Racing Point Force India a « réglé le problème » avec ses pilotes

L’équipe Racing Point Force India est déterminée à revenir dans les points à Sotchi après un week-end catastrophique à Singapour il y a dix jours.

L’équipe basée à Silverstone fait de son mieux pour essayer de remonter au classement constructeurs en cette fin de saison après avoir été dépouillée de tous ses points marqués avant la trêve estivale lors du rachat de l’équipe par un consortium canadien.

Le rachat de l’équipe a en effet obligé les nouveaux propriétaires à changer le nom de l’écurie et à renoncer à tous les points inscrits depuis le début de l’année.

Mais dés la reprise du championnat fin août, Racing Point Force India a marqué de gros points à Spa et à Monza, permettant à la formation basée à Silverstone de remonter jusqu’à la septième position au classement des constructeurs.

L’équipe aurait pu marquer une nouvelle fois de gros points à Singapour, mais ses deux pilotes se sont percutés dés le départ de la course, mettant Esteban Ocon au tapis dés le premier tour, tandis que Sergio Perez a terminé en fond de classement.

A Sotchi, Racing Point Force India fera tout son possible pour éviter de revivre une telle situation et a déjà mis en place des consignes pour ses deux pilotes.

« Nous nous sommes tous sentis vidés après la déception de la course à Singapour. » explique Otmar Szafnauer, directeur de l’équipe Racing Point Force India.

« En même temps, vous devez apprendre de ces événements, les mettre derrière vous et devenir plus forts. Nos pilotes savent que cela ne peut plus se reproduire et nous avons réglé le problème maintenant et nous sommes passés à autre chose. »

« Mais il y avait du positif à Singapour : Le rythme de la voiture. Les mises à jour ont apporté une étape de performance immédiate, et il y aura certainement plus à venir à Sotchi, qui est un bon circuit pour en savoir davantage sur notre nouveau package. »

« Je pense que nous pouvons être au top ce week-end et nous battre pour être le meilleur des autres et marquer de gros points. »

Nico Rosberg : « Une situation comme celle que vit Ocon ne devrait pas se produire »

Le champion du monde 2016 de Formule 1, Nico Rosberg, estime que la situation « terrible » à laquelle Esteban Ocon est confronté ne peut que desservir les différents programmes de jeunes pilotes que les constructeurs mettent en place en F1 depuis quelques années maintenant.

Esteban Ocon, pilote appartenant à Mercedes, pourrait se retrouver sans baquet en 2019, alors que le Français a fait un parcours sans faute depuis ses débuts chez Manor en 2016.

Actuel pilote Racing Point Force India, Esteban Ocon va très certainement devoir laisser son baquet à Lance Stroll à la fin de la saison 2018, après que le père de ce dernier ait racheté l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium canadien.

Nico Rosberg, qui faisait partie du programme des jeunes pilotes de Williams avant de faire ses débuts en F1 en 2006, estime que ce système a bien fonctionné jusqu’à présent, mais l’Allemand admet qu’avec la situation d’Ocon, on commence finalement à voir les faiblesses d’un tel système.

« Les équipes de F1 elles-mêmes prennent des initiatives et soutiennent des jeunes pilotes, donc je ne pense pas que ce soit une situation aussi désastreuse. » déclare Rosberg.

« Peut-être que la situation est moins bonne qu’avant, et nous devons donc garder un œil là-dessus, car une situation comme celle d’Ocon ne devrait pas se produire. »

« C’est un pilote sensationnel, le gars a tellement bien piloté et il se retrouve sans baquet. C’est vraiment terrible comme situation, donc, il faut éviter cela absolument à l’avenir. »

Marcus Ericsson va devenir troisième pilote Sauber et ambassadeur d’Alfa Romeo

Marcus Ericsson fera toujours partie de l’équipe Sauber-Alfa Romeo en 2019 en devenant le troisième pilote de l’écurie et l’ambassadeur de la marque pour toute la saison 2019.

Le pilote suédois ne sera plus titulaire l’an prochain après avoir été remplacé par l’Italien Antonio Giovinazzi, qui prendra ses fonctions début janvier avec Sauber.

A partir de 2019 donc, Marcus Ericsson devra se contenter de regarder ses camarades rouler en piste et assumera le rôle de troisième pilote, ainsi que celui d’ambassadeur de la marque durant les Grands Prix.

« Je suis reconnaissant pour les cinq années de ma carrière que j’ai passé en Formule 1. » déclare Ericsson. « Je suis fier d’avoir représenté pour quatre années l’équipe Sauber, et d’avoir couru pour une marque emblématique comme Alfa Romeo cette saison. »

« J’aurais aimé continuer sur cette voie, mais avoir un pilote comme Kimi Räikkönen dans l’équipe est une excellente occasion pour toute l’équipe. »

« À l’avenir, je vais continuer à contribuer au développement de l’équipe comme je l’ai toujours fait, avec un dévouement et tout mon soutien. »

Frederic Vasseur, directeur de l’équipe Sauber remercie Ericsson : « Nous tenons à remercier Marcus pour son dévouement à l’équipe et pour le grand travail qu’il a accompli au cours des quatre dernières années. » déclare le manager français.

« Nous sommes très heureux qu’il continue de faire partie de la famille Sauber à l’avenir. En 2018, l’équipe a fait d’importants progrès et le travail de Marcus a été essentiel à notre développement. »

Officiel : Antonio Giovinazzi titulaire chez Sauber pour 2019

Comme nous vous le rapportions il y a quelques jours, Antonio Giovinazzi sera le coéquipier de Kimi Raikkonen en 2019 chez Sauber-Alfa Romeo.

Antonio Giovinazzi a fait ses débuts en Formule 1 avec Sauber en 2017 au Grand Prix d’Australie, lorsque le pilote italien remplaçait Pascal Wehrlein blessé.

Giovinazzi a ensuite eu une autre occasion de rouler en course lors du Grand Prix de Chine 2017, mais a dû ensuite rendre son volant à Pascal Wehrlein, qui s’était remis de sa blessure.

Désormais, Antonio Giovinazzi pourra participer à une saison complète de Formule 1 aux côtés du champion du monde 2007, Kimi Raikkonen, qui a signé un contrat de deux saisons avec Sauber.

« Je suis ravi de rejoindre Alfa Romeo Sauber. Ceci est un rêve devenu réalité, et c’est un grand plaisir d’avoir la chance de courir pour cette équipe. » déclare Giovinazzi.

« En tant qu’Italien, c’est un grand honneur pour moi de représenter une marque aussi emblématique et avec autant de succès qu’Alfa Romeo dans notre sport. »

« Je tiens à remercier la Scuderia Ferrari et Alfa Romeo Sauber de me donner cette occasion. Je suis très motivé et je ne peux pas attendre pour commencer à travailler en vue d’atteindre de grands résultats ensemble. »

Officiel : La Formule E dévoile le tracé de Riyad

La Formule E a révélé ce mardi le circuit qui accueillera pour la première fois la première manche de la saison 5 à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite.

Long de 2,847 kilomètres, le tracé est composé de 21 virages, mais doit encore obtenir l’approbation de la FIA. Ce circuit Ad Diriyah accueillera la manche inaugurale de la saison 5 de la Formule E le 15 décembre prochain.

En parallèle de la présentation du tracé, la Formule E a également annoncé que Saudi Arabian Airline (SAUDIA) serait le sponsor titre de l’épreuve et devenait aussi la compagnie aérienne partenaire du championnat de monoplaces électriques.

Tracé provisoire du ePrix Saudia AD Diriyah

Pirelli dévoile les choix de pneus pour le GP du Japon

Pirelli a dévoilé les choix de pneumatiques de chaque pilote pour le Grand Prix du Japon, qui se déroulera du 5 au 7 octobre 2018 sur le tracé de Suzuka.

Le manufacturier unique de la Formule 1 mettra à disposition des équipes les gommes Médiums, Tendres et Super-Tendres pour le Grand Prix du Japon, et sans surprise, les pneus Super-Tendres ont été plébiscités par la plupart des pilotes.

Ce sont les deux pilotes Ferrari qui auront à leur disposition le plus grand nombre de trains de pneus Super-Tendres à Suzuka, avec pas moins de 10 trains chacun.

Les pilotes Mercedes quant à eux, disposeront de trois trains de pneus Super-Tendres de moins que les deux pilotes Ferrari. Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ayant décidé de se rabattre sur les gommes Tendres.

Pierre Gasly ne viendra pas chez Red Bull pour « détruire » Max Verstappen

Pierre Gasly assure qu’il ne va pas rejoindre l’équipe Red Bull avec l’objectif de « détruire » Max Verstappen, son futur coéquipier chez Red Bull Racing en 2019.

Le pilote français rejoindra Max Verstappen chez Red Bull Racing l’an prochain après une première saison complète chez Toro Rosso, équipe qu’il a rejoint fin 2017.

Interrogé par Olav Mol de Ziggo Sport pour savoir s’il comptait « détruire » son futur coéquipier Max Verstappen l’an prochain, le Français Pierre Gasly a répondu de façon pondérée.

« Vous avez toujours besoin de temps pour vous habituer à tout, mais j’espère que je travaillerai rapidement avec l’équipe et la voiture. » déclare Pierre Gasly à Ziggo Sport.

« Je connais l’équipe Red Bull depuis un certain temps, et à leur demande, j’étais déjà dans le simulateur, j’espère donc être à l’aise très prochainement. »

« Ce n’est pas mon souhait de « détruire » Max. Nous sommes tous les deux pilotes et, bien sûr, je vais y aller pour être le meilleur. Je veux être le meilleur pilote de Formule 1 sur la grille et il a le même désir. »

« C’est bien d’avoir quelqu’un à côté de vous qui est si rapide, de sorte que vous puissiez tirer le meilleur parti l’un de l’autre, nous allons vivre d’excellents moments. »

Sergio Perez n’a jamais considéré un retour chez McLaren

Sergio Perez admet avoir discuté avec McLaren pour un éventuel poste de titulaire l’an prochain, mais le Mexicain assure qu’il n’a jamais envisagé un retour au sein de la formation britannique pour laquelle il a roulé par le passé.

Perez est issu de la Ferrari Driver Academy, mais le pilote mexicain a brisé ses liens avec l’équipe de Maranello pour rejoindre McLaren pour la saison 2013, cependant, l’équipe britannique a décidé de se séparer de Sergio Perez en fin de saison pour s’offrir les services de Kevin Magnussen.

Sergio Perez a alors réussi à rebondir chez Force India, équipe pour laquelle il roule encore cette année, et avec laquelle il devrait rester encore la saison prochaine.

Au cours des derniers mois, McLaren a entamé des discussions avec Sergio Perez, mais ce dernier admet qu’il n’a jamais vraiment considéré un retour à Woking.

« Nous avons parlé, mais je pense qu’à ce moment-là je savais déjà ce que je voulais faire. » déclare Perez. « Ils étaient très intéressés par mes projets, mais il n’y avait pas grand chose à ajouter, car je connaissais déjà mes projets. »

« Je suis content de ce que j’ai, c’est la meilleure option pour mon avenir. Un jour vous pouvez être très près d’une monoplace compétitive, et le lendemain, vous vous retrouvez sans baquet, vous ne pouvez rien prendre pour acquis. »

« Je suis vraiment à un super endroit chez Force India, je suis arrivé ici quand l’équipe était petite, l’une des plus petites. Je pense que nous avons grandi et que les deux dernières saisons ont été incroyablement bonnes pour nous. »

Sergio Perez n’a pas encore été confirmé par Racing Point Force India, mais le Mexicain devrait rester au sein de l’équipe pour une sixième année consécutive en 2019.

La signature de Kimi Raikkonen chez Sauber n’a aucun lien avec Ferrari

Le directeur de l’équipe suisse Sauber, Fred Vasseur, affirme que l’embauche de Kimi Raikkonen par l’écurie a été décidée indépendamment de son partenariat technique avec Ferrari.

Le pilote finlandais rejoindra la formation basée à Hinwil avec ses seules conditions personnelles et celles de l’équipe Sauber, mais en aucun cas Ferrari n’a eu son mot à dire selon Fred Vasseur.

« Non, cela n’a rien à voir avec tout ça. » explique Fred Vasseur à Neue Zurcher Zeitung. « Lorsque Kimi s’est rendu compte qu’il ne serait pas avec Ferrari [en 2019], il a tout de suite examiné la relation qu’il avait avec nous. »

« Il y a eu un coup de téléphone, ensuite nous nous sommes rencontrés, et comme moi, Kimi aime aller droit au but. C’était un accord très, très rapide, moins de quatre jours. »

Alors que le pilote issu de la Ferrari Driver Academy, Antonio Giovinazzi, a de fortes chances de devenir le coéquipier de Kimi Raikkonen l’an prochain chez Sauber, Frederic Vasseur souligne que l’équipe s’occupera du second pilote dés cette semaine.

« C’est une courte liste, c’est vrai. Nous avons été occupés à embarquer Kimi, mais cette semaine, nous nous occuperons du second pilote. »

Daniel Ricciardo est encouragé par les progrès de Renault avec sa Spec C

Daniel Ricciardo affirme que les progrès réalisés par Renault avec son moteur Spec C lui ont donné davantage confiance après sa décision de rejoindre l’équipe du constructeur français l’an prochain.

L’Australien a choisi de quitter Red Bull à la fin de l’année après une décennie de travail commun pour rejoindre Renault en 2019, où il fera équipe avec Nico Hulkenberg.

Ricciardo se dit dores et déjà optimiste quant à sa future collaboration avec Renault après les récents essais effectués avec la Spec C du bloc V6 du constructeur français à Monza et à Singapour.

« Depuis le temps que nous utilisons le moteur Renault, il y a eu quelques mises à jour qui ont fonctionné et d’autres qui n’ont pas fonctionné, c’est ça la réalité. » déclare Ricciardo.

« Evidemment, celles qui ne fonctionnent pas peuvent être démoralisantes ou frustrantes, surtout si vous vous attendiez à quelque chose de plus que ce que vous obtenez. »

« Maintenant, il s’agit là de leur dernière étape, positive et concrète, c’est encourageant pour la dernière partie de cette année, mais aussi pour mon avenir. C’est un bon petit plus. »

Daniel Ricciardo rejoindra officiellement Renault après le Grand Prix d’Abou Dhabi, dernière manche de la saison 2018.

Lando Norris à nouveau au volant de la McLaren pour les EL1 à Sotchi

Le futur pilote McLaren, Lando Norris, sera à nouveau au volant de la MCL33 pour une séance d’essais libres ce week-end à Sotchi pour le Grand Prix de Russie.

Le pilote britannique continue son apprentissage avant de devenir titulaire en F1 l’an prochain, et après le Grand Prix de Belgique et celui d’Italie, Norris sera à nouveau en piste lors des EL1 au Grand Prix de Russie.

« Lando pilotera une fois de plus en EL1 en Russie, ce qui constituera un week-end chargé pour lui, car il combinera ses activités F1 à son championnat F2. » déclare Gil De Ferran, le directeur sportif de l’équipe McLaren. « J’espère cependant, que ce sera une nouvelle étape positive pour sa progression. »

L’équipe britannique n’a pas précisé dans son communiqué de presse, qui de Fernando Alonso ou de Stoffel Vandoorne laisserait sa place à Lando Norris vendredi matin.

L’an prochain, Lando Norris fera équipe avec Carlos Sainz chez McLaren, les deux pilotes auront la lourde tâche de faire remonter l’écurie britannique vers le haut du classement.

Antonio Giovinazzi au volant de la Sauber pour les EL1 à Sotchi

Antonio Giovinazzi remplacera Marcus Ericsson au volant de la Sauber C37 ce vendredi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix de Russie.

Le pilote italien a déjà participé à plusieurs séances d’essais depuis le début de l’année, et est largement pressenti pour devenir titulaire l’an prochain aux côtés de Kimi Raikkonen chez Sauber-Alfa Romeo.

L’équipe suisse n’a toujours pas annoncé le nom de son second pilote pour la saison 2019, ce qui pourrait placer Giovinazzi sous pression ce week-end lors de son roulage en EL1 au Grand Prix de Russie.

L’Italien a déjà roulé pour l’équipe Sauber en Grand Prix en tant que titulaire, c’était en 2017, lorsqu’il a remplacé Pascal Wehrlein qui s’était blessé peu avant les essais hivernaux lors de la Race Of Champions.

Kimi Raikkonen au volant de la Sauber à Mexico pour les tests Pirelli ?

Le fait que Kimi Raikkonen se soit rendu à l’usine de Sauber en Suisse vendredi dernier pour y mouler un baquet alimente toutes les spéculations depuis deux jours.

Le Finlandais, qui quittera Ferrari en fin d’année pour rejoindre l’équipe Sauber avec laquelle il a signé un contrat de deux ans, a déjà moulé un baquet la semaine dernière, ce qui laisse supposer que Iceman pourrait rouler pour la formation suisse d’ici la fin de l’année.

Le moment le plus opportun pour que Kimi Raikkonen prenne le volant de la Sauber C37 semble être lors des tests Pirelli, qui se dérouleront à Mexico le 30 octobre avec l’équipe Sauber.

En effet, dans le cadre des tests pour le développement des gommes 2019, Pirelli poursuivra son programme début octobre au Japon avec Renault et le terminera fin octobre avec Sauber à Mexico.

La semaine dernière, c’est le futur pilote Ferrari, Charles Leclerc, qui a pris le volant de la Ferrari 2018 pour la toute première fois sur le circuit Paul Ricard lors des tests Pirelli. Le Monégasque devrait donc en toute logique laisser le volant de sa Sauber à Kimi Raikkonen lors des tests de Mexico.

Carlos Sainz se sent comme un privilégié en Formule 1

Carlos Sainz quittera Renault à la fin de la saison pour rejoindre l’équipe McLaren en 2019 où il fera équipe avec le jeune Lando Norris.

L’Espagnol se considère comme un véritable privilégié d’avoir réussi à trouver un baquet pour la prochaine saison de Formule 1, alors que le marché des transferts a été complètement bousculé cette année, laissant des pilotes comme Stoffel Vandoorne ou Esteban Ocon sans volant pour 2019 (pour l’instant).

Le pilote madrilène lui, a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe britannique McLaren, ce qui va lui permettre de rester en catégorie reine du sport automobile encore quelques années.

Interrogé par nos confrères espagnols de Marca pour savoir s’il se sentait chanceux de pouvoir rester en F1, Carlos Sainz admet qu’il se sent comme un privilégié, mais le pilote espagnol souligne qu’il a mérité sa place.

« Je pense que je suis privilégié. » déclare Sainz à Marca. « Mais je crois surtout que je l’ai mérité [ma place], ce n’est pas comme si j’avais joué à la loterie. »

« Bien-sûr, Ocon [Esteban] a aussi gagné sa place, mais elle n’est pas assurée. Russell [George] a lui aussi mérité son baquet, mais il ne l’a pas eu. »

« Vandoorne pourrait parfaitement continuer en F1, mais la Formule 1 est un sport de compétition, dans lequel vous ne dépendez pas seulement de vous-même, cela ne fait pas tout, je peux donc me considérer comme un privilégié. »

Verstappen aimerait décrocher la victoire comme cadeau d’anniversaire à Sotchi

Max Verstappen fêtera ses 21 ans dimanche prochain au Grand Prix de Russie et le pilote Red Bull aimerait bien pouvoir s’offrir une victoire pour son anniversaire.

Alors que son coéquipier Daniel Ricciardo ne s’attend pas à être compétitif à Sotchi, Max Verstappen pour sa part fera tout son possible pour tenter d’obtenir un résultat digne de cette occasion.

« Le Grand Prix de Russie de cette année sera spécial pour moi. » déclare Verstappen. « C’est mon 21eme anniversaire dimanche, donc, j’espère que je pourrai le rendre inoubliable. »

« Je pense que j’ai fêté mes 18 ans là-bas aussi, donc, ce ne sera pas nouveau pour ce qui est de fêter mon anniversaire à Sotchi. »

« La Russie est un Grand Prix prometteur, et en plus d’être le parc olympique, le tracé est unique. Les vues font partie de la piste, et les hôtels sont vraiment agréables. »

« D’un côté vous avez les montagnes, et de l’autre la mer. Ce n’est pas la meilleure piste pour notre voiture, et il est donc essentiel de bien se préparer pour des virages spécifiques, nous savons que nous allons perdre du temps sur les longues lignes droites, alors les virages seront essentiels. »

Max Verstappen devrait en toute logique recevoir des pénalités sur la grille à Sotchi, puisque le moteur Renault monté à l’arrière de sa monoplace a rencontré de nombreux problèmes lors de la dernière course à Singapour.

Le Grand Prix de Russie étant la course la plus défavorable en cette fin de saison à la RB14, l’équipe devrait choisir de changer plusieurs éléments sur la monoplace de Verstappen ce week-end, ce qui devrait placer le Hollandais en fond de grille.

Lance Stroll : « J’ai encore beaucoup à apprendre »

Lance Stroll affirme qu’il est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel, alors que le Canadien s’approche de la fin de sa deuxième saison en Formule 1.

Le jeune homme âgé de 19 ans a rejoint la catégorie reine du sport automobile l’an dernier, passant directement de la F3 à la F1, mais le Canadien était le plus souvent loin du rythme de son coéquipier Felipe Massa en 2017, particulièrement en qualifications.

Mais le pilote Williams admet aujourd’hui qu’il a progressé depuis lors, même s’il confirme qu’il est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel en tant que pilote.

« J’ai tellement de choses à apprendre, j’ai eu tellement d’expériences chaque week-end, à chaque fois que je monte dans la voiture j’ai toujours l’impression d’apprendre. » déclare Stroll.

« Il y a donc plus à venir de ma part, mais en même temps, quand je réfléchis à ma situation l’année dernière, je pense que j’ai parcouru un long chemin en tant que pilote, j’ai plus d’expérience. Je n’ai toujours que 19 ans, donc je pense vraiment qu’il y a encore plus à venir. »

Stroll estime que la plupart des progrès qu’il a réalisé cette année sont malheureusement masqués par les lacunes de la Williams FW41 depuis le début de la saison.

« Malheureusement, ce fut une année difficile avec la voiture et l’équipe. Je n’ai donc pas été capable de démontrer mes progrès dans une certaine mesure. »

« Mais à bien des égards, je pense que je me suis vraiment amélioré, j’ai l’impression d’être beaucoup plus au top. Du point de vue de notre position, cela ne se voit pas en raison de notre position au championnat en tant qu’équipe, mais j’ai vraiment l’impression de tirer beaucoup plus de profit de la voiture. »

« Je suis beaucoup plus fort en course, mais aussi sur les départs, que j’estime avoir améliorés. Je pense que maintenant il ne s’agit que de continuer à améliorer ces détails et de devenir un vrai pilote, car on ne cesse jamais d’apprendre en course. »

« Comme dans tous les sports, il y a toujours quelque chose à améliorer, et c’est ce que je travaille tous les jours, pour espérer m’améliorer moi-même dans tous les domaines. »

Stoffel Vandoorne veut imiter « le nouveau départ » de Kevin Magnussen

Stoffel Vandoorne pense pouvoir suivre l’exemple de Kevin Magnussen et relancer sa carrière après avoir été abandonné par l’équipe McLaren.

Comme Stoffel Vandoorne, Kevin Magnussen est issu du programme des jeunes pilotes de McLaren, mais après une première saison en tant que titulaire, le Danois a été licencié par la formation britannique en 2015.

Magnussen a réussi à relancer sa carrière par la suite, en allant tout d’abord chez Renault après une année sabbatique, puis chez Haas, où il évolue désormais dans une atmosphère bien moins stressante que ce qu’il a pu vivre chez McLaren.

Pour le pilote belge Stoffel Vandoorne, qui quittera l’équipe McLaren à la fin de la saison après deux années passées aux côtés de Fernando Alonso, le cas de Kevin Magnussen est un bon exemple à prendre.

« Je ressens beaucoup de soutient de la part de personnes haut placées dans le paddock de la Formule 1, et les gens réalisent la situation ici chez McLaren. » explique Vandoorne.

« Demandez à Kevin, il a vécu une sorte de situation similaire et je pense qu’il a vraiment profité d’un nouveau départ. C’est quelque chose que j’attends aussi pour prendre un nouveau départ et voir ce que l’avenir nous réserve. »

Cependant, le pilote belge se refuse à critiquer l’équipe qui lui aura permis de mettre un pied dans la catégorie reine du sport automobile.

« McLaren était là très tôt dans ma carrière, et elle fait donc partie de ma carrière. Ils m’ont aidé à progresser en GP2, puis au Japon, puis ils m’ont également donné l’opportunité de courir en Formule 1. Donc, je serai toujours reconnaissant pour les opportunités que j’ai eus. »

George Russell : « Construire trois châssis ne coûte pas plus cher que deux »

George Russell, le leader du championnat de F2 et pilote de développement pour l’équipe Mercedes, estime qu’il manque au moins deux équipes de F1 sur la grille.

Le pilote britannique se concentre actuellement sur son combat pour le titre en Formule 2, mais l’évolution rapide du marché des transferts en F1 cette année ne lui permettra certainement pas d’être présent dans le baquet d’une Formule 1 en 2019.

En effet, Mercedes peine déjà à trouver une place pour Esteban Ocon l’an prochain, alors que le pilote français signe une superbe saison, battant régulièrement son coéquipier Sergio Perez en qualifications.

Mais le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien, dirigé par Lawrence Stroll (le père du pilote Williams, Lance Stroll), ne permettra pas à Ocon de conserver son poste de titulaire dans l’équipe et sera remplacé par Lance Stroll.

Une situation compliquée donc, et qui ferme beaucoup de portes aux jeunes pilotes évoluant dans des catégories inférieurs comme George Russell, qui estime qu’il manque tout simplement au moins deux équipes sur la grille pour permettre aux jeunes d’accéder à la catégorie reine du sport automobile.

« Nous n’avons que 20 voitures, donc pour un jeune qui souhaite entrer dans la catégorie, c’est extrêmement difficile. » explique Russell à Autosport.

« Je pense que l’idée d’une troisième voiture, ou quelque chose dans ce genre, est une excellente idée. On voit parfois des pilotes payer en Formule 1, et ils pourraient donc participer à leur course à domicile : Un pilote asiatique viendrait participer aux courses asiatiques, les pilotes américains participeraient aux courses américaines etc… »

« Cela donnerait l’opportunité à Mercedes, Ferrari ou Red Bull la chance de lancer leurs jeunes pilotes sans rencontrer de problèmes majeurs. »

Pour le Britannique, l’introduction d’une troisième monoplace par équipe sur la grille ne coûterait pas beaucoup plus cher.

« La Formule 1 est un sport extrêmement coûteux en raison du développement, pas à cause du coût réel de la construction des ailerons avant ou autre. »

« L’argent est dépensé dans les souffleries, sur les salaires des concepteurs, sur le temps et les efforts pour concevoir les voitures. Faire trois ailerons au lieu de deux ne va pas coûter très cher, ou un troisième châssis par rapport à deux. »

« Evidemment, cela a un certain coût, mais ce n’est rien par rapport au spectacle que cela pourrait offrir à la Formule 1. »

Esteban Ocon : « Si je ne suis pas sur la grille en 2019, je serai de retour en 2020 »

Esteban Ocon ne cache plus que ses chances de pouvoir rester en Formule 1 l’an prochain s’amenuisent de jour en jour, le Français n’ayant toujours pas signé le moindre contrat pour la saison 2019.

Ocon admet que la situation est compliquée, mais l’actuel pilote Racing Point Force India assure qu’il fera tout son possible pour être, quoi qu’il arrive, sur la grille en 2020.

« Ce n’est pas une situation facile que je vis, mais il y a pire dans la vie, l’important est quand même de prendre du plaisir. » déclare Ocon au micro dans un entretien accordé à AutoMoto et diffusé ce dimanche sur TF1.

« De se retrouver dans cette situation, c’est quand même fou, parce que c’était le top il y a quelques mois, on était dans une super situation avec deux choix possibles, dans deux grosses écuries [Renault et McLaren] et c’était la situation rêvée pour un pilote d’avoir un choix comme ça. »

« On trouvera une solution, même si je ne suis pas sur la grille l’année prochaine, je serai de retour en Formule 1 en 2020, ça c’est sûr. »

Concernant la signature de Daniel Ricciardo chez Renault, le Français admet qu’il ne s’y attendait pas lui non plus : « Oui, c’était quand même une grosse surprise, on s’y attendait pas du tout et puis dans les discussions qu’on avait, ce n’était pas du tout dans cette optique là que nous étions partis. »

Lors de l’entretien, notre confrère Pierre Gallaccio montre à Ocon une vidéo de Cyril Abiteboul [directeur général de Renault Sport Racing] qui admet que l’appartenance d’Esteban Ocon au constructeur allemand Mercedes a été un gros frein pour Renault.

Esteban Ocon n’est pas tout à fait d’accord avec l’avis du patron de Renault : « Moi, je ne suis pas d’accord avec Cyril [Abiteboul] forcément sur un point. C’est sûr que je suis pilote Mercedes, mais si je roulais pour Renault, peu importe. »

« Je ferais le maximum dans la voiture, mais c’est sûr que j’aurais aimé rouler pour cette équipe. Bon maintenant ce ne sera pas le cas, on verra par la suite où je finirai. »

Concernant ses opportunités pour la saison prochaine, il ne reste au pilote français que l’équipe Williams, qui est actuellement dernière du championnat du monde.

« Je ne sais pas encore si j’irai chez Williams ou pas, c’est sûr qu’il y a des discussions, espérons que cela tienne. Ce ne serait pas une catastrophe [de ne pas être en F1 en 2019], mais on ne sait jamais ce qu’il peut se passer en F1. En 2019, je peux vous assurer que je ferai tout pour rouler en 2020. »

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Russie 2018

Seizième manche du championnat 2018 de Formule 1, le Grand Prix de Russie est au calendrier de la F1 depuis la saison 2014.

Le tracé de Sotchi a été dessiné par l’architecte officiel de la discipline, Hermann Tilke, ce circuit combine des virages rapides et plus techniques (pour un total de 18 virages) et prend place au milieu du parc olympique.

Le décalage horaire entre la France et Sotchi n’est que d’une heure, mais il vous faudra tout de même faire attention aux horaires de chaque séance, puisque la course démarrera à 13h10 (heure française) au lieu de 14h10 habituellement.

Les horaires de chaque séance du Grand Prix de Russie 2018 (heure française)

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