur français, notamment parce qu’elles craignaient que Budkowski délivre les moindres secrets de leur monoplace à Renault.

Après une période de jardinage de six mois, l’ingénieur polonais a pu rejoindre Renault, mais en étant contraint de travailler à Viry dans un premier temps, avant de pouvoir se rendre sur les circuits à partir du mois d’avril.

Interrogé sur la situation, Marcin Budkowski estime que la controverse qui a éclaté a été largement exagérée par les équipes rivales, même s’il déclare comprendre les préoccupations de ces dernières.

« Je pense que c’était exagéré. » déclare Budkowski à Autosport. « Je peux comprendre les préoccupations [des équipes], mais pour être honnête, il y a deux choses. »

« L’une d’entre elles était que c’était un moment calme en Formule 1. Il ne se passait pas grand chose, donc, je pense que cela a pris des proportions un peu trop grandes par rapport à la situation. »

« Et puis, cela a été déterminant pour certaines équipes, qui en ont profité pour ajouter un peu de controverse.J’avais un préavis de trois moi, et nous l’avons respecté. »

« Nous avons aussi passé trois mois supplémentaires à Viry, où aucun travail n’a été effectué. Que ce soit suffisant ou pas, ce n’est pas à moi de le dire, mais je n’avais pas de problème de conscience à ce sujet. »

« Ça bouge tellement vite en F1, toutes ces choses deviennent obsolètes si rapidement, et pour être honnête sur les choses controversées de l’année dernière ? La plupart ont été bannies de toute façon. » 

« Tous les systèmes de suspension exotiques, etc.., tout a été interdit. Donc, toutes ces choses auxquelles j’ai eu potentiellement accès n’existent plus sur les voitures de cette année. » 

Renault apporte des améliorations sur le fond plat de la RS18 pour le GP de Russie

Renault ne cesse d’améliorer sa monoplace depuis le début de la saison, alors que l’équipe du constructeur français est toujours à la lutte pour verrouiller la quatrième position au championnat constructeurs.

Renault est actuellement quatrième au classement constructeurs, mais avec seulement 15 points d’avance sur l’équipe Haas, le combat s’annonce serré jusqu’à la fin de l’année.

Pour le Grand Prix de Russie, Renault va donc apporter une « petite » amélioration au fond plat déjà introduit à Spa sur la RS18, tandis que les déflecteurs et ailettes latérales utilisés à Singapour seront également conservés à Sotchi.

« Nous avons des améliorations sur le fond plat. » explique Nick Chester, le directeur technique de Renault. « C’est une évolution de celui vu à Spa et il devrait nous offrir un petit gain. Nos déflecteurs et ailettes latérales utilisés à Singapour se sont eux comportés comme prévu donc ils seront conservés en Russie. »

« La surface de la piste [à Sotchi] est assez lisse. Il peut donc être compliqué d’y avoir suffisamment d’adhérence. On a besoin d’appuis moyens à élevés, mais les lignes droites empêchent de mettre trop de charge aérodynamique, sans quoi l’on souffre au niveau de la vitesse de pointe. C’est un tracé plutôt typé ‘moteur’. »

« Les lignes droites sont assez longues, d’où des accélérations prolongées. La clé est d’essayer de faire fonctionner la monoplace sur ce billard et de générer assez de grip, tout en l’équilibrant pour les nombreuses phases de traction. »

« Cela offre une stabilité dans les virages et une bonne motricité en sortie tout en gérant le sous-virage en courbe. Il y a beaucoup de choses à prendre en considération ! »

Daniil Kvyat est managé par Nicolas Todt depuis quelques mois

Nicolas Todt, le fils du président de la FIA, a révélé qu’il gérait la carrière du pilote russe Daniil Kvyat depuis quelques mois maintenant, ce qui laisse penser que l’ancien pilote Toro Rosso est sur la bonne voie pour signer son grand retour en catégorie reine du sport automobile l’an prochain.

Daniil Kvyat a été remercié par Red Bull après le Grand Prix des Etats-Unis 2017 et a donc rejoint Ferrari en tant que pilote de développement et d’essais.

Mais depuis quelques semaines, la rumeur suggère que le Russe pourrait revenir en tant que pilote titulaire chez Toro Rosso à partir de 2019, un accord aurait même déjà été conclu entre l’équipe de Faenza et le pilote.

Il semblerait que Red Bull soit prête à donner une seconde chance à Daniil Kvyat, qui a été vivement critiqué lors de sa période passée dans le giron Red Bull. On se souviendra surtout du jour où Helmut Marko a décidé de rétrograder le Russe chez Toro Rosso avant le Grand Prix d’Espagne, alors qu’il était le coéquipier de Daniel Ricciardo chez Red Bull Racing en 2016.

Cette « punition » avait permis à l’époque à Max Verstappen de devenir pilote titulaire chez Red Bull Racing et de remporter son tout premier Grand Prix de Formule 1 le même week-end à l’âge de 18 ans seulement.

Toro Rosso a déjà annoncé que l’identité de l’un de ses pilotes pour la prochaine saison sera annoncée au Grand Prix de Russie la semaine prochaine, Daniil Kvyat étant archi favori.

Sous pression, Marcus Ericsson sait qu’il doit impressionner Sauber

Marcus Ericsson pense pouvoir profiter du départ de Charles Leclerc chez Ferrari la saison prochaine pour décrocher un nouveau contrat avec l’équipe Sauber en 2019.

Alors que le jeune pilote Charles Leclerc a rapidement décroché un contrat dans une grande équipe, le pilote suédois Marcus Ericsson se bat toujours pour rester sur la grille l’an prochain.

Kimi Raikkonen rejoindra l’équipe Sauber l’an prochain à la place de Charles Leclerc, mais la formation suisse laisse planer le doute quant à l’identité du second pilote, Antonio Giovinazzi étant l’un des grands favoris.

Dans ce contexte compétitif, Marcus Ericsson espère pouvoir prouver à Sauber lors des dernières courses de l’année qu’il mérite d’être reconduit pour l’an prochain.

« Ils ne m’ont pas vraiment donné de détails ou un calendrier pour cela, mais je sais que je dois performer maintenant. » a déclaré Marcus Ericsson.

« Je sens que j’ai passé une étape lors des cinq ou six dernières courses, j’ai marqué plus de points que Charles [lors des cinq dernières courses avant Singapour], mais Charles a signé un contrat avec Ferrari pour quelques années, donc je pense que ça en dit long. »

« Si je peux continuer à faire cela, ou même mieux, c’est ce que je dois faire. Si cela suffit pour un contrat ou non, ce n’est pas à moi de le dire, mais je dois continuer à essayer et à impressionner. »

« La compétition pour les baquets est beaucoup plus forte que ces dernières années et je pense que la signature de Kimi le prouve vraiment. Mais maintenant, il ne reste qu’un baquet pour l’année prochaine, alors je dois vraiment impressionner et travailler dur pour montrer que je mérite d’être dans l’équipe. »

« La pression est forte mais j’aime ça, d’habitude, je fais ma meilleure course lorsque j’ai la pression sur les épaules, donc ça ne me dérange pas vraiment. »

Les tests Pirelli sont terminés au Paul Ricard

Les tests Pirelli sont désormais terminés au circuit Paul Ricard après deux journées de travail pour le manufacturier italien, qui a reçu l’aide de Ferrari et Mercedes.

Ces essais privés permettent à Pirelli de développer ses gommes pour la prochaine saison de Formule 1, la firme milanaise était cette semaine dans le sud de la France sur le circuit Paul Ricard avec Ferrari et Mercedes pour y tester les pneus Slicks 2019.

Jeudi, c’est Charles Leclerc, le futur pilote de la Scuderia, qui a pris le volant de la Ferrari 2018. Le jeune monégasque a pu boucler 129 tours de circuit, tandis que Valtteri Bottas effectuait 102 rotations sur le tracé varois au volant de sa Mercedes W09.

Pour cette journée de vendredi, c’est Sebastian Vettel qui a pris les commandes de la Ferrari, le quadruple champion du monde a bouclé 121 tours de circuit, tandis que Valtteri Bottas était à nouveau au volant de la Mercedes pour cette dernière journée, le Finlandais a bouclé 112 tours.

Au total, Pirelli va pouvoir analyser quelques 464 tours de circuit, ce qui permettra au manufacturier italien de mieux comprendre le comportement de ses gommes pour la saison 2019. Rappelons que ces essais sont interdits à la presse, nous ne sommes donc pas en mesure de fournir plus d’informations.

Les prochains tests se dérouleront à Suzuka avec Renault les 9 et 10 octobre, tandis que l’équipe Sauber terminera le programme avec Pirelli à Mexico le 30 octobre.

Cyril Abiteboul : « Poursuivre cette dynamique en Russie »

Renault a consolidé sa quatrième position au classement des constructeurs la semaine dernière à Singapour en inscrivant des points avec ses deux monoplaces et va donc essayer de poursuivre sa dynamique au Grand Prix de Russie.

Renault a actuellement 15 points d’avance sur l’équipe Haas, mais la formation américaine a fait appel de la décision de la FIA, qui a décidé de disqualifier la voiture de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie, ce qui veut dire que les résultats sont pour le moment provisoires, et Haas pourrait donc récupérer ses points de la sixième place signée par Grojean à Monza. (l’appel sera étudié par la FIA le 1er novembre)

Dans ce contexte, Renault ne peut pas se permettre de baisser la garde et devra continuer de faire évoluer sa RS18 jusqu’à la fin de la saison.

« Nous avons quitté Singapour avec un minimum de satisfaction. Nous avons assuré notre première double entrée dans les points en cette seconde moitié de saison et nous avons réussi l’intégration de nouvelles évolutions aérodynamiques et mécaniques. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Enstone, Viry et l’équipe de piste ont très bien travaillé ensemble pour concrétiser les gains de performance observés dans les données. »

« De ce fait, nous avons pu légèrement accroître notre avance sur nos poursuivants et ainsi confirmer notre quatrième place au Championnat Constructeurs. »

« Notre objectif est de poursuivre cette dynamique en Russie. Nous avons d’autres améliorations et modifications mécaniques qui devraient nous apporter davantage de stabilité. »

« Une fois de plus, Singapour a confirmé à quel point la compétition est serrée en ce moment, mais aussi la compétitivité des équipes de pointe, y compris sur des circuits où nous espérions profiter de nos atouts. »

« Nous devons continuer nos efforts dans tous les domaines et prendre les points dès que nous le pouvons. Nous savons que nos adversaires en feront de même. »

Red Bull a ouvert l’espace MK7 en plein cœur de son usine

Red Bull Racing a ouvert cette semaine une salle de musée à son usine de Milton Keynes en Angleterre baptisée MK7 [Milton Keynes 7].

Cet espace, que vous pouvez visiter, concentre toutes les monoplaces construites par l’écurie à la boisson énergisante depuis la saison 2005 (sauf le RB7 de la saison 2011, qui est réservée aux démonstrations).

Red Bull a inauguré MK7 ce jeudi, alors que l’équipe vous offre la possibilité de venir la visiter en envoyant un mail à cette adresse : [email protected].

Notez que l’espace MK7 peut également servir aux comités d’entreprise, avec notamment une mezzanine exclusive qui surplombe les monoplaces exposées, ce qui en fait l’endroit idéal pour des présentations, des lancements, des déjeuners, des dîners de gala et des cocktails.

Budkowski rappelle qu’il faudra encore du temps à Renault avant de battre les meilleures

Le directeur exécutif de Renault, Marcin Budkowski, déclare qu’il serait insensé pour l’équipe du constructeur français de prétendre qu’elle sera capable de battre Mercedes ou Ferrari la saison prochaine.

Depuis son retour en F1 en tant qu’équipe d’usine, Renault n’a cessé d’augmenter la taille de son personnel à l’usine d’Enstone en Angleterre.

Mais selon Budkowski, les effets de ces recrutements ne seront visibles que d’ici quelques mois, et il serait donc « ridicule » de penser que Renault va pouvoir réduire l’écart avec les meilleures équipes rapidement.

« Nous sommes actuellement à une seconde et demie des meilleurs. » explique le Polonais à Auto Hebdo. « Ce serait ridicule de dire que l’on peut effacer ce déficit en un claquement de doigts face à des organisations comme Mercedes et Ferrari. »

« Mais Renault est désormais une grosse organisation qui continue de croître. A la fin de la saison, nous aurons grandi de 50% par rapport à l’effectif présent lors du rachat de Lotus en décembre 2015. »

« Nous serons près de 700 personnes en fin d’année, mais cela ne veut pas dire que le fruit du travail collectif de ces 700 personnes sera visible dés janvier. »

« Lorsque les gens arrivent, un temps d’adaptation est nécessaire. Quand vous avez des jeunes, il faut les former. Et nous avons recruté énormément d’apprentis et de jeunes talents diplômés, et on ne voit qu’aujourd’hui le bénéfice des recrutements effectués en 2016-2017. » 

Mercedes refuse de dépenser plus d’argent pour ses jeunes pilotes

L’équipe Mercedes ne compte pas débourser plus d’argent qu’elle ne l’a déjà fait pour payer un volant à l’un de ses jeunes pilotes l’an prochain en Formule 1.

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, explique qu’au delà de l’aspect émotionnel et de la relation humaine, le constructeur allemand doit d’abord regarder le degré de rentabilité lorsqu’il soutient financièrement un jeune pilote.

« Pour Mercedes, notre objectif principal est de diriger notre équipe de course et d’avoir le meilleur pilote possible dans la voiture pour gagner des courses et participer à des championnats. » explique Toto Wolff.

« Si vous manquez d’une équipe partenaire comme c’est le cas pour Red Bull avec Toro Rosso ou bien de relations contractuelles comme Ferrari avec Sauber et Haas, il devient alors très difficile de trouver le bon endroit pour nos jeunes pilotes. »

« 99% de nos ressources servent à gérer l’équipe, et les jeunes pilotes, au delà de l’aspect émotionnel, mais ils doivent aussi avoir un sens commercial. »

« Nous avons soutenu Pascal [Wehrlein] pendant deux années, nous l’avons aussi fait avec Esteban [Ocon] pendant deux ans, et nous avons aussi aidé George [Russell] à arriver là où il est maintenant. Mais à un certain stade, si l’analyse de rentabilité n’a aucun sens, alors ce n’est plus pour nous. »

Depuis le début de son programme pour les jeunes pilotes, Mercedes n’a pour l’instant jamais récupéré son argent, les deux exemples les plus flagrants étant :

  • Pascal Wehrlein, qui a couru au volant d’une Sauber à moteur Ferrari en 2017, mais qui a finalement quitté la Formule 1 pour laisser sa place à Charles Leclerc.
  • Le jeune Esteban Ocon, qui roule actuellement pour Racing Point Force India, et qui devra laisser sa place à Lance Stroll à la fin de l’année et qui se retrouvera très probablement sans baquet l’an prochain.

Dans ce contexte, Mercedes envisage tout simplement de stopper son programme de jeunes pilotes : « Nous arrivons à un point où nous n’avons pas d’équipe junior, et si vous manquez de possibilités pour les placer, vous devez penser à réduire votre programme junior, à libérer quelqu’un ou à changer de stratégie. »

« Nous sommes à la croisée des chemins, nous allons voir comment cela se passe avec George et Esteban, et nous déciderons comment nous pouvons continuer. » 

Steiner : « Une troisième voiture par équipe perturberait le championnat »

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, estime que la mise en place d’une troisième voiture par équipe risquerait de fausser le championnat du monde et serait source de confusion pour les fans.

Il y a quelques jours, le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a relancé l’idée d’introduire une troisième monoplace par équipe, estimant que ce serait la meilleure solution pour aider les jeunes pilotes comme Esteban Ocon à rester sur la grille.

Le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting, a déclaré qu’il ne pensait pas qu’il y ait suffisamment de soutient pour cette idée, en dépit de la volonté du directeur de Mercedes d’en parler lors de la prochaine réunion du groupe stratégique.

En effet, de nombreux responsables d’équipe se sont montrés sceptiques quant à l’idée d’introduire une troisième monoplace, tout comme Steiner, qui pense que cela pourrait tout simplement semer la confusion.

« Je ne suis pas d’accord avec l’ajout d’une troisième voiture, car cela pourrait semer la confusion. » déclare le directeur de l’écurie Haas.

« Il serait très difficile pour les fans et les nouveaux spectateurs de comprendre que parfois une troisième voiture pourrait courir. Cela perturberait le championnat actuel à mon avis. Je pense que nous devons nous asseoir et essayer de trouver une meilleure solution. »

Une question d’argent

Le directeur de l’équipe américaine révèle que le problème principal auquel devraient faire face les équipes quant à l’introduction d’une troisième monoplace serait d’abord financier, Steiner soulignant qu’il pourrait alors changer d’avis si quelqu’un finançait tout ça à la place de l’équipe.

« En l’état actuel des choses, nous n’avons aucun intérêt à placer une troisième voiture. En revanche, si quelqu’un arrive et paie pour tout cela, alors nous pourrions l’envisager. Mais tant que cela n’arrivera pas, nous ne projetterons pas d’introduire une troisième voiture. »

La FIA a gaspillé de la peinture à Singapour selon Charlie Whiting

Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, estime que les changements effectués le week-end dernier au Grand Prix de Singapour pour faire respecter les limites de la piste aux pilotes ont été inefficaces.

Après les premiers essais du week-end à Singapour, la FIA a décidé d’ajouter une ligne peinte au sol à l’extérieur du virage 7 du tracé de Marina Bay afin d’obliger les pilotes à respecter les limites du circuit.

Pour des raisons de temps, la FIA n’a pas réussi à matérialiser les limites de la piste avec un boudin au sol, comme c’est le cas sur la plupart des autres circuits, ce qui laisse penser à Whiting que les mesures prises le vendredi avec l’ajout d’une simple bande de peinture n’ont pas dissuadé les pilotes au virage 7.

« Honnêtement, je pense que c’est un gaspillage de peinture. » déclare Charlie Whiting, concernant la bande de peinture rajoutée à Singapour.

« Nous envisagerons une solution différente l’an prochain, mais ce n’était tout simplement pas possible de le faire après vendredi. »

« Je pense qu’en qualifications, à défaut d’avoir eu un effet dissuasif dont je doute, ils étaient tous à deux mètres de la ligne. Je pense que c’était encore plus rapide de rester sur le vibreur mais pas de le dépasser. »

Verstappen rassuré par le budget plus important de Honda par rapport à Renault

Max Verstappen se réjouit d’avance de savoir que Honda va pouvoir développer son unité de puissance 2019 avec des moyens beaucoup plus importants que ce que Renault dépensait ces dernières pour son moteur.

A partir de 2019, Red Bull quittera Renault, avec qui l’équipe de Milton Keynes a travaillé durant douze années, pour passer au moteur Honda, qui équipe actuellement l’équipe sœur de Red Bull : La Scuderia Toro Rosso.

Les dernières rumeurs du paddock suggèrent que Honda va introduire une nouvelle spécification de son moteur au Grand Prix de Russie, ce qui devrait le faire passer devant le bloc Renault en termes de puissance pure.

Verstappen estime que les améliorations apportées par le motoriste japonais sur son unité de puissance cette année seront de toute façon bénéfiques pour Red Bull l’an prochain, alors que le jeune pilote Red Bull se dit surtout rassuré par les moyens importants de Honda, même s’il sait que 2019 sera une année difficile.

« Tout d’abord [je suis rassuré], en raison du budget dont ils disposent, qui est beaucoup plus important que celui de notre fournisseur actuel [Renault]. » déclare Verstappen aux médias hollandais lors d’un événement organisé par les supermarchés Jumbo.

« De plus, ils vont dans la bonne direction, ils ont notamment de bons résultats lors des essais. En outre, ils ont vraiment la volonté de gagner. »

« Nous avons déjà la mentalité de vouloir gagner en équipe, mais maintenant, il faut que ce soit le cas de l’autre côté – celui du moteur – et ce sera certainement le cas l’an prochain. »

« Je pense que nous avons vraiment la meilleure voiture du plateau, comme nous l’avons vu à Singapour.Nous espérons bien-sûr que l’an prochain avec un nouveau motoriste ça continuera à aller dans la bonne direction. »

« Nous avons déjà les bonnes personnes, mais le package dans son ensemble n’est pas encore bon. Ce sera aussi difficile l’année prochaine, mais j’espère que nous aurons une véritable chance l’année suivante. »